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Selon une étude publiée dans la revue Annals of Plastic Surgery, le nombre de chirurgies « du haut » (sic), autrement dit des mastectomies, sur des mineures américaines, a été multiplié par 13 entre janvier 2013 et juillet 2020. « L’incidence globale des mastectomies chez les mineures est passée de 3,7 pour 100 000 personnes par an à 47,7 pour 100 000 pendant cette période ».
L’étude a été réalisée par des chercheurs de l’université de Californie, à San Francisco, sur 209 jeunes filles âgées de 12 à 17 ans. Parmi elles, 87% « s’identifiaient comme des garçons », 10% comme « non binaires », et 3% comme « autres ». Elles étaient suivies par le système de santé Kaiser Permanente Northern California. Cet hôpital abrite deux cliniques spécialisées sur les questions de genre, dont l’une a réalisé 70 mastectomies en 2019 sur des mineures de 13 à 18 ans, contre 5 en 2013. Au niveau des Etats-Unis, ce chiffre a quintuplé.
300.000 adolescents américains se déclarent transgenres.
Bloomberg News : « L'excédent budgétaire de la Russie a plus que quadruplé en novembre malgré la ponction financière de la guerre en Ukraine. L'excédent budgétaire a atteint 557 milliards de roubles (9 milliards de dollars) au cours des 11 premiers mois de l'année, contre 128,4 milliards de roubles pour la période janvier-octobre. »
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Igor Klymenko, chef de la police ukrainienne, à propos des républiques du Donbass, dans une interview à RBC-Ukraine : « Les enfants nés en 2014-2015 sont entrés en deuxième année… De vastes régions où l’on n’a pas entendu l'ukrainien depuis 8 ans et demi… Donc, le principal problème, ce sont les habitants… »
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Le Parlement ukrainien a adopté en première lecture un projet de loi interdisant l’utilisation de livres en russe dans l’enseignement, les activités scientifiques et la recherche, et l’interdiction d’y faire référence. C’était le 1er décembre. Personne n’a fait de commentaires. Il est vrai qu’à partir du moment où l’on a décidé que la dictature ukrainienne est le modèle, le garant et le sauveur de la démocratie occidentale, ils peuvent tout se permettre. Et ils ne s’en privent pas…
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Yevgenia Kravtchouk, vice-présidente de la commission parlementaire d’Ukraine sur la politique humanitaire, en commentaire du soutien de la commission au projet de loi interdisant l’Eglise orthodoxe ukrainienne : « L’Église orthodoxe russe ne peut pas exister et opérer sur le territoire de l'Ukraine, car il s'agit en fait d'une division du FSB, ils approuvent tous le génocide des Ukrainiens et le bénissent. »
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Le lac des cygnes, « sommet du ballet classique ukrainien »…
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Le divin empereur de la nouvelle Europe, par Bohdan Butendko, de Kharkov. Le chef-d’œuvre ne coûte que 551€ en exclusivité à la plus grande galerie en ligne du monde Saatchi Art. Mais c’est en… plastique !
Sinon, à Lvov, sûrement beaucoup moins cher, mais plus tristounet (c’est au marché Vernissage – sic : Вернисаж – marché aux puces à côté de l’opéra) :
Peinture anonyme, vers 1505, au Rijksmuseum d'Amsterdam. En haut à gauche on tente de traîner Lucie au bordel, mais elle reste immobile. En haut à droite, même de nombreuses paires de bœufs n'arrivent pas à la faire bouger. Au centre à droite, un prêtre lui donne la communion. En bas le supplice du feu qui ne la brûle pas, et finalement le coup de lance qui la tue.
Les bœufs et le coup de lance sur le Speculum historiale de Vincent de Beauvais, vers 1335 :
"La passion ste Luce vierge. Et le juge Paschasien li amonestoit a sacrefier", dans la traduction française du Speculum historiale par Jean de Vignay, 1396 :
La statue d'argent de sainte Lucie portée en procession à Syracuse :
• Rappel: la pierre gravée (en grec) découverte en 1894 qui prouve que le culte de sainte Lucie existait déjà à la fin du IVe siècle.
