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Saint Etienne de Hongrie

Les Hongrois s’honorent d’avoir adopté en 2011 une Constitution qui commence ainsi :

Bénis les Hongrois, ô Seigneur!

PROFESSION DE FOI NATIONALE

NOUS, MEMBRES DE LA NATION HONGROISE, à l’aube de ce nouveau millénaire, déclarons avec responsabilité pour tous les Hongrois ce qui suit:

Nous sommes fiers que notre roi Saint Étienne ait placé l’État hongrois sur des fondations solides en faisant entrer notre patrie dans l’Europe chrétienne.

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La couronne du roi saint Etienne, envoyée par le grand pape Sylvestre II (Gerbert d’Aurillac), pour son couronnement le jour de Noël de l’an Mille, est exposée, ainsi que son épée, son globe et son sceptre, au milieu du grand hall du Parlement de Budapest. La « Sainte Couronne », comme l’appellent les Hongrois, veille ainsi sur les travaux parlementaires. Pas étonnant qu’il en sorte des lois de protection de la famille et de la nation.

Voici quelques détails de cette couronne.

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Des portraits grecs ont ensuite été ajoutés, éventuellement sur les émaux latins, comme on le voit ici avec l’empereur Michel VII Doukas (1050-1090):

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Commentaires

  • Admirable
    Si cela continue, il ne restera que la Hongrie de chrétienne dans l'Europe... Nos "démocraties" laissèrent honteusement en 1956 le peuple hongrois se faire écraser par les chars communistes. Leur sacrifice n'a pas été vain, puisqu'ils tiennent tête aujourd'hui à l'hydre mondialiste.

  • Comment a-t-on pu oser recouvrir saint L…mas par Michel VII Doukas ?

    Pourquoÿ la croix est-elle de traviole ? ça devait donner au roi coiffé un air ridicule, de pochard…

    Et l’“Europe” n’a pas pris de “sanctions” suite au Préambule de cette Constitution ?!… Donc, quand la Slovaquie s’est aplatie en retirant la croix des saints Cyrille et Méthode sur leurs pièces en monnaie de singe, c’est par manque de cojones…

  • Ah ! Ah ! Vous non plus, vous ne savez pas qui est L...MAS ! Moi qui comptais sur vous... Va falloir aller enlever la perle...

    Selon la tradition, la croix est de travers parce qu'elle avait été tordue pendant le voyage entre Rome et Esztergom. Mais les Hongrois, par respect pour le pape, pensant que cela pouvait être éventuellement volontaire, la laissèrent telle quelle.

    La Commission européenne, et surtout le Conseil de l'Europe, via la "Commission de Venise", ont violemment critiqué divers aspects de la Constitution. La Commission a obligé à modifier certaines conséquences de la Constitution. Mais il semble que l'on ait fait semblant de considérer que le préambule ne faisait pas partie du texte même.

    En raison des réactions face au refus de l'UE, la Slovaquie a de nouveau proposé la pièce avec croix et auréoles, et elle a été finalement gravée.

  • « Ha ! ha ! »… vous riez mal… « Ah ! ah ! », c’est l’admiration que vous éprouvez devant mes commentaires, « Ha ! ha ! », c’est quand vous vous rendez compte de leur vacuité…

    Bon, après enquête minutieuse, je crois que nous nous fourvoyons – comme de voir tous deux du slavon dans ce qui était du simple grec… (¹) Examinant la photo agrandie, le « L » initial me paraît être un « T », et nous avons donc ici Thomas (« SCS THOMAS »). Çétoubète. Pourquoi le cacher par un Michel VII Doukas, mystère.

