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Politique française - Page 82

  • Hommage au dernier « poilu »

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Jean-Marie Le Pen et le Front National s’associent au président de la République lorsqu’il exprime, avec les mots qui conviennent, « la profonde émotion et l'infinie tristesse de l'ensemble de la nation » devant la mort du dernier « poilu » Lazare Ponticelli.

    Et ils se félicitent de l’hommage national qui sera rendu à l'ensemble des combattants de la Grande Guerre.

    Leur exemple doit nous rappeler que la patrie française a toujours besoin d’être défendue, aujourd’hui face aux torrents migratoires,  au rouleau compresseur de l’Europe antinationale, et à la décadence généralisée. La France a plus que jamais besoin de jeunes gens qui, sans avoir à prendre les armes, doivent avoir le même courage que leurs aïeux pour défendre la souveraineté, l’indépendance et la vie de leur pays.

  • M. Sarkozy, l’immigration et le Front national

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    A Toulon, le président de la République vante une nouvelle fois sa politique d’immigration et justifie le fait que « que la société française fasse venir ceux et celles dont elle a besoin ».

    Il ne se demande pas si les sociétés d’origine n’en ont pas beaucoup plus besoin que la société française. Des médecins britanniques, dans le dernier numéro de la revue The Lancet, se demandent si le fait d’importer d’Afrique des professionnels de santé ne devrait pas être considéré comme un crime.

    L’histoire jugera sévèrement les inventeurs de la traite des hommes et des femmes du XXIe siècle.

    D’autre part, M. Sarkozy se félicite d’avoir réduit l’influence du Front National qui a « empoisonné le débat politique pendant des années ». Mais le médecin qui fait un diagnostic n’est pas le responsable de l’épidémie. Le Front National n’a jamais empoisonné le débat. Il a dénoncé les poisons répandus dans la société par ceux qui ont la charge de la protéger. Il continuera de le faire, sans se laisser abattre par d’éphémères aléas électoraux appartenant déjà au passé. Et il donne rendez-vous à M. Sarkozy pour les prochaines échéances.

  • Le cinéma du MoDem

    Le Mouvement démocrate de François Bayrou n’a obtenu que 3,74% des voix aux municipales, ce qui est désastreux pour le parti du troisième homme de la présidentielle, et qui n’est pas du tout un « nouveau parti », comme ne cessent de le dire les commentateurs, mais tout simplement l’UDF rebaptisée.

    Pourtant c’est le MoDem qui monopolise l’attention pour le second tour, car dans certaines villes il peut faire la différence entre l’UMP et le PS. Et surtout il attire l’attention par son comportement délirant. Pour survivre, il est prêt à s’allier à n’importe qui.

    Le MoDem n’a pas présenté de liste à Bordeaux, faisant ainsi élire Alain Juppé au premier tour. En contrepartie, Alain Juppé, et l’UMP derrière lui, soutient François Bayrou à Pau. Mais à Paris, puisque c’est le PS qui va gagner la partie, le MoDem a demandé à faire partie de la majorité de Delanoë. Appel dédaigneusement rejeté par le maire de Paris qui n’a pas besoin des quelques voix du MoDem.

    En revanche, des listes MoDem fusionnent avec des listes PS dans diverses villes, comme à Chartres ou à Poissy, ou avec l’UMP, comme à Metz ou à Colombes. Mais à Blois il se retire face à Nicolas Perruchot, UDF devenu Nouveau Centre, car entre ex-UDF on ne peut pas s’entendre...

    A Marseille, l’UMP et le PS se disputaient les faveurs du MoDem (5,54% des voix), dont le chef de file est l’ancien Vert Jean-Luc Bennahmias. Celui-ci avait fixé comme condition un moratoire sur l’incinérateur. Gaudin a refusé. Guérini a proposé ce moratoire depuis longtemps. Le MoDem a donc fusionné avec le PS, et Bennahmias sera adjoint au maire de Marseille si la gauche l’emporte. Il n’était peut-être pas nécessaire que l’ex-Vert MoDem allié du PS précise qu’il ne s’agit pas du tout d’un accord politicien...

