Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le blog d'Yves Daoudal - Page 1096

  • Saint Salomon Leclercq

    07. Bx. salomon Leclercq.jpgLe pape a autorisé hier la Congrégation pour la Cause des Saints à promulguer le décret validant un miracle attribué au bienheureux Salomon Leclercq.

    Salomon Leclercq (1745-1792) avait refusé de prêter serment à la Constitution civile du clergé. Il fut arrêté le 15 août 1792 et enfermé au couvent des Carmes, et tué le 2 septembre : il fait partie des 191 « martyrs de septembre », ou « martyrs des Carmes », béatifiés par Pie XI en 1926. Il est aussi le premier frère des écoles chrétiennes béatifié, et le premier frère des écoles chrétiennes martyr.

    Le miracle qui lui est attribué a eu lieu au Venezuela en 2007. Une fillette de 5 ans, Maria Alejandra Hernandez avait été mordue à la jambe par un serpent très venimeux. Elle resta deux jours sans soins médicaux. Une fois conduite à l’hôpital, les médecins voulaient l’amputer de sa jambe blessée pour tenter de la sauver. Mais de façon inattendue elle guérit et récupéra l’usage de sa jambe comme si rien ne s’était produit. La communauté du foyer de religieuses où elle résidait avait prié intensément le bienheureux frère Salomon. Le miracle a été reconnu en 2011 par le diocèse de Caracas.

  • Ils ont tué Khurram Zaki

    Zaki1.jpg

    Zaki2.jpg

    Khurram Zaki, animateur du site internet « Construisons le Pakistan », a été tué par balles samedi dernier dans un restaurant de Karachi. Les talibans du groupe Hakeemullah ont revendiqué le meurtre : Khurram Zaki a été abattu parce qu’il avait organisé des manifestations contre Maulana Abdul Aziz, un prédicateur de la Mosquée Rouge d’Islamabad, qui avait refusé de condamner l’attentat contre une école de Peshawar qui en décembre 2014 avait coûté la vie à 134 enfants (et 9 adultes).

    Khurram Zaki était connu pour son action résolue en faveur des minorités. Lui-même membre de la communauté chiite régulièrement persécutée, il défendait tout autant les chrétiens. « Nous perdons une grande voix qui se battait pour les droits de ceux qui sont marginalisés », dit Cecil Chaudry, directeur de la commission épiscopale Justice et Paix.

    En fait, Khurram Zaki était aussi chiite que moi je suis yazidi. On le voyait régulièrement aux manifestations avec un grand crucifix. (C’est lui à droite sur la première photo, et sur la seconde il confie son crucifix, pendant qu’il prend la parole, à… Mgr Coutts, l’archevêque de Karachi.)

  • Subhan Allah…

    Subhan Allah.jpg

    Pendant les deux prochains mois, en préparation du ramadan et le mois du ramadan (qui commencera le 7 juin), les bus de Londres seront décorés d’une affiche avec l’inscription « Subhan Allah », c’est-à-dire « Gloire à Dieu » en arabe.

    Subhan Allah est une invocation que le pieux musulman dit 72 fois par jour. C’est surtout, comme la chahada et la Fatiha, une expression antichrétienne.

    En effet, selon toute la tradition théologique islamique, en disant Subhan Allah le musulman atteste que Dieu est pur de tout élément anthropomorphique et de toute association. Conformément à ce que dit Allah dans le Coran, sourate 52 (Le Sinaï – sic), verset 43 : « Ou ont-ils une autre divinité à part Allah ? Qu’Allah soit glorifié [subhan Allah] et purifié de tout ce qu’ils associent ! »

  • Saint Philippe et saint Jacques

    Dom Pius Parsch :

    Cette messe a été composée pour la dédicace de l’Église des Apôtres. Elle tient compte en partie des circonstances extérieures du moment. La ville de Rome avait été arrachée par Narsès au pouvoir du roi des Goths, Totila. Les malheurs de l’invasion et la joie qui suivit la délivrance trouvent leur écho dans l’Introït.

