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Politique française - Page 78

  • Démocratie

    La Ligue des droits de l’homme annonce que 94,95% des participants à la « votation citoyenne » à Paris se sont prononcés pour le droit de vote et d’éligibilité des étrangers aux élections locales. Il y a eu 32.205 participants.

    Ce résultat « traduit l’accueil bienveillant de la population sollicitée sur les marchés, dans les gares, les associations, les bibliothèques, les lieux culturels et les mairies ».

     

    Un communiqué de Martial Bild

     

    Martial Bild , Conseiller régional d’Ile-de-France, Secrétaire départemental FN de Paris, se félicite de l’échec total de la votation citoyenne, opération bidon où des associations luttant pour la reconnaissance du droit de vote pour les étrangers extra-européens invitaient les Français, mais aussi et surtout les étrangers, à se prononcer en faveur du droit de vote des immigrés !

    Cette opération de propagande, parodie de référendum puissamment soutenue par la Ville de Paris, n’a recueilli qu’une centaine de votes par prétendu « bureau de vote »… Un échec et un discrédit difficiles à cacher, même derrière des résultats à la soviétique.

  • Réforme de la Constitution : c’est mal barré

    Les députés socialistes ont décidé, à l’unanimité des présents moins deux abstentions, de voter contre le projet de loi sur la réforme des institutions en première lecture. Cela veut dire que même les députés PS qui avaient lancé un appel en faveur de la réforme, la semaine dernière dans Le Monde, ont décidé de voter contre.

    Jean-Marc Ayrault a expliqué : « Le vote définitif à Versailles sera décidé à chacune des étapes, aujourd’hui c’est la première étape. Notre message au gouvernement et à la majorité est clair : la balle est dans votre camp. »

    « C’est un non d’attente qui permet de ne pas bloquer cette réforme », a curieusement ajouté Christophe Caresche (un des signataires de l’appel). Autrement dit, il suffirait d’un petit geste de la majorité pour que le non se transforme en oui. Mais jusqu’ici la réponse a été un refus absolu de céder aux demandes du PS.

  • La proportionnelle à la trappe, bien sûr

    Communiqué de presse de Jean-Marie Le Pen

    Après avoir voté l’introduction dans la Constitution d’un prétendu référendum d’initiative populaire qui est en fait à l’initiative des parlementaires, les députés ont rejeté tous les amendements qui instillaient une dose de proportionnelle aux élections. Ce ne sera pas 50%, comme le demandaient des communistes, ce ne sera pas 20 %, comme le demandaient les Verts, ce ne sera pas 10°%, comme le demandaient quelques socialistes, ce ne sera même pas une dose à discuter, comme le suggéraient François Bayrou et ses anciens amis du Nouveau Centre. Ce sera zéro.

    Les députés de l’UMPS continuent donc de verrouiller leur pré carré. Ils s’accrochent à leurs privilèges et fossilisent la vie parlementaire. Le pouvoir législatif réel ayant été transféré à Bruxelles, ils n’ont d’autre ambition que de garantir leurs prébendes.

  • Langues régionales

    L’Assemblée nationale a voté l’inscription, dans l’article premier de la Constitution d’une phrase indiquant que « les langues régionales appartiennent au patrimoine » de la France.

    L’article premier deviendra ainsi : « La France est une république indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Les langues régionales appartiennent à son patrimoine. »

    Voilà donc les langues régionales promues dans la définition même de la France. Le Breton que je suis devrait s’en féliciter. Mais le Breton que je suis est quelque peu amer de constater que la France, au sens de la Constitution, c’est-à-dire la République indivisible, laïque, etc., est celle qui a détruit méthodiquement et sauvagement les langues régionales.

    Cet ajout à la Constitution est comme une fleur qu’on jette sur un tombeau.

    Ou un crachat.

  • L’imposture

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Contrairement à ce qu’on veut nous faire croire, l’Assemblée nationale n’a pas voté l’instauration du référendum d’initiative populaire.

    L’article qui a été adopté stipule qu’un référendum « peut être organisé à l’initiative d’un cinquième des membres du Parlement soutenue par un dixième des électeurs inscrits sur les listes électorales ».

    Autrement dit ce n’est pas le peuple qui a l’initiative du référendum, ce sont les parlementaires. Il faudra qu’au moins 184 députés et sénateurs rédigent une proposition de loi, et demandent l’appui de 4,5 millions d’électeurs, pour qu’un référendum puisse être organisé.

    Le droit d’initiative est donc verrouillé par les partis de l’Etablissement.

    Une fois de plus, par cette imposture, les représentants du peuple se moquent du peuple.

  • Estrosi en manque d’électeurs

    Christian Estrosi, maire de Nice, président de l’agglomération Nice-Côte d’Azur, et président du conseil général des Alpes-Maritimes, se présentait à l’élection législative partielle de Nice, sûr d’être réélu au premier tour (comme en juin 2007) au siège qu’il avait abandonné pour devenir secrétaire d’Etat.

    Il a en effet obtenu 61% des voix. Mais il devra attendre dimanche prochain pour être élu. Car l’abstention a été de 64%. Résultat : il n’a recueilli que 21% des suffrages des électeurs inscrits. Or il faut un minimum de 25% pour être élu.

    A peine plus d’un électeur sur cinq s’est déplacé pour voter en faveur du nouvel homme fort de Nice...

  • Nanterre, ville soviétique

    Une manifestation aura lieu demain à Nanterre contre l’implantation du Front national dans cette ville. Entre la place des « droits de l’homme » et le bâtiment loué par le FN...

