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Le blog d'Yves Daoudal - Page 1450

  • Saint Jean Bosco

    Saint Jean Bosco avait donné comme devise à la Société de saint François de Sales, qu’il avait créée, c’est-à-dire aux « salésiens de Don Bosco », s.d.b., une expression qui venait de la Bible via saint François de Sales : Da mihi animas, cætera tolle : « Donne-moi les âmes, prends le reste. » C’est ce que dit à Abraham le roi de Sodome vaincu : garde tout le butin matériel, mais rends-moi les hommes (Genèse 14, 21). Saint François de Sales, puis saint Jean Bosco, l’entendent au sens spirituel et demandent à Dieu : « Donnez-moi des âmes, peu m’importe le reste. »

    Cette devise continue semble-t-il de nourrir la vie spirituelle de certains salésiens, puisqu’elle était le thème du chapitre général de la congrégation en 2008, et Benoît XVI leur disait :

    « Le thème choisi pour ce Chapitre général est précisément le programme de vie spirituelle et apostolique que Don Bosco avait fait sien: "Da mihi animas,  cetera tolle". Celui-ci contient toute la personnalité de ce grand saint; une profonde spiritualité, une force de travail créative, le courage pastoral et surtout la consécration de soi sans réserves à Dieu et aux jeunes. Il fut un saint qui ne connut qu'une passion: "la gloire de Dieu et le salut des âmes". Il est d'une importance vitale que tout salésien tire continuellement inspiration de Don Bosco:  qu'il le connaisse, qu'il l'étudie, qu'il l'aime, qu'il l'imite, qu'il l'invoque, qu'il s'approprie sa passion apostolique, qui jaillit du cœur du Christ. Cette passion est une capacité à se donner, à se passionner pour les âmes, à souffrir par amour, à accepter avec sérénité et joie les exigences quotidiennes et les sacrifices liés à la vie apostolique. La devise "Da mihi animas, cetera tolle" exprime de manière synthétique la mystique et l'ascèse du salésien. Il ne peut pas y avoir de mystique ardente sans une robuste ascèse qui la soutienne; et, inversement, personne n'est disposé à payer un prix élevé et exigeant, s'il n'a pas découvert un trésor fascinant et inestimable. A une époque de fragmentation et de fragilité comme la nôtre, il est nécessaire de surmonter la dispersion de l'activisme et de cultiver l'unité de la vie spirituelle à travers l'acquisition d'une mystique profonde et d'une solide ascèse. Cela nourrit l'engagement apostolique et garantit  l'efficacité  pastorale.  C'est en cela que doit consister le chemin de sainteté de tout salésien, sur cela que doit se concentrer la formation des nouvelles vocations à la vie consacrée salésienne. »

    Mais on cherchera en vain la devise des salésiens sur les sites francophones salésiens. Quand les salésiens contemporains l’utilisent, ils disent : « Donne-moi des jeunes… » Les âmes, c’est suranné.

    Cette devise se trouve notamment sur le blason que saint Jean Bosco avait donné à son œuvre. Ce blason, le voici. On y voit l’ancre de la foi. A droite, l’étoile de l’espérance et le cœur ardent d’amour ; à gauche, saint François de Sales éclairé par la lumière divine. En dessous, un bosquet (ce que signifie Bosco), avec, derrière, les montagnes qui sont les cimes de la perfection que le religieux doit gravir. D’un côté, la palme du martyre, ou du moins du sacrifice, de l’autre le laurier de la victoire.

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    Ce blason qui leur avait été donné par saint Jean Bosco a été abandonné par le Salésiens de Don Bosco… Désormais, ils ont un logo comme tout le monde. Et ce logo, le voici. Si j’étais salésien, je serais mort de honte.

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  • Malte a plié devant la toute-puissante Commission

    Le gouvernement maltais, « soumis à une terrifiante pression », selon les termes d’un Maltais qui a participé aux discussions, a cédé aux menaces de la Commission européenne : pour pouvoir acheter un passeport maltais, il faudra pouvoir justifier d’une résidence de douze mois sur l’île.

    Il convient de rappeler que dans un premier temps la Commission européenne avait déclaré qu’elle ne pouvait rien contre l’initiative de Malte car la délivrance des passeports relève de la souveraineté nationale des Etats membres.

