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Le blog d'Yves Daoudal - Page 1099

  • VIS

    Depuis le 30 avril, le bulletin quotidien d’information du Vatican, VIS, n’est plus disponible en français. Il n’existe plus qu’en italien, en anglais, et en… espagnol.

    Les traductions françaises de VIS étaient extrêmement mauvaises, donc on ne pleurera pas leur disparition.

    On constatera seulement qu’au lieu de les améliorer on les supprime.

    Jusqu’à l’arrivée de François, la langue diplomatique du Saint-Siège était le français. Désormais on efface même le français du service d’information…

  • Mauvaise action

    Partant en voyage par avion, j’ai feuilleté le numéro de La Croix du jour qui était gracieusement mis à ma disposition. Il n’y avait rien à lire, sauf un article de « reportage » sur les trois familles musulmanes de « réfugiés » ramenés à Rome par François. Le journaliste de La Croix n’a en fait rencontré qu’une des trois familles. Ou… la seule qui parlait une langue occidentale, peut-être. Or cette famille n’est en rien « réfugiée ». Le père et la mère ont l’un et l’autre ce qu’on appelle « un bon métier » qui en font une famille de la classe moyenne, et ils habitent Damas. Or à Damas il n’y a pas de guerre. Ils n’ont donc aucun titre à se dire « réfugiés ». Ce sont simplement des gens qui profitent de l’occasion pour aller chercher en Occident des emplois mieux rétribués qu’en Syrie.

    Bref, le pape fait savoir à tous les Syriens, même ceux qui ne souffrent pas de la guerre et qui ont les moyens de vivre, qu’ils seront accueillis en Europe.

    Ce faisant, le pape est dans l’illégalité. En faisant entrer en Italie des gens qui n’ont aucun titre à y entrer. Et en faisant savoir à tous ceux qui sont dans la même situation qu’ils peuvent venir sans problème, ce qui n’est pas vrai.

    Selon la législation européenne actuelle, François devrait être traduit en justice pour aide à l’immigration illégale.

  • Lundi des Rogations

    Il est commandé en un autre endroit de prier sans cesse, non seulement durant le jour, mais même la nuit. Vous voyez, en effet, que cet homme qui alla trouver son ami au milieu de la nuit, lui demandant trois pains, et persistant à les demander, ne fut pas privé de l’objet de sa prière. Que signifient ces trois pains, si ce n’est l’aliment des célestes mystères ? Si vous aimez le Seigneur votre Dieu, vous pourrez mériter ses dons non seulement pour vous, mais encore pour les autres. Qui est plus notre ami que celui qui a livré son corps pour nous ? C’est à cet ami que David, au milieu de la nuit, a demandé ces pains, et il les a reçus. Car il les demandait, quand il disait : « Au milieu de la nuit je me levais pour vous louer ; » c’est pourquoi il a mérité ces pains qu’il nous a présentés pour nous en nourrir. Il les demanda encore, lorsqu’il dit : « Je laverai chaque nuit mon lit de mes pleurs. » Il ne craignait pas d’interrompre le sommeil de celui qu’il sait veiller toujours. Aussi, nous souvenant de ces paroles des Écritures, implorons le pardon de nos péchés en persévérant jour et nuit dans la prière. Car si un homme aussi saint que David, occupé du gouvernement de tout un royaume, louait Dieu sept fois le jour, et était appliqué sans cesse à lui offrir les sacrifices du matin et du soir, que nous faut-il faire, nous qui devons prier d’autant plus que nous défaillons plus souvent, à cause de la fragilité de la chair et de l’esprit ; nous qui, las de la route et fatigués cruellement par notre course en ce monde et par les détours de cette vie, devons prier afin que le pain qui refait ne puisse nous manquer, lui qui fortifie le cœur de l’homme. Ce n’est pas seulement au milieu de la nuit que le Seigneur nous apprend qu’il faut veiller, mais à tous les instants pour ainsi dire. En effet il vient et le soir, et à la seconde et à la troisième veille, et il a coutume de frapper à la porte. « Heureux les serviteurs que le Seigneur, quand il viendra, trouvera veillant ! »

    Saint Ambroise, commentaire de l’évangile selon saint Luc, lecture des matines avant 1960.

