"L'Ukraine et l'Occident face à une défaite dévastatrice."
Ce n'est pas un fake russe. C'est ici.
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"L'Ukraine et l'Occident face à une défaite dévastatrice."
Ce n'est pas un fake russe. C'est ici.
Dans son allocution quotidienne, Zelensky a annoncé hier soir qu’il avait tenu « une réunion importante concernant l'indépendance spirituelle de l'Ukraine », et qu’il y aura bientôt de nouvelles mesures pour « protéger les droits et les intérêts légitimes des citoyens ukrainiens dans le domaine des relations religieuses ».
Ce qui veut dire dans son jargon que la persécution de l’Eglise orthodoxe ukrainienne va s’aggraver.
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Le métropolite Paul a écrit aux moines de la laure des Grottes de Kiev. « La paix soit avec vous, pères et frères bien-aimés ! Je vous écris depuis le centre de détention provisoire Loukianovska à Kiev, où les frères de notre Sainte Laure ont été emprisonnés dans les années 1920 et 1930 ». Il souligne qu’on lui a demandé que les moines quittent la laure « pour que vous et vos proches soyez l'objet de chantage et d'inspections de la part du service de sécurité ukrainien, ce que je n'ai pas fait ». Il redit que toutes les accusations contre lui sont des mensonges et que « les décisions du juge étaient préparées depuis longtemps ». « Le procureur, l'enquêteur et le juge sont de la même eau que ceux qui avaient jugé Mikhail Semionovitch Litvinenko et d'autres confesseurs et martyrs de la foi. » (Mikhaïl Litvinenko, mort en 2020 à 94 ans et enterré au monastère, fut le directeur du chœur de la laure de 1992 à 2008. En 1952 il avait été condamné à trois ans de camp de correction pour « propagande antisoviétique et agitation utilisant des préjugés nationalistes et religieux » - il y avait aussitôt créé une chorale et un orchestre…)
Le métropolite Paul informe aussi qu’il est sous surveillance spéciale : « trois serrures et, apparemment, les clés sont détenues par différentes personnes, contrôlées par le premier homme du pays ».
Il écrit encore : « Je suis un homme de la Sainte Église, un croyant, et avec l'aide de Dieu, je supporterai tout. » Appelant la bénédiction de Dieu sur les frères, il ajoute : « Ma joie après Jésus-Christ, la Mère de Dieu et les Vénérables Pères des Grottes de Kiev, c'est vous. Que Dieu vous protège tous. Votre misérable prisonnier et compagnon de prière, +M. Paul. Je vous aime et vous apprécie tous beaucoup, je remercie Dieu pour tout. »
La juge Viktoria Jovnovatyouk devait fournir hier à 16h, à l’avocat du métropolite, le texte de la décision d’emprisonnement du métropolite. Arrivé à 15h45, il a attendu devant la porte de la juge jusqu’à 22h20, heure à laquelle les gardes l’ont fait sortir. Cela empêche les avocats de faire appel.
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Les moines ont répondu au métropolite Paul :
« En ces jours douloureux, nous vous exprimons des paroles de soutien sincère et de profonde gratitude filiale.
Depuis trente ans, vous êtes à la tête du monastère des Grottes de Kiev, et chaque moine, du frère le plus ancien au simple novice, peut témoigner devant le Seigneur d'une vérité simple : l’Abbé de la Sainte Laure de Kiev est un véritable berger et un serviteur zélé de l'Église.
L'expérience du dialogue personnel avec vous a laissé une trace indélébile dans le cœur de chacun d'entre nous ; la simplicité dans la communication et l'attention sincère, la miséricorde et l'indulgence, la mesure nécessaire de la sévérité paternelle avec la capacité de pardonner - c'est ce que nous avons tous trouvé dans votre personne.
Nous vous sommes reconnaissants pour votre accompagnement spirituel et votre prière, qui ont toujours été acceptés par le Seigneur, ce dont les moines de la Laure et beaucoup de vos fils spirituels ont été convaincus plus d'une fois. Pour comprendre à quel point vous êtes un hôte attentionné et prévenant, il n'est même pas nécessaire de vous connaître personnellement - il suffit de venir à la Sainte Laure des Grottes de Kiev et de tout voir de ses propres yeux. L'œuvre de vos mains se retrouve dans chaque parcelle de notre monastère, que vous avez ravivé et embelli avec tant d'amour et de sacrifices.
