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Pologne - Page 7

  • Scandale au Vatican

    Titre d’une dépêche de l’AFP : « Benoît XVI a reçu le chef de la radio antisémite polonaise Radio Maryja ». Une station qui « diffuse régulièrement des opinions nationalistes, anti-européennes et antisémites ». L’horreur...

    La véritable information est celle-ci : Benoît XVI a reçu le fondateur et directeur de la radio catholique polonaise Radio Maryja.

    Le pape a reçu le P. Rydzyk en compagnie du P. Klafka, provincial de Pologne des rédemptoristes et supérieur du P. Rydzyk, dont il soutient l’action, tant en ce qui concerne Radio Maryja que le quotidien Nasz Dziennik et la chaîne de télévision Trwam qu’il a également créés.

    Nasz Dziennik a publié hier un article sur cette rencontre, qui a eu lieu dimanche à Castel Gandolfo après la prière de l’Angelus, soulignant que le pape a remercié les auditeurs de la radio pour les prières à son intention et a « accordé sa bénédiction à radio Maryja et à toutes ses œuvres ».

  • Pologne : nouvelles menaces de Samoobrona

    Le conseil politique de Samoobrona (Autodéfense) a voté par 61 voix contre 8 en faveur de la sortie de la coalition gouvernementale. Son chef Andrzej Lepper, limogé il y a un mois pour son implication présumée dans une affaire de pots de vin, a déclaré que son parti ne voterait plus en fonction des consignes du PiS (le parti des frères Kaczynski) à partir du début de la prochaine session parlementaire, et que les deux ministres de Samoobrona « se mettront à la disposition du Premier ministre après les vacances ».

    Certains interprètent ces propos comme une rupture, qui signe la fin de la coalition et met les frères Kaczynski en position minoritaire. Ce qui obligerait à des élections anticipées, comme les jumeaux l’ont plusieurs fois déclaré. D’autres sont plus dubitatifs et attendent de voir ce qui va vraiment se passer. « Ce n’est pas une démission que de se remettre à la disposition du Premier ministre, souligne un membre éminent du PiS. Un ministre est dès sa nomination au gouvernement à la disposition du Premier ministre. Nous avons déjà entendu 1054 déclarations de ce genre. »

    « Nous allons chercher intensément une nouvelle fois à refaire une majorité, a déclaré un vice-Premier ministre.

    La Ligue des familles polonaises, autre membre de la majorité, réunit ses instances ce lundi...

  • Pologne : la Ligue des familles et Samoobrona s’unissent

    Le parti populiste Samoobrona (Autodéfense) et le parti catholique de la Ligue des familles, tous deux membres de la coalition gouvernementale, ont uni leurs forces le 16 juillet dans un nouveau parti dénommé Ligue et Autodéfense (LiS). Les présidents de l’un (Andrzej Lepper) et de l’autre (Roman Giertych) en sont les deux présidents (un site polonais francophone ironise sur le fait que l’un a le titre de « prezes » et l’autre de « przewodniczacy », qui sont des synonymes).

    « Notre objectif, c’est le rejet du traité réformateur de l’Union européenne », a déclaré Roman Giertych, qui en a profité pour rappeler son opposition à la monnaie unique. Les deux dirigeants ont souligné qu’ils allaient faire pression pour l’organisation d’un référendum, alors que le chef de l’Etat entend faire ratifier le traité par le Parlement.

    L’objectif est aussi pour les deux formations (qui comptent actuellement 75 députés à elles deux, et ont le soutien d’une dizaine d’autres) d’aller ensemble devant les électeurs lors des prochaines législatives, « quelle que soit leur date ».

