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Politique française - Page 81

  • Signal de détresse

    Le député européen Thierry Cornillet, ancien président du parti radical et membre du bureau exécutif du MoDem, demande dans un « manifeste pour un vrai centre » l’organisation d’un « congrès de la renaissance de l’UDF », qui pourrait « intégrer le MoDem comme un de ses membres ».

    Thierry Cornillet, qui au lendemain du premier tour des municipales avait jugé « suicidaire » la stratégie de François Bayrou, estime que le chef du MoDem a « gaspillé son capital de la présidentielle ». Il demande un « retour à la lucidité » et la « réunion rapide du bureau de 30 membres élus par le congrès de l’UDF de 2007 chargé d’en défendre les intérêts juridiques, matériels et moraux ».

    Il plaide aussi pour « l’ouverture immédiate de discussions » avec le Nouveau Centre, Avenir démocrate (Cavada), le parti radical, etc., « afin de constituer une fédération du centre ».

  • La diffamation à géométrie variable

    La Cour de cassation a rejeté le pourvoi formé par Jean-Marie Le Pen contre le jugement qui le déboutait dans le procès qu’il avait intenté au Monde.

    Commentant les propos publiés par Rivarol sur l’occupation allemande, Le Monde disait que Jean-Marie Le Pen présentait la Gestapo comme une « police protectrice de la population ». Ce n’était pas du tout ce qu’il avait dit.

    Mais il a été débouté en première instance et en appel, et il est donc désormais définitivement débouté. Car lorsque Le Monde diffame Le Pen, ce n’est pas de la diffamation.

  • Ce n’est pas le jour de l’euthanasie

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Le remue-ménage savamment orchestré pour la légalisation, franche ou hypocrite, de l’euthanasie, à partir d’un terrible drame personnel, est indigne de la France.

    Ce vendredi saint vient à point nommé pour montrer aux croyants comme aux incroyants que le mystère de la souffrance et de la mort mérite une tout autre réflexion que les jugements à l’emporte-pièce d’idéologues politico-médiatiques prêts à balancer par-dessus bord la sagesse immémoriale de notre civilisation.

  • Mégalo

    Christian Estrosi n’est plus sous-ministre, mais il est le maire de Nice. Et il affirme que désormais le gouvernement ne pourra plus rien décider d’important sans lui demander son avis. Sic (dans Nice Matin) :

    « Aucune grande décision nationale ne pourra être prise sans tenir compte de l’avis du maire de la deuxième ville UMP de France. »

    Deux infirmiers, vite !

  • Européisme frénétique

    Le socialiste Roland Ries, qui a remporté les municipales de Strasbourg, veut « créer un vrai eurodistrict, un district européen à statut juridique et fiscal particulier qui accueillerait les grandes institutions européennes et les sièges sociaux des grands groupes européens ». Ce district, qui comprendrait la communauté urbaine de Strasbourg et les villes allemandes voisines, « bénéficierait d’un statut d’extraterritorialité, un peu sur le mode de Washington DC », la capitale fédérale des Etats-Unis.

    La communauté urbaine de Strasbourg et les communes du district allemand de l’Ortenau ont déjà signé en 2005 la création d’un eurodistrict, mais il s’agit désormais de « passer de la coopération à la codécision », dit Roland Ries.

    Strasbourg et ses 27 communes avoisinantes ne seraient donc plus françaises ; Offenburg et les autres communes de l’Ortenau ne seraient plus allemandes. Tout cela constituerait la capitale extraterritoriale de l’Europe. Sur le modèle américain, bien sûr.

    Roland Ries envisage d’organiser une « consultation populaire » (tout en sachant que cela est interdit par la Constitution allemande)...

    Comme si les habitants de Strasbourg pouvaient s’arroger le droit d’enlever leur ville du territoire français...

  • Le 27 mars, manifestation devant l’ambassade de Chine

    La répression de la révolte tibétaine conduit certains socialistes, aujourd’hui, à réclamer ou à envisager un boycott des Jeux Olympiques à Pékin. Comme si le régime chinois était acceptable la semaine précédente, et était devenu subitement infréquentable. Loin de cette immonde politicaillerie, Chrétienté-Solidarité, qui a lancé une pétition contre les Jeux Olympiques à Pékin bien avant l’actuel soubresaut tibétain, avait également programmé une manifestation devant l’ambassade de Chine à Paris. Cette manifestation aura lieu le 27 mars à 19h. Tous ceux qui n’oublient pas les millions de morts du communisme chinois, tous ceux qui ne ferment pas les yeux sur les monstrueuses réalités du système capitalo-communiste dans ce pays (un double esclavage) pourront manifester aussi le 27 mars contre la répression au Tibet, sans mêler leurs voix à celle de la gauche hypocrite. Voici le texte de l’appel à la manifestation.