  • Des signes de redressement

    Communiqué du bureau politique du Front national (10 mars)

    Le Bureau Politique du Front National, réuni ce jour à Saint-Cloud, se félicite des signes de redressement électoral constatés à l’occasion des élections municipales, mais aussi et surtout cantonales d’hier. En effet, présent dans la moitié des cantons renouvelables, le Front national enregistre, dans les 1 100 cantons où il présentait des candidats, une moyenne nationale de 10%.

    Il demande maintenant aux citoyens de se mobiliser au second tour dans les villes et cantons où seront encore présents des candidates et candidats du Front National.

    Enfin, le Bureau Politique appelle à faire battre toutes celles et tous ceux qui, de « gauche » ou de « droite », se sont particulièrement illustrés par des attitudes ou propos sectaires et finalement anti-démocratiques à l’encontre du Front National et de ses électeurs.

  • Le FN à Paris

    Communiqué de Martial Bild

    Un grand merci aux 21.939 Parisiennes et Parisiens qui ont porté leurs suffrages sur les candidats du Pôle des Tricolores. Malgré un boycott médiatique complet, il s’est trouvé des Nationaux lucides et courageux pour défendre la France et les Français d’abord.

    Avec 3,17% des suffrages au niveau de Paris, le Front National progresse par rapport aux législatives : il a stoppé son déclin dans la capitale et, avec l’union des Nationaux qu’il a su réaliser pour cette campagne, il met en place les conditions d’une progression.

    Il faut évaluer ce résultat à l’aune des autres formations : en dehors des formations hégémoniques, le PS et l’UMP, et du Modem qui se fraie un chemin en troisième position, les listes du Pôle des Tricolores arrivent devant l’extrême gauche dans les deux tiers des arrondissements, alors que la LCR et LO bénéficient d’une constante bienveillance des médias. D’autre part, les Nationaux devancent les Verts dans deux arrondissements (le 7e et le 16e) et les talonnent de près dans quatre (6e, 8e, 15e, 17e) alors que cette formation politique bénéficie de moyens financiers et d’une couverture médiatique sans commune mesure avec le Pôle des Tricolores.

    Ce 9 mars marque incontestablement un nouveau départ pour la droite nationale à Paris.

  • Municipales : les meilleurs scores du FN

    Voici les meilleurs scores du Front national aux municipales.

     

    Villes de plus de 30.000 habitants

    Hénin-Beaumont (Steeve Briois, Marine Le Pen) 28,53%

    *Marseille 8e (Bernard Marandat) 12,66%

    *Fréjus (David Rachline) 12,5%

    Calais (François Dubout) 12,35%

    Perpignan (Louis Aliot) 12,29%

    *Cagnes-su-Mer (Monique Lartigue) 11,81%

    Marseille 7e (Stéphane Ravier) 11,80%

    Romans-sur-Isère (Bernard Pinet) 11,41%

    Villeneuve-Saint-Georges (Dominique Joly) 11,39%

    *Vénissieux (Yvan Benedetti) 11,10%

    *Béziers (Alain Ricard) 10,70%

    Mulhouse (Patrick Binder) 10,31%

     

    Villes de 10.000 à 30.000 habitants

    Cluses (Dominique Martin) 23,6%

    *Oignies (Claudine Cannie) 19,30%

    Noyon (Michel Guiniot) 16,98%

    Villers-Cotterêts (Franck Briffaut) 18,64%

    *Bourg-de-Péage (Joël Cheval) 14,35%

    Vernon (Bernard Touchagues) 11,91%

    *Carpentras (Patrick Bassot) 11,58%

    *Harnes (Jean-Pierre Kleinpeter) 11,27%

     

    Les villes précédées d'un astérisque sont celles où une liste a obtenu plus de 50% des suffrages exprimés, où il n'y aura donc pas de second tour; le Front national y a un ou plusieurs élus.