    Mais elle s’était bientôt ravisée, au point de constituer un dossier afin de faire condamner Malte par la Cour de Justice de l’UE.

    Car il ne sera pas dit qu’il soit laissé quoi que ce soit aux souverainetés nationales…

  • Comme quoi il y a une justice !

    La présidente du Syndicat de la Magistrature et du Mur des Cons, Françoise Martres, s’est fait voler son portefeuille mardi dans le métro parisien.

    Au lieu de prendre le parti du voleur et donc de s’en féliciter, selon l’idéologie de son syndicat, elle s’est rendue au commissariat, se plaindre à ces salauds de policiers qui pourchassent les pauvres voleurs victimes de la société fasciste.

    Le portefeuille avait déjà été retrouvé dans une poubelle. Il y manquait ses trois cartes bancaires, dont une au nom du syndicat, et bien sûr de l’argent liquide dont, par pudeur et discrétion, on ne nous parle pas.

    Petits rappels.

    1 - Le Syndicat de la Magistrature s’est fait connaître notamment par la « harangue à des magistrats qui débutent », en 1974, où l’on pouvait lire : « Ayez un préjugé favorable pour la femme contre le mari, pour l’enfant contre le père, pour le débiteur contre le créancier, pour l’ouvrier contre le patron, pour l’écrasé contre la compagnie d’assurances de l’écraseur, pour le malade contre la Sécurité sociale, pour le voleur contre la police, pour le plaideur contre la justice. »

    2 – Le Syndicat de la Magistrature a publié ce livre en 2001 (condamné en… 2007) :

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  • La République impartiale en deux titres

    - Perquisitions en série chez Dieudonné.

    - Les députés demandent d’effacer le redressement fiscal de Mediapart.

  • Attention, revoilà les « factieux »

    Coup sur coup, deux ministres, Alain Vidalies et Michel Sapin, ont dénoncé les « factieux » qui osent manifester contre le gouvernement.

    La dernière fois qu’on a entendu le mot « factieux » dans l’actualité internationale, c’était le 13 décembre dernier, lorsqu’on a appris que le numéro 2 du régime nord-coréen avait été condamné à mort et exécuté pour avoir « perpétré des actes factieux ».

    Les « factieux », dans l’histoire de France des socialistes, ce sont notamment les Français qui rejetaient la glorieuse Révolution. Jaurès : « La force n'était pas employée à imposer à la nation la volonté d'une minorité. La force était employée au contraire à assurer contre les tentatives factieuses d'une minorité la volonté presque unanime de la nation. »

    Comme aujourd’hui…

  • Un chrétien assassiné à Mossoul

    Laith Hadi Behnam, 57 ans, chrétien syro-orthodoxe de Mossoul, a été tué par balles hier par des inconnus dans son laboratoire situé dans la zone industrielle d’al-Karama, dans la partie ouest de la ville. Selon la reconstruction fournie par le site Internet syriaque ankawa.com, l’homme a été assassiné après s’être refusé de construire et de monter des silencieux sur des armes à feu comme cela lui avait été demandé une semaine auparavant par ses meurtriers. Laith Hadi Behnam était connu de tous comme un mécanicien expert. Il était marié et père d’un garçon de 16 ans.

    (Fides)

  • François vraie rock star

    Continuant de faire le tour des unes des magazines les plus pourris du monde, François se retrouve en couverture de Rolling Stone. Il est donc une vraie rock star.

    Aperçu de l’article :

    « Après la papauté désastreuse de Benoît, un ferme traditionaliste qui avait l’air de porter une chemise rayée et des gants avec des couteaux aux doigts et de menacer les adolescents dans leurs cauchemars, la maîtrise, par François, de savoir-faire comme sourire en public a paru un petit miracle au catholique moyen. Mais il avait à l’esprit des changements bien plus radicaux. »

    Bref, voici Benoît selon Rolling Stone :

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    Et voici François :

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    Toute cette sinistre affaire sur Benoît et moi, ici et .

    Et à peine le temps d’en parler, François fait la une du Spiegel

  • Sainte Martine

    Bien qu’Urbain VIII, par la restauration de la basilique de Sainte-Martine près du Carcer Mamertini au Forum romain, et par la composition classique d’hymnes propres pour l’office de sa fête, ait cherché à rendre populaire la mémoire de cette martyre, elle est cependant presque complètement ignorée de l’antique hagiographie romaine. Son culte date à Rome du temps du pape Donus qui, entre 676 et 678, la fit représenter dans la mosaïque absidale de sa basilique entre les images du pape Honorius Ier et la sienne propre.

