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Le blog d'Yves Daoudal - Page 1244

  • Un prêtre enlevé en Syrie

     

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    Deux hommes armés sont arrivés en moto au monastère de saint Julien l’Ancien (Mar Elian el Cheikh) à Qaryatayn, une oasis dans le désert, à 60 km de Homs et à une centaine de km de Palmyre. Ils ont contraint le Père Mourad, prêtre syro-catholique, âme du renouveau chrétien de la ville, à prendre sa propre voiture et, sous la menace des armes, lui ont imposé de se diriger vers une destination inconnue. L’enlèvement a été confirmé hier par l’archidiocèse syro-catholique de Homs. Un diacre aurait été également enlevé mais cela n’est pas confirmé.

    La ville de Qaryatayn a été plusieurs fois prise par des jihadistes et bombardée par l’armée syrienne. Le P. Mourad, en compagnie d’un avocat sunnite, a joué le rôle de médiateur afin de garantir que le centre urbain de 35.000 habitants soit épargné pendant de longues périodes par les affrontements armés, et le monastère a accueilli des centaines de réfugiés.

    Selon le journal suisse Le Temps, le P. Mourad avait envoyé, la veille, ce message : « Les extrémistes de Daech s’approchent de notre ville. A Palmyre, ils ont tué beaucoup de gens en coupant leur tête. Priez pour nous, SVP. »

  • Vendredi après l’octave de l’Ascension

    Lorsqu’il y avait une octave de l’Ascension, ce vendredi était presque un jour surnuméraire de l’octave, dont il gardait la liturgie de l’Ascension (hors l’évangile, qui était celui de dimanche dernier), en attendant la vigile de la Pentecôte. Et parmi les lectures des matines il y avait la suite et fin du sermon de saint Augustin. Il s’agit d’un développement sur la dernière phrase d’hier : « Car s’il eût été Dieu seulement, le Christ n’aurait pu souffrir la mort ; et s’il n’eût été qu’homme, il n’aurait pu la vaincre. » Mortem enim nec solus Deus sentire, nec solus homo superare potuisset.

    Mes bien chers frères, si ce n’est pas dans notre chair que le Sauveur a triomphé du démon, il a combattu, en manière d’exercice, mais il n’a pas vaincu pour nous. Si ce n’est pas dans notre corps qu’il est ressuscité, il n’a rien changé à notre condition en ressuscitant. Celui qui parle ainsi ne comprend pas la raison pour laquelle le Sauveur s’est revêtu de notre chair et l’a élevée au ciel, il confond l’ordre de la rédemption, et en détruit l’utilité. Si ce n’est pas dans notre chair que le Christ a poursuivi l’œuvre de notre guérison, il n’a donc rien pris de la nature humaine que la bassesse de la naissance. Chassons loin de notre esprit une croyance aussi dangereuse, ce qu’il a pris est du nôtre, ce qu’il a donné est du sien. J’atteste que ce qui a succombé est mien, afin que ce qui est ressuscité m’appartienne. Je confesse que ce qui a été enseveli dans le tombeau est à moi, afin que ce qui est monté au ciel soit à moi. C’est donc dans ce corps appartenant à notre nature que la mort du Christ nous a donné la vie, que sa résurrection nous a relevés, que son ascension nous a consacrés. C’est en ce corps, d’une origine identique à la nôtre, qu’il a placé dans le royaume céleste l’arrhe de notre condition future. Travaillons donc, très chers frères, afin que, de même que le Seigneur est en ce jour monté au ciel avec notre chair, ainsi, autant que nous le pouvons, nous montions par notre espérance après lui et que nous le suivions de cœur. Montons après lui par notre affection, par notre avancement dans la vertu, et même au moyen de nos vices et de nos passions. Certes, si chacun de nous s’efforce de les soumettre à sa volonté, s’accoutume à se tenir debout au-dessus d’eux, il s’en fera comme un degré pour monter plus haut. Ils nous élèveront, s’ils restent au-dessous de nous. De nos vices nous nous faisons une échelle, si nous les foulons eux-mêmes aux pieds. Car la malice ne monte pas au ciel avec l’auteur du bien, ni la passion déréglée et la vie sensuelle avec le Fils de la Vierge. Les vices, dis-je, ne montent pas après l’auteur des vertus ; les péchés après le juste ; les infirmités et les maladies ne peuvent aller après le médecin. Si donc nous voulons entrer dans le royaume du médecin lui-même, guérissons d’abord nos blessures. Établissons et conservons en nous l’ordre qui doit exister entre les deux substances de notre être, afin que la partie inférieure ne fasse pas rouler dans l’enfer l’âme qui est, sans aucun doute, la plus noble portion de l’homme ; mais que cette substance plus glorieuse attire plutôt au ciel avec elle le corps sanctifié, par le secours de celui-là même qui vit et règne dans les siècles des siècles. Amen.