Aujourd'hui, notre Église et notre peuple ukrainien, qui souffre depuis longtemps, traversent des temps difficiles, une guerre terrible a recouvert notre pays d'un nuage noir. En plus de ce malheur, nous assistons à l'aggravation des contradictions internes liées à des problèmes de longue date dans la vie religieuse de notre pays. Ces problèmes ne datent pas d'hier, ils ont un caractère multiforme et ancien, mais leurs causes ne sont certainement pas liées à la vie et aux activités de la Laure des Grottes de Kiev et de ses habitants, pour qui la seule tâche de leur vie est de prier pour le monde entier et de travailler humblement pour le bien de notre peuple.
Nous sommes doublement contrariés et dans une totale incompréhension quant au fait que c'est à nous que sont adressées toutes les réclamations et les accusations injustes. Pourquoi notre Abbé, qui a toujours été un fils fidèle de son peuple, un travailleur diligent dans le domaine du Christ, est injustement accusé de tous les péchés mortels et de tous les crimes. Nous nous en remettons au jugement de Dieu et nous faisons confiance à son aide et à sa miséricorde toutes-puissantes.
Cher Monseigneur, vous nous avez toujours appris à placer toute notre espérance dans le Seigneur, sa Mère très pure et nos saints intercesseurs, les Vénérables Pères des Grottes de Kiev, dans toutes les circonstances pénibles. Que le Seigneur vous fortifie, car aujourd'hui, non seulement toute notre Église, mais aussi le monde entier vous regarde. Nous vous demandons vos saintes prières et nous attendons votre retour rapide dans votre monastère. Nous croyons au triomphe de la justice et de la vérité de Dieu.
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Dès le lendemain de l’incarcération du métropolite, des collectes ont été organisées pour tenter de réunir les 33,3 millions de hryvnias de la caution.
Lundi, la collecte en ligne lancée par le monastère, qui avait reçu un demi-million de hryvnias en une journée, a été mystérieusement désactivée.
Des boîtes ont été disposées dans les églises pour récolter de l’argent. Elles ont été enlevées, après dénonciation sur Facebook du porte-parole… de l’armée ukrainienne, Andrei Kovalev. « Les partisans idéologiques de l’abbé jettent de l’argent dans les boîtes, mais je ne suis pas sûr qu'ils seront en mesure de collecter 33 millions de hryvnias », a-t-il ricané. Car « la publicité fonctionne en Ukraine » et sa publication sur Facebook « a été vue par certains services spéciaux », qui « ont eu des entretiens préventifs » avec les responsables de la collecte, et en quelques heures, ces affiches pour la caution du métropolite Paul ont été retirées des boîtes, et ce cirque a cessé. »
Ce matin, l’Eglise orthodoxe ukrainienne a rappelé les règles pour des dons en ligne.
(Andrei Kovalev fut aussi le porte-parole de l’éphémère « patriarcat de Kiev », créé par le métropolite Philarète mécontent de ne pas avoir été élu patriarche… de Moscou.)
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Le directeur par intérim de la Réserve nationale des Grottes de Kiev, Maxime Ostapenko, dit que le monastère aurait dû être pris par la Garde nationale au printemps 2022 à la faveur de la guerre. Mais l’Etat était occupé ailleurs. Depuis lors, « certains représentants de l'Église, leurs agents, qui sont vraiment en communication constante avec la Russie, ont déployé leurs ailes et ont commencé à utiliser le fait que l'Ukraine est un État tolérant et légal ». L’objectif est que la Réserve prenne le contrôle de toute la laure d’ici la fin de l’année. Il est prévu que la Réserve embauche des moines « pour s'occuper des grottes et des reliques, mais dans le cadre de la Réserve, afin de ne pas mettre fin à la tradition ». Sic. « Nous y réfléchissons et, en fait, le nouveau tableau des effectifs que nous avons soumis au ministère de la Culture suggère justement l'implication de moines dans ce travail. Il s'agira d'un statut officiel. Il donnera aux moines le droit de s’occuper des reliques, mais sous le contrôle de l'État. »
Maxime Ostapenko avait admis que la Réserve n’avait pas de spécialistes possédant les qualifications nécessaires pour travailler dans les grottes après le transfert du monastère à l'État. Il a donc eu l’idée lumineuse de faire des moines des fonctionnaires…
Il a fait ces déclarations au moment où se tenait la première audience du procès intenté à la Réserve par les moines pour que soit invalidé le refus de la Réserve de prolonger l’accord qui fut conclu il y a exactement dix ans, le 19 juillet 2013.