    Le Laterculus de Berne du Hiéronymien mentionne cette sainte le 1er janvier : Romae... et Martini martyris. Il s’agit toutefois d’une sainte quelque peu étrangère à la Ville éternelle, et dont on ignore à la fois l’origine et l’histoire.

    Un Oratorium sanctae Martinae est mentionné par Jean Diacre dans la vie de saint Grégoire, mais il se trouvait sur la voie d’Ostie, dans le fundus Barbilianus.

    Cette localisation peut toutefois nous mettre en mesure de retrouver la patrie de Martine. De fait, dans ses actes, on parle de compagnons de son martyre, qui seraient morts le 15 novembre, et dans le récit de la découverte des corps de sainte Martine et de ses compagnons martyrs, Concorde et Épiphane, au temps d’Urbain VIII, l’on remarque que ceux-ci provenaient originairement d’une localité sur la voie d’Ostie. Or, il est frappant que précisément sur la même voie, dans le fundus Barbilianus, il existait au IXe siècle un oratoire en l’honneur de sainte Martine, desservi par des moines. Il s’agit peut-être d’un groupe de martyrs du faubourg Ostien, transportés à Rome du temps d’Honorius Ier ? Nous considérons cette hypothèse comme probable.

    Bienheureux cardinal Schuster

  • Peillon sur les traces de son papa ?

    Vincent Peillon demande aux directeurs d’établissements scolaires de « convoquer » les parents qui suivraient la consigne de retirer leurs enfants de l’école un jour par mois pour protester contre l’enseignement de l’idéologie du genre.

    La prochaine étape, ce devrait être l’hôpital psychiatrique pour les parents récalcitrants. Et la prison pour les « extrémistes », les « manipulateurs », les « fauteurs de trouble et de haine » qui ont « décidé de mentir » en propageant des contre-vérités... Comme on le sait, le père de Vincent Peillon était le directeur de la banque soviétique en Europe. Il n’est donc pas étonnant que le ministre confonde la vérité et le mensonge, et traite d’extrémistes et de « fauteur de trouble et de haine », bref, de voyous et de hooligans, ceux qui osent dire la vérité.

    Et l’on voit Najat Vallaud-Belkacem, qui ressemble de plus en plus à Manuel Valls, la pauvre, tonner que le gouvernement sera « intraitable avec les manipulateurs ». Cette même Najat Vallaud-Belkacem qui assurait, sans rire, le 6 juin 2013, que « la théorie du genre n’existe pas ».

    La dictature soviétique est donc en marche aussi sur ce plan-là, ce qui est logique après la mise en place de la dictature sur la parodie de mariage homosexuel.

    Elle est d’autant plus facile à mettre en place qu’on voit les grands médias jouer à qui ressemblera le plus à la Pravda d’autrefois, dénonçant à qui mieux mieux les « fausses rumeurs » que des « extrémistes » font circuler et qui abusent des parents…

    La vérité est que bien sûr l’enseignement de l’idéologie du genre se répand dans les écoles, puisqu’elle fait partie de l’idéologie officielle.

    Cela dit, à la décharge de Vincent Peillon, ce n’est pas lui qui a commencé. Certes, pour ne prendre qu’un seul exemple, la « ligne Azur » fait enseigner aux enfants, via ses supports pédagogiques, que « l’identité de genre c’est le sentiment d’être un homme ou une femme » et que « pour certains, le sexe biologique coïncide avec ce ressenti ». Mais c’est Xavier Darcos, du gouvernement Sarkozy-Fillon, qui a fait de la « ligne Azur » un partenaire de l’Education nationale. Dans le cadre de la lutte contre le sida et contre l’homophobie…

  • Une église attaquée au Caire

    Deux hommes armés ont attaqué hier l’église copte de la Vierge Marie au Caire, dans le district du 6 octobre, gouvernorat de Gizeh. Un officier de police a été tué et deux policiers blessés. Les habitants ont arrêté la voiture et livré son conducteur aux autorités. Son complice a été arrêté peu après. Tous deux sont connus comme militants islamistes.