  • Ancienne octave de l’Ascension

    Mes bien-aimés, toutes les choses merveilleuses qu’a faites en ce monde le Seigneur Jésus-Christ, revêtu de notre faiblesse, nous sont salutaires. En introduisant dans les cieux la nature humaine, il a montré aux croyants que le ciel peut être ouvert ; et en l’élevant dans les cieux après l’avoir rendue victorieuse de la mort, il a fait voir aux vainqueurs où ils ont à le suivre. L’ascension du Seigneur a donc été la confirmation de la foi catholique. Par elle nous croyons fermement que nous obtiendrons plus tard pour nous-mêmes la faveur de ce miracle, dont un exemple nous fait déjà maintenant comprendre l’effet. Que chaque fidèle, après avoir déjà compris de si grandes choses, apprenne par ce qu’il sait avoir eu lieu, à espérer ce qui lui a été promis, et à considérer la bonté passée et présente de son Dieu comme le gage des biens futurs.

    Un corps formé de terre est donc placé au plus haut des cieux ; des ossements, renfermés peu auparavant dans l’étroite enceinte d’un sépulcre, sont transportés dans l’assemblée des Anges ; une nature mortelle pénètre dans le sein de l’immortalité ; c’est pourquoi le récit sacré des Actes des Apôtres l’atteste : « Quand il eut dit ces choses, eux le voyant, il s’éleva. » En entendant qu’il fut élevé, comprends l’empressement de la milice céleste ; par ce texte, la solennité de ce jour nous a découvert les mystères de l’homme et de Dieu. Sous une seule et même personne, reconnais, en celui qui élève, la divine puissance ; en celui qui est élevé, la substance humaine.

    Aussi faut-il détester en tous points le poison de cette erreur de l’Orient, qui, par une nouveauté impie, ose affirmer que le Fils de Dieu et le fils de l’homme sont d’une même nature. Il y a là un double mensonge : prétendre que le Christ n’a été qu’un homme, c’est nier la gloire du Créateur ; dire qu’il a été Dieu seulement, c’est nier la miséricorde du Rédempteur. Aussi n’est-il pas facile à un Arien de comprendre la vérité de l’Évangile, où nous lisons tantôt que le Fils de Dieu est égal à son Père, et tantôt qu’il lui est inférieur. En effet, celui qui, par suite d’une persuasion mortelle, aura cru que notre Sauveur n’a qu’une seule nature, sera forcé de dire que celui qui a été crucifié était seulement Dieu ou seulement homme. Mais il n’en est pas ainsi. Car s’il eût été Dieu seulement, le Christ n’aurait pu souffrir la mort ; et s’il n’eût été qu’homme, il n’aurait pu la vaincre.

    Saint Augustin

  • Viktor Orban ne lâche rien

    Le Premier ministre hongrois Viktor Orban était hier pour la troisième fois au Parlement européen, autant dire dans la fosse aux lions. Mais il n’est pas du genre à se laisser intimider, et il a réitéré ses positions.