    Cet introït par le chœur de la cathédrale Saint-Rombaut de Malines, sous la direction de Flor Peeters (1958).


    podcast

    chant_img-1.jpg

    Et la touchante antienne de communion:


    podcast

    chant_img.jpg

  • Saint Antonin

    Antonin1.jpg

    Antonin2.jpg

    Ces lignes sont du P. Amable Bonnefons, de la Compagnie de Jésus, dans « Les fleurs des vies des saints en abrégé, et leur doctrine en maximes : avec des réflexions Spirituelles et Morales sur leurs plus belles Actions », 1721. Tout à ses considérations morales, le bon père oublie de signaler que saint Antonin est un personnage clef du couvent San Marco de Florence. Quand le couvent fut confié aux dominicains, c’est lui qui en fut le prieur et qui, sous l’impulsion de Cosme de Médicis, le reconstruisit, et dirigea la décoration des cellules confiée à son ami et disciple Fra Angelico.

    Le cardinal Schuster expose quant à lui sobrement :

    Le plus bel éloge de cet évêque de Florence (+ 1453) gloire éclatante de l’Ordre des Prêcheurs, fut prononcé par les ambassadeurs de sa ville le jour où, reçus en audience par Eugène IV, ils lui demandèrent diverses faveurs pour quelques personnes auxquelles ils s’intéressaient. Le Pontife ajouta alors : « Et n’avez-vous pas quelque recommandation à faire pour votre archevêque ? » — « Très Saint-Père, répondirent les messagers, l’archevêque se recommande de lui-même. » Tant s’imposait la sainteté de cet homme qui, dans la ville joyeuse et insouciante de Florence, à l’époque où la fausse renaissance ouvrait déjà la voie au paganisme classique, offrait l’exemple d’un zèle pastoral ardent, joint à l’amour de l’étude et des vertus claustrales les plus austères.

  • Deux petites choses sur Sadiq Khan

    En 2008, Sadiq Khan fut nommé secrétaire d’Etat aux « Communautés ». Interrogé par une chaîne de télévision iranienne sur l’islamisme, il avait répondu : « « Le fait est que vous ne pouvez pas choisir votre interlocuteur, vous ne pouvez pas parler qu’aux Oncles Tom. »

    Les oncles Tom, en référence au célèbre roman sur les esclaves noirs aux Etats-Unis, l’oncle Tom étant le type de l’esclave soumis aux blancs, qui a trahi sa race et ses compagnons. Sadiq Khan désignait donc ainsi les musulmans modérés, traîtres à l’islam, et justifiait donc ses contacts avec les islamistes en disant qu’il ne pouvait pas dialoguer qu’avec les collabos.

    Cette anecdote ayant resurgi en toute fin de campagne électorale pour la mairie de Londres, Sadiq Khan a dit qu’il regrettait d’avoir utilisé cette expression.

    Parce qu’il déconsidérait les musulmans modérés ?

    Non. Parce qu’il avait employé une « insulte raciste », et que ça ce n’est pas bien…

    *

    En 2009, Sadiq Khan fut nommé ministre des Transports. Ce qui n’est pas un poste de premier plan, mais au nom de la religion de la diversité il fut néanmoins nommé aussi au très restreint « Privy Council », à savoir en théorie le conseil privé de la reine, ce qui implique de prêter serment à la reine. Le lendemain il reçut un coup de téléphone de Buckingham lui demandant sur quel genre de Bible il souhaitait prêter serment. Il répondit qu’il était musulman et qu’il ne pouvait prêter serment que sur le Coran. « Mais nous n’avons pas de Coran. » - Eh bien j’apporterai le mien.

    Ainsi la presse britannique raconte-t-elle l’anecdote. Mais sur les « réseaux sociaux » on souligne qu’elle ne se termine pas ainsi. Ensuite, le Palais voulut rendre le Coran à Sadiq Khan. Lequel répondit : « Non, je voudrais le laisser là pour la prochaine personne. »

    Les intervenants des réseaux sociaux qui signalent cette omission veulent-ils ainsi souligner leur inquiétude quant à l’extension musulmane du gouvernement ?