    En 1949, le communisme maoïste s’est emparé de la Chine pour le conserver jusqu’à nos jours par toutes les méthodes de coercition et de terreur, avec les sommets de cruauté de la campagne « d’extermination des contre-révolutionnaires cachés » en 1955-1956 ; de la campagne des « cent fleurs » en 1957 ; des dizaines de millions de mort de faim dans la campagne du « Grand Bond en avant » ; enfin les cent millions de victimes, dont des millions de morts dans l’immense et rouge hystérie de la Révolution culturelle de 1965 à 1975.

    Selon le « Dictionnaire du communisme » (Larousse) le communisme a tué en Chine plus de cinquante millions de personnes. Mais le nombre de ses victimes est incalculable. Aujourd’hui encore des millions de travailleurs forcés, hommes, femmes et enfants, sont détenus dans les camps et les usines du Laogaï, le Goulag chinois, assurant à prix dérisoire une partie de la production qui déséquilibre l’économie mondiale.

    Conjuguant le carcan politique communiste et le monde d’économie du capitalisme le moins social qui soit, le système chinois engrange simultanément des centaines de milliards de dollars et laisse dans la misère des centaines de millions d’ouvriers et de paysans.

    Le communisme chinois a génocidé ethniquement et culturellement le Tibet. Les catholiques non inféodés à l’Eglise étatique sont persécutés, emprisonnés et leurs évêques, condamnés aux plus lourdes peines, meurent dans les geôles.

    Une fois de plus, on injurie l’idéal olympique en organisant des Jeux dont le régime totalitaire ainsi légitimé s’enorgueillit.

    Ces Jeux ne seraient acceptables que si la Chine rendait au moins la liberté aux Tibétains et aux catholiques, et supprimait le système esclavagiste du Laogaï.

    NON aux JEUX OLYMPIQUES au pays du LAOGAI !

    A l’appel de Chrétienté-Solidarité

    Grande manifestation

    Jeudi 27 mars 2008, 19 heures

    près de l’ambassade de Chine

    Avenue George V, Paris 8ème

  • L’abstention (bis)

    Pour le second tour, certains observateurs remarquent tout de même le niveau record de l’abstention, passé largement inaperçu au premier tour alors qu’il constituait déjà un record. Il a été une nouvelle fois minimisé par les instituts de sondage : entre 34 et 35% nous disait-on encore après 21h. En réalité il s’élève à 38,34% dans les villes de plus de 3.500 habitants. Et pour les cantonales il est énorme : 44,71%.

    « La classe politique vient de recevoir une claque magistrale », a commenté Jean-Marie Le Pen sur TF1. « Le peuple s’écarte de plus en plus des institutions politiques et des partis qui le représente. Depuis 50 ans c’est la première fois que l’on a un si mauvais chiffre de participation. »

    Concernant le résultat du Front national, Jean-Marie Le Pen a rappelé que les élections locales « ne sont pas le terrain de prédilection » du mouvement, mais il a souligné que ses candidats ont fait plus de 8% en moyenne dans les cantons où il était présent : « Contrairement à ce qu’annoncent certains, le Front national n’a pas disparu, au contraire, on va en entendre parler dans toutes les élections prochaines. Un certain nombre de candidats de droite doivent se mordre les doigts que le FN ait laissé ses électeurs à la maison. »

    Car le grand sujet du jour est la « vague rose ». En effet la gauche a indubitablement gagné ces élections : 49% contre 47% à la droite aux municipales, et même 51,1% contre 44,4% à la droite aux cantonales. Sans qu’on puisse pour autant parler de raz-de-marée, elle a effacé sa défaite de 2001.

    A la vérité, il ne pouvait pas en être autrement. La désillusion des Français, qui commencent à comprendre qu’ils ont été bernés par Nicolas Sarkozy, l’absence de résultats concrets après de permanents effets d’annonce, le style de plus en plus insupportable de sa présidence, ont conduit les électeurs à se détourner de l’UMP. En l’absence du Front national dans la grande majorité des villes (et dans un canton renouvelable sur deux), il leur restait le choix entre l’abstention et le vote de gauche.

    Certes, même là où le Front national était présent, il n’a pas vraiment profité du mécontentement. Cela est dû au fait que c’était trop tôt pour que le Front national retrouve tous ses électeurs des scrutins passés (encore qu’aux cantonales ce n’est pas loin d’être le cas), et que là où il était présent il pâtissait d’une campagne où il était donné pour mort sur le plan national, en raison de l’impossibilité dans laquelle il se trouvait, pour des raisons financières, de présenter de nombreuses listes aux municipales.

    Lors de ce second tour, les listes FN encore en présence, dans des triangulaires, ont généralement fait de moins bons scores qu’au premier, en raison d’une polarisation sur les deux listes arrivées en tête. Les deux exceptions sont Hénin-Beaumont, où la liste de Steeve Briois et Marine Le Pen était deuxième, et a légèrement amélioré son score du premier tour, approchant les 29% (5 élus), et Mulhouse, où la liste de Patrick Binder a créé la surprise en passant de 10,31 à 14,27%, obtenant 4 élus.

