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Le blog d'Yves Daoudal - Page 1098

  • Vigile de l’Ascension

    L’antique liturgie romaine considérait, à juste titre, qu’elle ne pouvait pas avoir d’aspect pénitentiel entre Pâques et la Pentecôte. C’est pourquoi il fallut plus de trois siècles pour que l’étrange innovation gauloise des Rogations soit acceptée dans la capitale de la chrétienté, et à la condition expresse qu’elle soit dépouillée de son jeûne (qui lui était pourtant consubstantiel et sur lequel insistait davantage encore la liturgie mozarabe).

    De même, l’antique liturgie romaine n’avait pas de vigile de l’Ascension, puisque la vigile est la préparation à une fête, et a donc fatalement un aspect pénitentiel. Toutefois une messe de la vigile de l’Ascension s’imposa à Rome avant les Rogations, et le troisième jour des Rogations ne put jamais primer la vigile de l’Ascension – dépourvue de tout caractère pénitentiel, célébrée en blanc.

    Cette messe de la vigile reprend les chants du dimanche précédent. Seules les lectures sont originales, et elles ont été remarquablement choisies, comme le souligne dom Pius Parsch :

    Elles ont été très heureusement choisies et nous offrent deux belles images de l’Ascension. La première image est une entrée triomphale au ciel ; le divin vainqueur de la mort et de l’enfer s’avance vers le ciel, chargé d’un riche butin, et là il partage son butin ; ce sont les dons spirituels qu’il communique à son Église. Ces dons sont les charismes, les grâces d’état pour la construction du corps mystique du Christ, c’est-à-dire l’Église (épitre).

    La seconde image est, si possible, plus belle encore : le Fils rentre dans la maison paternelle ; maintenant, il frappe à la porte et demande l’entrée (le rétablissement dans sa gloire) pour lui et pour l’humanité rachetée. C’est une pensée délicate de la liturgie de mettre dans la bouche du Sauveur, à la porte du ciel, la prière sacerdotale (évangile).

  • Eurodictature

    La Commission européenne propose que les pays qui refuseront de prendre des « réfugiés », selon les règles qui entrent en vigueur demain mercredi, soient soumis à une amende. Selon le Financial Times, cette amende serait de 250.000 € par réfugié refusé. Sic.

    On sait que la Hongrie et la Slovaquie ont attaqué le plan de répartition par quotas devant la Cour européenne de Justice. A la Commission européenne, on fait savoir que le verdict de la Cour ne pourra pas affecter les décisions prises…

    En outre, ce mercredi, la Commission européenne devrait recommander la fin des visas pour les ressortissants turcs, alors même que la Turquie ne remplit pas les critères, selon la Commission elle-même.

  • Mardi des Rogations

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    Nous voici rassemblés une fois encore pour célébrer les Rogations et je remercie les CPCR de nous offrir le cadre de cette célébration.

    Depuis le V° siècle, l’Eglise a pris l’habitude de consacrer tous les ans trois jours consécutifs au jeûne et à la prière pour les fruits de la terre. C’est une manière pour nous de reconnaître la Seigneurie de Dieu sur la Création et de dire qu’elle est dans cette création la juste place de l’homme. La liturgie est une catéchèse, la liturgie est une école de vie. Aujourd’hui, elle nous rappelle que Dieu est le Maître de la création parce qu’il en est l’auteur et parce que par sa Providence il en assure l’ordre et le maintien.

    Comme les lectures de cette messe viennent de nous le rappeler, l’homme n’est que le gérant de la création et il n’y trouve sa place de façon harmonieuse que dans le respect des lois de la nature. La liberté de l’homme trouve sa juste place dans l’espace aménagé par le respect de ces lois. L’homme n’est pas au-dessus de la nature, il ne peut en modifier les règles. Il est un des éléments d’un ordonnancement qui le dépasse et si Dieu lui a confié la gérance de la création c’est pour qu’il la gouverne dans le respect des règles établies par le Créateur. Son intelligence lui permet de découvrir ces règles. La raison éclairée par la foi lui permet de connaître ces règles pour en tirer le meilleur parti. Ainsi, le grain qui tombe dans la bonne terre donne du fruit à raison de cent ou soixante ou trente pour un, tandis que celui qui tombe dans les ronces est étouffé. C’est la loi de la nature dont on ne peut pas s’abstraire mais qu’il faut connaître et aimer. Le cantique de l’offertoire nous le rappellera. Ceux qui vivent au contact de la terre le savent. La terre nous enseigne…la terre ne ment pas.

    Ce qui est vrai pour la nature extérieure à l’homme est vrai aussi pour l’homme lui-même, pour la nature humaine. Lorsque les lois humaines prétendent s’affranchir de la loi naturelle, alors c’est le règne de l’arbitraire qui commence, avec tout ce que cela comporte d’injustice, d’iniquité, de chaos !