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Lors de leur réunion de ce jour, les évêques de l’Eglise orthodoxe russe ont publié une résolution qui dit notamment :
« Aujourd'hui, sur le sol ukrainien, le pouvoir d'État s'est révélé être l'héritier direct des bolcheviques qui combattaient Dieu et mène des persécutions contre l'Église orthodoxe. Des enfants fidèles de l'Église sont expulsés des églises, des hiérarques, des membres du clergé et des laïcs font l'objet d'arrestations injustes et de procès déshonorants, des sanctuaires sont profanés et pillés, le clergé et les laïcs sont incités à renoncer à la vérité de Dieu et poussés vers le schisme. »
La célébration de la fête de l’invention des reliques de saint Serge de Radonège a donné lieu une fois encore à un impressionnant déploiement de beauté liturgique au monastère de la Trinité Saint Serge, en présence de milliers de fidèles.
Les petites vêpres dans la cathédrale de la Trinité :
La vigile du 17 juillet au soir et la divine liturgie du 18 :
La vidéo des petites vêpres:
La vidéo de la vigile:
La vidéo de la divine liturgie:
D'autres photos ici.
e gouvernement hongrois soumet au Parlement un amendement pour exclure les hommes qui se disent femmes du programme de départ anticipé à la retraite : « Il est inconcevable que ceux qui s’identifient subitement comme des femmes après des années de travail en tant qu’hommes profitent d’un système censé récompenser le rôle clé des mères dans la société. »
Le dépôt du texte fait suite à la décision d’un tribunal régional qui a donné raison à une « femme transgenre », “Elvira” Angyal, qui voulait bénéficier de cet avantage, ce que le parti Fidesz qualifie de « provocation ».
“Elvira” Angyal est en fait le plus célèbre provocateur transgenre de Hongrie. En 2020 il s’est « marié » avec “Tamara” Csillag, ce qui a fut l’événement médiatique du moment. Car c’était six mois après l’adoption de la nouvelle Constitution qui stipule que le mariage est l’union d’un homme et d’une femme.
Notre homme était devenu femme à l’état civil juste avant. Alors comment le mariage fut-il possible ? C’est que “Tamara” (à gauche sur la photo) était toujours un homme à l’état-civil…
Sinon voici les deux « femmes » sans perruques ni maquillage :
Le Conseil de la Fédération de Russie (la chambre haute du Parlement) a adopté à l’unanimité la proposition de loi interdisant les interventions médicales ou chirurgicales de « réassignation de genre ».
Le texte, qui est un amendement à la loi de protection de la santé, entrera en vigueur dès sa publication.
La proposition de loi était à l’initiative des cinq présidents de groupe de la Douma, qui l’a adoptée en troisième lecture le 14 juillet.
Lettre à un prêtre de la Congrégation de la Mission, le 15 janvier 1633.
J’ai appris de diverses personnes la bénédiction qu’il plaît à la bonté de Dieu de répandre sur votre mission de [Mortagne]. Nous en avons été tous fort consolés. Et parce que nous reconnaissons que cette abondante grâce vient de Dieu, laquelle il ne continue qu’aux humbles, qui reconnaissent que tout le bien qui se fait par eux, vient de Dieu, je le prie de tout mon cœur qu’il vous donne de plus en plus l’esprit d’humilité dans toutes vos fonctions, parce que vous devez croire très assurément que Dieu vous ôtera cette grâce dès lors que vous viendrez à donner lieu en votre esprit à quelque vaine complaisance, vous attribuant ce qui n’appartient qu’à Dieu seul. Humiliez-vous donc grandement, Monsieur, dans la vue que Judas avait reçu de plus grandes grâces que vous, et que ces grâces avaient eu plus d’effets que les vôtres, et que, nonobstant cela, il s’est perdu. Et que profitera-t-il donc au plus grand prédicateur du monde et doué des plus excellents talents d’avoir fait retentir ses prédications avec applaudissement dans toute une province et même d’avoir converti à Dieu plusieurs milliers d’âmes, si, nonobstant tout cela, il vient à se perdre lui-même !