  • Pause

    Je m’en vais pendant une bonne semaine. Oui, « déconnecté ».

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    Tje na otok z valovami obdani,
    v današnjih dnevih božjo pot Marije;
    v dnu zad stojé snežnikov velikani,
    poljá, ki spred se sprósti, lepotije
    ti kaže Bléški grad na levi strani,
    na desni griček se za gričam skrije.
    Dežela kranjska nima lepšga kraja,
    ko je z okolšno ta, podoba raja.

    L’île au milieu du lac est le lieu, aujourd’hui,
    d’un pèlerinage à la Vierge Marie ;
    pareil à des géants, les névés au loin veillent,
    à gauche le château de Bled semble observer
    les fertiles prairies que dore le soleil,
    sur la droite un sommet cache un autre sommet.
    La Carniole n’a pas de plus belle région
    que ce paradis avec ses beaux environs.

    France Prešeren

    (5e strophe - sur 53 - du poème Le baptême – du chef païen Črtomir, vaincu par l'armée chrétienne, et converti par la belle Bogomila, fille du prêtre païen de la déesse Jiva qu'on adorait sur l'île, devenu prêtre catholique. Les derniers mots disent littéralement que ce paysage est « l’image du paradis ». C’est pourquoi je ne me lasse pas d’y aller – et de manger le gâteau de Bled sur la terrasse de la maison même du poète.)

  • Reconquête N° 327

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    Reconquête

  • Aux Pays-Bas

    Le petit parti socialiste, la formation de gauche (genre Mélenchon) qui avait fait campagne pour le non à l’accord UE-Ukraine, avait proposé le vote d’une motion demandant le retrait « aussi vite que possible » de cet accord par le gouvernement.

    Il est intéressant de constater que – suite au référendum - cette motion présentée par un parti ultra-minoritaire a recueilli 71 voix, contre 75 (il y a 150 députés). Elle a donc été repoussée à une faible majorité, alors que la loi de ratification de l’accord avait été votée par 119 députés contre 31.

  • Double langage

    Jean-Claude Juncker, hier, devant le Conseil de l’Europe :

    « Une des raisons pour lesquelles les citoyens européens s’éloignent du projet européen est due au fait que nous interférons dans trop de domaines de leur vie privée et dans trop de domaines dans lesquels les États membres sont mieux placés pour agir.  Nous avons eu tort de réglementer à outrance et de trop interférer dans la vie de nos citoyens. »

    Mais le même Juncker n’envisage pas une seconde de modifier le traité qui rend ces agissements inéluctables (quand il ne les exige pas explicitement), et il n’a rien à objecter aux projets obsessionnels d’un nouveau traité qui supprime totalement les souverainetés nationales sur le plan économique et social, comme vient encore de le proposer Macron.

  • Hijab day

    Aujourd’hui c’est le « hijab day » à Sciences Po. Dans le cadre du « hijab day » mondial, lancé, non pas par des islamistes, mais par des dhimmis frénétiques.

    Ainsi voit-on les chaînes de télévision filmer avec complaisance ces pauvres filles affublées du voile islamique. Des libérales et des gauchistes qui, par volonté d’affirmer la « tolérance », font volontairement acte de soumission à une idéologie qui ne connaît aucune tolérance.

    Je suis prêt à cofinancer un voyage à ces oies de Sciences Po en Irak, où elles verront ce que signifie le voile islamique pour les étudiantes, et comment même les chrétiennes sont aujourd’hui obligées de porter ce signe de soumission à l’idéologie islamique.