    Sur les quotas d’immigrés :

    « Je pense que c’est une absurdité, une folie, de proposer de laisser tous les immigrants entrer en Europe et alors d’introduire des quotas artificiels pour les partager entre les Etats membres. Les quotas peuvent seulement faire venir davantage de gens en Europe, c’est une incitation pour les trafiquants d’êtres humains ». Et de souligner : « En Hongrie, nous ne pouvons pas donner d'emploi à tous ces immigrants, c'est un fait. »

    Sur la peine de mort :

    « Tout n’est pas inscrit dans la pierre. Ces règles ont été faites par des hommes et peuvent donc être changées par les hommes. Cela c’est la liberté, c’est la démocratie. Nous sommes francs et nous pensons que le politiquement correct n’a pas sa place. »

    Devant des journalistes, il a ensuite précisé :

    « La Hongrie est un Etat constitutionnel qui conduit ses combats politiques avec des moyens constitutionnels. Je serais heureux de voir un changement dans la législation européenne pour que la question de la peine de mort redevienne une compétence nationale. Nous devons d’abord regagner ce droit, et ensuite nous pourrons débattre et décider de ce que nous ferons, dans cet ordre-là. »

    Parmi les députés qui s’en sont pris à Viktor Orban, on citera seulement l’ineffable Louis Michel, l’un des principaux politiciens belges, militant européiste, antichrétien, de toutes les formes de la culture de mort, de l’antiracisme idéologique, etc. :

    « La majorité arithmétique est une condition nécessaire de la démocratie mais elle n'est pas, ne sera jamais, une condition suffisante. En réalité, vous pratiquez la tyrannie majoritaire. Monsieur Orban, vous entraînez votre pays dans une dérive autocratique totalement incompatible avec nos valeurs humanistes et démocratiques européennes. »

    Mieux vaut en rire…

  • Nouvelle attaque contre Thien An

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    Des voyous stipendiés par les autorités locales, selon la méthode habituelle utilisée par le pouvoir communiste vietnamien, ont attaqué de nouveau le monastère de Thien An près de Hué. Le but est de contraindre les moines à partir, afin que les autorités récupèrent le terrain pour en faire un vaste parc touristique.

    Les forces de police qui campaient près du monastère ont été retirées en février. Ce qui était le signe que les ennuis allaient reprendre. En outre, il n’y a pas que les attaques de voyous menées dans l’impunité : il y a les incursion violentes de la police elle-même, sous n’importe quel prétexte. Car il faut déstabiliser les moines, les terroriser, pour qu’ils lâchent prise.

    Le monastère de Thien An, qui fut fondé en 1940 par des bénédictins de La Pierre qui Vire, est particulièrement florissant (80 moines) et a essaimé trois fois. Jusqu’en 1975 il possédait 107 ha de bois qui ont été aménagés par les moines et sont devenus un lieu d’excursion. En 1975 le pouvoir communiste a confisqué la ferme et l’école… et élevé de trois mètres le niveau du lac qui avait été créé par les moines pour l’irrigation.

    En 2000, le pouvoir avait décidé de prendre presque toutes les terres, laissant aux moines 5 ha. Face à la résistance des moines (qui ont l’appui de la population), ils n’ont été spoliés que de… la moitié, pour la création d'un parc de loisir. Lequel est un échec patent. Mais les autorités ont décidé d’agrandir le parc, et donc de prendre encore une dizaine d’hectares aux moines. Ceux-ci ont décidé de se battre, considérant que les 50 derniers hectares leur sont indispensables pour maintenir le silence et la paix nécessaires à la vie monastique.

    A Hué, on dit que les terres du monastère sont le poumon vert de l’ancienne capitale, pour le bénéfice de tous, alors que le projet des autorités ne servira qu’à enrichir quelques-uns.

  • Les enlèvements de coptes

    Quatre jeunes coptes de la province de Minya, en Haute Egypte, ont été enlevés le long de la route qu’ils parcouraient pour se rendre à l’antique église dédiée à Notre-Dame située dans le village de Jabal al-Tair (elle fut fondée aux environs de 328).