    Pas du tout. Ils regrettent cette omission parce que le propos de Sadiq Khan est merveilleux de générosité, d’un sens touchant du vivre ensemble, un journal a même titré que c’était une anecdote « poignante », et sur twitter il y en a qui « pleurent » d’émotion…

    Ce pays est donc mûr pour la schlague musulmane. Comme le nôtre, hélas.

    *

    Je n’ai toujours pas trouvé qui est la femme musulmane voilée que Sadiq Khan a fait poser à sa droite lors de la cérémonie de Southwark. Bizarrement, aucun des journaux disponibles sur internet ne dit qui elle est.

    47rs160507b755.jpg

    Addendum. Bravo à mes lecteurs. Il s'agit en effet de Sarah Joseph, qui fut baptisée catholique, fit ses études dans un collège Saint-Thomas More puis au King's College de Londres, se convertit à l'islam à 16 ans en 1988, se marie avec un certain Mahmud al-Rashid. Elle a été rédactrice en chef d'un magazine musulman aujourd'hui disparu, et elle est dite écrivain et chroniqueuse, propagandiste et militante islamiste comme on le voit, et proche donc du nouveau maire de Londres qui l'a voulue à sa droite pour montrer quel est l'avenir du peuple britannique...

  • Saint Grégoire de Nazianze

    Monarque immuable des cieux, inspire-moi pour célébrer ta gloire.

    Dieu puissant, maître souverain, à toi seul les hymnes et les cantiques ;
    à toi qu'environnent les chœurs des anges, à toi qui vis dans l'éternité.

    Ta main puissante a semé dans l'espace et ce soleil qui nous éclaire,
    et le pâle flambeau des nuits, et ces astres scintillants qui parent la voûte céleste.

    Si l'homme, auguste créature, a pu reconnaître son Dieu,
    s'il a la raison en partage, c'est à ta bonté qu'il le doit.

    Créateur de tous les êtres,
    tu assignas à chacun d'eux la place qu'il occupe,
    ta providence veille encore sur eux.
    Tu dis une parole et le monde fut.

    Ton Verbe est digne des mêmes hommages.
    C'est lui qui disposa tout cet univers, il en est le maître suprême.

    Mais cependant, embrassant tout de sa puissance,
    l'Esprit Saint conserve et gouverne l'œuvre de la pensée divine.

    O Trinité vivante, c'est toi que je chanterai,
    seul monarque de tous les êtres,
    nature immuable, éternelle, nature dont la substance
    ne saurait être exprimée par le langage des mortels.

    Ta sagesse échappe à tout entendement humain,
    ta force incessante règne dans les cieux,
    tu n'a pas eu de commencement, et tu n'auras jamais de fin.

    Quel œil fixerait ta splendeur ineffable,
    toi dont les yeux sont ouverts sur tout,
    toi dont on ne saurait éviter les regards tant sur la terre
    qu'au sein des abîmes de la mer ?

    O mon père, ô mon Dieu ! Sois-moi propice.
    Fais que toujours, je t'en conjure, j’adore la Trinité Sainte.
    Délivre-moi de mes péchés,
    purifie mon âme,
    éclaire mon intelligence,
    préserve-moi des pensées mauvaises,
    afin que ta divinité soit le seul objet de mes louanges,
    et que j'élève vers toi mes mains pures
    afin qu'à deux genoux je glorifie le Christ,
    le suppliant de recevoir son serviteur
    lorsqu'il viendra brillant de gloire juger en maître les humains.

    O mon père ! Sois-moi propice ! Miséricorde !
    Qu'un malheureux obtienne grâce devant toi,
    parce qu'à toi seul bénédiction et gloire dans l'immuable éternité.

