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Le blog d'Yves Daoudal - Page 1139

  • Un catholique à Taïwan

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    L’élection présidentielle qui a eu lieu à Taïwan samedi dernier a été remportée par Tsai Ing-wen, candidate du parti « démocrate progressiste », par 56% des voix, face au candidat du Kuomintang, le parti « nationaliste » historique qui est beaucoup moins nationaliste que Tsai Ing-wen…

    Les médias qui daignent s’intéresser à la belle île (Formosa, comme l’avaient appelée les Portugais) remarquent seulement que c’est la première femme présidente de Taïwan, et que son indépendantisme ne plaît pas du tout à Pékin.

    L’intérêt de cette élection est ailleurs : c’est qu’avec Tsai Ing-wen est élu vice-président un catholique : Chen Chien-jen, de son nom complet Philippe Chen Chien-jen.

    Or moins de 1,3% des Taïwanais sont catholiques.

    Certes, le président sortant était lui aussi catholique. Mais il ne tenait aucun compte de son baptême et il le disait ouvertement. Tandis que Philippe Chen Chien-jen est un catholique pratiquant, et il est intéressant de voir que la candidate le soulignait elle-même : « C’est un catholique fervent, une personne à qui vous pouvez faire entièrement confiance. » Ce qui fait penser à ce qui se passe en Corée du Sud, où les sondages disent régulièrement que c’est aux catholiques (minoritaires aussi) qu’on peut faire le plus confiance.

    Philippe Chen Chien-jen, épidémiologiste, ancien vice-président de l’Academia Sinica (équivalent du CNRS – il est d’ailleurs officier des palmes académiques en France), assiste à la messe tous les jours à l’église de la Sainte-Famille de Taipei. Il est chevalier de l’Ordre du Saint Sépulcre et chevalier de l’Ordre de saint Grégoire le Grand.

    « Avant d’accepter d’être candidat j’ai prié et j’y ai pensé longtemps, dit-il. J’en ai parlé à ma femme et à l’évêque. Mais maintenant je pense que je peux être une poignée de sel dans les mains de Dieu. Je peux donner plus de saveur et contribuer au bien être de mon pays. »

    Mgr John Hung Shan-chuan, archevêque de Taipei, confirme : « Je lui ai rappelé que le concile Vatican II avait encouragé l’engagement des fidèles en politique afin de servir la société et d’y instiller les valeurs chrétiennes. Je lui ai aussi dit que sa candidature serait un modèle pour les 270 000 catholiques de Taiwan et encouragerait de plus nombreux fidèles à entrer en politique. »

    Cela dit il ne paraît pas très clair sur la question du mariage, au moment où se profile là-bas aussi la perspective d’une reconnaissance des unions homosexuelles (à laquelle la présidente est favorable).

    La présence d’un catholique lié au Saint-Siège est d’autre part importante vis-à-vis de la Chine communiste : le Saint-Siège est l’un des rares Etats à reconnaître Taïwan…

    Ci-dessous, mettant sa toque de chevalier du Saint Sépulcre lors d'une interview, et à la messe:

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  • Quam magna multitudo

    ℟. Quam magna multitudo dulcedinis tuae, Domine, * Quam abscondisti timentibus te !
    ℣. Et perfecisti eis qui sperant in te, Domine, in conspectu filiorum hominum.
    ℟. Quam abscondisti timentibus te !

    Qu’elle est grande l’abondance de ta douceur, Seigneur, que tu réserves pour ceux qui te craignent. Et tu la donnes en plénitude à ceux qui espèrent en toi, Seigneur, devant les enfants des hommes.

    Répons des matines, psaume 30, 20. Le « Et » qui commence le verset est absent de la majorité des manuscrits, comme on le voit sur le bréviaire de Paris ci-dessous. Il figure néanmoins sur l’antiphonaire des cordeliers de Fribourg. Il se trouve sur le psautier romain, qui à l’origine a servi à composer le répons.

