On voit que Milei offre à Zelensky un chandelier à neuf branches, la hanoukia, pour célébrer Hanouka, et non la ménorah normale à sept branches. C'est dans les détails qu'on voit les compétences. Et c'est dans le chandelier qu'on voit quelle est aujourd'hui la religion mondiale, de Kiev à Buenos Aires en passant par Berlin et Paris (etc.).
Le blog d'Yves Daoudal - Page 122
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Belle rencontre et beau cadeau
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Ignoble
De nombreuses photos ont été publiées, et plusieurs vidéos, montrant des groupes de Gazaouis nus, avec juste un slip, souvent les yeux bandés, soit en file, soit assis les uns contre les autres éventuellement devant une fosse, soit à genoux avec des soldats qui les tiennent en joue, soit entassés dans des remorques de camion. En tout des centaines d’hommes de tous âges, humiliés, victimes de traitements dégradants. Dans un premier temps, l’armée israélienne a affirmé qu’il s’agissait de combattants du Hamas qui s’étaient rendus. Mais on a repéré parmi eux des gens qui ne sont pas du tout du Hamas. Alors l’armée israélienne a insisté, en publiant une vidéo où l’on voit l’un de ces groupes d’hommes, avec l’un d’entre eux qui se détache du lot, marchant très lentement en portant une arme au-dessus de sa tête, allant la déposer à un endroit où il y en a beaucoup d’autres alignées, et repartant les mains en l’air... C’est bien la preuve que ce sont des combattants…
Parce que bien sûr les soldats israéliens déshabillent les combattants mais dans un premier temps leur laissent leurs armes…
Il y a même une de ces vidéos où l’on voit le même homme nu rendre son arme trois fois de suite : la répétition de la scène, qui a malencontreusement fuité.
Ces images ayant fait le tour du monde, des responsables de l’armée ont fini par bredouiller que ce n’est pas la hiérarchie qui les a diffusées, qu’elles n’étaient « pas nécessaires et sont offensantes », et qu’on n’en verrait plus de semblables…
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La dictature
Darmanin s’attaque aux vrais problèmes : il a décidé d’en finir avec les terroristes de l’ultra-droite, surtout ceux qui n’ont jamais été poursuivis en justice et dont les seuls crimes sont une pensée qui n’est pas conforme à l’idéologie obligatoire. Dernière victime en date : Academia Christiana.
Interrogé ce matin sur CNews, Darmanin a donné comme raison de cette dissolution des « déclarations antisémites » qui ont fait scandale l’été dernier, et un « soutien à la collaboration et au maréchal Pétain ». Or c’est ce qui a été reproché à Civitas l’été dernier et qui a servi de prétexte au même Darmanin pour interdire Civitas. Bref, il mélange tout, et comme il ne sait pas pourquoi il va dissoudre Academia Christiana il reprend ce qui a déjà servi pour Civitas. Sauf qu’Academia Christiana n’a fait l’objet d’aucun « scandale » lors de sa dernière université d’été.
Mais la dictature macronienne est devenue strictement arbitraire. Et elle frappe tous azimuts. Pas seulement les groupes à la pensée déviante. Darmanin vient aussi, par exemple, d’interdire la venue des supporters de Séville à Lens… Parce qu’il se souvient du scandale véridique, avec ignoble mensonge à la clef, dont il fut responsable dans l’affaire des supporters anglais au Stade de France…
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Saint Damase
In Mélanges littéraires extraits des Pères latins, de l’abbé J.-M.-S. Gorini, 1864.
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Ijé Khérouvimi
L’hymne des chérubins, extrait de la divine liturgie que j’avais publiée le 6 décembre, dans la sublime version des moniales de Iekaterinbourg.
Transcription approximative :
Ijé Khérouvimi taïno obrazouiouchtché, i jivotvoriachtchèi Troïtsié trissiviatouiou piesn pripièvaiouchtché, vsiakoè niniè jitéiskoè otlojim popétchénié…
Après l’entrée des prêtres :
iako da tsaria vsièkh podimém, anguelskimi niévidimo dorinossima tchinmi, Alliluia.
Nous qui, dans ce mystère, représentons les chérubins et chantons l’hymne trois fois sainte à la vivifiante Trinité, déposons maintenant tous les soucis de cette vie...
pour accueillir le Roi de toutes choses, invisiblement escorté par les ordres des anges. Alléluia, alléluia, alléluia.
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Deuxième dimanche de l’Avent
Pópulus Sion, ecce, Dóminus véniet ad salvándas gentes : et audítam fáciet Dóminus glóriam vocis suæ in lætítia cordis vestri.
Qui regis Israël, inténde : qui dedúcis, velut ovem, Joseph.Peuple de Sion, voici que le Seigneur vient pour sauver les nations. Il va faire retentir sa voix majestueuse, et vous aurez le cœur en joie.
Ecoutez-moi, Pasteur d’Israël, vous qui menez le peuple de Joseph comme un berger son troupeau.L’introït de la messe de ce dimanche, par les moines de Ligugé en 1956 :
L'effet de la quarte ascendante de l'introït d'aujourd'hui est si différent de celui de la quarte descendante de l'introït de dimanche dernier ! Il semble que l'on entende un héraut proclamer au peuple de Sion la nouvelle la plus importante jamais annoncée, la nouvelle que l'humanité attendait depuis des siècles. Le messager mandaté par le Seigneur lui-même fait pénétrer dans tous les cœurs ce message de joie : « Le Seigneur viendra sauver les nations. » Et toi, tu pourras écouter attentivement la voix du Seigneur. Car il parlera comme quelqu'un qui a le pouvoir ; il parlera de sa grâce, de sa vérité transcendante et de sa gloire. Sa voix fera déborder le cœur de joie.
