Brillantissime analyse d’Antonio Socci sur la renonciation de Benoît XVI et l’empire américain dirigeant l’Europe via l’Allemagne. On n’est pas obligé d’être d’accord avec tout, mais dans les grandes lignes c’est vraiment lumineux. A lire absolument. Ici pour les italophones. En traduction française chez Benoît et moi pour les autres.
Le blog d'Yves Daoudal - Page 1085
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La renonciation de Benoît XVI et l’empire américain
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Saint Antoine de Padoue
Nous te prions, ô Notre Dame, Mère de Dieu,
exaltée au dessus des chœurs des anges.
Remplis le vase de notre cœur de la grâce céleste ;
fais-nous resplendir de l'or de la sagesse;
soutiens-nous avec la puissance de ton intercession ;
orne-nous des pierres précieuses de tes vertus ;
répands sur nous l'huile de ta miséricorde,
par laquelle tu couvres la multitude de nos péchés.
Que nous soyons trouvés dignes d'être élevés à la hauteur de la gloire céleste
et de vivre heureux pour l'éternité avec tous les bienheureux.
Nous demandons cela à Jésus Christ,
ton Fils qui en ce jour t'a exaltée au-dessus des chœurs des anges,
t'a couronnée de la couronne du royaume et t'a placée sur le trône de la lumière éternelle.
A lui soit honneur et gloire pour les siècles éternels.
Et que toute l'Eglise chante : Amen. Alléluia !Fin d’un sermon de saint Antoine de Padoue pour l’Assomption.
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4e dimanche après la Pentecôte
Introït
Dóminus illuminátio mea et salus mea, quem timebo ? Dóminus defénsor vitæ meæ, a quo trepidábo ? qui tríbulant me inimíci mei, ipsi infirmáti sunt, et cecidérunt.
Si consístant advérsum me castra : non timébit cor meum.Le Seigneur est ma lumière et mon salut, qui craindrai-je ? Le Seigneur est le défenseur de ma vie, de quoi tremblerai-je ? Mes ennemis qui me suscitent des maux, ce sont eux qui se sont affaiblis et sont tombés.
Si des armées rangées en bataille s’élèvent contre moi : mon cœur n’aura pas de frayeur.Par la schola de Saint-Vincent de Dinslaken, en Rhénanie.
Commentaire de dom Baron :
La mélodie donne à ce texte déjà si expressif par lui-même un ton de confiance joyeuse, enthousiaste, vibrante, avec même cette nuance de défi que l'on trouve dans les élans de foi d'une jeunesse bouillante d'ardeur. Aussi bien, c'est l'Église éternellement jeune qui chante l'infinie puissance de son chef ; le vainqueur de la mort et de Satan.
Des notes longues, sans cesse ramenées au fa par la tierce inférieure, donnent à la première phrase une force extraordinaire. Il n'y a pas d'éclat ; c'est une volonté qui se pose, assurée, ferme comme une ligne infranchissable.
L'enthousiasme qui a déjà monté sur quem timébo s'élève plus ardent sur Dominus qui, au début de la seconde phrase, reprend à la quarte supérieure, le motif de l'intonation. Toutes les affirmations sur fa s'en trouvent renforcées, amenant, pour finir, cet admirable cri de fierté audacieuse, quelque peu téméraire même : a quo trepidabo ?
L'idée de la troisième phrase est autre : l'Église voit ses ennemis défaits. Elle se laisse aller à la joie, une joie qui est débordante, dès le début, sur qui tribulant ; le motif qui glorifie le Christ dans le verset du Graduel Christus factus est, le Jeudi Saint. Elle se revêt ensuite d'une autorité et d'une force qui, sur les notes longues de mei et de infirmati sunt a quelque chose de dur, comme l'épée du vainqueur sur l'ennemi prosterné.