    Les familles des jeunes ont été contactées par les ravisseurs qui ont demandé une rançon de 600.000 lires égyptiennes (soit environ 70.000 €) pour leur libération.

    Selon des données fournies par Mina Thabet, le fondateur du Parti d’initiative populaire, au sein du seul gouvernorat de Minya, la somme totale versée pour payer les rançons de chrétiens enlevés de janvier 2011 à décembre 2014 dépasserait les 120 millions de lires égyptiennes (soit plus de 16 M€).

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    Une opération des forces de police a permis la libération des quatre coptes et l'arrestation de deux des ravisseurs.

  • Mgr Paglia en rajoute

    Mgr Vincenzo Paglia est intervenu à Orléans lors d’une conférence intitulée « Familles : fragilités et Espérance ». Il a répété la proposition (du cardinal Kasper) de prétendu « chemin pénitentiel » qui permettrait aux divorcés soi-disant remariés d’accéder à la communion.

    Cela a été dit et expliqué partout et on le connaît par cœur.

    Pourquoi le signaler ?

    Parce que Mgr Paglia est le président du Conseil pontifical pour la famille, et qu’il souligne donc, non seulement qu’il fait sienne la proposition hérétique du cardinal Kasper, mais que c’est la position officielle du conseil pontifical…

  • L’Eglise sur le chemin…

    L’agence Zenit a cru bon de publier un article entier sur le tweet de François daté de samedi dernier :

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    Cela fait deux ans que François répète à longueur de semaine que l’Eglise doit sortir et aller sur les routes vers les périphéries. Et j’avoue que je n’ai toujours pas compris ce que cela veut dire.

    Je ne vois pas comment l’Eglise peut « sortir » (d’où ça ?), ni donc être « blessée » « sur le chemin », ni d’autre part être « fermée sur elle-même » (sur le Christ ?), ni donc être « malade » dedans (dans quoi ?).

    Je le comprends d’autant moins ces jours-ci, alors que je suis en train de lire attentivement le livre d’entretien du cardinal Robert Sarah (pour me renseigner sur le futur pape – Dieu veuille…).

    Ce que je trouve le plus frappant, dans ce livre, c’est comment le cardinal revient sans cesse sur les missionnaires spiritains qui ont évangélisé son village. Tant d’années après, il déborde toujours de gratitude envers ces missionnaires, qui étaient des modèles de foi, de prière, de charité. Avec, au passage, un discret hommage à Mgr Lefebvre, qui était le chef des spiritains dans la région.

    Et alors, c’était quoi, cette Eglise ? Devait-elle attendre François pour apprendre à « sortir », à aller « sur le chemin » vers les « périphéries » ? L’Eglise est missionnaire de par sa nature. Elle n’a pas à sortir, puisqu’elle est partout chez elle. Elle ne peut pas être blessée, puisqu’elle est surnaturelle, et qu’elle est l’instrument de la santé de l’âme (et même, souvent, du corps).

    L’ironie de l’histoire est que, bien sûr, François vise les « traditionalistes » quand il évoque l’Eglise « fermée sur elle-même ». Quand le cardinal Sarah montre que l’exemple même de l’Eglise missionnaire, celle qui selon François sort sur le chemin vers les périphéries, et qui est l’antithèse de celle que voudraient les traditionalistes, est Mgr Lefebvre…

    (Au fait, dans la parabole du bon Samaritain, l'Eglise, ce n'est pas l'homme blessé sur le bord du chemin, c'est le Samaritain. Lequel est en parfaite santé, et en outre il est riche, car il a un cheval, ce qui permet de transporter le blessé à l'auberge, et il paie d'avance rubis sur l'ongle et annonce qu'il paiera encore ce qu'il faudra. L'Eglise doit être en bonne santé et riche - pas seulement de sacrements - pour aider les hommes.)

