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Islam - Page 3

  • Effet de mode…

    Le projet de grande mosquée a été signé à Gennevilliers. Les travaux débuteront le 20 janvier : plus de 4000 m2 en plein cœur de la ville, qui compte 42.000 habitants, dont… 15 à 17.000 musulmans, selon l’association Ennour qui pilote le projet.

    Les démarches ont commencé en 1995. A l’époque, explique le représentant d’Ennour, « nous nous sommes retrouvés face à un refus de la municipalité, notamment sur le point du financement, car ce n’était pas de sa compétence ». Autrement dit, la loi de 1905 ne le permettait pas. Mais la « réflexion » a continué, et peu à peu la municipalité « a aussi senti ce besoin », notamment à cause de… « ce désordre au sein de la ville, voyant tous ces locaux transformés en salles de prière »… Et puis « les mentalités ont évolué, avec ce que j’appelle personnellement l’effet de mode des mosquées »… Finalement, « cette volonté d’intégrer une mosquée dans le paysage de la ville est venue aussi avec l’actualité nationale, les questions de laïcité, de l’islam en France »…

    Voilà une belle illustration, quasiment naïve, du processus en cours. La « laïcité » faisait obstacle à la construction de mosquées. La même laïcité, claironnée et faisant l’objet d’une nouvelle loi (contre le voile islamique à l’école), mais flanquée du CFCM et des innombrables déclarations sur l’islam qui doit sortir des caves, devient une incitation à la construction de mosquées. C’est l’effet de mode des mosquées. L’effet Sarkozy. Et comme dit le socialiste Glavany, « aujourd’hui être un bon laïque, c’est encourager la construction de mosquées en France ».

    Finalement, la négociation a tourné autour de la… taille des minarets. Et il a été décidé qu’ils ne devraient pas dépasser… la tour de la mairie (15 mètres). Ce qui témoigne en effet d’un vrai respect pour la République laïque…

  • Benoît XVI en Turquie : les deux mensonges

    La presse a trouvé le moyen de nous fournir deux scoops sensationnels à propos de la visite du pape en Turquie. D’une part, Benoît XVI s’est prononcé pour l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne, d’autre part il a prié dans une mosquée comme un musulman. Ce sont des faits doublement exceptionnels, car dans les deux cas Benoît XVI contredit radicalement ce que professait le cardinal Ratzinger. Et c’est tant mieux, ajoute-t-on, car ainsi il fait amende honorable après sa provocation antimusulmane de Ratisbonne, et il abandonne son opposition au grand mélange des religions.

    Ces deux scoops sont deux mensonges. Aussi énormes que le battage médiatique avec lequel ils sont mis en scène.

    Le pape n’a pas dit (à quelque moment que ce soit de son voyage) qu’il était favorable à l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne. C’est le Premier ministre turc Erdogan qui a dit que le pape lui a dit… Ce n’est pas du tout la même chose.

    Depuis quand la parole du Premier ministre turc est-elle parole d’évangile ? Surtout quand il est tellement évident que, au moment même où les autorités européennes commencent à tousser face à l’intransigeance turque sur Chypre, le gouvernement turc est prêt à utiliser n’importe quoi pour montrer qu’il a des alliés ?

    Cela dit, il ne serait pas impossible que le pape Benoît XVI n’ait pas, sur cette question, le même avis que le cardinal Ratzinger préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi. Par exemple, qu’il soit sensible à l’argument des orthodoxes, et du gouvernement grec, qui sont favorables à l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne, parce qu’ils pensent que ce serait une façon d’obliger les Turcs à respecter les droits des minorités, donc à garantir la présence chrétienne, et une possibilité de renouveau chrétien, en Turquie.

    Mais si le pape prenait cette position, il le dirait, il l’expliquerait. Il ne se contenterait pas de faire dire par un homme politique, musulman de surcroît, ce qu’est sa position. Tant que lui-même n’a rien dit, la plus élémentaire honnêteté consiste à constater qu’il n’a rien dit.

    La plus élémentaire honnêteté consiste aussi à reproduire ce que le pape a vraiment dit en ce qui concerne l’Europe.

    A l’issue de la liturgie célébrée par le patriarche Batholomée Ier, Benoît XVI a appelé les chrétiens à « renouveler la conscience de l’Europe dans ses racines, ses traditions et ses valeurs chrétiennes, et leur redonner une nouvelle vitalité ».

