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Politique française - Page 80

  • Pauvre Muselier

    Renaud Muselier avait fait le sacrifice de ne pas devenir secrétaire d’Etat, il avait même fait le sacrifice de ne plus être premier adjoint du maire de Marseille. Pourquoi ? Parce qu’il était assuré d’avoir le poste de président de la communauté urbaine de Marseille.

    Or voilà que c’est le socialiste Eugène Caselli qui a été élu. Parce que des conseillers municipaux UMP, pour diverses raisons, n’ont pas voté pour Muselier...

    « Aujourd’hui, certains ont trahi, certains ont menti à leurs électeurs, certains se sont engagés dans un déni de démocratie », a tonné Muselier.

    Pourtant personne ne peut imaginer que des élus UMP mentent à leurs électeurs ou s’engagent dans des dénis de démocratie. Ça se saurait...

  • Aimé Césaire

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Jean-Marie Le Pen salue la  mémoire d’Aimé Césaire, homme politique et grand poète français.

    On peut être en désaccord avec les idées politiques défendues par Aimé Césaire, ou du moins certaines d’entre elles, et admirer l’écrivain et le poète, figure emblématique d’un homme de la plus grande France au service de sa cité pendant plus d’un demi-siècle.

    Il est curieux de voir l’empressement que manifestent certains, de tout côté, à vouloir le panthéoniser.

    Il ne nous souvient pas d’avoir entendu ceux-là qui parlent haut, maintenant qu’il est mort, réclamer qu’il fût membre de l’Académie française, alors que telle aurait dû être la reconnaissance qu’il méritait de son vivant.

    Et il ne ce serait pas seulement agi de l’honorer : l’Académie française aurait pu profiter de sa science inventive de notre langue, consubstantielle à son chant vigoureux de négritude revendiquée.

    Il est regrettable et dommageable d’avoir laissé passer cette opportunité, alors que la langue française se défait dans le magma mondialiste.

     

    Communiqué d'Huguette Fatna

    Notre illustre poète nous a quittés.

    Aimé Césaire, grand homme politique Martiniquais, s’en est allé. C’est grâce à ce grand compatriote Français que notre île qui était territoire d’Outre-Mer, est devenue Département en 1945, contribuant ainsi à son développement et à la faire mieux connaître en France métropolitaine.

    C’était aussi le créateur de la négritude qui aurait dû être celle de son ami Senghor, puisque sa terre natale, la Martinique, est un peuple de métissage.

    Huguette Fatna, Secrétaire nationale aux Dom-Tom, très touchée par la disparition de ce grand homme qu'était Aimé Césaire, tient à lui rendre hommage, au-delà des divergences politiques.

    Elle adresse à tous ses enfants, à sa famille, ainsi qu’à ses compatriotes Martiniquais ses très sincères condoléances.

  • Polynésie : la routine

    L’Assemblée de Polynésie a adopté une motion de défiance qui a renversé Gaston Flosse, élu à la présidence du territoire il y a deux mois après son alliance avec les indépendantistes d’Oscar Temaru. Et Gaston Tong Sang, l’ancien poulain de Flosse devenu son ennemi juré, a été élu président de la Polynésie...

  • 1er mai

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  • Une pitoyable saynète

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Contrairement à ce que l’on entend ici et là, le projet de loi sur les OGM, ou du moins l’agitation qu’il a suscitée, est bien dans la ligne du Grenelle de l’environnement. Dans un cas comme dans l’autre, il s’agit d’amuser la galerie pour masquer le fait que les décisions sont prises ailleurs.

    L’impromptu Kosciusko-Morizet sert utilement à masquer le fait que le projet de loi n’est rien d’autre que la transposition d’une directive européenne, elle-même élaborée sous la pression de lobbies mondialistes.

    Comme la politique de la France ne se fait plus au Parlement français, les politiciens n’ont plus guère d’autre initiative que d’improviser de pitoyables saynètes.

  • Ingrid, le fiasco

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    La nouvelle « mission humanitaire » organisée par Nicolas Sarkozy et Bernard Kouchner pour venir en aide à Ingrid Betancourt est un nouveau fiasco.