  • Nouvelle crise en Pologne

    Le vice-Premier ministre et ministre de l’Agriculture polonais Andrzej Lepper, chef du parti populiste Samoobrona, a été limogé, « suite à des faits en rapport avec les opérations du Bureau national anti-corruption, concernant une corruption à grande échelle », selon le porte-parole du gouvernement, qui a précisé que deux personnes ont été arrêtées, dont un collaborateur d’Andrzej Lepper. Celui-ci a déclaré qu’il ne pouvait pas imaginer une autre décision que le départ de Samoobrona de la coalition gouvernementale. Le ministre des sports, Tomasz Lipiec, également impliqué selon le Premier ministre Jaroslaw Kaczynski, a dû démissionner à son tour. Tomasz Lipiec est membre de la Ligue des familles polonaises. Jaroslaw Kaczynski a déclaré : « Si Samoobrona ne revient pas sur sa décision, il y aura des élections anticipées, probablement en automne. »

    Addendum. Après avoir tenu une réunion dans l'après-midi, Samoobrona a décidé de rester dans la coalition gouvernementale.

  • La droite de la République

    J’ai dîné hier soir avec Marek Jurek, en compagnie de Christophe Geffroy (le directeur de La Nef , qui m’avait averti que l’ancien président de l’Assemblée nationale polonaise était à Paris) et du vice-président de la commission des Affaires étrangères de la Diète Marian Pilka (Marek Jurek est membre de cette commission, dont il a été président).

    Il y avait bien longtemps que je n’avais rencontré Marek Jurek. Je l’ai retrouvé tel qu’en lui-même, n’ayant pas changé d’un iota sur ses convictions politiques, bien qu’il soit parvenu à de hautes fonctions en intégrant le parti majoritaire, ni bien sûr sur sa profonde foi catholique.

    Il avait rencontré dans la journée des sénateurs français. Il a été très surpris d’entendre l’un d’eux, à qui il posait la question, lui répondre qu’à titre personnel il reconnaissait évidemment les racines chrétiennes de l’Europe mais que c’était impossible à traduire dans un texte parce que la laïcité de la République ne le permet pas. Pourtant Marek Jurek connaît bien la France. Mais un Polonais ne peut pas comprendre en quoi la laïcité ne permet pas de reconnaître l’évidence. Nous pouvons ainsi mesurer quelle est l’aberration de « notre » laïcisme.

    Marek Jurek nous a expliqué pourquoi il avait démissionné de son poste de « maréchal de la Diète  ». En bref, dans l’affaire des amendements constitutionnels visant à reconnaître le droit à la vie, il a été trahi par un certain nombre de parlementaires du PiS. C’est pourquoi il a également quitté le PiS, pour fonder un autre parti politique, qui s’appelle « la droite de la République » (Prawica Rzeczpospolitej), comprenant actuellement six députés (dont Marian Pilka), qui se situe « entre le PiS et la Ligue des familles », dans la majorité mais pas dans la coalition gouvernementale.

    Quant à ce qui le sépare de la Ligue des familles, je ne crois pas pouvoir reproduire ce qui relève de propos privés, mais c’est tout un ensemble qui englobe certaines conceptions politiques et attitudes de communication de ce parti.

    (A propos de « la droite de la République », il convient de rappeler que le mot république en polonais n’a pas la connotation idéologique qu’il a en français. Du temps de la royauté élective, le régime s’appelait déjà république : république nobiliaire, république des deux nations – Pologne-Lituanie. Il s’agit de la res publica. La « droite », ce sont les valeurs traditionnelles, que la gauche cherche à démolir, sur le plan national, sur le plan économique et social, et sur le plan de la société. C’est notamment la culture de vie contre la culture de mort.)

  • Le Parlement polonais bétonne la position du gouvernement

    Aussitôt dit, aussitôt fait. Le principal parti polonais d’opposition, la plate-forme civique (libérale) de Donald Tusk, a présenté à la Diète son projet de déclaration de soutien à la position des frères Kaczynski pour le sommet européen des 21 et 22 juin. La déclaration a été adoptée par 317 voix contre 35, et 23 abstentions.