    Sur la légende de la croix de traviole, parfois je m’interroge sur la cervelle de nos ancêtres ; ils doutaient de l’âme chez les femmes, moi, je ne doute pas de leur connerie : la couronne n’a pu voyager de Rome à la Hongrie que dans un cortège de prestige, mené par un au moins évêque. Alors, à l’arrivée, toute cabossée, les Hongrois sont pas foutus de dire à l’évêque : « — Louka tchi lo souk ! Pourquoi qu’elle est de travers, elle était comme ça, au départ ? — B’en non, ça doit être du matos soviétique. »… plutôt que votre pieuse légende…

    « On remarquera qu'il s'agit quasiment d'une copie du portrait de ("saint") Constantin... y compris l'auréole » : qui entendez-vous par « "saint" Constantin » ? Constantin le Grand ? parce que là, vous n’y êtes pas du tout, l’inscription dit clairement « le basileus des Romains Constantin Porphyrogénète », soit, si je prends mon index, celui qui porte le numéro VII, chez qui j’aime bien cette anecdote : désireux de se montrer généreux avec les “Espagnols”, il leur offrit un manuscrit (grec) ; hélas ! à stépoque, la grecque langue estoit oubliée de l’Occident ; le manuscrit fut donc livré accompagné du moine lettré qui va avec…

    [Note : Vive la Hongrie ! Vive la Slovaquie !]


    1. Saint Jean Baptiste.

  • D'où sortez vous ce bobard?
    "ils doutaient de l’âme chez les femmes"

  • Si c’est un bobard, c’est ’achtément bien imité.

  • Je ne doute pas de l'existence de l'âme chez les femmes, mais bien de l'existence d'un cerveau chez certain(e)s.

  • 1- Bravo pour Thomas.

    2- Il faut n'avoir jamais lu les évangiles, ni saint Paul, ni les pères de l'Eglise, ni le canon de la messe, ni les messes des vierges et des martyres (tout cela au cours du premier millénaire) pour oser sortir cette imbécillité de l'anticléricalisme le plus sot sur l'âme des femmes. Imaginer que la Theotokos, Mère de Dieu, n'aurait pas d'âme...

    3- Voyant écrit Constantin j'ai pensé bêtement que c'était le Grand. Du coup je le supprime, puisque ça ne sert plus à rien.

  • Alors qu'en latin, c'est "sanctus STEFANUS"
    En italien "San STEFANO"
    En espgnol "San ESTEBAN"
    En anglais "saint STEPHEN"
    En hollandais "sint STEPHANUS"

    Il n'y a qu'en français que ce nom a évolué pour donner cette bizarre et laide forme : "ETIENNE" (après la chute du "S" qui survivait encore dans "Estienne" __ et l'on se demande comment a pu naître l'ovni de ce "i" après le "t").

    Pourtant, heureusement, la belle forme française existe : STÉPHANE.
    Mais malheureusment, pour les saints on s'obstine à dire "Saint Etienne martyr", "le roi saint Etienne de Hongrie".

    Je n'aime pas cette forme du nom et ne l'utilise jamais. Je dis toujours "Saint Stéphane", "le roi saint Stéphane de Hongrie".
    Un jour je parlais avec un prêtre de saint Stéphane, protodiacre et protomartyr. Il dressa l'oreille : "Mais voyons... dites "Saint Etienne"... "Non, mon père. je dis 'Saint Stéphane', en suivant la forme latine, comme la suivent Italiens, Espagnols, Anglo-saxons, Hollandais, etc. Et faites comme moi : 'Stéphane'. C'est tout autant français, et le plus juste en onomastique".

  • Et en allemand
    Heilige Stephan

  • Mon Dieu ! à lire nos deux spécialistes, on dirait bien que le prénom grec Στέφανος ait donné l’équivalent local de “Stéphane” dans la totalité ou la plupart des langues des lieux découverts à marée basse. Blüffant.

  • De Budelberger, qui écrit :

    "Sur la légende de la croix de traviole, parfois je m’interroge sur la cervelle de nos ancêtres"


    ______________________

    Je hais, monsieur, et votre style de caniveau et votre vulgarité de langue. Souvenez-vous toujours que "le style c'est l'homme".

    Quant à la "légende", quelle que soit l'histoire de la torsion de cette croix : cette croix est depuis des siècles ainsi tordue, et elle le restera toujours. Et si un sinistre imbécile s'avisait un jour de la redresser, on la retordra avec piété et telle quelle. Car elle est un mythe : cette torsion est comme la "Joconde" des Hongrois, ou le Parthénon pour les Grecs, ou le Cèdre pour les Libanais.

  • Eûûûhhh… qui vous lit, vous ?…

    [Pompeux me paraît faible, mais je n’ai pas le vocabulaire qui va bien.]

  • Etienne, en hongrois, se dit Istvan, je crois.

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