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Le blog d'Yves Daoudal - Page 159

  • Un réveil irlandais ?

    A lire sur Breizh-Info : Ireland Uncensored. L’Irlande se réveille contre les lois liberticides.

    Présenté comme un point de ralliement pour les citoyens irlandais contre la nouvelle législation draconienne sur l’incitation à la haine qui devrait entrer en vigueur dans les prochains mois, la conférence, baptisée “Ireland Uncensored”, a attiré près d’un millier de participants dans un pays où le parti au pouvoir peut à peine compter sur 700 personnes lors de sa conférence annuelle.

    (…)

    Par pure coïncidence, la conférence sur la liberté d’expression a coïncidé avec un rassemblement organisé dans un autre quartier de Dublin par Posie Parker, féministe transcritique, et Graham Linehen, humoriste dissident de la télévision, qui a vu un nombre égal de citoyens concernés se rassembler contre des centaines de manifestants de gauche, un exploit inconcevable il y a encore deux ans, compte tenu de l’environnement politique unipolaire de la République.

  • L’exemple hongrois

    Intéressante interview de Miklós Szánthó directeur du Centre pour les droits fondamentaux, un institut de recherche juridique fondé en 2013 en Hongrie, à lire ici.

    Extrait :

    La Hongrie est un exemple qui montre qu’avec le soutien de l’État et l’intervention politique, des valeurs telles que Dieu, la patrie et la famille peuvent être promues avec succès. Le problème est que les forces dites conservatrices ou de centre-droit en Occident ont abandonné et ont commencé à jouer selon les règles libérales, et à la fin nous avons la triste histoire du Parti populaire espagnol, de la CDU et de la CSU en Allemagne, des Républicains en France et des Tories [au Royaume-Uni].

  • On en est donc déjà là

    La dictature LGBT passe à la vitesse supérieure.

    Un gamin a été arrêté, menotté, en pleine classe, par la police, dans un lycée d’Alfortville.

    Parce qu’un magistrat en avait donné l’ordre.

    Parce que le proviseur a donné l’autorisation.

    Et le gouvernement répète : « Ça a été fait en conformité avec l’accord du parquet et de l’équipe éducative. »

    Quel est le crime du gamin, qui nécessite qu’on l’arrête séance tenante, qu’on le menotte devant ses camarades, avec l’accord des magistrats et des soi-disant éducateurs ?

    C’est d’avoir publié des « messages homophobes » sur Instagram. En fait des insultes, violentes, mais hélas aujourd’hui très banales sur les réseaux sociaux.

    Des insultes qui visaient une adolescente « qui vient d’entamer une transition de genre ».

    Et voilà pourquoi il fallait l’arrêter immédiatement. Il ne s’agit pas seulement de soi-disant « homophobie », ce qui est déjà très grave aujourd’hui : il s’agit de soi-disant « transphobie », ce qui est beaucoup plus grave encore. La « transphobie » doit être combattue avec la dernière énergie.

    Dans une société normale, ce qui devrait être interdit, c’est cette monstruosité du « changement de genre » des adolescents. Le père de la fille, qui a donné l’alerte et a fait arrêter le gamin avec la complicité du parquet et de l’équipe soi-disant éducative, c’est lui qui devrait être arrêté. Ainsi que le magistrat et le proviseur complices de cette infamie.

    Mais ils sont couverts par le gouvernement. Car c’est le gouvernement de la dictature LGBT. Avec un ministre de la soi-disant Education qui est lui-même un militant LGBT. Un gouvernement qui vient de créer un fonds de soutien « pour que nos ambassades soutiennent celles et ceux qui défendent les droits des personnes LGBT+ au quotidien et partout dans le monde ». Partout dans le monde…

  • Mercredi des quatre temps

    Je sais, frères très chers, que la plupart d’entre vous sont fidèles aux pratiques de la foi chrétienne. Point n’est besoin de vous y engager par nos exhortations. Tout ce que la tradition a établi et que l’usage a confirmé, votre érudition ne l’ignore pas, votre miséricorde ne le néglige pas. Pourtant le ministère sacerdotal doit déployer la même sollicitude à l’égard de tous les fils de l’Église. Aussi recommandons-nous à tous sans distinction une pratique qui doit être salutaire aux commençants comme aux instruits que nous embrassons d’un même amour ; avec une foi allègre, célébrons, par la mortification de l’esprit et du corps, le jeûne auquel nous oblige le retour du septième mois.

    L’observation du jeûne, en effet, a été fixée aux quatre saisons ; ainsi, par le retour périodique du cycle de toute l’année nous réalisons que nous avons sans cesse besoin de purification ; sans cesse nous devons tâcher, au milieu des vicissitudes de cette vie, d’effacer par le jeûne et les œuvres de bienfaisance le péché contracté par la fragilité de la chair et la souillure des convoitises. Souffrons donc un petit peu de la faim, frères bien-aimés ; retranchons de notre ordinaire un petit quelque chose qui puisse soulager les pauvres.

