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Le blog d'Yves Daoudal - Page 284

  • Le raciste Borrell

    Josep Borrell i Fontelles, socialiste espagnol, haut représentant de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité commune et donc vice-président de la Commission européenne, a déclaré hier à Bruxelles lors d’une réunion de la « Commission spéciale sur l'ingérence étrangère dans l'ensemble des processus démocratiques de l'Union européenne, y compris la désinformation » (mais oui, ça existe) :

    « J'ai vu sur les écrans de télévision ces jeunes Africains dans les rues de Bamako avec des pancartes disant : "Merci Poutine. Tu as sauvé le Donbass et maintenant tu vas nous sauver". C'est choquant. On peut penser que ces gens-là ne savent pas où se trouve le Donbass, que peut-être ils ne savent même pas qui est Poutine. »

    Le plus haut responsable de la politique étrangère de l’UE se livre publiquement, ès qualité, à une sortie raciste caractérisée, et les professionnels de l’antiracisme observent un silence absolu, et donc absolument complice. Il en est de même d’Ursule et de toute la clique bruxelloise.

    Mais le propos se répand comme une traînée de poudre en Afrique. Et si Borrell croit que c’est bon pour la politique extérieure de l’UE, c’est qu’il est encore plus stupide que raciste.

  • Vox clara ecce intonat

    L'hymne des laudes au temps de l'Avent, chanté par les moines de Landévennec.


    podcast

    Vox clara ecce íntonat,
    obscúra quæque íncrepat:
    pellántur éminus sómnia;
    ab æthre Christus prómicat.

    Un saint éclat de voix à nos oreilles tonne,
    Il dissipe la nuit qui nous couvrait les yeux,
    Va, sommeil, et nous abandonne,
    Jésus prêt à partir brille du haut des cieux.

    Mens jam resúrgat tórpida
    quæ sorde exstat sáucia;
    sidus refúlget jam novum,
    ut tollat omne nóxium.

    Apprends, âme endormie, apprends à te soustraire
    Aux fantômes impurs dont tu te sens blesser :
    Le nouvel astre qui t'éclaire
    Ne lance aucun rayon que pour les terrasser.

    E sursum Agnus míttitur
    laxáre gratis débitum;
    omnes pro indulgéntia
    vocem demus cum lácrimis.

    L'incomparable agneau que du ciel on envoie
    Vient payer de son sang ce que chacun lui doit :
    Que les pleurs et les cris de joie
    S'efforcent de répondre aux biens qu'on en reçoit,

    Secúndo ut cum fúlserit
    mundúmque horror cínxerit,
    non pro reátu púniat,
    sed nos pius tunc prótegat.

    Afin que, quand son bras choisira ses victimes,
    Qu'on verra l'univers environné d'horreur,
    Loin de nous punir de nos crimes,
    Ce même bras nous cache à sa juste fureur.

    Summo Parénti glória
    Natóque sit victória,
    et Flámini laus débita
    per sæculórum sæcula. Amen.

    Gloire soit à jamais au Père inconcevable !
    Gloire au Verbe incarné ! gloire à l'Esprit divin !
    Gloire à leur essence ineffable,
    Qui règne dans les cieux et sans borne et sans fin !

    (Traduction Pierre Corneille.)

  • Les Etats-Unis abrogent le mariage

    Les députés américains ont adopté la loi dite par antiphrase de « protection du mariage », déjà approuvée par le Sénat la semaine dernière, et qui sera très rapidement signée par Jobidon.

    Cette loi abroge les lois antérieures qui définissaient le mariage comme l’union d’un homme et d’une femme.

    Elle a pour but de contrecarrer un éventuel arrêt de la Cour suprême qui annulerait l’arrêt garantissant le droit à l’union des personnes de même sexe sur tout le territoire des Etats-Unis.

    Le texte a été voté par tous les députés démocrates et 39 républicains. 169 ont voté contre. Nancy Pelosi s’est déclarée très fière d’avoir à signer en tant que présidente de la chambre cette loi qui sera l’une des dernières de la législature : « Aujourd'hui, la Chambre se tient fièrement aux côtés des forces de la liberté, contre le retour en arrière. »

  • La persécution de l’Eglise orthodoxe ukrainienne

    Le SBU a fait le bilan de ses « mesures de contre-espionnage » dans les installations de l’Eglise orthodoxe ukrainienne situées dans les régions de Kherson, Tcherkassy, Jitomir et Volhynie.

    Le texte concerne surtout la cathédrale de Kherson.

    Le SBU y a découvert sans surprise des passeports russes, de la « littérature pro-Kremlin », des documents de l’administration d’occupation et des drapeaux de la DNR. Une « inspection plus poussée » a permis de découvrir des laissez-passer délivrés au nom du "conseiller fédéral de l'administration civile et militaire de la Fédération de Russie" et des passeports russes de prêtres locaux, « reçus pendant l’occupation ».