    L’homme est créé à l’image de Dieu et il trouve son bonheur quand il cultive la ressemblance avec son divin modèle. Quand il prétend se faire l’égal de Dieu et dicter ses propres lois, c’est une tragédie qui commence. La Bible nous rappelle quelques-unes de ces tragédies : le péché originel, Sodome et Gomorrhe, la Tour de Babel. Et le démon est toujours prêt à nous suggérer de nouvelles aventures qui nous conduiront vers de nouvelles tragédies.

    Pendant cette messe, nous demanderons au Seigneur de faire de nous de bons gérants de la création, de bons intendants de la nature humaine, toujours soucieux de bien connaître la loi naturelle pour qu’elle soit le véritable espace de liberté dans lequel nos vies pourront se développer dans l’harmonie.

    Mais l’homme n’est pas seulement le gérant de la création ; il en est aussi le Prêtre. C’est à lui qu’il appartient de présenter à Dieu les fruits de la terre et de son travail pour que Dieu les transforme en source de grâce. C’est à lui qu’il appartient d’assumer la louange silencieuse qui monte de la terre pour la présenter au Seigneur d’une manière rationnelle. C’est à lui qu’il appartient d’intercéder pour le monde animé et inanimé. C’est à lui qu’il appartient de rendre gloire à Dieu pour la beauté de l’ordre créé qui se découvre à son intelligence émerveillée pour l’heureuse alternance des saisons qui donne sa fécondité à la terre, pour le don de la vie qui ouvre un avenir. Et c’est tout le sens de la procession de ce jour.

    Ce rôle de prêtre, l’homme ne l’assume pas tout seul : Il l’assume dans la communion des saints. Et c’est la raison pour laquelle nous avons demandé leur intercession en chantant leurs litanies. Il l’assume en Eglise et c’est la raison pour laquelle nous sommes tous là aujourd’hui : évêque, prêtres, religieux, religieuses, Peuple fidèle. Il l’assume dans le Christ Jésus vrai Dieu et vrai homme et c’est la raison pour laquelle les prières des Rogations trouvent leur place dans les trois jours qui précèdent la fête de l’Ascension où Jésus introduit notre humanité auprès du Père. Alors que Jésus s’apprête à s’élever au-dessus de la terre pour retourner au Père dont il est venu, nous voulons le charger de toutes nos intentions de prière pour qu’il les lui présente.

    Nous voulons lui demander de ne pas oublier la terre sur laquelle il a vécu, l’humanité qu’il a voulu partager. Nous voulons lui dire avec le Bon Larron : « Seigneur, souviens-toi de nous quand tu viendras dans ton Royaume ! »

    Voilà, Frères et Sœurs, les quelques réflexions que nous inspire aujourd’hui la célébration des Rogations. Intériorisons-les dans le silence, faisons-les nôtres afin que notre existence soit conforme à notre prière et que notre façon de vivre soit en harmonie avec notre façon de célébrer. Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Amen.

    Mgr Raymond Centène, évêque de Vannes, Rogations 2013 (à Notre-Dame de Fatima, Bieuzy-Lanvaux).

  • Vers la fin de l’objection de conscience

    Si on ne reconnaît plus la conscience, il ne peut plus y avoir d’objection de conscience. Or si l’on pose en principe qu’aucune loi morale ne saurait primer les lois que votent les députés (comme Jacques Chirac l’avait déjà proclamé en 1995 contre Jean-Paul II), c’est la loi civile qui s’impose, de façon totalitaire, et l’on ne peut pas invoquer une conscience qui serait en désaccord avec la loi civile, puisque cette conscience obéirait à une loi morale à laquelle la loi civile dénie toute autorité, ou plutôt toute existence.

    Pendant un temps, la vieille tradition chrétienne de nos pays a fait qu’on a malgré tout gardé, plus ou moins, une possibilité d’objection de conscience, face à la culture de mort. Mais on voit bien que cette possibilité est de plus en plus battue en brèche, et le temps vient où elle n’existera plus. Le Léviathan aura gagné. Celui de Hobbes auquel on fait précisément appel.

    C’est au Canada. Alors que le Parlement va voter la légalisation de l’euthanasie, des médecins en appellent à l’objection de conscience, et d’autres médecins veulent interdire l’objection de conscience. Au nom de l’éthique. Mais oui.

    Ainsi le Pr Udo Schuklenk, l’un des bioéthiciens les plus influents du Canada, rédacteur en chef adjoint du Journal d’Ethique médicale, et le Pr Riccardo Smalling, l’un de ses collègues à l’université de la Reine dans l’Ontario, affirment dans un article que « forcer les patients à vivre selon les valeurs des objecteurs de conscience constitue une violation inacceptable des droits des patients ».