Zelensly a pris un décret, hier dimanche, de sanctions contre plusieurs représentants de l’Eglise orthodoxe ukrainienne, dont cinq évêques. Il s’agit du métropolite Antoine, le chef de l’Eglise, du métropolite Panteleimon de Lougansk et Altchevsk, du métropolite Luc de Zaporojié, du métropolite Mélèce de Tchernivtsi et Boukovine, de l’évêque Paisiy de Konstantinovka (vicaire du diocèse de Gorlovka), de l’archimandrite Jean du diocèse de Zaporojié et de l’archimandrite Alexis du diocèse de Kherson.
Les sanctions prévoient le blocage de leurs avoirs et l'interdiction de sortie de capitaux en dehors de l'Ukraine, des restrictions sur les opérations commerciales, etc. Ils sont également privés des décorations de l'État ukrainien, du droit d'acheter des terrains, de « privatiser des propriétés de l'État » (à savoir le droit de célébrer la liturgie dans les église appartenant à l'Etat) et des droits de propriété intellectuelle.
Le décret est pris pour cinq ans.
La persécution incite les militants de l’Eglise du régime à y participer eux aussi activement. Dans certaines églises ils vont perturber la divine liturgie et bousculer les fidèles. La vidéo suivante circule depuis hier. Je ne sais pas où c’est. Mais une bande de jeunes est entrée dans l’église pendant la divine liturgie et a exigé que les fidèles chantent l’hymne national ukrainien. Plusieurs sont alors sortis, et l’on voit une dame qui dit : « L’église c’est pour la prière, pas pour l’hymne. » Puis l’on voit les jeunes scander leur slogan favori : « La valise, la gare, la Russie. » Car les fidèles de l’authentique Eglise orthodoxe ukrainienne, qui vivent là depuis toujours, sont considérés comme des ennemis russes…
Dans la vidéo suivante c’est à Tarasovka dans la région de Kiev, le 7 décembre. Les militants de l’Eglise du régime étaient accompagnés de miliciens de la « Défense civile », sous la direction du chef de la collectivité territoriale de Boyarka. Ils ont brisé les serrures et bloqué l’entrée de l’église, mais les fidèles appelés à la rescousse ont fini par les chasser et reprendre possession des lieux.
Parmi les femmes agressées par les miliciens il y avait la mère d’un soldat, Volodymyr, sur le front à Bakhmout. Elle leur a dit : « Les gars, qu'est-ce que vous faites ? Mon enfant est près de Bakhmout, et vous venez ici bousculer les femmes ? Ne faites pas cela, ne commettez pas ce crime. » Elle reçut alors un appel téléphonique d’un homme lui demandant de rentrer chez elle immédiatement. Ce fut pour apprendre que son fils était mort.
Le lendemain matin, les miliciens et les militants de l’Eglise du régime sont revenus faire leurs provocations, avec des prêtres, et sous les caméras complices de Canal 5. On voit la femme revenue à l’église, demander à genoux dans la neige au prêtre de l’Eglise du régime de permettre que son fils soit enterré par des prêtres de son Eglise. Le prêtre la prend de haut et lui demande de partir (à ce moment-là la journaliste de la chaîne demande au cameraman de couper). Finalement les occupants vont partir. Mais on ne sait pas pour combien de temps…
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Les juristes du Parlement ukrainien considèrent que le projet de loi interdisant l’Eglise orthodoxe ukrainienne, qui a reçu le soutien de la « commission de politique humanitaire », contredit la Constitution et risque de provoquer des troubles sociaux :
« L'Ukraine est un État laïc, ce qui exclut la possibilité d'établir au niveau législatif des avantages pour des organisations religieuses spécifiques. Le monopole proposé du terme "orthodoxe" à une organisation religieuse n'est pas suffisamment équilibré et contient des violations de l'article 35 de la Constitution de l'Ukraine, y compris en ce qui concerne les droits des membres d'autres organisations religieuses. »
Les juristes ajoutent qu’ils ont des doutes sur le concept d’« organisations religieuses étrangères », qui n’est pas défini. Et ils précisent que l’interdiction d’organisations religieuses qui déclarent un lien avec l’Eglise orthodoxe russe créera un prétexte pour l’interdiction arbitraire d’organisations religieuses par le pouvoir.