    Des poursuites pénales sont engagées pour haute trahison. (Naturellement les prêtres de Kherson se sont réfugiés dans le territoire tenu par les Russes.)

    Dans un couvent de la région de Tcherkassy a été trouvé « un drapeau de la soi-disant "Novorossia" et une bibliothèque contenant de la littérature de propagande d'auteurs russes ». Sic.

    Dans un monastère de la région de Jitomir a été trouvée « une personne qui figurait depuis 2020 sur la liste nationale des personnes recherchées comme disparues ». Et au monastère Saint-Nicolas on a trouvé « des textes de prières pour le pays agresseur et des "manuels" russes faisant l'éloge du régime du Kremlin ».

    Toutes ces perquisitions très médiatisées, en tenue de combat, pour rien, donc. Mais « tous les documents saisis ont été envoyés pour examen en vue d'autres actions de procédure ».

    Le SBU ose terminer son rapport ainsi : « Nous soulignons que dans ses activités, le SBU adhère au principe d'impartialité vis-à-vis des activités de toute confession religieuse et respecte le droit de chaque citoyen à la liberté de vision du monde et de religion, tel que défini par la Constitution de l'Ukraine. »

  • Récompenses

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    Le ministère ukrainien de la Défense offre une récompense pour certains soldats russes tués. En « dollars américains ».

    Précisément : 1.000$ pour un Bouriate de la 11e brigade d’assaut, 900$ pour un Tchétchène du bataillon Ahmat, 700$ pour un membre des milices des républiques du Donbass.

  • Civilisation

    J’apprends qu’il y a à sciences Po un professeur de danse de salon… Lequel est une femme, qui vient de se faire virer pour « discrimination » parce qu’elle tenait à faire danser des couples « homme-femme » et refusait de changer pour « leader-follower » qui permet des couples de même sexe.

    « Ils ont remplacé les termes "homme-femme" par "leader-follower". J'ai continué à dire "homme" et "femme". Un élève a porté plainte. La direction m'a dit que je devais m'excuser ou partir », confirme-t-elle sur CNews. Et elle ajoute : « Je suis fière d'être femme. Avec ces théories, on est en train de bousiller la femme, elle ne va plus exister. » Et le wokisme s'étend à tout : « Une pianiste me dit que c'est en train d'arriver dans le piano parce qu'il y a plus de touches blanches que de touches noires. »

    *

    En Belgique, la nouvelle version du « Guide d’Education à la Vie Relationnelle, Affective et Sexuelle », utilisé dès la maternelle, explique :

    Dès 5 ans, prendre conscience que son identité de genre peut correspondre ou ne pas correspondre à celle assignée à la naissance. Dès 9 ans, âge où se produit la grande partie du développement pour les corps mâles et les corps femelles, la notion de transgenre apparaît. Il s’agit d’informer l’enfant sur la possibilité de prendre des hormones ou de recourir à des opérations chirurgicales.

    Le guide prévoit aussi de sensibiliser l’enfant, dès 9 ans, à la liberté de choisir son, sa ou ses partenaires. Et toujours à 9 ans, reconnaître que les partages de "sextos" ou de photos de "nudes" peuvent être excitants et être source de plaisir. Se sentir ainsi libre d’en envoyer dans le consentement.

    Le guide est orné notamment du logo de la « Fédération des associations de parents de l’enseignement officiel ». « C’est un très bon guide. C’est clair que tout le monde ne partage pas cette vision, mais il est grand temps que ces formations prennent en compte les problématiques actuelles », dit Véronique De Thier, la responsable politique de Fapeo.

    *

    La pièce « Pour un temps sois peu » a été annulée à Paris sous pression du lobby trans qui ne supportait pas que le personnage trans soit interprété par un acteur non trans.

    *

    Des ateliers de lecture destinés aux enfants et animés par des drag-queens sont organisés depuis quelques années dans des bibliothèques et centres de loisirs municipaux. Prochaine "Lecture Drag" à Toulouse le 18 février 2023 à la bibliothèque municipale José Cabanis.

    A Toulouse aussi à la libraire l’Ombre blanche.

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    A Bordeaux, espace Saint-Rémi.

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    A Paris, bibliothèque Louise Michel.

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    Etc.

    Mieux encore : à Bordeaux, le 11 décembre, une « cabaret baby party » réservée au 0-3 ans, avec une drag-queen vedette. Subventionné par la mairie.

