Lorsqu'un journaliste ukrainien lui a demandé si le pape « suivait notre lutte contre l'Église de Moscou », l’ambassadeur d’Ukraine au Vatican, Andriy Yourach, a répondu :
« C'est tout à fait le cas. Lorsque les manipulations provoquées par la propagande russe ont commencé, selon lesquelles l'Ukraine persécutait et violait les droits de l'homme, le pape a reçu certains messages et a voulu poser des questions à ce sujet. Nous lui avons plusieurs fois fourni des explications détaillées. Nous expliquons constamment qu'il ne s'agit en aucun cas d'une violation des droits. Il s'agit d'éliminer un véritable allié idéologique de la guerre, c'est-à-dire une structure qui est en fait antichrétienne par nature. »
Et cela fonctionne, a-t-il ajouté : le Vatican n'a pas publié de déclaration exprimant sa « préoccupation » au sujet d’une répression de l'Église orthodoxe ukrainienne par les autorités ukrainiennes.
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Petro Porochenko a déclaré que la critique selon laquelle son « conseil d'unification » n'a pas uni toutes les Églises ukrainiennes est sans fondement. En effet, le patriarcat de Kiev et l’Eglise autocéphale se sont unies avec la nouvelle Eglise créée par l’Etat. Pour ce qui concerne « les Eglises russes [à savoir l’Eglise orthodoxe ukrainienne], elles sont russes et n’ont donc pas à s’unir avec l’Eglise orthodoxe d’Ukraine ».
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Ce matin à 5h, les pillards de l’Eglise du pouvoir se sont emparés de l’église Saints-Pierre-et-Paul de Boutcha après avoir enfoncé les portes, et des prêtres de l’Eglise du pouvoir y ont célébré « pour la première fois une liturgie en ukrainien ». Le 7 août 2022, les paroissiens avaient décidé à l’unanimité de rester dans l’Eglise orthodoxe ukrainienne.
(A propos du "massacre" de Boutcha, Serguei Lavrov a déclaré hier : "Nous attendions une enquête, car un tel crime ne peut être laissé sans enquête. Nous avons demandé à ceux qui ont aidé les Ukrainiens à retrouver ces corps. Personne ne nous a rien dit. J'ai déjà fait appel à l'autorité du secrétaire général Antonio Guterres, lui demandant d'utiliser cette autorité pour au moins obtenir les noms des personnes dont les corps ont été montrés à Bucha. Rien n'a suivi.")
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Ce matin, un groupe de pillards de l’Eglise du pouvoir s'est rendu à l'église de l'Annonciation à Lokhvytsia, dans la région de Poltava. Ils ont bloqué les portes et n'ont pas permis aux paroissiens d'entrer. Se référant aux résultats de la fausse réunion de « transfert » en juin dernier (contestée en justice), ils ont déclaré qu'ils étaient venus pour « inventorier les biens ».
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Hier dimanche, l’archevêque Spiridon de Dobropole a consacré une nouvelle église, dédiée à la martyre sainte Alexandra de Rome, à Bilytske, dans la partie de la région de Donetsk encore occupée par l’armée ukrainienne.
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Lors d’une rencontre avec des croyants de différentes parties du monde, qui s’est tenue le 2 décembre 2023 en la basilique du Saint-Sépulcre, l’archevêque Théodose de Sébaste (Patriarcat de Jérusalem) a souligné : « Nous prions pour la paix en Terre Sainte et pour la fin de la guerre dans la bande de Gaza. C’est une guerre dont des civils innocents, des enfants, paient le prix. Mais en parlant des souffrances de notre peuple en Terre Sainte et de ce qui se passe ici, nous nous souvenons aussi de ce qui se passe en Ukraine, où l’Église orthodoxe ukrainienne est oppressée et persécutée par le régime de Kiev soutenu par l’Occident.
« La persécution de l’Église orthodoxe en Ukraine, fomentée par l’Occident, est inacceptable et ne peut être justifiée, car il s’agit d’une violation des droits de l’homme et d’une attaque contre une ancienne Église qui existe en Ukraine depuis l’arrivée du christianisme sur ces terres ». Le pouvoir politique n’a pas le droit de s’immiscer dans les affaires de l’Église et d’imposer un ordre du jour que l’Église ne peut accepter, a déclaré Mgr Théodose, cité par le site de la Mission ecclésiastique russe à Jérusalem. « Nous exprimons notre solidarité avec Son Éminence le métropolite Onuphre et tous les évêques de l’Église orthodoxe ukrainienne, qui font l’objet de graves persécutions tandis que le monde occidental, qui fait l’éloge des droits de l’homme, le voit et le sait, et n’agit pas », a déclaré le hiérarque de l’Église orthodoxe de Jérusalem.
« Les autorités politiques occidentales et leurs représentants en Ukraine tentent de créer une structure ecclésiale alternative à l’Église légitime, mais nous ne reconnaissons pas la canonicité de la structure imposée par les dirigeants politiques de l’Ukraine comme une alternative à l’Église légitime dirigée par le métropolite Onuphre ». Le hiérarque a assuré l’Église orthodoxe ukrainienne de ses prières « en ces temps difficiles, où plusieurs évêques sont emprisonnés et torturés, où des saisies illégales d’églises sont commises », soulignant que « nous condamnons catégoriquement tout cela ». « Nous croyons que l’Église orthodoxe en Ukraine vaincra ses ennemis. »
« Ce n’est pas la première fois que l’Église est persécutée : son histoire est pleine de persécutions cruelles, mais à la fin elle vaincra, parce que le Seigneur Jésus-Christ la défend et la protège de tout mal, de tous les ennemis, visibles et invisibles », a souligné Mgr Théodose de Sébaste.