Je ne vous dis pas ceci, Monsieur, pour aucun sujet particulier que j’aie de craindre cette vaine complaisance ni en vous, ni en M…., qui travaille avec vous ; mais, afin que, si le démon vous attaque de ce côté-là, comme sans doute il le fera, vous apportiez une grande attention et fidélité à rejeter ses suggestions et à honorer l’humilité de Notre-Seigneur. J’avais, ces jours passés, pour le sujet de mon entretien, la vie commune que Notre-Seigneur a voulu mener sur la terre ; et je voyais qu’il avait tant aimé cette vie commune et abjecte des autres hommes que, pour s’y ajuster, il s’était abaissé autant qu’il avait pu, jusque-là même (ô chose merveilleuse et qui surpasse toute la capacité de l’entendement humain !) qu’encore qu’il fût la sapience incréée du Père éternel, il avait néanmoins voulu prêcher sa doctrine avec un style beaucoup plus bas et plus ravalé que n’a été celui de ses apôtres. Voyez, je vous prie, quelles ont été ses prédications et les comparez avec les épîtres et prédications de saint Pierre, de saint Paul et des autres apôtres. Il semblerait que le style dont il use, est d’un homme qui a peu de science et que celui de ses apôtres paraît comme de personnes qui en avaient beaucoup plus que lui ; et ce qui est encore plus étonnant, est qu’il a voulu que ses prédications eussent beaucoup moins d’effet que celles de ses apôtres ; car l’on voit dans l’Evangile qu’il gagna ses apôtres et ses disciples presque un à un, et cela avec travail et fatigue ; et voilà que saint Pierre en convertit cinq mille dès sa première prédication. Certainement, cela m’a donné plus de lumière et de connaissance, comme il me semble, de la grande et merveilleuse humilité du Fils de Dieu, qu’aucune autre considération que j’aie jamais eue sur ce sujet.
Nous disons tous les jours à la sainte messe ces paroles : In spiritu humilitatis, etc. Or un saint personnage me disait un jour, comme l’ayant appris du bienheureux évêque de Genève, que cet esprit d’humilité, lequel nous demandons à Dieu en tous nos sacrifices, consiste principalement à nous tenir dans une continuelle attention et disposition de nous humilier incessamment, en toutes occasions, tant intérieurement qu’extérieurement. Mais, Monsieur, qui est-ce qui nous donnera cet esprit d’humilité ? Hélas ! ce sera Notre-Seigneur, si nous le lui demandons et si nous nous rendons fidèles à sa grâce et soigneux d’en produire les actes. Faisons-le donc, je vous en supplie, et tâchons pour cela de nous ressouvenir l’un de l’autre, quand nous prononcerons ces mêmes paroles au saint autel. Je l’espère de votre charité.
La commission des Affaires étrangères du Parlement européen, qui doit sans doute s’ennuyer ferme, a adopté par 49 voix contre 3 et 2 abstentions une résolution qui condamne une fois de plus le régime d’Alexandre Loukachenko, mais demande cette fois à la Cour pénale internationale « d’envisager » d’émettre un mandat d’arrêt international contre le président biélorusse.
Motif ?
« La Biélorussie est responsable des dommages causés et des crimes commis en Ukraine, notamment par le rôle du régime dans les transferts illégaux d'enfants. »
Donc, puisque la CPI a émis un mandat d’arrêt contre Poutine coupable d’avoir sauvé des enfants ukrainiens, il faut faire de même avec Loukachenko, dont on n’avait pas entendu dire jusqu’ici qu’il ait quoi que ce soit à y voir.
Jusqu’à hier. Car hier, le journal anglais The Telegraph a « révélé », dans un article « exclusif », que Loukachenko est « impliqué dans un crime de guerre présumé : des garçons et des filles âgés de six ans seulement sont emmenés dans des camps dans le cadre d'une "déportation forcée". »
Combien ? « Des milliers ». Précisément « 2.150 ». Répartis dans « quatre camps ».
L’accusation est portée par Pavel Latouchko, ancien ministre de la Culture de Biélorussie, ancien ambassadeur, présentement « vice-président » du gouvernement en exil dit « cabinet uni de transition », où il est chargé du « transfert du pouvoir ».
Latouchko ne vit plus en Biélorussie depuis septembre 2020. Il a d’abord fait partie du présidium du « Conseil de coordination pour le transfert du pouvoir » et il a créé trois mois plus tard « Gestion nationale anticrise », un gouvernement fantôme dont il est évidemment le chef, puis en février 2023 il quitte le Conseil de coordination. Mais dès la formation du « cabinet uni de transition », le 9 août 2022, il est son vice-président (la présidente étant la célèbre Sviatlana Tsikhanouskaya).
Une réaction sur Twitter:
Le policier qui a tué, « dans des conditions qui restent encore à éclaircir » (AFP), un multi-délinquant prénommé Nahel, est en prison préventive depuis trois semaines. Et à l’isolement. Comme un terroriste.