    L’échec était hautement prévisible, puisque les terroristes des Farc n’ont jamais accepté de telles missions, même de la Croix Rouge.

    Ces coûteuses opérations, à la charge du contribuable français, n’ont d’autre but que de soigner la popularité du président de la République et de son French Doctor.

    Mais les échecs à répétition, doublés de quelques infamies comme la promesse d’accueillir en France des terroristes ! en qualité de réfugiés, ne peuvent avoir que l’effet inverse, avec en prime l’humiliation de la France sur la scène internationale.

  • Bayrou et ses sénateurs... UDF

    Le sénateur et ancien ministre Jean Arthuis quitte le MoDem et veut « faire revivre l’UDF ». Le député européen Thierry Cornillet avait lancé la semaine dernière une pétition pour un « congrès de renaissance de l’UDF », réclamant une réunion du comité directeur de l’UDF (qui avait été désigné lors de la création du MoDem pour veiller sur les « intérêts juridiques, matériels et moraux » de l’UDF pendant une période transitoire de trois ans). Jean Arthuis réclamait la réunion de ce comité depuis les municipales. François Bayrou a décidé qu’elle aurait lieu le 16 avril, tout en prévenant qu’il n’y aurait pas de retour en arrière et qu’il ne « cédera rien ».

    Le groupe centriste du Sénat a gardé le nom UDF. 10 de ses membres siègent au bureau exécutif du MoDem, et 5 sont au Nouveau Centre...

    En toile de fond de cette agitation, les prochaines élections sénatoriales et les recompositions qui pourraient en résulter. Le MoDem, qui n’a que 3 députés, reçoit 1 million d’euros de subventions grâce à ses 18 sénateurs (Arthuis compris, pour cette année...).

  • Gollnisch sur le Tibet

    Dans le numéro 1237 de National Hebdo, on trouvera aussi l’intervention de Bruno Gollnisch au Parlement européen lors du débat sur le Tibet, le 26 mars dernier. Je regrette de ne pas l’avoir vu passer, car elle est remarquable (ce qui n’est pas une surprise). La voici.

    Il y a 113 ans le célèbre socialiste Jean Jaurès s'écriait que "le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l'orage".

    Je dirais plutôt que le communisme comporte l'oppression plus sûrement que les nuages n'apportent la pluie.

    La Chine est ainsi asservie depuis 60 ans à l'une des dictatures qui compta parmi les plus effroyables de l'histoire de l'humanité, pourtant adulée par une grande partie intelligentsia européenne, dont ces apprentis sorciers que furent l'actuel ministre Bernard Kouchner, le philosophe André Glucksman et beaucoup d'autres amis de M. Daniel Cohn-Bendit, tous maoïstes avec enthousiasme.

    Oui, nous n'étions pas nombreux dans les années 60-70 à contester le prêt-à-penser révolutionnaire et à refuser l'asservissement des peuples d'Asie au marxisme !

    Aujourd'hui, l'étau s'est un peu desserré sur le plan économique, et les progrès économiques rapidement réalisés par le peuple chinois, l'un des plus intelligents et industrieux du monde, ont contribué à masquer la réalité du régime politique, qui demeure une dictature. Pas de liberté. Pas de véritables élections représentatives de la population. Pas d'indépendance du système judiciaire. Persécutions, emprisonnements, exécutions des dissidents politiques, intellectuels ou religieux. Comme les Mongols de Mongolie extérieure, les Ouïgoures (ou Turkmènes) du Sin-Kiang, les Tibétains supportent cette oppression qui vise à détruire leur identité.

    Pourtant cette identité tibétaine est différente de l'identité chinoise. Tout les distingue : la population, la langue, l'écriture, les traditions, la spiritualité. (A propos de spiritualité, nous avons raison de reconnaître l'importante influence du bouddhisme lamaïque au Tibet mais pourquoi avoir refusé ne serait-ce que de mentionner dans nos propres Chartes les racines chrétiennes de notre civilisation européenne ?).