Enfin, les juristes soulignent que l’adoption du projet de loi risque de créer « une tension considérable dans la société », car les entités de l’Eglise orthodoxe ukrainienne sont 12.406, représentant 62% de toutes les organisations religieuses se revendiquant orthodoxes.
Verbum supérnum pródiens A Patre olim éxiens, Qui natus orbi súbvenis Cursu declívi témporis,
Verbe du Tout-Puissant né dans le sein du Père, Éternel et Dieu comme lui, Qui, pour tirer enfin l'homme de sa misère Viens naître homme aujourd'hui,
Illúmina nunc péctora Tuóque amóre cóncrema; Audíto ut praecónio Sint pulsa tandem lúbrica.
Fais que ta vérité dans nos armes rayonne, Et que ton feu brûlant nos cœurs, La voix de ton héraut qui dans les déserts tonne Guérisse nos langueurs.
Judéxque cum post áderis Rimári facta péctoris, Reddens vicem pro ábditis Justísque regnum pro bonis.
Et, lorsque découvrant les vertus ou le vice Jusqu'au fond du cœur des humains, Tu rendras en vrai juge aux méchants le supplice Et la couronne aux saints.
Non demum arctémur malis pro qualitáte críminis, sed cum béatis cómpotes simus perénnes cǽlibes.
Ne lance pas sur nous l'effroyable anathème, Mais joins-nous à lui par ta bonté À ceux dont l'œil doit voir de ton palais suprême L'immortelle beauté.
Laus, honor, virtus, gloria, Deo Patri et Fílio Sancto simul Paráclito, In sæculórum sǽcula. Amen.
Gloire au Père éternel, au Fils, notre espérance, À l'Esprit, notre heureuse paix. Qu'ils règnent en ce jour qui jamais ne commence Et ne finit jamais.
Hymne des matines au temps de l'Avent, traduction de Louis-Isaac Lemaistre de Sacy (Heures de Port-Royal). Le groupe Anonymous 4 chante la doxologie suivante: Gloria tibi, Trinitas, aequalis una Deitas, et ante omne saeculum et nunc et in perpetuum. (Gloire à toi, Trinité une seule Déité, et avant tous les siècles et maintenant et pour l'éternité.)
Début de la méditation de Benoît XVI en introduction des travaux du synode, le 3 octobre 2005.
Ce texte de l'heure de tierce d'aujourd'hui implique cinq impératifs et une promesse. Essayons de comprendre un peu mieux ce que l'Apôtre entend nous dire à travers ces paroles. Le premier impératif est extrêmement fréquent dans les Lettres de saint Paul, l'on pourrait même dire qu'il s'agit d'un "cantus firmus" de sa pensée : "Gaudete".
Dans une vie si tourmentée comme l'a été la sienne, une vie emplie de persécutions, de faim, de souffrances en tous genres, un mot-clé demeure, toutefois, toujours présent : "Gaudete".
Ici, une question s'élève : est-il possible de ressentir la joie en quelque sorte sur commande ? La joie, pourrions-nous dire, vient ou ne vient pas, mais elle ne peut pas être imposée comme un devoir. Nous pouvons trouver une aide dans le texte sur la joie le plus connu des Lettres pauliniennes, celui du Dimanche "Gaudete", au cœur de la Liturgie de l'Avent : "Gaudete, iterum dico gaudete quia Dominus prope est".