    Dans leur message commun, Benoît XVI et le patriarche Batholomée Ier ont demandé aux catholiques et aux orthodoxes d’« unir leurs efforts pour préserver les racines, les traditions et les valeurs chrétiennes ».

    Voilà ce qu’a dit le pape sur l’Europe. Il n’y est pas question de la Turquie , sauf en creux : faire entrer en Europe des dizaines de millions de musulmans n’est pas forcément la bonne méthode pour revivifier les racines et les valeurs chrétiennes d’un continent déchristianisé…

    Enfin, on se souviendra de ce que le pape a répondu aux journalistes dans l’avion qui l’amenait en Turquie : c’est un pays « charnière entre l’Europe et l’Asie », par le fait que « le dialogue entre la raison européenne et la tradition musulmane est inscrit dans l’existence de la Turquie moderne ». Un pays charnière n’est pas un pays membre.

    Maintenant, la visite de la mosquée.

    Le pape a poliment accompagné l’imam, s’est arrêté avec lui et a acquiescé quand l’imam a suggéré un moment de méditation. Il ne s’est pas tourné vers La Mecque, il est resté à côté de l’imam, qui, lui, était en effet tourné vers La Mecque. Si cet imam, en visite à Rome, était conduit par le pape derrière l’autel de Saint-Pierre, dirait-on qu’il s’est tourné vers Jérusalem ?

    D’autre part, contrairement à ce qu’on prétend, le pape n’a pas adopté une des postures de la prière musulmane, et n’a fait aucun geste propre aux musulmans. Il avait les bras croisés sous la poitrine, et ce que l’on voyait, ce qui apparaissait de façon spectaculaire, c’était sa croix pectorale en or, qui brillait sous les illuminations de la mosquée. C’est la croix du Christ qui est entrée au centre de la mosquée symbole de l’islam turc.

  • Mgr Defois et Avicenne

    Nos amis du Salon Beige ont noté la présence de l’évêque de Lille lors de l’inauguration de l’Institut Avicenne des sciences humaines, à savoir l’université islamique de Lille, et ce qu’il a dit : « L’islam fait partie de nos racines européennes. J’aimerais que nous les recherchions ensemble, pour faire émerger une base philosophique commune. »

    Soulignons que Mgr Defois a prononcé cette énormité en faisant explicitement référence au fait que la première université islamique française (reconnue et soutenue comme telle par l’Etat) se réclame d’Avicenne.

    Il n’y a évidemment rien à « rechercher » ni à « faire émerger », pour la bonne raison que la « base philosophique commune » que croit pouvoir évoquer Mgr Defois n’est rien d’autre que la philosophie d’Aristote, dont Avicenne fut un commentateur.

    Or Aristote était européen. C’est lui qui fait partie de nos racines européennes.

    En revanche Avicenne est né, a vécu, et est mort, dans le pays appelé aujourd’hui Iran. Par Avicenne, une partie de la philosophie musulmane chiite a peut-être des racines européennes, mais ce n’est certainement pas par Avicenne que l’islam peut faire partie des racines européennes.

    Mgr Defois confond sans doute Avicenne et Averroès, qui eut en effet une certaine influence en Occident. Mais cela ne changerait rien à l’absurdité de son propos, puisque Averroès, quant à lui (qui était un Arabe de Cordoue), est considéré comme un renégat de l’islam depuis toujours (il l’était dès son vivant), et qu’il est tout simplement inconnu dans les pays d’islam.

  • Al Azhar à Lille

    L'institut musulman Avicenne des Sciences humaines (sic) de Lille ouvrira ses portes samedi prochain, fait savoir Mohamed Béchari, président de la Fédération nationale des musulmans de France (contrôlée par le Maroc).

    L'institut dispensera un enseignement supérieur en sciences humaines, avec un « intérêt tout particulier » pour la culture arabo-musulmane (histoire de l'islam contemporain, langue et civilisation arabe, droit, sociologie de l'islam...), dans le cadre d'un cursus LMD (licence-mastère-doctorat).

    Ainsi aura-t-on des diplômés en charia islamique, dûment estampillés par la République, sous couvert des « sciences humaines ». Mais où a-t-on vu que la charia islamique était humaine ? Et à quoi serviront des docteurs en charia, sinon à expliquer comment il faut l’appliquer dans les territoires musulmans en voie de constitution dans notre pays ?

    L'institut Avicenne abritera également, bien entendu, une « faculté de théologie ».