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Revoilà James Dyson
Sir James Dyson, connu pour ses aspirateurs sans sac, a depuis longtemps pris fait et cause pour le Brexit. On se souvient notamment de sa déclaration de novembre 2014. A quelques jours du référendum, il en remet une couche, dans une interview au Telegraph :
Je ne parle pas seulement du point de vue de l’entrepreneur. Je parle du point de vue de la souveraineté. Nous créerons plus de richesses et d'emplois en étant en dehors de l'UE qu'en étant à l'intérieur, et nous serons maîtres de notre destin. Et la maîtrise est, je pense, la chose la plus importante dans la vie comme dans les affaires. La dernière chose que je voudrais faire serait de me mettre dans les mains de quelqu’un. Pas seulement des autres pays, mais des bureaucrates de Bruxelles.
Quand le camp du maintien nous dit que personne ne commercera avec nous si nous quittons l'UE, désolé mais c’est une foutaise absolue. Notre balance commerciale avec l’Europe est actuellement de 9 milliards £ par mois et cela monte. Si la tendance continue, ça fera 100 milliards par an. Si, comme le laisse entendre David Cameron, ils nous imposent des tarifs douaniers de 10%, nous ferons la même chose en retour. Nous achetons davantage en Europe que l’Europe n’achète chez nous, donc nous ferions un bénéfice net, et sur la base de ces chiffres cela nous rapporterait 10 milliards £ par an. Si l’on ajoute notre contribution nette à l’UE, cela nous ferait gagner autour de 18,5 milliards de livres chaque année si nous quittons l’UE.
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Ça ne s’arrange pas
Le nouveau directeur de l’Institut du monde arabe est Mojeb al-Zahrani.
Lequel est un Saoudien, qui a été longtemps professeur à l’université de Riyad et dirige aujourd’hui le département des arts libéraux (sic) de l'Université privée al-Yamamah (également à Riyad), dont la première valeur est la « fidélité à notre héritage religieux, éthique et culturel », autrement dit au wahhabisme officiel. Il est aussi « superviseur académique » de la chaire d’études culturelles Al-Gosaibi de la même université, du nom de Ghazi Abdul Rahman Al Gosaibi (1940-2010), que l’on dit poète et écrivain et qui était surtout membre d’une des plus riches familles du royaume, et donc alternativement ministre et ambassadeur… C’est dire que le nouveau directeur de l’institut du monde arabe est un homme lige du clan saoudien régnant et donc un propagandiste wahhabite pur sucre (sous des dehors d’intellectuel moderne, cela va de soi). Un de ces islamistes qu'on doit soigneusement distinguer des "radicalisés", sans qu'on nous explique pourquoi ni comment.
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Saint Barnabé
Barnabé signifie "homme de l'exhortation" (Ac 4, 36) ou "homme du réconfort"; il s'agit du surnom d'un juif lévite originaire de Chypre. S'étant établi à Jérusalem, il fut l'un des premiers qui embrassèrent le christianisme, après la résurrection du Seigneur. Il vendit avec une grande générosité l'un des champs qui lui appartenaient, remettant le profit aux Apôtres pour les besoins de l'Eglise (cf. Ac 4, 37). Ce fut lui qui se porta garant de la conversion de saint Paul auprès de la communauté chrétienne de Jérusalem, qui se méfiait encore de son ancien persécuteur (cf. Ac 9, 27). Envoyé à Antioche de Syrie, il alla rechercher Paul à Tarse, où celui-ci s'était retiré, et il passa une année entière avec lui, se consacrant à l'évangélisation de cette ville importante, dans l'Eglise de laquelle Barnabé était connu comme prophète et docteur (cf. Ac 13, 1). Ainsi Barnabé, au moment des premières conversions des païens, a compris qu'il s'agissait de l'heure de Saul, qui s'était retiré à Tarse, sa ville. C'est là qu'il est allé le chercher. Ainsi, en ce moment important, il a comme restitué Paul à l'Eglise; il lui a donné encore une fois, en ce sens, l'Apôtre des nations. Barnabé fut envoyé en mission avec Paul par l'Eglise d'Antioche, accomplissant ce qu'on appelle le premier voyage missionnaire de l'Apôtre. En réalité, il s'agit d'un voyage missionnaire de Barnabé, qui était le véritable responsable, et auquel Paul se joignit comme collaborateur, touchant les régions de Chypre et de l'Anatolie du centre et du sud, dans l'actuelle Turquie, et se rendant dans les villes d'Attalia, Pergé, Antioche de Pisidie, Iconium, Lystre et Derbe (cf. Ac 13, 14). Il se rendit ensuite avec Paul au Concile de Jérusalem, où, après un examen approfondi de la question, les Apôtres et les Anciens décidèrent de séparer la pratique de la circoncision de l'identité chrétienne (cf. Ac 15, 1-35). Ce n'est qu'ainsi, à la fin, qu'ils ont rendu officiellement possible l'Eglise des païens, une Eglise sans circoncision: nous sommes les fils d'Abraham simplement par notre foi dans le Christ.