Dans ces Lettres, nous comprenons la raison pour laquelle saint Paul au milieu de toutes les souffrances, de toutes les tribulations, pouvait non seulement dire aux autres "Gaudete" : mais il pouvait le dire, parce qu'en lui-même la joie était présente. "Gaudete, Dominus enim prope est".
Si le bien-aimé, l'amour, le plus grand don de ma vie, m'est proche, si je peux être convaincu que celui qui m'aime est proche de moi, même dans des situations de tribulation, la joie demeure au fond de mon cœur, une joie plus grande que toutes les souffrances.
L'apôtre peut dire "Gaudete" parce que le Seigneur est proche de chacun de nous. Ainsi, cet impératif est en réalité une invitation à percevoir la présence du Seigneur près de nous. C'est une sensibilisation à la présence du Seigneur parmi nous. L'Apôtre entend attirer notre attention sur cette présence du Christ - cachée mais très réelle - proche de chacun de nous. Pour chacun de nous sont vraies les paroles de l'Apocalypse : je frappe à ta porte, entends-moi, ouvre-moi.
Il s'agit donc également d'une invitation à être sensibles à cette présence du Seigneur qui frappe à ma porte. Ne pas être sourds à Son appel, parce que les oreilles de nos cœurs sont tellement emplies de tous les bruits du monde, que nous ne pouvons pas entendre cette présence silencieuse qui frappe à nos portes. Réfléchissons, en même temps, pour savoir si nous sommes réellement disponibles à ouvrir les portes de notre cœur ; ou peut-être ce cœur est-il plein de tant d'autres choses qu'il n'y pas de place pour le Seigneur et que, pour le moment, nous n'avons pas de temps pour le Seigneur. Ainsi, insensibles, sourds à sa présence, emplis d'autres choses, nous n'entendons pas l'essentiel : Il frappe à la porte, Il nous est proche et ainsi la vraie joie est proche, une joie qui est plus forte que toutes les tristesses du monde, de notre vie.
Hier le SBU a « achevé ses opérations de contre-espionnage » dans les locaux de l’Eglise orthodoxe ukrainienne dans les régions de Kiev et de Kherson.
Les agents en tenue de combat contre les prêtres et les moines ont découvert 16 « personnes suspectes » à l’ermitage du Désert de saint Nicolas (photo), « situé dans la zone interdite de Tchernobyl ». Ces personnes seront donc poursuivies pour « violation des exigences du régime de radioprotection dans les zones exposées à la contamination radioactive », et donc peut-être pour « implication dans des crimes contre la sûreté de l'État ».
Sauf que ce monastère n’est pas dans la zone interdite. Il est dans la commune de Tchérémochna, qui est à la frontière de la zone mais est toujours habité, contrairement aux villages voisins de l’est et du nord qui ont été rayés de la carte. Cela peut se vérifier sur Google Map et sur la carte officielle ukrainienne de la zone interdite. Et s’il était besoin d’une preuve supplémentaire, l’organisme officiel de la propagande ukrainienne, Ukrinform, vend dans sa boutique photographique en ligne une photo de l’intérieur de la chapelle de ce monastère, prise le 20 juin 2019.
Mais le mensonge fait partie aussi de l’arsenal du SBU, car tout est bon pour détruire l’Eglise orthodoxe ukrainienne.
