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“La ch’tiote !”

Dans L’Homme Nouveau, « L’humeur de Pasquin » :

Aux urgences gynécologiques, dans le pays minier, une gamine et sa mère... le quart-monde, genre pauvres qui vote Le Pen, en jogging. Babaches de pauvres, qu’il est de bon ton de mépriser quand on a fait des études, et qu’on jouit du pouvoir du savoir, comme ce jeune interne. Aux urgences donc, la gamine a 15 ans. « Elle a mal au ventre » dit la mere, « on sait pas quoi ! ». La sage-femme qui, elle, garde plutôt ses jugements sévères pour les prétentieux, prend soin de la fille, la questionne et l’examine. « Il est plus que probable que tu sois enceinte... le sais-tu ? ». « Bah non ! »... Arrivée de l’interne, échographie, diagnostic de la sage-femme confirmé : « Tu es enceinte de 6 mois. » L’interne, sentencieux devant ce déni de grossesse : « C’est trop tard, mais si tu avais fait attention et réagi a temps, on aurait pu pratiquer une IVG. » « Une quoi ? » dit la fille. « Un avortement » reprend l’interne. « Ah ben non ! Avorter c’est quand même tuer son bébé et y a pas de raison de faire ça, faut pas faire ça, moi je suis contre ! » répond d’une traite la jeune fille, femme, mère. Alors que l’interne, décontenancé et les certitudes en déroute, quitte la salle, la sage-femme pose sa main sur le ventre de la gamine et lui dit : « C’est toi qui as raison ». Mais oui, c’est toi qui as raison la ch’tiote, au-delà de ta négligence initiale, tu donnes une leçon de bon sens, de simplicité, de sagesse, de maturité et de sens des responsabilités. T’as raison, la ch’tiote, faut pas faire ça. Ta résistance simple et efficace écroule le Planning familial, Ie bourrage de crâne scolaire et périscolaire, les subventions et tout le tintouin budgétisé depuis trente ans pour faire oublier cette vérité toute simple que tu rappelles à contretemps : « Avorter c’est quand même tuer son bébé ! ». La connivence qui s’est tissée, là, entre la gamine et la sage-femme, est une révolution. Ceux qui pensaient avoir gagné la partie n’en mesurent pas la portée : ils ont déjà perdu. Les pauvres aiment les enfants et ils sont plus nombreux que les bobos. Et il y aura toujours une sage-femme pour préférer, à les faire disparaître, les faire naître. Elle commence bien cette nouvelle Année, elle va nous plaire !

Commentaires

  • En effet, cette année s'ouvre, lumineuse, grâce à une telle histoire alors que Madame Touraine pose devant la propagande avorteuse.

  • "Et il y aura toujours une sage-femme pour préférer, à les faire disparaître, les faire naître"
    Oui, et hâtons-nous de soutenir les sages-femmes car la loi santé les autorise à pratiquer l'avortement "médicamenteux" et le gouvernement a dans le collimateur leur objection de conscience. Pendant leurs études les pressions sont énormes pour les "mouiller" dans des avortements chirurgicaux et peu sont capables de résister. On les menace de représailles dans la notation des examens, on leur fait croire que l'objection de conscience ce n'est que pour les médecins etc.... Les idéologues gauchistes infectent les milieux médicaux, surtout au niveau de l'enseignement.
    Si à la place de ce crétin d'interne, nazillon en blouse blanche, la petit était tombée sur une folle du Planning infernal, elle l'aurait convaincue d' avorter à l'étranger hors délai, ou en France sous prétexte d'IMG (jusqu'à 9 mois de grossesse). Les tueurs trouvent toujours une solution à leur projet infernal: avortement obligatoire à tout stade de la grossesse.

  • Merci pour cette histoire, la première belle histoire de cette année 2016. Comme une réponse tardive, un écho, à l'invitation lointaine de Jean-Paul 2 : "N'ayez pas peur, entrez dans l'espérance."
    Oui, avec cette enfant nous y entrons !

  • L'urgence d'une pétition nationale contre le remboursement de l'IVG à 100% alors que les soins obstétricaux ne le sont qu'à 70%.
    Recours au Conseil d'État.
    Une intervention auprès de nos élus est urgente.
    Les sage-femmes n'ont pas légalement le droit de prescrire.
    Le trou de la Sécu n'est pas assez grand?

  • "Les sage-femmes n'ont pas légalement le droit de prescrire."
    En effet, pour ne pas faire concurrence aux gynécos-mandarins-tout puissants qui ont fait de la grossesse une maladie. Mais la loi santé votée fin 2015 leur donne expressément la possibilité de prescrire l'abortif RU486 ("IVG médicamenteuse" selon le vocabulaire socialo-nazi). Donc "légalement" elles ont le droit de tuer un bébé dans le ventre de sa mère. Donc légalement, celles qui étaient respectées dans leur métier "d'aide à la mise au monde", pourront être des auxiliaires et des pourvoyeuses de mort. Est-ce bien clair?
    Comme la mentalité gauchiste-abortionniste infecte aussi la profession de sage-femme, celles qui voudront faire objection de conscience vont être persécutées.

  • A l'occasion de l'annonce du décès de Michel Tournier la journaliste de France Inter a rappelé ( oh la surprise ) que Michel Tournier avait "en horreur les avorteurs pour qui il aurait souhaité la peine de mort et qu'ils étaient semblables aux bourreaux d'Auschwitz"
    Ce jour au bulletin de 8 heures .

  • Cette loi a été votée en catimini. Une action à prendre: Les femmes enceintes ou non, voire les maris, demander aux sage-femmes si elle acceptent de prescrire la RU86. Le faire savoir et les boycotter. La liberté de conscience des patients existe encore. Ce genre d'action aux USA a entraîné une chute du nombre de médecins avorteurs et d'avortoirs.
    Un site est à consulter: "SOS Bébé.
    doivent

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