Les deux, Paul et Barnabé, eurent ensuite un litige, au début du deuxième voyage missionnaire, car Barnabé était de l'idée de prendre Jean-Marc comme compagnon, alors que Paul ne voulait pas, ce jeune homme les ayant quittés au cours du précédent voyage (cf. Ac 13, 13; 15, 36-40). Entre les saints, il existe donc aussi des contrastes, des discordes, des controverses. Et cela m'apparaît très réconfortant, car nous voyons que les saints ne sont pas "tombés du ciel". Ce sont des hommes comme nous, également avec des problèmes compliqués. La sainteté ne consiste pas à ne jamais s'être trompé, à n'avoir jamais péché. La sainteté croît dans la capacité de conversion, de repentir, de disponibilité à recommencer, et surtout dans la capacité de réconciliation et de pardon. Ainsi Paul, qui avait été plutôt sec et amer à l'égard de Marc, se retrouve ensuite avec lui. Dans les dernières Lettres de saint Paul, à Philémon et dans la deuxième à Timothée, c'est précisément Marc qui apparaît comme "mon collaborateur". Ce n'est donc pas le fait de ne jamais se tromper, mais la capacité de réconciliation et de pardon qui nous rend saint. Et nous pouvons tous apprendre ce chemin de sainteté. Quoi qu'il en soit, Barnabé, avec Jean-Marc, repartit vers Chypre (cf. Ac 15, 39) autour de l'année 49. On perd ses traces à partir de ce moment-là. Tertullien lui attribue la Lettres aux Hébreux, ce qui ne manque pas de vraisemblance car, appartenant à la tribu de Lévi, Barnabé pouvait éprouver de l'intérêt pour le thème du sacerdoce. Et la Lettre aux Hébreux interprète de manière extraordinaire le sacerdoce de Jésus.
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François se vante
« Le pape érige la Sainte Marie-Madeleine en fête liturgique » (La Croix), « Marie-Madeleine fera désormais l’objet d’une fête liturgique » (Radio Vatican), « Le pape instaure la fête liturgique de sainte Marie Madeleine, au même titre que les apôtres » (i-media).
La véritable nouvelle (qui ne concerne évidemment que ceux qui suivent la néo-« liturgie ») est que le pape fait passer Marie Madeleine du rang de « mémoire obligatoire » à celui de « fête ».
Mais, si Paul VI a voulu rabaisser Marie-Madeleine (comme la plupart des saints), cela ne change rien au fait qu’il y a toujours eu une fête de sainte Marie-Madeleine, et on le sait bien par exemple à Mont-de-Marsan…
Dans la liturgie traditionnelle*, c’est une fête de rite double à 9 leçons des matines dans l'office romain, à 12 leçons dans l'office monastique, donc le degré le plus haut de la liturgie latine. Ensuite, le classement a essentiellement pour but d'établir les préséances. Celui de la fête de sainte Marie-Madeleine (double dans le calendrier romain, double majeure dans le calendrier monastique) empêchait qu'elle puisse être célébrée le dimanche. Ce qui est le cas avec ce que François prétend "instaurer"... Donc il ne fait que rétablir.