    Mais je gage que ces oies sont si stupides qu’elles ne peuvent même pas comprendre pas de quoi il s’agit, et qu’en outre elles se moquent totalement de ce que subissent les chrétiennes dans les universités que l’oncle Sam a soumises à l’islam.

  • Ad cenam Agni providi

    L’hymne des vêpres au temps pascal, chanté par des maîtres de chœur, à Fontevraud, le 23 juillet 1989, sous la direction de Dom Le Feuvre.
    podcast

     Ad cenam Agni próvidi,
    Et stolis albis cándidi,
    Post tránsitum maris Rubri
    Christo canámus Príncipi.

    Invités au repas de l’Agneau,
    revêtus de nos robes blanches,
    après avoir passé la mer rouge,
    chantons au Christ notre Chef.

    Cujus corpus sanctíssimum
    In ara crucis tórridum,
    Cruóre ejus róseo
    Gustándo vívimus Deo.

    En goûtant sa chair toute sainte
    brulée sur l’autel de la Croix,
    en goûtant le vin de son sang,
    nous vivons de la vie de Dieu.

    Protécti Paschæ véspere
    A devastánte Angelo,
    Erépti de duríssimo
    Pharaónis império.

    Protégés au soir de la Pâque
    contre l’Ange exterminateur,
    nous avons été arrachés
    au dur pouvoir de Pharaon.

    Jam pascha nostrum Christus est,
    Qui immolátus agnus est :
    Sinceritátis ázyma
    Caro eius obláta est.

    C’est le Christ qui est notre Pâque,
    qui est l’agneau immolé ;
    azyme de sincérité,
    c’est sa chair qui est livrée.

    O vere digna hóstia,
    Per quam fracta sunt tártara,
    Redémpta plebs captiváta,
    Réddita vitæ prǽmia.

    O victime vraiment digne
    brisant la porte des enfers :
    le peuple captif est racheté,
    les biens de la vie sont rendus.

    Consúrgit Christus túmulo,
    Victor redit de bárathro,
    Tyránnum trudens vínculo
    Et Paradísum réserans.

    Le Christ se lève de la tombe ;
    il revient de l’abîme en vainqueur,
    poussant le tyran enchaîné,
    rouvrant l’entrée du Paradis.

    Quǽsumus, Auctor ómnium,
    In hoc pascháli gáudio,
    Ab omni mortis ímpetu
    Tuum defénde pópulum.

    Nous vous prions, Auteur de toute chose,
    en cette joie pascale
    de tout assaut de la mort
    défendez votre peuple.

    Glória tibi Dómine,
    Qui surrexísti a mórtuis,
    Cum Patre et almo Spíritu,
    In sempitérna sǽcula. Amen.

    Gloire à Vous, Seigneur,
    ressuscité d’entre les morts ;
    avec le Père et l’Esprit bienfaisant,
    dans les siècles éternels.
    Ainsi soit-il.

  • Ils sont marrants

    Je reçois un courriel d’une association intitulée « Les Amis du Collectif pour un Festival Hellfest Respectueux de Tous », qui annonce le lancement d’une pétition « pour dire stop à la haine anti-chrétienne diffusée par certains groupes de métal intervenant dans le cadre de la programmation du festival Hellfest de Clisson ».

    Ces braves gens soulignent qu’ils ne veulent pas l’arrêt du festival mais « mais un choix plus éclairé dans la programmation », qui n’incite pas « ouvertement à la haine, à la violence et à l’anti-christianisme ».

    Je suis prêt à offrir à ces braves gens un dictionnaire où ils verront que « Hellfest » veut dire « fête de l’enfer ».

    Avant que je signe leur pétition, il faudra donc qu’ils m’expliquent comment l’enfer peut être « respectueux de tous », comment il pourrait arrêter d’inciter à la haine, et particulièrement à la haine antichrétienne.

    Vont-ils lancer aussi une pétition pour que le jihadisme soit pacifique et qu’il y ait un jihad respectueux de tous ?