    Hymne à Dieu, extrait de Choix de poésies religieuses de saint Grégoire de Nazianze, Synesius, saint Clément, etc., publié par G.-B. Darolles, 1839

  • Dimanche après l’Ascension

    Notre Sauveur, mes très chers frères, est monté au ciel, ne nous troublons donc pas sur la terre. Que nos pensées soient là où il est, et ici-bas ce sera le repos. Montons maintenant avec le Christ par le cœur ; lorsque son jour promis sera venu, nous le suivrons aussi de corps.

    Cependant, mes frères, nous devons savoir que ni l’orgueil, ni l’avarice, ni la luxure ne s’élèvent avec le Christ ; aucun de nos vices ne s’élève avec notre médecin. Et c’est pourquoi si nous voulons suivre le médecin dans son ascension, nous devons déposer le fardeau de nos vices et de nos péchés. Ils nous chargent, pour ainsi dire, tous de chaînes, ils s’efforcent de nous retenir captifs dans les filets de nos fautes : c’est pourquoi avec le secours de Dieu, et comme le dit le Psalmiste : « Rompons leurs liens », afin qu’en toute sécurité nous puissions dire au Seigneur : « Vous avez rompu mes liens, c’est à vous que je sacrifierai une hostie de louange. »

    La résurrection du Seigneur est notre espérance ; l’ascension du Seigneur, notre glorification. Si donc nous célébrons l’ascension du Seigneur avec droiture, avec fidélité, avec dévotion, avec sainteté et avec piété, montons avec lui et tenons en haut nos cœurs.

    Mais, en montant, gardons-nous de nous enorgueillir et de présumer de nos mérites, comme s’ils nous étaient propres. Nous devons tenir nos cœurs en haut attachés au Seigneur ; car le cœur en haut, mais non auprès du Seigneur, c’est l’orgueil ; le cœur en haut près du Seigneur, c’est le refuge. Voici, mes frères, un fait surprenant : Dieu est élevé, tu t’élèves et il fuit loin de toi ; tu t’humilies et il descend vers toi. Pourquoi cela ? C’est que « le Seigneur est élevé, et il regarde ce qui est bas, et ce qui est haut, c’est de loin qu’il le connaît ». Il regarde de près ce qui est humble, pour l’attirer à lui, et il regarde de loin ce qui s’élève, c’est-à-dire les superbes, pour les abaisser.

    Le Christ est ressuscité pour nous donner l’espérance, car tout homme qui meurt ressuscite ; et il nous a donné cette assurance, afin qu’en mourant nous ne désespérions pas et que nous ne pensions pas que notre vie finit dans la mort. Nous étions dans l’anxiété au sujet de notre âme elle-même, et le Sauveur, en ressuscitant, nous a donné la foi en la résurrection de la chair.

    Crois donc, afin d’être purifié. Il te faut d’abord croire, afin de mériter par ta foi de voir Dieu un jour. Veux-tu voir Dieu ? Écoute-le lui-même : « Bienheureux ceux qui ont le cœur pur, parce qu’ils verront Dieu ». Pense donc avant tout à purifier ton cœur ; enlève tout ce que tu y vois qui puisse déplaire à Dieu.

    Saint Augustin

  • Images de la fin…

    Le musulman Sadiq Khan a bien été élu maire de Londres avec 57% des voix, ce qui est paraît-il un record historique.

    Il a été « intronisé » ce matin au cours d’une cérémonie en la cathédrale anglicane de Southwark. Il est entré dans la cathédrale en compagnie de l’archiprêtre Andrew Nunn, et a été salué par une standing ovation. L’archiprêtre a déclaré que l’élection de Sadiq Khan apportait une « atmosphère de carnaval » à l’édifice religieux. Sic.

    Il y avait là aussi bien sûr l’évêque anglican de Southwark Christopher Chessun, qui applaudissait, et d’autres prélats de la religion officielle britannique, venus en enthousiastes dhimmis saluer la nouvelle autorité islamique.