    Que la conscience généreuse goûte le fruit de ses largesses ; si tu donnes avec joie, tu recevras toi-même de quoi te combler de joie. L’amour du prochain est amour de Dieu puisque Dieu a voulu concentrer la plénitude de la Loi et des Prophètes dans cette unité d’une double charité. Personne ne peut en douter désormais : c’est à Dieu même qu’il offre ce qui est donné à un homme. Le Seigneur et Sauveur l’a dit, parlant des pauvres à nourrir et à soulager : « Ce que vous avez fait à l’un d’eux, c’est à moi que vous l’avez fait » (Mt 25, 40). Jeûnons donc mercredi et vendredi, et samedi, célébrons les vigiles auprès du bienheureux apôtre Pierre. Ses mérites et ses prières, nous le croyons, nous aideront à rendre notre jeûne et notre dévotion agréables au Dieu de miséricorde.

    Saint Léon le Grand, sermon 94, neuvième sermon De jejunio septimi mensis, lecture du deuxième nocturne des matines du troisième dimanche de septembre dans le bréviaire bénédictin (et dans le bréviaire romain avant 1960).

  • Kiev ou Odessa ?

    Cette vidéo de recrutement de l’armée russe, qui montre que les communicants de l’armée russe ont de l’humour (ce qui a priori n’est pas évident), suscite une colère noire sur les réseaux sociaux, et un dangereux sursaut de russophobie chez les ukrainophiles (dangereux pour leur santé).

    - Est-ce que par hasard tu sais où est la colline des Grottes de Kiev ?

    - C’est dans le centre. Ma tante vit là-bas. Pourquoi ?

    - Je rêve d’acheter un appartement à Kiev.

    - Après les combats, quand nous aurons pris Kiev, j’emménagerai là-bas avec ma famille.

    - Moi j’irai à Odessa : j’aime la mer.

    (On voit à 0'33" que la vidéo est publiée par le bureau de Simferopol en Crimée. Dont l’adresse est… rue de Kiev.)

  • UbuFrance

    Le gouvernement a décidé de permettre aux distributeurs de carburant de le vendre à perte. Une loi va être votée pour cela, puisque bien sûr la vente à perte est interdite.

    Cela permettra à l’Etat de continuer à percevoir son pactole sur l’essence sans avoir à débourser de l’argent en aides diverses pour faire semblant de compenser un peu la hausse des prix.

    Mais les têtes d’œuf des ministères ne raisonnent qu’en fonction des supermarchés. Lesquels considèrent l’essence comme un produit d’appel et la vendent fréquemment à prix coûtant, ou presque.

    Les têtes d’œuf, et leurs ministres, n’ont pas pensé une seconde qu’il y avait encore près de 5.800 stations-services, et que bien entendu elles ne peuvent pas vendre à perte ce qui est leur gagne-pain. C’était encore un sujet d’étonnement ce midi aux informations télévisées, les préposés à la désinformation ne comprenant pas du tout pourquoi ces égoïstes sans cœur des stations-services refuseraient de vendre à perte…

    Le gouvernement a fini par comprendre, néanmoins (parce que les patrons de stations-services ont crié très fort). Alors il annonce des « mesures de compensation » pour les stations-services indépendantes…

    Ubu est de plus en plus tordu.

    Addendum. Les grandes surfaces annoncent qu'elles ne vendront pas à perte...

  • Virage ?

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    Le New York Times, au terme d’une enquête approfondie réalisée par ses journalistes et ses experts, affirme que le missile qui a fait 16 morts et 30 blessés sur le marché de Konstantinovka était ukrainien et a été lancé par les Ukrainiens.

    Cela ne nous apprend rien, puisqu’on le savait dès le début. Mais toute la classe politico-médiatique avait condamné le nouveau crime de guerre des Russes qui n’hésitent pas à bombarder les marchés dans leur entreprise de génocide ukrainien. L’article du New York Times pourrait donc marquer un spectaculaire virage dans l’information sur la guerre en Ukraine. Et cela d’autant plus qu’il a été publié – ce n’est évidemment pas un hasard – le jour où Zelensky est arrivé à New York pour la session de l’ONU…

    Le New York Times souligne que tous les médias occidentaux ont « immédiatement cru » et publié l’accusation portée par Zelensky. Mais la vidéo qui a aussitôt circulé montrait autre chose.