« Nous soulignons que le SBU adhère au principe d'impartialité envers les activités de toute confession religieuse et respecte le droit de chaque citoyen à la liberté de vision du monde et de religion, tel que défini par la Constitution de l'Ukraine. »
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Dans les locaux du diocèse de Kherson, le SBU a trouvé un fusil « sans autorisation appropriée », et un drapeau russe. Ainsi que des informations sur des membres du clergé « susceptibles d’être en contact avec des citoyens de la Fédération de Russie et de la République de Serbie ». Sic. Le SBU montre ensuite une photo de la bibliothèque de l’évêché, bibliothèque normale, avec des centaines de livres, mais où il a trouvé « du matériel de propagande glorifiant la Russie », et il montre des photos de livres d’histoire, dont une Histoire de l’Eglise russe, et une brochure avec une photo du patriarche de Moscou…
D’autre part, le SBU a « dénoncé un autre complice ennemi à la suite de mesures anti-subversives dans les zones de première ligne du sud de l'Ukraine ». Il s’agit d’un diacre d’une église du diocèse de Zaporijia qui a « publiquement approuvé » la tenue du référendum sur l’appartenance de la région à la Russie et qui a « exhorté les gens » à « voter en faveur du pays agresseur ». Le diacre a été avisé de « soupçon » (déclaration concernant l’implication d’une personne dans un crime sur la base de résultats partiels de l’enquête, point de départ de la poursuite pénale).
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Aujourd’hui le SBU armé en tenue de combat a perquisitionné 14 églises de la région de Kharkov. Il a trouvé « des bibliothèques contenant de la littérature pro-Kremlin, des documents faisant l'éloge du pays agresseur et une grande quantité d'argent liquide dans diverses devises, y compris des roubles russes ». Il a même trouvé « un moine avec un passeport russe ». « Les forces de l'ordre vérifient son éventuelle implication dans les activités de renseignement et subversives des services spéciaux du pays agresseur.Tous les matériaux saisis ont été envoyés pour examen en vue d'autres actions procédurales.Nous soulignons que le SBU adhère au principe d'impartialité envers les activités de toute confession religieuse et respecte le droit de chaque citoyen à la liberté de vision du monde et de religion, tel que défini par la Constitution de l'Ukraine. »
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Dans une interview au National Catholic Reporter, Dmytro Kuleba, ministre ukrainien des Affaires étrangères, déclare : « L’Eglise orthodoxe russe trahit Dieu. Tout ce qu'ils font est contre la volonté de Dieu. Je ne pense pas qu'il soit moralement ou politiquement acceptable d'être affilié à cette institution. »
C’est pourquoi l’Etat ukrainien va utiliser « tous les moyens légaux » pour détruire l’Eglise orthodoxe ukrainienne. Dans le plein respect de la liberté de religion.
Il est vrai que Kouleba connaît la volonté de Dieu, puisqu’il était haut fonctionnaire du gouvernement qui a fabriqué l’Eglise orthodoxe officielle du régime. Il serait d’ailleurs intéressant de savoir dans quelles conditions il a retourné sa veste en 2013-2014, passant du ministère des Affaires étrangères du gouvernement Ianoukovitch au ministère des Affaires étrangères du gouvernement piloté par les Américains, via Maïdan.
Cette prose pour le temps de l’Avent était souvent au moyen âge la séquence de l’alléluia du deuxième dimanche (et tous les vers finissent par a en écho de l’alléluia). Elle est attribuée à Notker (840-912).
Prêt à recevoir celui qui règne dans les siècles éternels, peuple chrétien, chante-le dévotement, rends hommage à ton Créateur.
Quem júbilant ágmina cœlica, Ejus vúltu exhilaráta : Quem exspéctant ómnia térrea, Ejus nútu examinánda Distríctum ad judícia : Cleméntem in poténtia.
C’est lui que bénissent avec jubilation les milices célestes, enivrées de sa vue. C’est lui qu’attendent toutes les choses terrestres, pour comparaître devant lui, sévère en ses jugements, clément en sa puissance.
Túa nos sálva, Chríste, cleméntia, Propter quos pássus es díra. Ad póli ástra súbleva nítida, Qui sórde térgis sæcula. Influe sálus véra, effuga perícula.