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  • Deuxième dimanche après l’Epiphanie

    Evangile de saint Jean, 2,1 :

    « Et le troisième jour il y eut des noces à Cana de Galilée. »

    Exode 19,16 :

    « Et le troisième jour était arrivé, et l’aube pointait : et voici qu’on commença à entendre du tonnerre, et les éclairs briller, et des nuages très denses couvrir la montagne, et le son de la trompette se faisait de plus en plus véhément ; et le peuple, qui était dans le camp, eut peur. »

    Ce texte est le début du récit de la manifestation de la loi au sommet du Sinaï. A la fin du récit des noces de Cana on nous dira qu’avec le signe de l’eau changée en vin, qui est « le début des signes de Jésus », il « manifesta sa gloire ». L’épiphanie de sa gloire est ici dans son principe (« le début », en grec, c’est tèn arkhèn, premier mot de l’évangile de saint Jean, premier mot de la Genèse). Elle sera complète après le Sacrifice de la Croix, le… troisième jour.

    *

    Evangile de saint Jean, 2,4 :

    « Et Jésus lui dit : “Qu’y a-t-il entre toi et moi, femme ? Mon heure n’est pas encore venue.” »

    Evangile de saint Jean, 19,26, quand l'heure fut venue :

    « Quand Jésus vit sa mère, et, debout, le disciple qu’il aimait, il dit à sa mère : “Femme, voici ton fils.” »

    Jésus n'a pas appelé "Femme" sa mère entre ces deux épisodes, le principe des signes, et le signe de la Croix.

    *

    Evangile de saint Jean, 2,5 :

    « Sa mère dit aux serviteurs [diakonois : diacres] : “Ce qu’il vous dira, faites-le.” »

    Genèse 41,55 :

    « Pressé par la faim, le peuple cria vers le Pharaon et lui demanda à manger. Il leur répondit : “Allez à Joseph, et tout ce qu'il vous dira, faites-le”. »

    *

    Evangile de saint Jean, 2,7 :

    « Jésus leur dit : “Emplissez d’eau les urnes.” Et ils les remplirent jusqu’en haut. »

    Ce qui fit au moins 600 litres de vin, annonce de la réalisation des prophéties messianiques.

    Joël 2,24 :

    « Et les aires se rempliront de blé, et les pressoirs déborderont de de vin et d’huile. »

    *

    Deutéronome 11,13 :

    « Si vous obéissez à mes commandements, qu’aujourd’hui je vous prescris, d’aimer le Seigneur votre Dieu, et de le servir de tout votre cœur et de toute votre âme, il donnera la pluie de printemps et la pluie tardive à votre terre, afin que vous récoltiez le froment et le vin et l’huile. »

    *

    Matthieu 26,27-29 :

    « Et, ayant pris le calice, il rendit grâce et le leur donna en disant : Buvez-en tous, car ceci est mon sang de la nouvelle Alliance, qui sera répandu pour beaucoup en rémission des péchés. Or je vous le dis : je ne boirai plus de ce fruit de la vigne jusqu’à ce jour où je le boirai avec vous, vin nouveau, dans le royaume de mon Père. »

  • “La ch’tiote !”

    Dans L’Homme Nouveau, « L’humeur de Pasquin » :

    Aux urgences gynécologiques, dans le pays minier, une gamine et sa mère... le quart-monde, genre pauvres qui vote Le Pen, en jogging. Babaches de pauvres, qu’il est de bon ton de mépriser quand on a fait des études, et qu’on jouit du pouvoir du savoir, comme ce jeune interne. Aux urgences donc, la gamine a 15 ans. « Elle a mal au ventre » dit la mere, « on sait pas quoi ! ». La sage-femme qui, elle, garde plutôt ses jugements sévères pour les prétentieux, prend soin de la fille, la questionne et l’examine. « Il est plus que probable que tu sois enceinte... le sais-tu ? ». « Bah non ! »... Arrivée de l’interne, échographie, diagnostic de la sage-femme confirmé : « Tu es enceinte de 6 mois. » L’interne, sentencieux devant ce déni de grossesse : « C’est trop tard, mais si tu avais fait attention et réagi a temps, on aurait pu pratiquer une IVG. » « Une quoi ? » dit la fille. « Un avortement » reprend l’interne. « Ah ben non ! Avorter c’est quand même tuer son bébé et y a pas de raison de faire ça, faut pas faire ça, moi je suis contre ! » répond d’une traite la jeune fille, femme, mère. Alors que l’interne, décontenancé et les certitudes en déroute, quitte la salle, la sage-femme pose sa main sur le ventre de la gamine et lui dit : « C’est toi qui as raison ». Mais oui, c’est toi qui as raison la ch’tiote, au-delà de ta négligence initiale, tu donnes une leçon de bon sens, de simplicité, de sagesse, de maturité et de sens des responsabilités. T’as raison, la ch’tiote, faut pas faire ça. Ta résistance simple et efficace écroule le Planning familial, Ie bourrage de crâne scolaire et périscolaire, les subventions et tout le tintouin budgétisé depuis trente ans pour faire oublier cette vérité toute simple que tu rappelles à contretemps : « Avorter c’est quand même tuer son bébé ! ». La connivence qui s’est tissée, là, entre la gamine et la sage-femme, est une révolution. Ceux qui pensaient avoir gagné la partie n’en mesurent pas la portée : ils ont déjà perdu. Les pauvres aiment les enfants et ils sont plus nombreux que les bobos. Et il y aura toujours une sage-femme pour préférer, à les faire disparaître, les faire naître. Elle commence bien cette nouvelle Année, elle va nous plaire !