    Les députés affirment que le système de vote proposé par la Pologne et rejeté par tous les gouvernements européistes est une « solution de compromis convenable pour le nouveau traité de l’UE », et ils appellent le gouvernement à « agir avec efficacité pour que le mandat à la Conférence intergouvernementale tienne compte de la question de la pondération des voix au sein du Conseil européen ».

    Petit rappel

    Selon le traité de Nice, actuellement en vigueur, la Pologne a 27 voix au Conseil européen, comme l’Espagne, juste derrière la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni et l’Italie qui ont 29 voix. Pour qu’une décision soit prise, elle doit obtenir 258 voix représentant la majorité des Etats lorsqu’il s’agit d’une proposition de la Commission , et des deux tiers des Etats dans les autres cas.

    Selon la Constitution européenne, dont la plupart des gouvernements veulent maintenir le système, une décision est prise à la double majorité de 55 % des Etats s’ils représentent 65% de la population totale de l’Union européenne.

    Le système de Nice est très avantageux pour la Pologne, qui a deux voix de moins que l’Allemagne pour une population plus de deux fois inférieure : il fallait faire plaisir au grand nouveau...

    La Pologne perd tout avantage dans le système de la Constitution européenne, qui est évidemment conçu de façon à gommer l’importance respective des nations, et tout simplement les nations elles-mêmes.

    Le gouvernement polonais propose donc de façon obstinée le système de la racine carrée, inventé par un mathématicien anglais, en 1946, pour un meilleur système de vote aux Nations unies. Il avait été proposé de nouveau, cette fois pour l’Union européenne, par une cinquantaine de chercheurs de haut niveau, en 2004, lors des discussions sur le projet de Constitution.

    Le système consiste à utiliser la racine carrée du nombre d’habitants de chaque pays pour calculer le nombre de voix affecté à ce pays. Il avantage apparemment les pays moyens (comme la... Pologne), qui se retrouvent avec un nombre de voix proportionnellement supérieur à leur population par rapport aux pays les plus peuplés, mais il permet en fait à chaque citoyen de l’UE, selon ses promoteurs, d’avoir à peu près le même poids statistique, sur une longue période, dans les prises de décision. Car si l’on s’en tient au critère de population, le pays le plus peuplé se retrouve presque toujours en situation de pivot pour faire adopter une décision. Le pays le plus peuplé étant... l’Allemagne, qui rejette absolument le système de la racine carrée...

  • Les mystérieuses propositions

    Au lendemain de la visite de Nicolas Sarkozy, le Premier ministre polonais Jaroslaw Kaczynski a déclaré dans un quotidien : « Je pense que l’on peut dire qu’une lueur d’espoir s’est allumée. Mais il est trop tôt pour le constater de façon définitive et précise. On verra comment les choses vont évoluer. » Dans un autre quotidien, un de ses collaborateurs affirme quant à lui : « Des propositions ont été formulées, grâce auxquelles le prochain sommet de Bruxelles peut s’achever sur un succès. » On n’en saura pas davantage, sauf que les propositions ont été formulées par Nicolas Sarkozy. Et aussi qu’il ne s’agit pas du système de vote : « Pour que cela reste clair : nous sommes toujours en faveur de la racine carrée. Les arguments qui ont été présentés ne nous ont pas convaincus. »

  • Sarkozy se heurte au mur polonais

    Nicolas Sarkozy partait tout feu tout flamme pour la Pologne. Il avait fait précéder son voyage par une interview au quotidien Gazeta Wyborcza, dans laquelle il expliquait qu’il voulait convaincre les dirigeants polonais que la responsabilité d’un « grand pays européen » comme la Pologne est de ne pas bloquer l’Union européenne, et donc d’accepter le traité simplifié. Tandis que le secrétaire d’Etat Jouyet et le porte-parole de l’Elysée se répandaient sur les ondes pour insister sur le fait que la Pologne « n’a pas le droit » de bloquer l’évolution de l’Europe...