Lorsque de si grandes choses sont promises, la demande du verset de psaume vient spontanément à l'esprit : « Prête l'oreille, toi qui gouvernes Israël. » Aide-nous à vivre ce temps de grâce. Car c'est avec beaucoup d'amour que tu as conduit Joseph de la prison au trône royal.
Les paroles de l'antienne se sont vérifiées lorsque le Seigneur est venu. La joie a rempli le cœur des bergers lorsque le Seigneur, par l'intermédiaire de ses anges, leur a annoncé le message de paix. Et bien que l'Enfant de Bethléem n'ait pas pu parler à ce moment-là, il a souvent conversé secrètement avec nos âmes in laetitia cordis. Un jour viendra où sa voix résonnera majestueusement sur les millions d'hommes qui ont jamais habité la terre, annonçant la joie éternelle à ceux qui l'auront écoutée de leur vivant.
Trois phrases sont perceptibles dans la mélodie, toutes commençant par le même motif, ou du moins par un motif similaire : Populus et et auditam et in laetitia. Plus évidente encore eest la concordance des motifs finaux : gentes et vestri et suae une quinte plus haut. La vraie dominante des première et troisième phrases est do ; celle de la deuxième, ré.
Comme Populus, Dominus insiste sur le do. Mais avant cela, la quinte sur ecce fixe l'attention. Et c'est alors comme si le Seigneur lui-même se présentait lentement et solennellement. Jusqu'à présent, il avait envoyé les prophètes ; maintenant, il apparaît lui-même. Il ne vient pas pour juger, mais pour racheter ; il vient pour apporter la rédemption à toutes les nations. Cette pensée est traitée plus en détail dans l'épître ; et dans l'évangile, le Seigneur parle de son activité : « Les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, l'évangile est annoncé aux pauvres. » Il vient racheter les Gentils. Devant cette gracieuse manifestation de la faveur divine, la mélodie s'incline en signe de gratitude.
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Dégâts collatéraux d'un génocide
"Plus de 130 de mes collègues ont déjà été tués, dont beaucoup avec leurs familles. C'est la plus grande perte de vies humaines dans l'histoire de notre organisation.
Certains de nos employés emmènent leurs enfants au travail, car ils savent qu'ils vivront ou mourront ensemble."
Antonio Guterres sur Gaza
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So british…
Le Telegraph, le 17 novembre 2022 :
« Dans la défaite, Vladimir Poutine devient désespéré ».
« Il est probable que dans le chaos de la guerre, il y aura plus d'accidents [dus aux actions désespérées de Poutine]. C'est pourquoi les Russes doivent être battus. »
Le Telegraph, le 7 décembre 2023 :
« Poutine est proche de la victoire, l’Europe doit être terrifiée. »
« Le temps de l'Ukraine est compté. Le danger est que l'UE connaisse le même sort que le Saint Empire romain. »
Le Telegraph confond manifestement l’empire romain de l’antiquité, détruit par les « barbares », et le saint empire romain germanique, qui a évolué pour devenir finalement l’empire d’Autriche. Mais on a compris que l’essentiel, que Poutine gagne ou qu’il perde, est que ça nous fasse très peur…
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Cynisme délirant
Déclaration officielle d’Antony Blinken, secrétaire d’Etat américain :
Si vous regardez les investissements que nous avons faits dans la défense de l'Ukraine pour faire face à cette agression, 90 % de l'aide à la sécurité que nous avons fournie a été dépensée ici, aux États-Unis, auprès de nos fabricants, de notre production, et cela a produit plus d'emplois américains, plus de croissance dans notre propre économie. Il s'agit donc aussi d'un processus gagnant-gagnant que nous devons poursuivre.
If you look at the investments that we’ve made in Ukraine’s defense to deal with this aggression, 90 percent of the security assistance we’ve provided has actually been spent here in the United States with our manufacturers, with our production, and that’s produced more American jobs, more growth in our own economy. So this has also been a win-win that we need to continue.
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Au Texas pro-vie
Une femme du Texas, Kate Cox, ou plutôt le Centre pour les droits reproductifs de New York, qui se sert d’elle et la « représente », a attaqué l’Etat du Texas pour pouvoir avorter, parce que le fœtus est atteint de trisomie 18 et qu’elle « risque sa vie ». Jeudi, un juge (une militante pro-avortement) lui a donné raison et lui a permis d’avorter. « Il s'agit de soins médicaux urgents. Kate est déjà enceinte de 20 semaines. C'est la raison pour laquelle les gens ne devraient pas supplier d'obtenir des soins médicaux devant un tribunal. »
Le procureur général, Ken Paxton, a aussitôt saisi la Cour suprême de l’Etat, lui demandant de suspendre cette décision. Rappelant que « la loi texane interdit les avortements volontaires », il soulignait que juge avait « abusé de son pouvoir », car « l'expert médical du Texas a estimé que Mme Cox ne remplissait pas les conditions nécessaires pour bénéficier de l'exception médicale ». Et cette décision judiciaire n’empêchera « ni les hôpitaux, ni aucune autre personne, d'être tenus pour responsables au civil et au pénal pour violation des lois texanes sur l'avortement ». Et d’ajouter : « Rien ne peut redonner à l'enfant à naître la vie qui sera ainsi perdue. »
Hier, la Cour suprême, sans surprise, a donné raison à Ken Paxton. La décision est « suspendue », en l’attente de l’examen de la question sur le fond.
LifeSiteNews publie les lettres de deux mères texanes confrontées à un problème similaire.