    On peut constater que Sadiq Khan avait pris bien soin que sur les photos de sa signature on voie à sa droite une femme voilée. Dont je ne vois nulle part qui c’est (ce n’est pas sa femme). A sa gauche, la « baroness » Doreen Lawrence of Clarendon, une Jamaïcaine dont le seul titre de gloire est que son fils fut tué à Londres par des racistes.

    Khan 1.jpg

    Khan 2.jpg

    Khan 3.jpg

    KHAN 4.jpg

    Khan 5.jpg

    L’élection de Sadiq Khan occulte logiquement les autres informations concernant les élections d’hier. On notera que l’Ukip continue de s’installer, remportant au conseil de Londres deux sièges (sur 25) et à l’Assemblée nationale du Pays de Galles 7 sièges (sur 60).

  • Saint Stanislas

    Stanislas était polonais, il naquit à Cracovie de parents nobles et pieux qui l’obtinrent de Dieu par leurs prières après une stérilité de trente années. Il donna dès son enfance des indices de sa sainteté future. Dans son adolescence, il s’appliqua avec ardeur aux études libérales et fit de grands progrès dans la science des saints Canons et de la théologie. Ses parents étant morts, il distribua aux pauvres son patrimoine, qui était considérable ; il désirait embrasser la vie monastique, mais la providence de Dieu voulut que Lampert, Évêque de Cracovie, le fît chanoine et prédicateur de son Église ; et plus tard, il succéda, quoique malgré lui, à ce Prélat. Dans l’accomplissement des devoirs de sa charge, il se distingua par l’éclat de toutes les vertus pastorales, et particulièrement par sa grande charité envers les pauvres.

    Boleslas était alors roi de Pologne, Stanislas tomba dans la disgrâce de ce prince pour l’avoir repris publiquement de son libertinage, qui était connu de tous. C’est pourquoi le roi suscita des calomniateurs qui, dans une assemblée solennelle du royaume, appelèrent Stanislas en justice devant lui, comme possesseur illégitime d’une terre qu’il avait achetée au nom de son Église. Comme l’Évêque ne pouvait prouver son innocence par les pièces nécessaires, et que les témoins craignaient de dire la vérité, il s’engagea à faire comparaître, trois jours après, devant les juges, celui qui lui avait vendu la propriété : cet homme, appelé Pierre, était mort depuis trois ans. On accepte avec risée la proposition : l’homme de Dieu passe ces trois jours entiers dans le jeûne et la prière ; et au jour marqué, après avoir offert le sacrifice de la Messe, il ordonne à Pierre de sortir du tombeau. Le mort est aussitôt rendu à la vie, il suit l’Évêque au tribunal royal, et là, en présence du roi et de l’assemblée frappés de stupeur, il dépose avoir vendu la terre dont il s’agissait, et en avoir reçu le prix convenu des mains de l’Évêque. Après avoir rendu ce témoignage, il s’endormit de nouveau dans le Seigneur.

    Mais Boleslas ne profitant pas des fréquents avertissements de Stanislas, ce prélat le sépara enfin de la communion des fidèles. Dans la fureur de son ressentiment, le prince envoya dans l'église des soldats avec l'ordre d'égorger le saint évêque; trois fois ils tentèrent de consommer le crime, trois fois une force divine et invisible les repoussa. Le roi impie s'y rendit lui-même, et massacra de sa propre main le pontife de Dieu, au moment où il offrait à l'autel la victime sans tache. Son corps, haché en morceaux et jeté dans la campagne, fut défendu miraculeusement par des aigles contre les bêtes sauvages. Quand la nuit fut arrivée, les chanoines de Cracovie vinrent recueillir, à la faveur d'une lumière céleste, ces membres dispersés, et ils les rétablirent dans leur place naturelle. Chose admirable ! ces membres disjoints se réunirent tout à coup les uns aux autres, et il ne resta même aucune cicatrice de blessures. Dieu manifesta encore la sainteté de son serviteur après sa mort par beaucoup d'autres miracles, qui décidèrent le pape Innocent IV à le mettre au nombre des Saints.

    Bréviaire