    Dans le cas du Tibet, hélas, il n'y a pas que l'occupation militaire ou la répression policière. Il y a aussi le recours à l'immigration comme instrument de la destruction de l'identité tibétaine, et cela devrait nous faire réfléchir. Oui, chers collègues, vous avez des yeux pour voir et des oreilles pour entendre. Mais vous demeurez aveugles et sourds à ces réalités-là.

    Il y a pourtant un point commun à des questions aussi diverses que celles du Kosovo et du Tibet : ce sont les conséquences de la politique d'immigration sur les peuples indigènes. L'immigration albanaise au Kosovo a préludé à l'élimination des Serbes de ce territoire, comme l'immigration chinoise de l'ethnie Han encouragée, organisée, aujourd'hui majoritaire, dépossède les Tibétains de leur territoire et de leurs libertés.

    Ces conséquences sont terribles mais ce qu'il y a de plus terrible encore c'est que, non contents de nous masquer cette réalité, nous laissons de tels processus s'enclencher en de multiples points de nos propres territoires.

  • « Initiative pour la refondation ». De quoi ?

    Une « quarantaine d'élus et de cadres de la droite nationale et des sensibilités identitaires ou régionales » se sont réunis le 29 mars à Paris et ont « décidé de jeter les bases d’une nouvelle structure politique qui sera officiellement créée le dimanche 1er juin ».

    Un « bureau provisoire du Comité d'initiative pour la refondation » a été mis en place. Il est composé dans l'ordre alphabétique de François Ferrier (Conseiller régional de Lorraine, Président du groupe Identité et Tradition), Roland Hélie (Directeur de Synthèse nationale), Annick Martin (Vice-présidente du MNR), Yann Phélipeau (membre du Bureau national du MNR), Robert Spieler (Fondateur d'Alsace d'Abord, ancien député) et Jean-François Touzé (Conseiller régional d'Ile-de-France, Président de Convergences nationales) qui en est le coordinateur.

    La motion qui a été adoptée dit notamment ceci :

    « Chaque personnalité, mouvement, association, club, groupe d’élus qui la rejoindra conservera sa personnalité et la libre expression de sa sensibilité, étant bien entendu qu’une ligne directrice sera acceptée par tous les membres de la formation, qui devront signer une charte d’engagement sur ses principales idées-forces (Refus de l’immigration–invasion et de l’islamisation / Défense des valeurs fondamentales de notre civilisation / Reconstruction de nos libertés individuelles, collectives et économiques / Réaffirmation de notre identité nationale, de nos traditions et de nos identités régionales / Construction d’une Europe de la puissance…). »

    On constate que dans les principales idées-forces sur lesquelles on doit s’engager ne figure pas la défense de la nation (mais en revanche il est question d’une Europe de la puissance). On parle de « fondamentaux » et de « valeurs », mais nulle part de la souveraineté ou de l’indépendance nationale (ce qui est très différent de l’identité nationale). Le mot nation est d’ailleurs absent du texte (qu’on peut le lire par exemple sur le blog de Jean-François Touzé.)

    D’autre part, le « Bloc identitaire », dont on pourrait penser a priori qu’il se reconnaîtrait dans ce texte, fait savoir qu’il n’est « en aucune façon associé à cette initiative »…

  • La banderole du PSG

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    En se propageant jusqu’au gouvernement et jusqu’à Matignon et à l’Elysée, l’affaire  de la banderole du PSG a atteint les sommets du ridicule et de l’hypocrisie politico-médiatique.

    Cette banderole est assurément du plus mauvais goût, mais on voit nombre de pancartes, et on entend nombre de couplets, du même genre, dans les stades de football, tout au long de l’année. Faire semblant de le découvrir est grotesque.

    Mais il y a pire encore : quand le MRAP stigmatise un « message xénophobe ».

    On ne peut pas insulter les gens du Nord de façon plus odieuse qu’en les traitant ainsi d’étrangers, quand on sait ce que ces patriotes ont souffert pendant les guerres qui ont dévasté leur territoire.