    Bref, c’est une université islamique qui se met en place en France. Avec l’aval officiel de la République laïque, totalement inconsciente de ce que cela représente.

  • Le soi-disant « temps des fondations »

    Un coffret de trois DVD, destiné aux enfants, prétend raconter « Le temps des fondations » du judaïsme, du christianisme et de l’islam, par trois séries de films d’animations de marionnettes. La production est financée par le CFRT, le Comité français de radio-télévision, autrement dit l’émission théoriquement catholique Le Jour du Seigneur.

    Après les attentats du 11 septembre, dit le producteur, « nous nous sommes dit qu’il fallait donner des informations non seulement sur le récit mais aussi l’esprit des fondations des religions, pour montrer qu’au départ il n’y avait pas d’idée belliqueuse et que souvent il s’agissait même plutôt de gens exclus, comme les Hébreux en Egypte, les chrétiens martyrisés ou le prophète Mohammed chassé de Médine ».

    On voit tout de suite l’amalgame, et à quoi il sert. Cela est souligné par la présentation du DVD sur l’islam : « Le petit Ahmed vit à la Mecque, une cité de pèlerinage encore façonnée par le polythéisme ambiant. Alors que Mahomet reçoit sa première révélation et commence à transmettre la Parole de Dieu, les habitants le dénoncent et l’obligent à fuir vers Médine. Ahmed accompagné de son ami Cyrille, un jeune chrétien, décide de participer à la fuite de Mahomet vers Médine. Petit à petit, il découvre cette nouvelle religion. »

    L’idée est donc de présenter la naissance des « trois grandes religions monothéistes », ou des « trois religions du Livre ». Ces expressions sont fausses, car les musulmans ne considèrent pas le christianisme comme un monothéisme, et les chrétiens ne considèrent pas qu’ils ont une religion du Livre.

    En outre, l’absurdité (la perversité) du projet est évidente quand on voit que le judaïsme est illustré par la sortie d’Egypte et la marche dans le désert : il s’agit là d’épisodes qui appartiennent tout autant à l’histoire sainte des chrétiens qu’à celle des juifs. Le christianisme n’est pas la seconde religion monothéiste, mais l’accomplissement de la première.

    Les films ont été réalisés en République tchèque, sous le contrôle de trois « responsables religieux » : le grand rabbin de Prague, le chef du Centre islamique de Prague, et un pasteur protestant.

    On ne peut qu’être soulagé de voir qu’aucune autorité catholique ne s’est compromise dans ce projet fondamentalement antichrétien par son relativisme militant. Et d’autant plus consterné de voir qu’il est porté en France par les responsables de l’émission catholique de France 2, qui en font la publicité sur leur site.

  • Le sud-Thaïlandais va devenir islamiste

    Le nouveau « Premier ministre » thaïlandais, le général Surayud Chulanont, s’est rendu dans le sud du pays. Il a annoncé que la seule condition à l’ouverture de négociations avec les rebelles musulmans qui y mènent le jihad depuis trois ans était qu’ils ne revendiquent pas la partition du pays, mais une certaine autonomie. Il a précisé qu’il souhaitait que les musulmans puissent appliquer la charia islamique, « parce que la façon dont ils vivent au jour le jour est totalement différente de la nôtre ».

    Le général Premier ministre a été nommé par le général putschiste Sonthi Boonyaratglin, commandant en chef de l’armée de terre, qui a organisé le coup d’Etat à la mi-septembre. Je faisais alors remarquer que ce général était musulman, et qu'il avait été promu à la tête de l’armée par le Premier ministre Thaksin (qu’il a renversé), pour montrer qu’il n’y a pas de discrimination envers les musulmans. Je soulignais alors que ce n’était pas anecdotique.

    Il se confirme que les dirigeants militaires thaïlandais veulent abandonner à l’islamisme une partie du territoire du pays qu’ils sont censé défendre. Cela serait une formidable victoire de l’islam, qui enfoncerait ainsi de façon visible et institutionnelle la « ligne de fracture » du sud-est asiatique entre le monde musulman et le monde non musulman.

    Ce n’est pas une bonne nouvelle pour les chrétiens de la région, soumis partout à la violente pression de l’islam.