    Mais après sa rencontre avec Lech Kaczynski, le Nicolas était beaucoup moins flamboyant.

    « Avec Bernard Kouchner, nous lui avons fait comprendre la nécessité de faire à un moment ou à un autre un compromis pour sortir de l’immobilisme », a-t-il dit. Mais Lech Kaczynski s’est contenté de répéter ce qu’il dit depuis des mois, notamment sur le système de vote. Et son frère Jaroslaw après lui. Ce qui a manifestement agacé Sarkozy : « Tous les sujets seront naturellement sur la table. La position de la Pologne est bien connue, je crois que ce qui est important dans ce qu’a dit le président polonais c’est qu’il souhaitait que le Conseil européen soit un succès... La Pologne devrait participer à ce compromis et fuir comme la peste l’isolement... Je leur ai expliqué qu’il y avait des choses possibles, mais d’autres qui ne l’étaient pas... »

    Ce à quoi Lech Kaczynski a répondu : « La Pologne ne veut pas être isolée, mais rester alliée de la France et de l’Europe. Cependant, la conviction que la Pologne finira par avoir peur est erronée. »

    Les frères Kaczynski et leur parti ont évidemment le soutien de leurs partenaires au gouvernement et au Parlement, la Ligue des familles polonaises et Samoobrona, qui souhaitent aller beaucoup plus loin dans la défense de la souveraineté nationale, et ils viennent aussi de recevoir, ce qui est une surprise, le soutien du principal parti d’opposition, la Plateforme civique, d’obédience libérale. Son président Donald Tusk (rival de Kaczynski à la dernière présidentielle) a indiqué, au moment même où Sarkozy arrivait à Varsovie, qu’il allait « soumettre un projet de résolution apportant le soutien de la Diète à la position de la Pologne »...

  • « La machine populiste »

    Arte va consacrer le 12 juin une soirée au « populisme » en Europe. En première partie, une « enquête » intitulée La machine populiste. En réalité, c’est évidemment Arte qui fabrique et lance une nouvelle machine de guerre contre ce que la chaîne des intellos appelle le « populisme », qui est une horreur : c’est le nationalisme, la xénophobie, l’extrême droite, etc., qui a en « fil rouge » la désignation d’un ennemi intérieur. Sic.

    Et les Français sont bien placés pour le savoir, puisque si les précurseurs du populisme sont apparus dans les années 70 au Danemark et en Norvège, nous dit-on, c’est l’émergence du Front national en 1983 à Dreux qui a donné son impulsion au mouvement. « Dès lors, explique le réalisateur, le FN s’est imposé sur l’échiquier politique français, il a servi de locomotive aux populistes d’Europe, servant de modèle de stratégie d’intégration aux instances démocratiques. L’extrême droite était jusque là mise à l’écart, constituée de groupuscules de type factieux et antiparlementaires. L’influence de M. Le Pen, élu député européen en 1985, a normalisé sa présence au sein du système démocratique européen. » Alors le populisme est devenu contagieux, les thématiques du Front national se sont répandues comme des cellules cancéreuses dans les autres partis, de droite comme de gauche. Résultat : « Le FN a gagné sur le terrain idéologique, et les thèmes populistes ont triomphé en Europe. »

    Il est quelque peu exagéré de dire, hélas, que les thèmes populistes ont « triomphé en Europe », même si en France en effet c’est le cas avec l’élection de Nicolas Sarkozy.

    On goûtera toutefois de voir un adversaire résolu du populisme en arriver globalement à la même conclusion que ceux qu’il dénonce. Mais c’est bien sûr pour en appeler au combat contre cette hydre effroyable.

    En deuxième partie, Arte se penche plus particulièrement sur... la Pologne, bien sûr, qui est en permanence dans la ligne de mire de la pensée unique. Sous le titre Citizens K.

    K comme Kaczynski... et comme Kolossale finesse d’Arte.