    Ils argumentent que les professionnels de santé ont passé un contrat avec la société. En contrepartie d'un monopole lucratif sur la fourniture d'un service essentiel, les patients ont le droit d'exiger qu'ils fournissent les services socialement acceptables et conformes à la loi. En refusant leurs services, ils abusent de leur pouvoir. Les auteurs citent le bioéthicien américain R. Alta Charo, qui dit : « Revendiquer un droit absolu à l'autonomie personnelle tout en gardant le contrôle monopolistique d’un bien public constitue un abus de confiance du public – pire encore si ce n’est pas, en fait, un acte personnel de conscience, mais plutôt une tentative de conquête culturelle. » (Sic.)

    L’objection de conscience est arbitraire car elle se fonde sur des prémisses indémontrables. « Aujourd’hui elle vise l’avortement et l’aide à la mort, demain ce pourra être l’utilisation des outils de la médecine personnalisée ou tout autre chose. »

    Si un médecin se sent mal à l’aise avec les lois, il doit démissionner. Ce qui importe, c’est ce que la société a déclaré légal, pas les insondables diktats de la conscience individuelle.

    Et ils citent Hobbes : « La loi est la conscience publique par laquelle [un citoyen] a déjà entrepris d'être guidé. »

    Si la loi change, les consciences doivent donc changer aussi pour être au diapason de la conscience publique qui s’exprime dans les lois. Sinon, ce serait l'anarchie. Et ces vertueux bioéthiciens sont pour l’ordre. Celui des cimetières, des corps et des âmes.

    (BioEdge, via Gènéthique)

  • L’identité massacrée

    Il se confirme que l’un des objectifs de la réforme des régions est de porter un nouveau coup aux identités provinciales que la Révolution française avait administrativement supprimées et que la régionalisation avait partiellement ressuscitées.

    Après « Hauts de France » qui remplace le Nord et le Pas-de-Calais, voici le « Grand-Est ». L’appellation a été adoptée le 29 avril par le nouveau conseil régional, qui raye ainsi d’un trait de plume l’Alsace, la Lorraine, la Champagne et l’Ardenne…

    Le président Philippe Richer ose dire que « pour préserver les identités » la région gardera dans sa communication l’intitulé « Conseil régional d’Alsace, Champagne-Ardenne, Lorraine ». Provisoirement, bien sûr, puisque ce ne sera plus son nom officiel quand le Conseil d’Etat aura validé le nom sans âme de la nouvelle division administrative désincarnée.

  • En Finlande

    Le 28 avril, les députés finlandais ont discuté d’une sortie du pays de la zone euro. Ils y étaient obligés à cause de l’initiative citoyenne qui avait réuni plus de 50.000 signatures. Un « débat » qui n’en a pas été vraiment un, dans la mesure où aucun parti représenté au Parlement (pas même celui des Vrais Finlandais depuis qu’il joue dans la cour des grands…) ne remet en cause l’appartenance du pays à la zone euro.

    Toutefois on est obligé d’en parler, et l’initiative suit son cours, donc on va en reparler : la demande de référendum va maintenant être présentée à une commission parlementaire et devrait ensuite passer en séance plénière. Il n’y a aucune chance qu’elle soit votée, mais l’idée fait son chemin dans l’opinion, dans un pays proche de la Suède, du Danemark et de la Pologne qui rejettent l’euro, et de la Norvège qui ne veut pas de l’UE, et en plein débat du Brexit…

  • Dhimmi radical

    L’archevêque de Cologne, Rainer Woelki, nommé par François, est un opposant radicalisé à tous ceux qui mettent en garde contre l’islam. On se souvient comment il avait fermé sa cathédrale et éteint les lumières pour protester contre Pegida. Maintenant il s’en prend à l’AfD dont les dirigeants ont déclaré que l’islam n’était pas allemand ni compatible avec la Constitution et qu’il fallait interdire les minarets. L’archevêque déclare :

    « Quiconque dit oui aux clochers doit aussi dire oui aux minarets. »

    Se demandant « si on doit vraiment prendre l’AfD au sérieux, il affirme, sans l’ombre d’un argument :

    « La religion de l’islam est compatible avec la Constitution allemande tout comme le sont le judaïsme ou le christianisme. »

    Hier, l’AfD a adopté et publié son programme, à l’issue d’un congrès réunissant 2.000 délégués à Stuttgart. Il y est officialisé que pour le parti l’islam ne fait pas partie de l’Allemagne, qu’il faut interdire le voile intégral, le financement étranger des mosquées, et la construction de minarets, qui sont des « symboles du pouvoir islamique ». Ce qui fait beaucoup de bruit, mais tient en un peu plus de deux pages, sur 74.