Depuis trois semaines aucune personne de sa famille n’a pu le voir. Le juge n’a pas répondu à la demande de la famille d’obtenir un droit de visite…
Des dizaines de milliers de Russes ont participé aux désormais traditionnelles Journées royales de Iekaterinbourg, qui se déroulent pendant une semaine et se terminent le soir du 16 juillet par une divine liturgie à l’église du Sang (versé par la famille impériale) et, à partir de 3h, une procession nocturne de 21 km jusqu’au monastère édifié sur les lieux où les dépouilles avaient été jetées : une divine liturgie y a été célébrée à 9h.
Cette année la divine liturgie de Iekaterinbourg a été concélébrée par 12 métropolites, dont l’évêque d’Argentine et d’Amérique du Sud, le représentant à Moscou du patriarcat d’Antioche, et le représentant à Moscou du patriarcat serbe. Il y avait aussi des représentants des Eglises orthodoxes tchèque, slovaque et américaine.
Rappelons que le principal organisateur des Journées royales (ou Journées du tsar) est Konstantin Malofeïev, fondateur et président du groupe de médias Tsargrad (la ville du roi, Constantinople en russe), de la fondation Saint-Basile, de Katehon dont le principal penseur est Alexandre Douguine.
La divine liturgie.
Le début de la procession.
Statue donnée en 2017 par les Camilliens à la « Maison pour le soulagement de la souffrance », l’hôpital créé par le saint Padre Pio à côté de son couvent de San Giovannni Rotondo. Camille de Lellis était passé dans ce couvent ; c’est là qu’il s’était converti et il avait dormi dans la cellule qui sera 350 ans plus tard celle de Padre Pio. La Casa Sollievo della Sofferenza est aujourd’hui l’un des meilleurs hôpitaux d’Europe et un centre de recherche de pointe.
Lu sur le site du Vatican :
Né à Bucchianico, dans la province de Chieti, le 25 mai 1550 et mort à Rome le 14 juillet 1614, Camille est une figure emblématiquement liée à la croix rouge qu’il obtint du pape Sixte V, le 20 juin 1586, de porter cousue sur son habit religieux. En particulier, comme le souligne en 1620 le Père Sanzio Cicatelli, premier biographe du Saint, « c’est pour trois raisons qu’il plut à notre père que nous portions la Croix sur notre vêtement, comme notre entreprise et symbole. La première, pour faire la distinction par rapport à l’habit de la Compagnie de Jésus. La deuxième pour faire connaître au monde que nous tous marqués de cette empreinte du Christ, nous sommes comme des esclaves vendus et voués au service des malades pauvres. Et la troisième, pour démontrer que celle-ci est religion de croix, c’est-à-dire de la mort, de souffrances et de fatigue, pour que ceux qui voudront suivre ce mode de vie sachent d’avance qu’ils viennent embrasser la croix, se renier eux-mêmes et suivre le Christ jusqu’à la mort».
La grâce de Dieu rejoint Camille en 1575. Au cours d’un voyage au couvent de San Giovanni Rotondo, il rencontra un frère qui le prit à part pour lui dire: «Dieu est tout. Le reste n’est rien. Il faut sauver son âme qui ne meurt pas…». Il demanda à devenir capucin, mais à deux reprises, il a été renvoyé du couvent à cause d’une plaie ouverte à la jambe, qu’il a eue lors de ses campagnes militaires. C’est pour cette raison qu’il fut hospitalisé à l’hôpital romain saint Jacques. C’est là qu’il eut cette intuition: «unir la discipline militaire à la charité chrétienne en fondant ‘Les Serviteurs des infirmes’» . Il faut quatre vœux pour en faire partie: obéissance, pauvreté, chasteté, service des malades.
Il est considéré comme le plus grand réformateur de la profession d’infirmier et de l’organisation d’assistance dans les hôpitaux. Au-delà des soins au corps, celui qui assiste le malade, selon Camille, devrait prendre aussi en charge l’esprit. Ce qui est radicalement différent par rapport à ce qui se passait dans les hôpitaux de l’époque, où les malades étaient abandonnés à eux-mêmes. Homme éminemment pratique et simple, pas sans culture ni intérêts, il ne rechercha pas, dans son apostolat éducatif, les délicatesses théoriques. Peu de lignes directives étaient suffisantes. Puis un discernement aigu des cœurs dont il fut exceptionnellement doué, et un grand bon sens associé à une douceur paternelle.
• Camille de Lellis et Philippe Neri. Une grande fâcherie entre deux saints.
• Camille de Lellis par Laure Conan ("Physionomie des saints").
• Camille de Lellis par Sanctio Cicatelli, 4e préfet général des Camilliens.
• Camille de Lellis par Luca Perletti, Secrétaire Général des Missionnaires Camilliens.
• Camille de Lellis par Jean-Paul II.