     

    A l’issue du premier tour, le Front national a 40 élus dans les villes de plus de 3.500 habitants.

  • L’abstention

    Il faudra attendre le second tour des municipales et des cantonales pour évaluer la « poussée de la gauche », ou ce qui paraît tel. Pour l’heure, le seul résultat incontestable est le taux de participation. Qui est une « surprise » pour les instituts de sondage.

    Hier, en début de soirée, on nous annonçait, pour les municipales, une participation comprise entre 68 et 70%, donc en hausse par rapport à 2001. Il ne s’agissait pas de sondages, mais d’estimations réalisées alors que la grande majorité des bureaux de vote étaient déjà fermés. C’est pourquoi aux informations de 20 h on continuait à nous dire que la participation était en hausse.

    Or elle était en baisse. Elle s’est finalement établie à 61%.

    En 2001, elle avait été de 67%. Et c’était le plus faible taux depuis 30 ans. Le taux de 61% est donc un taux historiquement bas, et c’est de très loin le premier enseignement du scrutin.

    Jean-Marie Le Pen a été hier soir la première personnalité politique (sinon la seule) à le relever. Ce résultat est conforme à ce que le président du Front national avait prévu. Le « désenchantement » des Français vis-à-vis de Nicolas Sarkozy, qui n’en est encore qu’à ses débuts, ne pouvait que profiter à la gauche socialiste, « sans avoir aucun mérite particulier, simplement par le fait d’exister, d’être implantée et d’avoir son filet ouvert », disait-il. Mais cela ne pouvait pas conduire à un « raz de marée » socialiste. De nombreux électeurs de droite allaient plutôt se réfugier dans l’abstention, comme l’avait également prévu Jean-Marie Le Pen. Et cela d’autant plus que le Front national, victime de ses mauvais résultats aux dernières législatives, n’avait pas les moyens matériels de se présenter partout, ni même dans toutes les villes importantes, loin de là. Il n’a pu présenter que 85 listes. En outre, les médias avaient décidé que le Front national n’existait plus. Il n’exista donc pas dans la campagne nationale.

    Comme l’a souligné Jean-Marie Le Pen, le taux d’abstention est une mauvaise nouvelle pour la démocratie. Surtout si l’on considère que les élections municipales ont toujours été considérées comme celles qui mobilisaient le plus les Français.

    C’est le premier effet de la désillusion qui frappe les citoyens, dix mois après l’élection de Nicolas Sarkozy. Il était encore trop tôt pour que les déçus du sarkozysme reportent leurs voix sur le Front national, comme on le constate dans les villes où il était présent, même là où il a fait des scores intéressants, mais qui ne sont pas à la hauteur de ses espérances (Hénin-Beaumont, Cluses, Noyon, Mulhouse...).

    Le score de l’abstention, allant de pair avec une absence de victoire éclatante de la gauche, apparaît ainsi, en creux, comme le premier acte d’un retour du Front national. Une preuve que le pays a bel et bien besoin du Front national. Et un gage que ce retour s’opérera lors des prochains scrutins.

    On notera d’autre part qu’aux cantonales, le Front national obtient un score national de près de 5%. Or il ne présentait de candidats que dans la moitié (à peu près) des cantons renouvelables, là encore pour des raisons financières. Les cantonales étant les plus mauvaises élections pour le Front national, puisqu’elles sont monopolisées par les notables locaux, ce résultat (autour de 10% en moyenne dans les cantons où le FN était présent) est de bon augure.

    Précision. Après publication des chiffres officiels, il apparaît que le taux de 61% est le chiffre de participations dans les communes de plus de 3.500 habitants. Le taux sur l'ensemble de la France est de 66,54%, qui est néanmoins le plus faible depuis 1959.