O Christ ! Sauvez-nous par votre clémence, vous qui souffrîtes pour nous une cruelle passion. Soulevez-nous jusqu’aux brillantes étoiles des cieux, vous qui effacez les souillures des siècles ; rosée du ciel, Sauveur véritable, chassez nos périls ;
Omnia ut sint munda tríbue pacífica : Ut hic túa sálvi misericórdia, Læti régna post adeámus súpera : Quo régnas sæcula per infiníta. Amen.
Faites que tout soit pur, et donnez-nous la paix ; afin que, sauvés ici-bas par votre miséricorde, nous puissions, après cette vie, monter joyeux aux célestes royaumes : vous qui régnez dans les siècles infinis. Amen.
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Qui regis sceptra forti dextra solus cuncta, Tu plebi tuam ostende magnam excitándo poténtiam. Præsta illi dona salutária.
Toi qui seul, par la force de ta dextre, règnes sur tous les sceptres, réveille ta grande puissance et montre-la à ton peuple. Donne-lui les dons salutaires.
Quem prædixérunt prophética vaticínia, A clara poli régia : In nostra Jesum mitte, Dómine, arva. Amen.
Celui qu’ont prédit les oracles prophétiques, des cieux, de ton éclatant royaume, envoie, Seigneur, Jésus sur notre terre. Amen.
(Cette prose était souvent chantée comme séquence de l’alléluia du troisième dimanche de l’Avent.)
Le SBU dit avoir « recueilli des preuves incontestables de la culpabilité du chef du séminaire théologique de Potchaïv dans des activités anti-ukrainiennes » : des messages sur les réseaux sociaux par lesquels il a « humilié l’honneur national et la dignité des Ukrainiens ». Il a « utilisé les récits de propagandistes russes » et les agents ont trouvé dans les locaux du séminaire « des écrits répétant les thèses du Kremlin concernant la situation en Ukraine. »
Le recteur du séminaire, à savoir l’archevêque Choumsky Job, qui est aussi vicaire de l’éparchie de Ternopil, risque trois ans de prison au titre de l’article 161 du code pénal : « violation de l'égalité des citoyens en fonction de leur appartenance raciale, nationale, régionale, de leurs convictions religieuses, de leur handicap et pour d'autres motifs », ainsi que le précise le SBU qui ne manque pas de terminer par la phrase rituelle : « Nous soulignons que dans ses activités, le SBU adhère au principe d'impartialité envers les activités de toute confession religieuse et respecte le droit de chaque citoyen à la liberté de vision du monde et de religion, tel que défini par la Constitution de l'Ukraine. »
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La commission de politique humanitaire (sic) du Parlement ukrainien vient de recommander le vote du projet de loi interdisant l’Eglise orthodoxe ukrainienne.
Rappelons que ce projet de loi « assurant le renforcement de la sécurité nationale dans le domaine de la liberté de conscience et des activités des organisations religieuses » interdit les activités de l’Eglise orthodoxe ukrainienne et de ses structures connexes sur tout le territoire de l’Ukraine. Il ordonne la résiliation de tous les contrats de location, de tout autre droit d’utilisation d’églises, de monastères, de tout autre bien immobilier, par l’Eglise orthodoxe ukrainienne sur tout le territoire de l’Ukraine. Il interdit d’utiliser le mot « orthodoxe » dans les noms d'organisations et d'institutions religieuses, à l'exception de l'Église orthodoxe d'Ukraine, en tant que seule Église orthodoxe du pays. ( Il s’agit de « l’Eglise » fabriquée par Porochenko et le Parlement ukrainien en 2018 pour tenter de torpiller le patriarcat de Moscou.)
Il paraît que le 9 décembre c’est la « journée de la laïcité ». Le ministère « de l’Education nationale et de la Jeunesse » fait savoir qu’il y a eu en novembre 353 « signalements d’atteinte au principe de laïcité » dans les établissements scolaires. Il y en avait eu 720 en octobre, 313 en septembre.
Mais ce ne sont pas des atteintes à la laïcité. Ce sont des agressions islamiques. Et si on ne veut pas les nommer il ne sert strictement à rien de les énumérer.