  • Le premier député musulman des Etats-Unis

    Keith Ellison est l’un des élus démocrates de la nouvelle majorité au Congrès américain. Il est le premier parlementaire noir du Minnesota, et il est surtout le premier élu musulman au Congrès. Il est né dans une famille catholique, et il est devenu musulman à 19 ans. Il y a dix ans, il était un sympathisant de la Nation de l’Islam, le mouvement noir extrémiste de Louis Farrakan. Il se dit aujourd’hui modéré et prêt à travailler avec tout le monde. Il a même reçu le soutien du Conseil national juif démocrate alors que son adversaire républicain est juif… Il est pour la construction de mosquées… et le « droit à l’avortement »…

  • Collabos

    Le maire socialiste de Clichy-sous-Bois, Claude Dilain, a organisé samedi une réunion de présentation de la future mosquée de la ville (et de Montfermeil), dont l’architecte est Christian Daniel. Cette mosquée comprendra nous dit-on, outre la salle de prière pouvant contenir plus de 1.500 personnes, une salle de classe, une bibliothèque, une salle informatique et des commerces. « C’est vrai que ça a été long, mais nous avons maintenant un beau projet dont je suis très fier, qui correspond à ce que je voulais, a déclaré Claude Dilain. Je tiens à réaffirmer ma grande confiance en la communauté musulmane et montrer que la construction d’une mosquée ne représente en rien une menace pour la République.  »

  • L’islam plus virulent à cause de nous

    L’agence Zenit, dans son édition d’hier, donnait le témoignage de Sœur Pilar Vilasanjuan, missionnaire espagnole à Lahore au Pakistan, sur les souffrances des chrétiens chassés des entreprises à cause de leur foi, et qui en raison des persécutions croissantes doivent parfois quitter le pays. Et Sœur Pilar dénoncer la politique favorable à l’islam des pays européens, suicidaire pour eux et criminelle pour les chrétiens vivant en terre d’islam : « En Europe nous ne sommes pas soutenus, on soutient l’islam ; mais plus ils obtiennent là-bas de considération, plus ils sont durs à notre égard ici ». Tandis qu’en Europe on continue à construire des mosquées, poursuit-elle, « j’ai vu tomber les croix de toutes les églises ; ils veulent que nos temples aient des toits plats, sans croix, afin que l’on ne remarque pas que ce sont des églises ».

  • L’intégration… à l’islam

    Un exemple parmi d’autres : les subventions accordées par le Fonds de cohésion sociale de la région Lorraine.

     

    Lors de la commission permanente du 20 octobre a été votée une subvention de 1.500 euros à l’Association communautaire Maroc-Lorraine de Vandoeuvre-lès-Nancy, pour l’organisation de trois soupes de rupture du ramadan, dont l’objectif est de « permettre aux familles démunies de participer à la vie associative ». En clair, comme le souligne Françoise Grolet, représentant le Front national à la commission permanente, il s’agit de capter les populations les plus influençables de par leur précarité, au profit de la propagation de l’islam dans la région. Seul le Front national a voté contre. Françoise Grolet a dénoncé ce « détournement d’argent public au seul profit de l’accélération de l’islamisation de la Lorraine  », tandis que la soupe au lard est interdite…

     

    La commission permanente a voté d’autre part pas moins de quatre subventions (pour un total de plus de 10.000 euros) à l’ATMF (Association des Travailleurs Maghrébins de France), pour des projets intitulés « ateliers pour les femmes », « activités pour les jeunes », « médiation sociale »…

    L’objectif affiché par l’ATMF sur son site est d’« organiser la communauté maghrébine et au-delà, dans un cadre associatif propice à l’émergence d’une citoyenneté active ». Cette association, faisant, selon les dires de l’exécutif socialiste, un magnifique travail d’intégration par l’action sociale en profondeur, est au contraire, commente Françoise Grolet, le vecteur de tous les combats communautaristes et immigrationnistes. « Son engagement va des prises de position contre la loi sur le voile à l’école aux appels à pétition contre « l’immigration jetable » ou à manifestation pour les squatters de Cachan, jusqu’aux prises de position politiques contre les gouvernements du Maroc et de Tunisie… Grâce à la manne de l’argent public, l’ATMF étend son emprise sur les populations immigrées par des actions tous azimuts (cours de couture, soutien scolaire, permanences sociales, etc.) ;  le  quadrillage des banlieues par ce type d’associations signifie à chaque fois un recul de la souveraineté française. »

     

    La commission permanente a également voté une subvention de 14.000 euros à Radio Caraïb, pour la réalisation d’émissions sur « l’égalité des chances ». Sans doute pour fêter l’anniversaire des émeutes, que Radio Caraïb appelle « colères urbaines »…