  • Médias de l’Est

    Le Courrier international a traduit un article de la section bulgare de la Deutsche Welle, qui est une brève revue de presse sur les événements de Cologne et autres lieux : « Que cela soit en Pologne, en République tchèque, en Hongrie ou en Slovaquie, les médias disent une seule et unique chose : “Ce qui s’est passé à Cologne était logique et inéluctable, et nous vous avions prévenus de ce danger”. »

    « La crise migratoire a donné naissance à une sous-culture d’altruistes naïfs et bien-pensants. » (Sme, Slovaquie)

    « Il aurait fallu qu’une chaîne de télévision fasse son direct depuis la place de la gare à Cologne au moment des émeutes pour que s’écroule la vision angélique qu’ont certains des migrants. Mais cela ne s’est pas fait, parce que les journalistes allemands sont eux-mêmes sous l’emprise du politiquement correct. » (Magyar Idök, Hongrie)

    « Les Européens de l’Ouest regardent avec des yeux grand fermés la vague migratoire qui les submerge et le compte à rebours des bombes humaines jihadistes qui sillonnent les rues de leurs villes. Les élites sont désorientées et incapables d’arrêter ce flux, de juguler la radicalisation tout comme d’intégrer efficacement les nouveaux venus. La grande cloche de la cathédrale de Cologne sonne la fin de paix civile sur le Vieux Continent. » (Standart, Bulgarie)

  • Notation idéologique

    L’agence Standard and Poor's a abaissé hier la note de la dette de la Pologne, à BBB+, avec une « perspective négative ».

    Vous pensiez que ces notes étaient attribuées sur des critères strictement économiques ? Détrompez-vous. Elles sont données sur des critères idéologiques. Et Standard and Poor's ne s’en cache pas. Il n’y a aucune raison économique de dégrader la note de la Pologne (l’agence Fitch d’ailleurs ne le fait pas), ni même de raison politique (l’agence souligne la stabilité politique du pays), la seule raison est de punir un gouvernement dont on juge qu’il n’est pas politiquement correct : « L'abaissement reflète notre opinion selon laquelle le système des freins et des contrepoids institutionnels a été nettement érodé, car l'indépendance et l'efficacité d'institutions clés sont affaiblies par différentes mesures législatives prises depuis les élections législatives d'octobre 2015. » Et Standard and Poor's précise qu’il s’agit du Tribunal constitutionnel et de la loi sur les médias.

    La conséquence immédiate a été que le zloty a plongé face à l’euro…

  • Que se passe-t-il réellement en Pologne ?

    Ce qui suit (et le titre ci-dessus) est ma traduction d’une déclaration des députés polonais du groupe CRE publié dans la perspective du débat qui aura lieu au Parlement européen mardi prochain sur « l'état de la primauté du droit et des restrictions à la liberté de la presse en Pologne » (l’intitulé montre déjà qu’on est dans la polémique fantasmatique et non dans le « débat »).

    En 2015, des élections générales démocratiques ont eu lieu en Pologne, d’où a résulté un changement de pouvoir.

    Andrzej Duda a remporté la charge de président de la Pologne, et la droite unie, sous la direction de son plus grand parti, à savoir le Parti Droit et Justice (PiS) a remporté la majorité absolue au Parlement.

