Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Pologne - Page 4

  • Lech Kaczynski travaille le dimanche ?

    Le président polonais Lech Kaczynski signera dimanche le traité de Lisbonne pour sceller sa ratification par la Pologne, a indiqué sur une chaîne de télévision polonaise Aleksander Szczyglo, chef du bureau à la sécurité nationale près le chef d'Etat.

    Ce sera "dimanche, probablement après son retour du Vatican, tôt dans la soirée".

    Lech Kaczynski assistera en effet dimanche à la canonisation de Mgr Felinski (qui aura lieu en même temps que celle de Jeanne Jugan, du Père Damien, du P. Coll y Guitard et du Frère Baron.

    Il est assez curieux qu'il se dépêche de signer le traité, un dimanche, en revenant de Rome...


    Addendum

    "Tout cela c'est de la spéculation médiatique. Si Szczyglo a vraiment dit ça, cela montre qu'il est mal informé. Selon ce que je sais, et j'en sais à ce sujet, cela n'arrivera pas dimanche", a déclaré Jaroslaw Kaczynski lors d'une conférence de presse.

    Un autre collaborateur du président, Pawel Wypych, a déclaré à Reuters que, lui non plus, ne pensait pas que Lech Kaczynski signerait dimanche le traité.


    Addendum 2

    Il le signera samedi à midi, a annoncé le chef de l'administration présidentielle, Wladyslaw Stasiak. Et en grandes pompes. Toujours selon Wladyslaw Stasiak, il en fait une grande cérémonie, à laquelle il a invité le Premier ministre, les diplomates, le président de la Commission européenne, le président du Parlement européen, ainsi que le Premier ministre suédois Fredrik Reinfeldt.

    Franchement, il n'y a pas de quoi être si fier

  • Lech Kaczynski signera le jour même…

    Le président polonais Lech Kaczynski a promis lundi qu'il signerait le traité de Lisbonne "le jour même" où sera annoncée la victoire du oui lors du nouveau référendum en Irlande. "Je l'ai répété maintes fois: la Pologne ne fera pas obstacle à son entrée en vigueur", a-t-il ajouté.

    Il signera donc le 2 octobre. Si c'est le oui qui l'emporte...

  • Lech Kaczynski et le traité

    Le président polonais Lech Kaczynski déclare qu'il ne signera la ratification du traité de Lisbonne que si l'Irlande et l'Allemagne le ratifient. En reportant sa signature, souligne-t-il, il « défend le droit du peuple irlandais à prendre une décision souveraine ».

  • La Commission européenne et la chute du communisme

    La Commission européenne a produit un clip vidéo visant à célébrer le 20ème anniversaire de la chute du communisme en Europe, et l'a envoyé pour avis aux 27 pays membres.

    La réponse de la Pologne est cinglante. Dans une lettre adressée à Margot Wallström, le représentant permanent de la Pologne auprès de l'Union européenne, Jan Tombinski, dénonce une série d'« omissions, de raccourcis, d'erreurs flagrantes et d'utilisation malheureuse de matériel vidéo », qui ont pour résultat de délivrer un « message injuste et non professionnel ».

    L'élément le plus ahurissant est que le seul personnage polonais qui apparaisse dans le clip soit « le dernier dirigeant communiste » (Jaruzelski) et qu'on n'y voie aucune des « légendes mondialement connues du plus grand mouvement anticommuniste, y compris Jean-Paul II et son message universel de liberté et de réconciliation ».

    L'élément le plus débile (et qui montre le professionnalisme de la très coûteuse commission de la propagande européenne) est que pour illustrer les manifestations de Solidarnosc (en 1980) on montre une manifestation de soutien à un journal fondé en 1993...

    Jan Tombinski dénonce également le fait qu'on présente la chute du Mur comme un événement tombé du ciel, sans faire mention de ce qui y a conduit : « Berlin 53, Budapest 56, Prague 68, Gdansk 70 and 80 », et tout ce qui s'est passé en Europe centrale et orientale dans les années et les mois qui ont précédé cet événement : « C'est comme si on essayait de jouer l'Hymne à la Joie sur une seule corde : ça ne sonne tout simplement pas comme la vérité ».

  • La Pologne reste en dehors de la zone euro

    Face aux sirènes européistes qui se font entendre en Pologne, selon lesquelles le pays devrait d'urgence intégrer la zone euro pour résister à la crise, alors que le zloty a beaucoup baissé, le président de la banque centrale polonaise, Slawomir Skrzypek, a déclaré : "Nous n'y sommes pas préparés. Le cours du zloty n'est pas suffisamment stable pour pouvoir entrer dans le système ERM2. Il n'y a pas d'arguments économiques pour y entrer cette année. La thèse selon laquelle une entrée rapide dans le système ERM2 aiderait à stabiliser le cours du zloty est incompréhensible."

    Le gouvernement de Donald Tusk avait fixé le cap de 2012 pour l'entrée de son pays dans la zone euro. Mai il a dit récemment que, en raison des bouleversements sur les marchés internationaux, ce cap pourrait être repoussé.