  • Russie

    La joueuse américaine de basket militante lesbienne Brittney Griner, incarcérée en Russie pour trafic de drogue l’été dernier, a été échangée aujourd’hui contre le marchand d’armes planétaire tadjik et russe Viktor Bout, qui était en prison aux Etats-Unis depuis dix ans.

    *

    La douma a voté en troisième lecture le projet de loi qui interdit aux étrangers d’avoir recours à des mères porteuses russes.

    *

    Le porte-parole de Vladimir Poutine Dmitri Peskov dit que le Kremlin considère la formation de l'URSS comme une partie importante de l'histoire de la Russie, mais ne célébrera pas le centenaire de cet événement. (L’URSS a été fondée en décembre 1922.)

    *

    Vladimir Poutine : « Il y a beaucoup de bruit en ce moment à propos de nos attaques sur les infrastructures énergétiques d’un pays voisin. Oui, nous le faisons. Mais qui a commencé ? Qui a attaqué le pont de Crimée ? Qui a détruit les lignes électriques de la centrale nucléaire de Koursk ? Qui a arrêté l’approvisionnement en eau de Donetsk ? Ne pas fournir d'eau à une ville d'un million d'habitants est un génocide. Personne n'a dit un mot à ce sujet. »

  • Culture…

    Le journal britannique The Guardian se déshonore (mais a-t-il jamais été honorable ?) de publier une tribune du ministre de la Culture ukrainien Oleksandr Tkatchenko exigeant des pays occidentaux qu’ils boycottent toute la culture russe jusqu’à la fin de la guerre, ce qui est nécessaire « si nous voulons vaincre le projet totalitaire de la Russie ».

    Et il le dit au nom de la défense de la démocratie. Sans rire.

    Oleksandr Tkatchenko est ministre de la Culture mais aussi « de la Politique de l’information », c’est-à-dire de la propagande la plus folle. Comme par hasard il est diplômé de la Harvard Business School.

    Il y a un an, le ministre de la Culture Tkatchenko a donné 20 millions de hrynia pour la réalisation du « premier film gay » ukrainien. Gay et horriblement blasphématoire. Telle est la culture ukrainienne. Officielle.

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  • L’aveu de Merkel

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    Ce n’est assurément pas une révélation, mais c’est la première fois qu’un dirigeant occidental qui y a participé confirme que les accords de Minsk n’étaient qu’une manœuvre dilatoire pour permettre à l’Ukraine de s’armer et de pouvoir se mesurer militairement à la Russie. Angela Merkel dans une interview à Die Zeit :

    « L'accord de Minsk de 2014 était une tentative de donner du temps à l'Ukraine. Elle a également utilisé ce temps pour se renforcer, comme on peut le constater aujourd'hui. L'Ukraine de 2014-2015 n'était pas l'Ukraine d’aujourd’hui. Comme vous l’avez vu lors de la bataille de Debaltsevo début 2015, Poutine aurait facilement pu les dépasser à l’époque. il était clair pour tout le monde que le problème n’était pas résolu, mais c’est ce qui a donné à l’Ukraine un temps précieux. Et je doute fort que les pays de l’OTAN auraient pu faire autant à l’époque qu’ils le font maintenant pour aider l’Ukraine. »

    Commentaire de Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères :

    « L'ancienne chancelière allemande Angela Merkel, qui a participé aux réunions du format Normandie dans le cadre du processus d'élaboration des accords de Minsk, a fait part de ce que Berlin pensait réellement et sur la base de quelles positions elle a agi dans ce sens.

    C'est un aveu qui apparaît peut-être pour la première fois aussi clairement. Oui, le régime de Kiev a déclaré à plusieurs reprises qu'il n'allait pas appliquer les accords de Minsk, mais l'Occident, les pays et leurs dirigeants qui faisaient directement partie du format Normandie, ne l'ont jamais dit aussi clairement.

    Aujourd'hui, nous avons la preuve que tout ce qui a été élaboré et présenté au monde comme des accords et qui est devenu partie intégrante du droit international sous la forme d'une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies, contraignante pour tous les États, est une invention. Il s'agissait de flirter avec l'utilisation du droit international dans le seul but de gonfler le régime de Kiev en armes, afin de préparer politiquement le début des hostilités.

    Ce qui paraît effrayant dans cette confession d'A. Merkel, c'est la falsification comme méthode d'action de l'Occident. Ils savaient déjà à l'époque, en 2015, alors qu'ils tenaient des pourparlers de plusieurs heures, qu'ils ne mettraient jamais cela en œuvre et qu'ils injecteraient des armes dans le régime de Kiev. Ils n'avaient aucune pitié pour la population civile du Donbass, ni d'ailleurs pour l'Ukraine dans son ensemble. Ils avaient besoin d'un conflit et ils étaient déjà prêts pour cela.

    C'est une demande concrète pour un tribunal. »