Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Ce n’est pas le jour de l’euthanasie

Communiqué de Jean-Marie Le Pen

Le remue-ménage savamment orchestré pour la légalisation, franche ou hypocrite, de l’euthanasie, à partir d’un terrible drame personnel, est indigne de la France.

Ce vendredi saint vient à point nommé pour montrer aux croyants comme aux incroyants que le mystère de la souffrance et de la mort mérite une tout autre réflexion que les jugements à l’emporte-pièce d’idéologues politico-médiatiques prêts à balancer par-dessus bord la sagesse immémoriale de notre civilisation.

Commentaires

  • 4 remarques :
    -- Décès naturel, vrai ou faux ? Ne veut-on pas seulement calmer le jeu maintenant que le grand "débat" a été lancé.
    Et quelle belle leçon d'intoxication et de manipulation !

    -- N'empêche qu'avec tout ce tintamarre, Chantal Sébire est morte dans l'indignité !

    -- A l'approche de Pâques, fête de la vie, à part quelques trop rares exception, quel silence assourdissant de la part de nos évêques !

    -- Quant à nos hommes politiques, quelles lavettes ! Seul JMLP a publié ce bref communiqué bien senti ! Quand il ne sera plus là ? ...

  • Pardonnez-moi d'avoir supprimé tous les commentaires qui suivaient.
    Mais ce n'est pas non plus le jour de polémiquer sur Nietzsche, sur la franc-maçonnerie ou sur l'abbé Laguérie...

  • Oui, vous avez raison Monsieur Daoudal.

  • « L'euthanasie n'est pas le terme si illogique que ça d'une vie bourgeoise passée à accumuler des petits plaisirs pour faire un bonheur - une vie d'usufruitier prolongée à outrance. L'existence cesse avec la capacité de jouir. »

    Comment peut-on se permettre, depuis le doux confort de sa chaise de bureau, de pondre des énormités pareilles, sans aucune allusion au fond de l’affaire, une souffrance physique et morale sans doute inimaginable ???

  • A défaut d’une réponse ayant un fond, vous sombrez dans la caricature…

    L’appel aux médias, comme toujours dans ce genre d’affaires, ne se fait pas de gaîté de cœur, mais plutôt par désespoir, car tous les autres moyens semblent avoir été épuisés.

    Ne faites pas semblant de ne pas comprendre cela.

    De plus, c’est cohérent, les médias, et les beaufs, sont friands de ce type de spectacles larmoyants, voire carrément gores, du style des vidéos d’avortement qui circulent sur le Net…mais là, on crie au génie, en disant qu’elles devraient être diffusées au JT…

  • @ Robert

    Sur le fond, la question est clair il me semble.
    Les soins palliatifs existent.

    Le cas de Madame Sébire est le refus de ces soins pour obtenir une solution plus radicale. Il y a donc surtout un acte militant dans sa démarche. C'est donc son problème et pas celi de la société.
    La loi est amplement suffisante en l'état.
    La loi concerne l'ensemble de la société. Il n'y a pas de bonne loi fondée sur des cas particuliers.

  • Roland,

    La loi est-elle forcément bonne parce qu’elle est la loi ?

    Ce n’est quand même pas sur ce blog que l’on va me chanter ça.

    De plus, comment pensez-vous que l’on fait changer une loi ?

  • "Tous les autres moyens semblent avoir été épuisés".
    Ben voyons, elle est bien bonne, celle-là!
    Et la loi Leonetti, elle est faite pour qui? Pour les chiens?
    Car il semble aujourd'hui certain que cette dame, qui s'est donnée la mort, selon toute vraisemblance, ait refusé les soins, curatifs et palliatifs, que l'on lui proposait.

  • @ Robert,

    Je n'ai jamais écrit qu'une loi était bonne ou mauvaise, mais dans le cas présent, suffisante.
    Suffisante pour régler les problèmes actuels.

    On chance une loi par le "lobbing".
    C'est justement ce qu'a fait Madame Sébire dans son cas personnel. C'est pourquoi ce drame ne m'émeut pas au-delà de sa souffrance personnelle.
    Le reste n'est que politique et instrumentalisation.

  • JC MARTINEZ a écrit une tribune libre étincelante sur l'euthanasie (le salon beige)

  • « selon toute vraisemblance, ait refusé les soins, curatifs et palliatifs, que l'on lui proposait. »

    Soins curatifs ? Lesquels, Joseph ?

    Elle a refusé les soins palliatifs, à quoi bon prolonger encore sa souffrance, qu’elle tentait déjà d’apaiser depuis des année, sans succès ?

    La loi Leonetti consiste à maintenir à l’état de légume un être humain jusqu’à ce qu’il meure, que Madame Sébire n’ait pas voulu cela se comprend aisément.

    (Sans compter l’argument d’un cynisme sans limite, que je ne reprends qu’à titre illustratif, que l’on fait valoir généralement pour l’avortement, sur un ton scandalisé : « tout cela aux frais du contribuable ?? »)


    « Le reste n'est que politique et instrumentalisation. »

    Vous ne croyez pas si bien dire, Roland, même s’il s’agit plutôt de cette affaire dans son ensemble qui est instrumentalisée.

  • Décidemment, vous ne l’aimez pas ce bourgeois de François de Closets, c’était une bonne occasion de le rappeler…

  • A notre ami Robert...


    "On doit connaître les zones d’ombre qui planent sur le long parcours soignant de Chantal Sébire. Contrairement à ce qui a été affirmé, l’esthésioneuroblastome dont elle souffrait n’est pas une “affection incurable”. Nous avons même appris qu’elle avait refusé toute intervention chirurgicale, alléguant “les risques vitaux” induits et se privant de chances de guérir quand il en était temps. C’était sa liberté. Elle a ensuite récusé les soins palliatifs qui, bien davantage que les seuls cachets d’aspirine qu’elle disait prendre, constituaient la seule réponse sérieuse à ses douleurs physiques. Comme l’explique le docteur Xavier Mirabel : «C’est donc une patiente qui avait rejeté les traitements curatifs et les soins palliatifs qui s’est mise à exiger de la médecine qu’elle lui administre la mort.» Et le cancérologue de déceler dans cette contradiction «un blocage psychologique, voire peut-être idéologique».

Les commentaires sont fermés.