  • UIMM – Syndicats : Le grand copinage…

    Communiqué de Marine Le Pen

    Denis Gautier-Sauvagnac, ancien porte-parole des ci-devants "maîtres de forges" (président de l'UIMM : Union des industries et métiers de la métallurgie), mis en cause par la justice dans le financement occulte des syndicats, aurait préalablement négocié une indemnité de départ d’un million et demi d’euros et la prise en charge de ses frais de justice à venir par cette composante du MEDEF. L’information, révélée par Marianne et confirmée par l’organisation patronale, révèle l’ampleur des scandaleuses connivences entre un certain patronat pour lequel tout est permis et des structures syndicales qui, en privilégiant leurs propres intérêts financiers, trahissent la cause des travailleurs français qu’elles sont censées défendre. Ce que tout ce petit monde appelle "fluidifier le dialogue social" n'est ni plus ni moins qu'une grande collusion d'intérêts contre-nature. 

    Le Front National dénonce ce grand copinage entre patronat et syndicats à l'intérieur d'un système qui ne se préoccupe aucunement des travailleurs français. Ceux-ci savent bien au fond que ni les slogans creux des uns ni les millions des autres ne sont destinés à les protéger.

    Pendant ce temps, le bal de la mondialisation continue et la valse des délocalisations menace d’emporter dans les Ardennes les 700 emplois de la société Electrolux, spécialisée dans la production de lave-linge haut de gamme.

  • Polynésie

    Gaston Flosse, de nouveau président de la Polynésie française depuis samedi dernier, et son vieil ennemi Oscar Temaru ont présenté leur gouvernement : le parti de Flosse a cinq ministères, celui de Temaru en a dix (dont la fille du chef indépendantiste, Teua, 26 ans). Oscar Temaru devient président de l’Assemblée de Polynésie française, en remplacement d’Edouard Fritch, un fidèle de Flosse, qui a démissionné pour laisser la place à Temaru et devient vice-président...

    Gaston Tong Sang, qui avait remporté les élections, se retrouve donc dans l’opposition. Mardi, Gaston Flosse et Oscar Temaru ont même créé un groupe commun à l’Assemblée, l’UDSP, qui ne veut pas dire union pour le détournement des suffrages populaires, comme disent les méchantes langues, mais « Union pour le développement, la stabilité et la paix ». Le groupe n’a qu’une voix de majorité, dans une Assemblée où les changements de camp sont fréquents...

    Quand on demande à Temaru, dont le parti se bat depuis 30 ans contre celui de Flosse, comment l’impossible alliance avec son ennemi de toujours peut tenir, il répond : « Cette union va aller jusqu’au bout, j’en suis convaincu, c’est aussi la volonté de Dieu : que les hommes se rencontrent, partagent et fassent la paix. »

    C’est pas beau, ça ?

  • Crimes Soviétiques : jugements Français

    Communiqué de Bruno Gollnisch

    La Cour d’Appel de Lyon vient de confirmer la condamnation prononcée à mon encontre par le Tribunal de Grande Instance.

    J’aurais contesté le jugement de Nuremberg, notamment en affirmant que l’assassinat de milliers d’officiers polonais à Katyn était à mettre sur le compte des soviétiques, qui l’ont depuis reconnu, et non sur celui des Allemands. J’en déduis donc que, pour ne pas risquer de porter atteinte à l’autorité de Nuremberg, il faut continuer à prétendre que les Allemands sont responsables de ce crime.

    Je serais également coupable d’avoir demandé que la discussion soit libre sur ces sujets, sur lesquels, selon la Cour , plus aucun débat ne saurait avoir lieu. Je suggère donc le licenciement de tous les historiens qui, sur fonds publics, travaillent encore sur ces questions qui n’en sont pas.

    En matière de contestation de jugement, je suis cependant mieux traité que le célèbre écrivain Emile Zola qui fut condamné à un an de prison ferme, pour avoir contesté la condamnation du capitaine Dreyfus. Et j’ai un motif d’espoir : l’histoire a donné raison à Emile Zola, dont beaucoup de rues de France portent le nom, plutôt qu’à ses juges tombés dans l’oubli.