Brillantissime analyse d’Antonio Socci sur la renonciation de Benoît XVI et l’empire américain dirigeant l’Europe via l’Allemagne. On n’est pas obligé d’être d’accord avec tout, mais dans les grandes lignes c’est vraiment lumineux. A lire absolument. Ici pour les italophones. En traduction française chez Benoît et moi pour les autres.
Commentaires
C'est assez cohérent, il est omis dans l'analyse le fait que le système bancaire du vatican a été bloqué avant que BXVI ne renonce à son poste. Ensuite c'est reparti comme par hasard...
L'église uniate pour tous pourquoi pas mais elles resteront vides, néanmoins ils auront moins de problème de recrutement avec les pasteurs-curé...
L'article succinct, et à la fois allusif et péremptoire, de Socci dit qu'"il fut proposé" (par qui ? sous quelle forme ? avec quel calendrier ?) une réunion de l'Eglise catholique avec les protestants. Benoît XVI aurait refusé. Peu de temps après, "il sentit sa vigueur l'abandonner". Si Socci a des informations précises, qu'il les donne. Sinon, c'est franchement dire n'importe quoi.
Sans disposer de tuyau particulier, j'ai en mémoire une réponse de mon curé (un jésuite âgé et parfaitement caricatural).
Voici quelques années, lors d'une excursion, nous sortions d'avoir visité un (beau) temple protestant dans une petite ville d'Allemagne. Je formule une remarque contraire aux amalgames à la mode.
Il me répond en substance : Tu devrais attendre, "en haut lieu" (sic) on réfléchit à une solution là-dessus.
Poutine est-il vraiment ce grand ami des chrétiens? La Russie la nation à suivre? La consécration au Coeur Immaculé de Marie reste encore à faire, condition impérative de sa conversion. En attendant je me méfierais des apparences en provenance de l'État KGB.
D'après ce que je l'ai lu, Poutine aurait demandé à François de consacrer la Russie au coeur immaculée de Marie.
Le fait que Poutine soit le dirigeant eurasiatique le plus enclin à conférer à la religion chrétienne un rôle important dans la conduite du monde (à commencer par la Russie martyre du communisme) suffit-il à masquer le fait qu'il est à la tête d'un système politique mafieux et corrompu, pour ne pas dire pire ?
très intéressante analyse en effet, pour en revenir à Socci, bien qu'elle donne un peu le sentiment du complotisme dont le principal travers est d'associer des faits au moyen de corrélations ou de coïncidences qui ne font pas forcément des causalités. Que le projet de Bergoglio soit différent de celui de Ratzinger et avec lui leur intérêt relatif pour la liturgie, la théologie, les questions économiques, est une évidence. De la à dire que Ratzinger a été démis... Prudence sur ces sujets me semble-t-il...