    La coalition libérale-centriste de la Plateforme civique (PO) et le Parti du peuple polonais (PSL), qui avaient été au pouvoir pendant huit ans, sont passés dans l’opposition. Les partis de gauche ont échoué à obtenir le pourcentage minimum requis et ne sont pas représentés au Parlement.

    Le résultat des élections a montré que le peuple polonais a sévèrement jugé la politique du gouvernement précédent, y compris son déficit de garanties de la liberté d’expression.

    Au cours du mandat de ce gouvernement il y a eu des cas de répression pénale à l’encontre de personnes qui exprimaient leurs critiques du gouvernement sur internet, pendant des événements sportifs ou lors de manifestations anti-gouvernementales.

    La surveillance et même la répression de journalistes a été un motif de grave préoccupation. Pourtant, ces faits n’ont pas attiré l’attention ni donné lieu à une quelconque réaction des institutions européennes en leur temps.

     

    Les valeurs européennes

     

    Juste avant les élections, la coalition sortante a introduit des changements au Tribunal constitutionnel, menant à la nomination de ses propres candidats à tous les postes de juge sauf un. Ceci a été fait en violation de la Constitution, ce que le Tribunal constitutionnel a ensuite réaffirmé lui-même. Le Parlement nouvellement élu a donc été obligé de prendre les mesures correctives nécessaires. La controverse concernant le Tribunal constitutionnel, qui était une conséquence des actes inconstitutionnels du gouvernement précédent, est pratiquement terminée.

    La composition du Tribunal constitutionnel est désormais complète, la majorité de ses juges – 9 sur 15 – ayant été recommandés à ces postes par l’actuelle opposition.

    Le gouvernement Droit et Justice (PiS) formé à la suite des élections a entrepris des réformes importantes attendues par le peuple polonais, quant au système d’imposition, aux prestations de soutien à la famille, à l’éducation, aux soins de santé, et au pouvoir judiciaire.

    Ces réformes sont conformes aux principes et règles de la Constitution polonaise et respectent pleinement les valeurs européennes.

    La Pologne a maintenant un gouvernement majoritaire stable. L’opposition est représentée dans les organes dirigeants du Parlement, avec le chef de l’opposition qui est président de la Commission des Affaires étrangères.

    La Pologne est un Etat décentralisé, qui a largement développé des organes autonomes régionaux et locaux. Dans 15 des 16 régions et dans la plupart des grandes villes polonaises, l’autorité locale est contrôlée par la Plateforme civique (PO), qui n’est dans l’opposition qu’au Parlement.

     

    La liberté d’expression

     

    La liberté d’expression est respectée. Des manifestations anti-gouvernementales ont lieu en Pologne sans aucune entrave ou répression. Il y a une totale liberté de la presse, dont une partie importante est d’ailleurs détenue par des sociétés étrangères, particulièrement allemandes.

    Il y a aussi une totale liberté de communication sur internet. Il n’y aucune censure, de quelque sorte que ce soit. Tout blocage des informations, comme ceux qui ont eu lieu récemment en Allemagne en ce qui concerne les événements de Cologne et d’autres villes allemandes, est impensable en Pologne.

    La Pologne d’aujourd’hui est un pays sûr. Il n’y a pas d’actes d’agression collective sur un plan sexuel, racial, ou autre. Les fêtes du Nouvel An et les autres événements populaires qui ont lieu en Pologne se déroulent dans la paix, sans obstacles, perturbations ou actes d’agression.

    La situation est clairement meilleure à cet égard que dans de nombreux autres pays de l’Union européenne, où malheureusement des actes terroristes, des attaques collectives ou même des agressions racistes et sexuelles ont lieu. La Pologne n’est pas le théâtre de tels événements. En Pologne, les droits des femmes sont respectés, elles ne sont donc pas exposées à être agressées dans la rue. Personne ne les met face à des demandes dégradantes de ne pas provoquer des agresseurs potentiels par leur habillement ou leur comportement. Les autorités ne donnent pas aux femmes le conseil humiliant de ne pas s’aventurer loin de chez elles et de rester en groupes quand elles vont dans les lieux publics, ainsi que cela a été suggéré aux femmes par les autorités allemandes.