    L’un des auteurs de ce « documentaire » explique que les frères Kaczynski « c’est un autre genre de populisme qu’on ne peut pas mélanger à l’extrême droite ». En bref, ce sont des « démocrates paranoïaques ». Comme on le voit, le documentaire est objectif, et les réalisateurs le soulignent eux-mêmes : ils interrogent seulement des gens qui font partie de la galaxie Kaczynski : « Nous n’avons pas voulu exprimer nos opinions mais plutôt amener le téléspectateur à se faire sa propre idée. » Kolossale finesse, là encore. Chacun sait qu’un savant montage de propos de proches d’une personnalité politique peut être beaucoup plus efficace pour le détruire qu’un reportage donnant la parole à un panel diversifié. Avec cet avantage qu’on fait croire en effet au téléspectateur qu’il se fait sa propre idée, alors que c’est de cette façon qu’il est le plus manipulé.

    La journaliste de l’AFP qui présente longuement ces émissions ajoute le coup de pied de l’âne, à propos des frères Kaczynski : « On apprend notamment qu’ils avaient joué à l’âge de 11 ans, dans un film à succès, le rôle de deux enfants méchants... »

    3756d456cbd4743b3cf8c833dc25db19.jpgOr on n’apprend rien du tout. Dès l’élection de Lech Kaczynski à la présidence de la République, la presse avait rappelé que les deux frères avaient été les héros du film pour enfants Sur ces deux-là qui ont volé la lune (dont le succès ne s’est jamais démenti en Pologne). Il s’agit d’une fable gentillette où deux bambins au visage angélique volent la lune et essayent de la vendre... Ils n’étaient pas plus « méchants » dans ce film qu’ils ne le sont devenus aujourd’hui qu’ils cherchent non pas à décrocher la lune mais à sauver leur pays de la pieuvre euromondialiste, ce qui est au moins aussi difficile.

  • Serbie, Pologne : la dictature des « droits de l’homme »

    En Serbie, Tomislav Nikolic, chef du parti radical serbe, élu le 8 mai à la présidence du Parlement, a démissionné hier, avant d’être démissionné suite à la constitution d’un gouvernement de coalition pro-Bruxelles qui allait faire voter son remplacement. « J’ai été élu à la présidence du Parlement par le peuple de Serbie. Alors vous avez dû demander à Bruxelles et à Washington de vous aider à me démettre », a-t-il déclaré en faisant allusion aux pressions, et même aux menaces, émanant des pouvoirs euro-américains.

    En Pologne, la Cour constitutionnelle a invalidé une grande partie des articles de la loi de « lustration » qui obligeait les Polonais ayant des postes publics à faire une déclaration sur leur passé pendant la période communiste. « L’Etat doit respecter les droits de l’homme, et ne pas recourir à la vengeance », a déclaré le président de la Cour constitutionnelle. Or il ne s’agissait pas d’une loi de vengeance, puisqu’elle permettait de destituer, non pas les Polonais qui auraient reconnu avoir collaboré avec la police secrète, mais ceux qui mentiraient sur leur passé ou refuseraient de faire la déclaration. Et parmi les véritables droits de l’homme il y a celui de connaître la vérité.

    Le président de la Cour constitutionnelle a cru nécessaire de préciser que Bronislaw Geremek ne pouvait pas perdre son mandat de député européen. Comme si cela n’allait pas de soi. C’est une façon plutôt maladroite de souligner que la campagne lancée de façon tonitruante contre cette loi par Geremek avec l’appui du Parlement européen et de nombreuses personnalités européennes avait été montée pour faire pression sur la Cour polonaise. Avec le résultat que l’on voit.

    Mais le Premier ministre Jaroslaw Kaczynski ne s’avoue pas vaincu. Il annonce une nouvelle loi, qui sera, celle-là, constitutionnelle, et ne pourra donc pas être invalidée par une Cour dévouée aux droits de l’homme communiste.