  • Blabla polonais sur l’euro

    Le Premier ministre polonais Donald Tusk a annoncé hier que le gouvernement avait adopté une feuille de route pour l’adhésion de la Pologne à la zone euro « d’ici la fin de 2011 ». C’est-à-dire le 1er janvier 2012, mais il dit « fin 2011 » parce que le mois dernier il avait parlé d’une adhésion en 2011…

    Il a présenté son calendrier au président Lech Kaczynski, et celui-ci a déclaré : « Je ne me passionne pas pour l'euro autant que le ministre des Finances Jacek Rostowski, mais je suis prêt à en discuter. »

    Ce propos a surpris les observateurs, qui y voient une étonnante et subite conversion du président polonais, car celui-ci s’était toujours prononcé contre une adhésion rapide et après un référendum.

    Et les mêmes observateurs soulignent que le président prend ainsi une position différente de celle de son jumeau, alors que jusqu’ici ils ont toujours été exactement sur la même ligne sur tous les sujets : la veille, Jaroslaw Kaczynski avait encore réclamé un référendum sur l’euro.

    Mais il suffit d’écouter attentivement ce qu’a dit le président. « Je ne me passionne pas… mais on peut en discuter… » Il a ajouté : « Il est bon qu'une telle perspective existe et que nos partenaires le sachent. Cela stabilise notre situation. » Aujourd’hui. Demain, on verra… Pour le moment ça ne coûte rien de faire croire à nos partenaires qu’on va y aller, si c’est bon pour nous de le faire croire…

    Pas besoin d’en dire plus. Lech Kaczynski sait très bien que l'entrée dans la zone euro exige une modification de la Constitution, votée à la majorité des trois cinquièmes…

    Ou bien… un référendum…

  • Kaczynski et le traité : des précisions

    L’AFP s’est entretenue avec le président polonais Lech Kaczynski, qui précise sa position :

    « Si l'Irlande prend une autre décision, non pas sous pression, (...) mais de la même manière que celle qui a été prise, la Pologne ne posera pas d'obstacle. Moi-même, je ne poserai pas d'obstacle puisque le Parlement polonais a déjà approuvé le traité. »

    Il ajoute :

    « Faire pression aboutit parfois à un effet contraire à celui qui était escompté… » « Ma motivation c'est de ne pas violer le principe de l'unanimité. Si maintenant un pays se trouve sous la contrainte, ce principe n'existe plus. »

    Sur le fond, vu le traitement infligé à l’Irlande :

    « Même si je heurte de front les autres pays de l'UE, il faut répondre à la question de savoir, que doit être l'UE dans l'avenir ? Une Union dominée par les plus grands où les moins grands ne jouent qu'un rôle complémentaire, ou bien une Union démocratique de 27 pays et davantage dans l'avenir ? »

    Et Lech Kaczynski rappelle qu’il y a une autre condition pour sa signature. Il l’avait déjà énoncée, puis on l’avait oubliée, mais elle est toujours là : que les décisions touchant à l'UE soient prises avec le triple accord du gouvernement, du parlement et du président, afin que le président ait autant de pouvoir que les deux autres institutions sur les questions européennes. « Je pourrai signer le traité quand nous aurons une législation appropriée », dit-il.

    Et il souligne qu'il aurait fait valoir cette condition même si les Irlandais avaient dit oui.

  • Affaire classée

    Le parquet de Torun indique avoir classé l'affaire du père Tadeusz Rydzyk, directeur de Radio Maryja, poursuivi pour propos « antisémites ».

    En juillet 2007, les médias avaient fait un large écho d'une conférence donnée par le père Rydzyk à l'école de journalisme dont il est fondateur, dans laquelle il se prononçait contre  les dédommagements aux juifs. Il disait notamment : "Vous savez, il est question que la Pologne donne 65 milliards de dollars. Ils viendront vous voir et diront: rendez-moi ce manteau. Enlève ce pantalon! Donne les chaussures!"

    Les propos du père Rydzyk "ne contenaient pas d'éléments interdits par la loi", souligne le parquet dans un communiqué.

  • Bonne nouvelle polonaise

    Le pape a nommé Mgr Leszk Glodz archevêque de Gdansk.

    Mgr Glodz, qui a le grade de général dans l’armée polonaise dont il a longtemps été l’aumônier, était le responsable des médias au sein du conseil permanent de l’épiscopat, où il a toujours défendu Radio Maryja.

  • Suspense polonais

    Le président polonais Lech Kaczynski a signé hier la loi votée par le Parlement adoptant le traité de Lisbonne. Mais le ministère des Affaires étrangères a souligné que cette signature n’équivalait pas à la ratification définitive du traité. En effet, la loi qu’il a signée l’autorise à ratifier le traité. Ce qu’il n’a pas fait...

    En vertu de l’accord passé avec le Premier ministre Donald Tusk, la ratification doit s’accompagner d’une résolution des députés concernant la souveraineté polonaise et le respect du caractère chrétien de la société polonaise, résolution qui s’accompagne elle-même d’un amendement précisant les modalités de la coopération entre le gouvernement, le Parlement et le président de la République dans les dossiers européens (en clair, une prééminence du Président). Or, si la résolution a été adoptée par les députés, l’amendement ne l’a pas encore été.

    Mais tout cela est hélas sans importance.