    La Pologne est un Etat membre de l’UE stable, démocratique, respectant les valeurs européennes, tout en façonnant son ordre juridique interne de façon souveraine, conformément à la volonté démocratiquement exprimée par son peuple.

    La Pologne, l’un des plus grands pays de l’Union européenne, contribue pour une part significative au développement et à la sécurité de l’Europe.

  • Saint Marcel Ier

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    Enluminure du missel dit de Clément VII, réalisé à Bologne pour Urbain V vers 1370. Conservé à Avignon.

    Le P est la première lettre de la collecte de la fête de saint Marcel Ier. On lit les premiers mots, avec les abréviations d’usage : Preces pp tui qs do clementer exaudi, ut

    Preces pópuli tui, quǽsumus, Dómine, cleménter exáudi : ut beáti Marcélli Mártyris tui atque Pontíficis méritis adiuvémur, cuius passióne lætámur. Per Dóminum nostrum…

    Cardinal Schuster :

    La prière est très belle. On y invoque les mérites des souffrances et des humiliations de saint Marcel pour qu’elles viennent au secours de notre insuffisance : « Accueillez avec clémence, Seigneur, les prières de votre peuple, afin que pour nous implorent votre secours les mérites de votre bienheureux martyr, le pontife Marcel, dont la passion nous réjouit aujourd’hui. »

    En 1942, Pie XII a inventé un commun des souverains pontifes. La collecte de saint Marcel fut cependant conservée.

    Une autre enluminure d’un missel d’Avignon, celui-là a été réalisé à Naples, à la même époque que le premier :

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  • Une liturgie pour 2017

    Les catholiques sont censés « célébrer », en 2017, avec les luthériens, les 500 ans des débuts de la Réforme protestante, en rendant grâce à Dieu pour les « dons qui sont venus à l’Eglise par la Réforme », pour les « nombreuses idées directrices théologiques et spirituelles que nous avons tous reçues par la Réforme », pour les « bonnes transformations et réformes qui ont été mises en œuvre par la Réforme », pour la « proclamation de l’Evangile qui a eu lieu au cours de la Réforme », en faisant repentance pour ce que nous avons infligé aux protestants, et en prenant cinq engagements pour aller vers l’unité, conformément au document surréaliste « luthéro-catholique » de 2013 « Du conflit à la communion ».

    Pour cela a été conçu par la Fédération luthérienne mondiale et le Conseil pontifical pour l’unité des chrétiens un livret de la « liturgie » des célébrations en question.

    On constate ;

    1 – que l’annonce de la parution du livret « liturgique » a été faite uniquement par la Fédération luthérienne mondiale ;

    2 – que le livret n’existe pas encore en tant que tel, et qu’on n’en trouve que la version anglaise en PDF, uniquement sur le site de la Fédération luthérienne mondiale ;

    3 – que cette « liturgie œcuménique », présidée par un pasteur protestant et un prêtre catholique, est (forcément*) strictement protestante ;

    4 – que cette « liturgie » s’appelle « common prayer », ce qui est le nom de la liturgie anglicane depuis la Réforme…

    * Forcément, parce que le protestantisme se caractérise par ce qu'il a rejeté de la doctrine catholique. Par ce qui lui manque. Pour ne pas choquer les protestants, cette « liturgie » doit donc s'aligner sur le moins disant, donc sur le protestantisme.

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    A la gay pride de 2009, l’« évêque » luthérienne de Stockholm Eva Brunne (à droite) et sa « compagne » la « prêtre » Gunilla Lindén qui a « porté leur enfant ». En octobre dernier, Eva Brunne a demandé au pasteur de l'église de la mission des marins, pour mieux accueillir les "réfugiés", d'enlever les croix et de mettre des panneaux indiquant la direction de La Mecque, ajoutant que ne pas le faire serait un péché d'avarice.

    En 2017 nous célébrerons ensemble les bienfaits de la Réforme et les grands progrès que nous faisons vers l’unité…

    Parce nobis Domine.

  • Obsession

    Marisol Touraine s’est exprimée devant les caméras de télévisions sur l'essai thérapeutique de Rennes qui a mal tourné.

    Elle parlait le dos à un mur où il y avait plusieurs affiches. Une seule était visible, à sa droite : « IVG c’est mon choix. »