  • Salon du Livre : deux poids deux mesures

    Communiqué de Bruno Gollnisch

    Le boycott du Salon du Livre par des pays ou auteurs opposés à la venue de M. Shimon Peres a suscité beaucoup de protestations, au nom de la libre communication des idées. Du moins le stand d'Israël n'a-t-il pas été agressé.

    Tout ceci contraste avec le silence assourdissant des "intellectuels" lors des agressions physiques, au même Salon du Livre, il y a quelques années, contre les stands de la presse et des auteurs de la droite nationale. Le tout à l’initiative des nervis de "Ras l'Front", alors présidé par le sieur Maurice Rajfus. Seule réaction : par une incroyable lâcheté, la direction du Salon avait banni... les agressés.

    Selon que vous serez puissant ou misérable...

  • Razzy Hammadi se ramasse

    D’abord pressenti à Hénin-Beaumont, Razzy Hammadi, ancien président du MJS, devenu secrétaire national du PS à la Riposte , avait été imposé par le PS à Orly. Il s’agissait à la fois de promouvoir la « diversité » et de propulser le jeune homme aux dents longues, en envoyant à la retraite le maire socialiste sortant Gaston Viens.

    Mais il a été très mal reçu par les socialistes locaux, dont plusieurs ont préféré se présenter sur les listes du maire sortant ou de la communiste Odette Terrade.

    Résultat : bien que François Hollande et Bertrand Delanoë soient allés sur place le soutenir, Razzy Hammadi n’est arrivé qu’en quatrième position, avec 13,3% des voix, très loin derrière le maire sortant qu’il devait pousser dehors (35,8%).

    De dépit, il a décidé de se retirer, en disant tout le mal qu’il pense d’Odette Terrade, avec qui il avait conclu un accord de fusion des listes pour le second tour, mais qui l’a rejeté en dénonçant l’arrogance du jeune loup...

    (Razzy Hammadi est ce personnage selon lequel le Front national, ce sont des gens qui « veulent tuer tous les juifs et tous les noirs ».)

  • Le Pen encore condamné...

    Une fois de plus, Jean-Marie Le Pen a été condamné, hier, pour délit d’opinion et procès d’intention. La justice française s’enfonce dans le totalitarisme et le non-droit.

    En avril 2004, Jean-Marie Le Pen avait été condamné pour avoir dit dans Le Monde : « Le jour où nous aurons en France, non plus 5 millions mais 25 millions de musulmans, ce sont eux qui commanderont. Et les Français raseront les murs, descendront des trottoirs en baissant les yeux. Quand ils ne le font pas, on leur dit : Qu'est-ce que tu as à me regarder comme ça, tu cherches la bagarre ? Et vous n'avez plus qu'à filer, sinon vous prenez une trempe. »

    Commentant ce jugement dans Rivarol, quelques semaines plus tard, il estimait n’avoir dit que la vérité, et il ajoutait : « D'autant que quand je dis qu'avec 25 millions de musulmans chez nous, les Français raseront les murs, des gens dans la salle me disaient, non sans raison : Mais M. Le Pen, c'est déjà le cas maintenant. »

    Et il était de nouveau poursuivi... En première instance, le tribunal correctionnel a annulé les poursuites. Bien entendu, le parquet de Dominique Perben et la Ligue des droits de l’homme ont fait appel. Et les magistrats de la cour d’appel ont vertueusement condamné Jean-Marie Le Pen à 10.000 euros d’amende pour « provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence raciales ». Et à verser 5.000 euros de dommages et intérêts à la Ligue des droits de l'Homme.

    Dans leurs attendus, les magistrats soulignent qu’ils ne condamnent pas ce que dit le président du Front national, mais, comme c’est désormais leur habitude, ce qu’il ne dit pas. Leur rôle n’est plus de juger les faits, mais de débusquer des non-dits, des intentions cachées, des pensées secrètes, forcément inavouables, donc coupables.

    Le prévenu, disent-ils, « tend à susciter un sentiment de rejet et d'hostilité envers la communauté musulmane ». Son propos « instille dans l'esprit du public la conviction que la sécurité des Français passe par le rejet des musulmans et que l'inquiétude et la peur, liées à leur présence croissante en France, cesseront si leur nombre décroît et s'ils disparaissent ».

    On peut ainsi condamner n’importe qui pour n’importe quel propos, à partir du moment où l’auteur est dénoncé à la justice par les puissances du moment. Les magistrats le proclament, en affirmant que par ses propos Jean-Marie Le Pen « instille dans l’esprit du public » que les Français ne seront tranquilles que si les musulmans « disparaissent ». Non seulement Jean-Marie Le Pen n’instille rien de la sorte, mais son comportement constant et ses propos réels disent le contraire. S’il voulait que les musulmans « disparaissent », il n’accueillerait pas des musulmans au Front national, il n’aurait pas été le premier à présenter un musulman à la députation, il n’aurait pas été le premier à faire élire une musulmane à un conseil régional.

    Ce « disparaissent » est véritablement la signature de la subversion judiciaire.