    Le programme rejette « l’idéologie du multiculturalisme », et défend la famille traditionnelle.

    Un millier de gauchistes ont manifesté violemment contre le congrès. Quelque 400 d’entre eux ont été interpellés par la police.

    L’AfD, fondé en 2013 comme un parti anti-euro, est d’ores et déjà le troisième parti allemand.

  • Notre Dame ne donne plus l’heure

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    L’Etat islamique a fait exploser, dimanche 24 avril, l’église de Mossoul dite Notre-Dame de l’Heure, église latine connue pour son horloge offerte par l’impératrice Eugénie, la première installée en Irak.

    Le fait de détruire cette église est clairement un message à la France.

  • La chasse à la Croix

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    Le sceau du comté de Los Angeles, adopté en 1957, montrait, au milieu de sa partie droite, le Hollywood Bowl avec deux étoiles symbolisant les industries du cinéma et de la télévision, avec une croix (dont on peut se demander ce qu’elle faisait là…). Il y eut des réactions contre la présence de cet emblème religieux, et en 2004, face aux meaces de plaintes, on modifia le sceau. La croix fut enlevée du Holywood Bowl, qui fut mis en haut à la place de puits de pétrole, et à l’ancienne place du Hollywood Bowl on mit un des principaux symboles historiques du comté, la Mission Saint-Gabriel l’Archange. Sans la croix. En 2014 on s’avisa qu’il était stupide et inexact de montrer la Mission Saint-Gabriel sans la croix qui se trouve sur le bâtiment. On ajouta donc la croix. Et il y eut des plaintes contre cette croix.

    Le 7 avril dernier, le juge Christine A. Snyder a décidé que cette petite croix violait le 1er amendement de la Constitution. Dans son jugement de 55 pages (sic), elle affirme que l’addition de la petite croix « comporte une aura de prestige, de notoriété et d’approbation » : « en distinguant la croix par son addition sur le sceau, le comté confère nécessairement son prestige et son approbation à la représentation d’une image confessionnelle d’une seule croyance ».

    Une fois de plus, le premier amendement, qui garantit la liberté religieuse, est utilisé à rebours des intentions des « pères fondateurs », contre le christianisme, et contre la vérité historique.

    La croix est de plus en plus la victime des assauts des laïcards et des dhimmis. On se souvient que les deux plus prestigieuses équipes de foot espagnoles ont ainsi retiré la croix de leur logo. En Angleterre, la croix de saint Georges a disparu de divers lieux. Chez nous, il y a plusieurs années que les « Mousquetaires de la distribution » ont supprimé la croix, puis le mousquetaire…

    Au fond, si la croix dérange à ce point, c’est quand même un hommage au christianisme.

  • La messe à la réserve indienne

    « Quand l’Eglise est venue dans notre réserve en 1884, dit un ancien, il était vraiment facile pour les Indiens d’être catholiques. Il y avait tellement de choses qui étaient naturelles pour nous. Comme le prêtre priant vers l’est : nous priions vers l’est bien avant l’arrivée des Robes Noires. Dans les années 60, l’Eglise a changé, et beaucoup de gens ont quitté l’Eglise parce qu’ils ressentaient que l’Eglise leur avait menti. On leur avait dit que c’était important, que cela faisait partie du divin, et tout à coup ça n’avait plus d’importance du tout. Notre peuple a ressenti qu’on lui avait menti, comme l’homme blanc l’avait fait si souvent auparavant. »

    En 2015, un couple de « coordinateurs de la vie paroissiale » s’est installé dans cette réserve où il n’y avait plus de prêtre à plein temps mais qui est toujours la Mission Saint-Paul. Le prêtre avec qui ces coordinateurs étaient en relation est un jeune prêtre ordonné il y a un an et demi, le P. Garrett Nelson. Avec quatre autres jeunes prêtres du diocèse, il a constitué une sorte de fraternité informelle dont le ciment est l’amour de la liturgie traditionnelle. C’est le P. Nelson qui a demandé aux coordinateurs s’il pourrait célébrer la messe de saint Pie V à la réserve. Ce fut une messe de Requiem. Qui fit forte impression sur les Indiens.

    L’objectif est désormais d’avoir la messe tous les dimanches dans la réserve. La messe de 1884, célébrée vers l’est.

    Mais le P. Nelson, outre sa « responsabilité pastorale spéciale » à la Mission Saint-Paul, est vicaire de trois paroisses et a d’autres responsabilités dans trois autres églises de ce très vaste diocèse du Montana…

    (Rorate Caeli)