  • Mercredi dans l’ex-octave de l’Ascension

    Le Prophète David ajoute à la solennité de ce jour, déjà si solennel par lui-même, en unissant dans les Psaumes, sa joie à la nôtre. Ce grand Prophète, s’élevant au-dessus de lui-même, comme s’il n’était nullement accablé par le poids de son corps, se transporte auprès des puissances célestes, et nous rapporte les paroles qu’en accompagnant le Seigneur rentrant au ciel, ces puissances adressent aux Anges qui demeurent sur la terre et auxquels ceux qui entrent dans la vie humaine ont été confiés, leur donnant ce commandement : « Élevez vos portes, ô princes ; et vous, élevez-vous, portes éternelles, et le Roi de gloire entrera »

    Et parce que Dieu qui renferme toutes choses en lui-même, s’accommode, partout où il se trouve, à la capacité de celui qui le reçoit (car non seulement il se fait homme avec les hommes, mais lorsqu’il est avec les Anges, il s’abaisse jusqu’à leur manière de converser) ; les portiers du ciel font donc cette question : « Quel est ce Roi de gloire ? » ? Les autres Anges répondent et disent qu’il est fort et puissant dans le combat, lui qui devait combattre l’ennemi qui tenait la nature humaine captive dans son esclavage, et renverser celui qui avait l’empire de la mort, de façon qu’après avoir vaincu cet ennemi terrible, il pût affranchir le genre humain afin de lui donner la liberté et la paix.

    Les gardiens du ciel courent à sa rencontre et font ouvrir les portes, afin qu’il rentre en possession de sa gloire ancienne. Mais ils ne reconnaissent point ce Dieu qui a revêtu la robe abjecte de notre vie et dont les vêtements sont rouges, pour avoir passé par le pressoir des maux de l’humanité. C’est pourquoi ils interrogent de nouveau ceux qui l’accompagnent par ces paroles : « Quel est ce Roi de gloire ? » Or, on ne répond plus : « C’est le Seigneur fort et puissant dans le combat », mais : « C’est le Seigneur dès puissances » qui a obtenu la principauté du monde, qui a tout réuni en lui-même comme en un abrégé, qui a rétabli toutes choses dans leur premier état : « c’est lui, le Roi de gloire ».

    Saint Grégoire de Nysse

    (Cette variation sur le psaume 23 fait allusion à la procession qui a lieu à Pâques, dans la liturgie byzantine, après la proclamation de la Résurrection. Celle-ci se fait dehors. Puis tout le monde retourne vers l’église. Mais la porte est fermée. Alors a lieu le dialogue entre le prêtre qui frappe à la porte et les portiers qui sont à l’intérieur. La troisième fois la porte s’ouvre et l’église qui était plongée dans l’obscurité s’illumine.)

  • Dictature

    Un boulanger catholique d’Irlande du Nord, Daniel McArthur, a été reconnu coupable de discrimination pour avoir refusé de confectionner un gâteau, commandé par un militant homosexuel, qui serait décoré des personnages de Sésame Street et du slogan « Soutenez le mariage gay ».

    « C'est une discrimination directe qui n'a aucune justification », violant tant la protection de l’orientation sexuelle que les opinions politiques et religieuses (sic), a déclaré le juge Isobel Brownlie.

    Daniel McArthur a été condamné à verser 500 livres (700 €) au militant homosexuel, et les frais de justice, qui sont nettement plus importants.

    Le député protestant unioniste Paul Givan (qui a l'oreille des évêques) a de nouveau appelé à l’adoption d’une clause de conscience comme il en existe selon lui dans deux Etats américains (Religious freedom restoration act, dans l’Indiana et l’Arkansas). « Il ne peut pas y avoir une hiérarchie des droits, souligne-t-il. Or aujourd’hui il y a clairement une hiérarchie établissant que les droits des homosexuels sont plus importants que le droit des gens à avoir une croyance religieuse. » Et le Sinn Fein a réitéré qu’il bloquerait une telle mesure…