On comprend bien que cette initiative entre dans le cadre de la promotion des femmes. C'est assez dérisoire. Et si c'est pour mettre en valeur le fait que Marie-Madeleine a été « l'apôtre des apôtres », selon le beau titre que lui donne la tradition, c'est une erreur de perspective. Elle a été celle qui a annoncé la Résurrection aux apôtres. Mais elle n'a jamais été apôtre comme eux. Les 12, et Paul et Barnabé, étaient des missionnaires qui parcouraient le monde pour annoncer la Bonne Nouvelle. La vocation de Marie-Madeleine est une vocation contemplative. C'est pourquoi les premières lectures des matines sont le chapitre 3 du Cantique des cantiques.
On remarque aussi qu’ils sont incapables de faire quoi que ce soit correctement. Ils ont inventé une préface pour la fête de sainte Marie-Madeleine. Pourquoi pas. Mais avec une grosse faute dès le début de ce qui concerne spécifiquement la fête du jour : « Qui in hortu manifestus apparuit Mariae Magdalenae ». Hortus est de la deuxième déclinaison, pas de la quatrième. Dans le jardin, c’est donc « in horto ».
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* Avant la réforme de 1960, que j'oublie toujours. Réforme qui a mutilé les matines des fêtes devenues "de 3e classe".
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Trois équipes "suisses"
Les Suisses considèrent qu’ils ont trois équipes en compétition à l’Euro 2016 : l’équipe qui porte le nom de leur pays, celle du Kosovo (qui vient tout juste d'être reconnu par l'UEFA) et celle de l’Albanie. Il y a en effet de nombreux « Suisses » dans les équipes du Kosovo et de l’Albanie, car le football suisse a été colonisé par les Albanais et surtout les Kosovars. Des joueurs qui pour beaucoup sont nés en Suisse et ne sont jamais allés au Kosovo ou en Albanie…
Cela dit les Albanais et les Kosovars peuvent dire aussi qu’ils ont les uns et les autres deux équipes : celle de leur pays et celle de Suisse.
Il y a même deux frères, qui ont fait tous deux leurs premières armes au FC Bâle, et qui joueront demain l’un dans l’équipe de Suisse, l’autre dans l’équipe albanaise.
Et il y a un Suisse albanais qui a décidé de jouer dans l’équipe du Kosovo et qui est donc qualifié de traître en Albanie. Où on ne l’a jamais vu…
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Ramadan scolaire
Novopress publie des documents de différentes écoles publiques indiquant que les parents d’enfants faisant le ramadan peuvent demander le remboursement des frais de cantine.
Oui, à l’école dite laïque. Mais laïque a toujours voulu dire anticatholique. Pas contre les autres religions. Surtout quand le ministre s’appelle Belkacem.
Donc dans les écoles on reconnaît désormais officiellement le ramadan, et l’on rembourse les frais de cantine.
Et bien entendu les services de protection de l’enfance, si tatillons, si soupçonneux face au fait religieux, trouvent tout à fait normal que des enfants soient privés de nourriture et de boisson pendant les longues journées de juin… et qu’ils s’empiffrent toute la nuit de ce que l’on peut trouver de plus gras et de plus sucré…
Imagine-t-on ce qui arriverait à des parents non musulmans s’ils faisaient subir ce régime à leurs enfants ?
Le fait qu'il n’y ait même personne pour poser la question est un indice du degré de dhimmitude de notre pays.