    « Les indices qui ont été compilées et analysées par le New York Times, y compris des fragments de missiles, des images satellites, des témoignages et des médias sociaux, suggèrent fortement que la frappe catastrophique a été causée par un missile de défense aérienne ukrainien tiré par un système de missiles Bouk. »

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    Photos à l’appui montrant que le tir venait du nord-ouest, donc des positions ukrainiennes, comme cela avait été aussitôt noté par les analystes non inféodés à la propagande ukrainienne.

    Le New York Times rappelle aussi que les autorités ukrainiennes avaient interdit aux journalistes occidentaux de se rendre sur place les jours suivants…

    Mikhaïl Podolyak accuse le New York Times de « mentir ». Et d’affirmer : « La société recevra certainement une réponse à la question de savoir ce qui s'est exactement passé à Konstantinovka », parce que « les forces de l'ordre mènent, par principe, une enquête approfondie et détaillée sur chaque incident dans le cadre de l'enregistrement et de la documentation des crimes de guerre russes ».

    C’est le même Podolyak qui avait déclaré qu’il n’y aurait pas d’enquête sur Konstantinovka, puisque c’est une « évidence » que c’était une frappe russe.

  • Ubukraine

    Une proposition de loi a été déposée hier au Parlement ukrainien, afin de modifier le code pénal pour permettre aux prisonniers de bénéficier d’allègements de peine s’ils produisent de l’électricité en pédalant.

    Ce n’est pas une blague. L’annonce officielle est ici. Le texte est ici.

    Cela commence ainsi :

    La durée d'exécution de la peine fixée par un jugement du tribunal pour une personne condamnée à une peine d'emprisonnement d'une certaine durée est réduite conformément à la procédure prévue dans le présent article si la personne condamnée exerce une activité socialement utile sous la forme de production d'électricité à l'aide d'un groupe électrogène sur bicyclette.

    « La production d'énergie électrique au moyen d'exercices physiques (pédalage) sur une installation de production de bicyclettes conformément aux normes établies » permet de réduire la peine de trois jours par mois, sur dix mois dans l'année, ce qui donne un maximum de trente jours par année.

    Au cas où ce ne serait pas assez clair on précise :

    Remarque. On entend par installation de production d'électricité par bicyclettes un dispositif conçu pour produire de l'énergie électrique grâce à l'activité physique d'une personne qui pédale sur une bicyclette ou un vélo d'appartement, avec transfert ultérieur de l'énergie électrique reçue vers des installations de stockage et/ou directement vers les lieux de consommation.

    Malgré le luxe de détails (le pédalage n’est pas considéré comme un travail, le pédaleur doit obtenir un certificat médical garantissant qu’il est apte à pédaler, etc.), il manque une précision tout de même importante : combien de temps le prisonnier doit-il pédaler pour obtenir une réduction de peine ? Le texte dit que c’est au ministère de la Justice d’en décider…

    Il y avait déjà une proposition de loi, déposée en juillet, visant à des réductions de peine selon le nombre de livres que le détenu veut bien lire, pour « promouvoir la réhabilitation et la resocialisation des personnes condamnées à une peine d'emprisonnement à durée déterminée en leur inculquant, par la lecture d'ouvrages spécialement sélectionnés, des valeurs spirituelles et morales correctes, ainsi que des objectifs visant à la réhabilitation ». Des livres uniquement en ukrainien, bien sûr, et conformes à l’idéologie régnante, naturellement.

  • Saint Janvier

    Dans la liste épiscopale de Bénévent, saint Janvier est mentionné comme martyr en 305 ; selon une lettre d'Uranius, saint Janvier serait apparu avec saint Martin de Tours pour réconforter saint Paulin de Nole agonisant (431) ; dans la catacombe de Naples, une peinture du V° siècle représente saint Janvier nimbé, entre deux cierges ; saint Janvier est incrit au calendrier de Carthage, au V° siècle ; on trouve une passion de saint Janvier dans les Acta Bononiensia qui ne sont pas antérieurs au VI° siècle, et dans les Acta Vaticana qui sont probablement du IX° siècle.