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Sainte Marguerite d’Ecosse
Cependant Marguerite donnait à l'Ecosse le spectacle de toutes les vertus. Elle avait appris, dès ses premières années, à mépriser l'éclat trompeur des pompes mondaines, et à regarder les plaisirs comme un poison d'autant plus dangereux qu'il flatte en donnant la mort. C'était bien moins par sa rare beauté que par un heureux assemblage de toutes les qualités de l'esprit et du cœur, qu'elle s'attirait l'admiration de toute la cour. Les honneurs qu'on lui rendait ne portaient aucune atteinte à son humilité. Toute son ambition était de se rendre agréable au Roi des rois. Elle, ne trouvait de satisfaction que dans les charmes de l'amour divin, et cet amour elle l'entretenait et le nourrissait par l'exercice de la prière et de la méditation, auquel il lui arrivait souvent de consacrer des jours entiers. Considérant Jésus-Christ dans la personne des pauvres, elle saisissait toutes les occasions qui se présentaient de les servir, de les consoler et de pourvoir à leurs différents besoins. Malcolm, touché de tant de vertus, conçut pour Marguerite la plus haute estime; il crut même devoir lui proposer de s'unir à elle par les liens du mariage. Il fut au comble de ses désirs lorsque la princesse, moins par sa volonté propre que par le conseil des siens, y eut donné son consentement. Marguerite fut mariée et couronnée reine d'Ecosse en 1070. Elle était dans la 24e année de son âge. Quoique Malcolm eût des mœurs peu polies, il n'avait cependant rien dans le caractère qui sentit la fierté ou la bizarrerie, et l'on ne remarquait en lui aucune mauvaise inclination. Marguerite, par une conduite pleine de respect et de condescendance, se rendit bientôt maîtresse de son cœur. Elle se servit de l'ascendant qu'elle avait sur lui pour faire fleurir la religion et la justice, pour procurer le bonheur des peuples et pour inspirer à son mari ces sentiments qui en ont fait un des plus vertueux rois d'Ecosse. Elle adoucit son caractère, cultiva son esprit, polit ses mœurs et l'embrasa d'amour pour la pratique des maximes de l'Evangile. Le roi était si charmé de la sagesse et de la piété de son épouse, que non seulement il lui laissait l'administration de ses affaires domestiques, mais qu'il se conduisait encore par ses avis dans le gouvernement de l'Etat. Marguerite, au milieu du tumulte des affaires, savait conserver le recueillement de l'âme et se prémunir contre les dangers de la dissipation. Une extrême exactitude à faire toutes ses actions en vue de Dieu, l'exercice continuel de la prière, la pratique constante du renoncement à soi-même étaient les principaux moyens qu'elle employait pour se maintenir dans une disposition aussi parfaite. L'étendue de son génie ne le cédait point à l'éminence de ses vertus. On admirait en Ecosse, et même dans les pays étrangers, sa prudence qui pourvoyait à tout, son application aux affaires publiques et particulières, son ardeur à saisir toutes les occasions de rendre les peuples heureux, sa sagesse et sa dextérité dans l'accomplissement des devoirs attachés à l'exercice de l'autorité royale. Dieu bénit le mariage de Marguerite et de Malcolm; il en sortit plusieurs enfants, qui ne dégénérèrent point de la vertu de ceux dont ils avaient reçu le jour. La reine devint mère de six princes, savoir Edouard, Edmond, Edgar, Ethelred, Alexandre, David, et de deux princesses, qui reçurent l'une le nom de Mathilde, et l'autre celui de Marie. La première épousa Henri Ier, roi d'Angleterre; la seconde fut mariée à Eustache, comte de Boulogne. Edgar, Alexandre et David parvinrent successivement à la Couronne d'Ecosse, et régnèrent tous avec une grande réputation de valeur, de sagesse et de piété. David se distingua encore au-dessus de ses deux frères, et l'on a dit de lui et à juste titre qu'il avait été le plus bel ornement du trône écossais.
Rohrbacher, Histoire universelle de l’Eglise catholique