    Encore que plusieurs villes italiennes s'en disputent l'honneur, saint Janvier est sans doute né à Naples vers 270. Son père, haut magistrat napolitain qui le destinait à sa succession, cédant, dit-on, aux demandes instantes de l'évêque, lui permit d'embrasser la cléricature. Le jeune homme aurait été ordonné prêtre en 302 et, la même année, élu évêque de Bénévent. Au début de la persécution de Dioclétien, le proconsul Draconce fit arrêter deux diacres, Sosius et Procule, et deux gentilshommes, Eutyche et Acuce, mais il fut rappelé à Rome avant que de les avoir livrés au bourreau ; Timothée, le nouveau proconsul, réussit à faire arrêter saint Janvier et le fit comparaître devant son tribunal, à Nole : Offre de l'encens aux idoles ou renonce à la vie. - Je ne puis immoler des victimes au démon, moi qui ai l'honneur de sacrifier tous les jours au vrai Dieu. Condamné à mort, saint Janvier sortit indemne de la fournaise où on l'avait précipité ; sa chair fut labourée avec des ongles de fer et il fut jeté en prison où le rejoignirent le diacre Festus et le lecteur Desiderus. Les sept condamnés furent conduits à Pouzzoles pour être donnés aux bêtes. Courage, mes frères,dit l'évêque à ses compagnons, combattons généreusement contre le démon et contre son ministre Timothée. Notre Seigneur m'a envoyé ici afin que le pasteur ne soit pas séparé de son troupeau, ni le troupeau de son pasteur. Que les promesses et les menaces ne fassent aucune impression sur vos coeurs. Gardons une fidélité inviolable à notre divin Maître. En plaçant toute notre confiance en Dieu, nous triompherons de la malice de nos adversaires. Finalement saint Janvier fut décapité (19 septembre 305).

    Une pieuse femme d'Antignano recueillit avec une éponge du sang de l'évêque martyr et le conserva chez elle jusqu'à ce que le corps passât devant chez elle pour être déposé à Naples ; lorsqu'elle mit l'ampoule près du corps, le sang desséché se liquéfia et, depuis, le miracle se reproduit régulièrement.

    Au commencement du IX° siècle, Sicon, prince de Bénévent, assiégea Naples et, victorieux, laissa la vie sauve aux habitants que parce qu'ils acceptèrent de lui donner le corps de saint Janvier. Sans quitter Bénévent, le corps de saint Janvier changea d'église en 1129 puis fut secrètement déposé sous le maître-autel de l'abbaye de Monte-Vergine où on ne le découvrit qu'en 1480. Le roi Ferdinand de Naples obtint du pape Alexandre VI la permission de ramener saint Janvier dans la cathédrale de Naples où il rentra solennellement le 13 janvier 1497.

    (Source)

  • La persécution

    La commission du conseil municipal de Kiev pour l’architecture et l’urbanisme, et la commission de la culture, du tourisme et des communications publiques, ont déposé la semaine dernière un projet visant à détruire tous les lieux de culte appartenant à l’Eglise orthodoxe ukrainienne (plus de 70…), aux frais de l’Eglise. Le conseiller qui porte le projet explique sans rire que cela « contribuera à l’établissement de l’harmonie et de la paix dans le domaine religieux ».

    Un adjoint considère aujourd'hui qu’on pourrait peut-être plutôt les « transférer » à d’autres dénominations religieuses.

    *

    Le 14 septembre, le métropolite Irénée de Dnipropetrovsk et Pavlograd a consacré une nouvelle église à Oboukhovka, dans la région de Dniepropetrovsk, en présence du maire.

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    L'archevêque Pimène de Rivne et Ostrog a célébré la divine liturgie le 15 septembre dans la nouvelle église Saints Antoine et Théodose des Grottes de Kiev construite dans le village de Gannivka. L’ancienne église avait été prise par les pillards du pouvoir dès 2019.

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    Selon le « chef adjoint du département des activités d'information et d'analyse » de l'administration militaire régionale de Khmelnytskyï, 228 communautés de l’Eglise orthodoxe ukrainienne ont été « transférées » à l’Eglise du pouvoir dans la région depuis le 24 février 2022. Et de préciser sans rire que tous les « transferts » sont effectués « conformément à la législation ukrainienne » et qu'il « n'y a pas de situations conflictuelles sur fond de confrontation interconfessionnelle ».

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    Un aumônier de l’Eglise grecque-catholique ukrainienne a prêché dans une église volée à l’Eglise orthodoxe ukrainienne par l’Eglise du pouvoir, dans le village de Novoselki, près de Vychgorod. Il a qualifié de « joyeuse nouvelle » la prise de l’église Saints Boris et Gleb de Vychgorod par les militants de l’Eglise du pouvoir, et a exhorté ses auditeurs à « soutenir les gens là-bas et rejoindre leur travail, car nous devons nettoyer complètement la ville de Vychgorod, tout le district et chaque village », afin d’accomplir la « purification finale de l’occupant spirituel ».

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    Ce matin, les autorités ont coupé l’électricité au monastère de l’Epiphanie de Kremenets (région de Ternopil). C’est la dernière action en date pour obliger les 80 religieuses à quitter les lieux.

    Sous le régime soviétique, le monastère avait été fermé. Après la chute de l’URSS, les moniales ont commencé à le faire revivre. L'État est resté propriétaire de l'ensemble des bâtiments, et les moniales ont été autorisées à utiliser la propriété gratuitement. Au cours des 32 dernières années, les moniales ont restauré et maintenu les bâtiments à leurs frais.