    « Nous respectons toutes les opinions dans la mesure où elles sont respectables, celles du Front national ne le sont pas », dit l’appel à manifester, signé par la Ligue des droits de l’homme, le PCF, le PS, la LCR et la CGT. « Nous n’avons pas besoin de Le Pen et de ses sbires, dont la venue aurait comme conséquence un trouble permanent dans la ville. »

    Le 14 avril, le conseil municipal avait adopté un vœu « reprécisant l’histoire de Nanterre et l’inadéquation sur son territoire de ce parti ». Le maire communiste, André Jarry, avait déjà un courrier au préfet, pour « l’alerter des inquiétudes de la population » (sic). Mercredi, il a écrit au bailleur : « Au nom de la préservation de l’intérêt général, de celle de l’identité de notre ville et de ses valeurs de partage et de diversité, je vous invite à renoncer à cette location particulière, sachant que ce ne sont pas les entreprises candidates qui font défaut... »

    La Ligue des droits de l’homme a écrit au maire pour lui proposer que la rue des Suisses, où le FN va s’installer, « soit renommée Brahim Bouarram, nom du jeune qui fut jeté à la Seine  »...

    Jean-Marie Le Pen vient d’envoyer cette lettre ouverte au maire :

    Monsieur le Maire,

    Depuis le 2 mai dernier,  le Front National est locataire, dans les conditions légales, d’un immeuble à Nanterre, sur votre commune.

    Dès le 5 avril 2008, en bon petit soldat discipliné du stalinisme militant et en rupture totale avec les règles du droit français, vous déclariez au journal Le Parisien : «  Il faut que les gens comprennent qu’il y a des lieux où le Front national n’a pas le droit de venir, surtout s’il s’agit d’y installer son siège ».

    Dans la nuit du 8 au 9 mai dernier, le siège du Front National a été victime d’actes de vandalisme (jets de sacs poubelle à l’intérieur de l’enceinte, bris de deux vitres donnant sur la rue des Suisses), entraînant le dépôt d’une plainte auprès des services de la circonscription de sécurité publique de Nanterre (plainte n°2008/001).

    Non seulement vous n’entendez pas vous servir, semble-t-il, des pouvoirs de police que vous tenez de votre fonction de maire, pour assurer la sécurité de biens et de personnes sis sur votre commune, mais de surcroît vos déclarations sont de nature à créer un trouble à l’ordre public, à l’occasion de la manifestation de vos amis d’extrême gauche devant le siège du FN le 17 Mai prochain, et peut-être de manifestations ultérieures.

    Dans leur appel à manifester le 17 mai, d’aucuns, certains de la bienveillance du maire à leur égard, ont convié, sur internet, le service d’ordre de la « Céget » et du PCF à « fracasser du faf comme aux plus belles heures ».

    En conséquence, en tant que Président du Front National, je vous tiens pour personnellement responsable, aux plans judiciaires et politiques, des atteintes à la sécurité des biens et des personnes qui interviendraient en vertu ou en conséquence de vos appels à la haine.

    Jean-Marie Le Pen

    On remarquera que Nanterre est l’une des rares villes de France où il y a toujours une « avenue Vladimir Ilitch Lénine », du nom de l’inventeur du goulag, du KGB, et de la plus sanguinaire dictature de l’histoire. Ce qui est une évidente garantie de défense des droits de l’homme, de l’identité, du partage et de la diversité.

  • Pierre Bédier condamné en appel

    La cour d’appel de Paris a confirmé la condamnation de Pierre Bédier, maire de Mantes-la-Jolie à l’époque des faits, à 18 mois de prison avec sursis et trois ans de privation des droits civiques pour corruption passive et recel d’abus de biens sociaux. Jacques Masdeu-Arus, alors maire de Poissy, et son adjoint Gilles Forray, ont également vu leurs peines (deux et trois ans avec sursis et cinq ans de privation des droits civiques) confirmées. Mais toutes les amendes ont été réduites de moitié. Les trois élus ont été reconnus coupables d’avoir octroyé des marchés publics à une société de nettoyage en échange de pots-de-vin et autres avantages (une femme de ménage pour Masdeu-Arus, une villa à Marrakech pour Forray...).

    Les trois ans de privation des droits civiques impliquent pour Pierre Bédier une inéligibilité de six ans (donc la perte immédiate de ses mandats). Or l’ancien secrétaire d’Etat... à la construction des prisons est actuellement président du conseil général des Yvelines.

    Son avocat a immédiatement fait savoir qu’il allait se pourvoir en cassation...

  • L’UMP, parti totalitaire et bientôt unique ?

    Communiqué de Marine Le Pen

    La France va-t-elle voir son nom inscrit sur la liste des Etats « voyous » qui ne respectent pas les principes démocratiques et les droits de l’opposition ?

    La question se pose avec acuité au moment où le parti majoritaire fait bloc pour refuser toute introduction d’une dose de proportionnelle dans les modes  de scrutins.

    Après Jean-Pierre Raffarin qui dans une dialectique toute stalinienne défend “ le bipartisme” et “la logique de parti unique”, c’est Bernard Accoyer, président UMP de l’Assemblée nationale qui dans un entretien à Libération, rejette l’idée d’une dose de proportionnelle au scrutin législatif, arguant du fait que “les accords majoritaires permettent déjà aux petits partis d’être représentés et que ceux qui ne le sont pas sont ceux qui contestent nos institutions elles-mêmes”.

    Le Front National dénonce cette vision totalitaire du débat politique qui interdit toute expression pluraliste et prive illégitimement une partie des électeurs français d’une représentation parlementaire.

  • UMP : la fronde des députés ne cesse de grandir

    Au lendemain de la séance de l’Assemblée nationale où nombre de députés UMP ont boudé le vote sur la loi OGM, avec la conséquence que l’on sait (le vote d’une motion de procédure communiste), la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée, saisie pour avis sur le projet de loi sur la réforme des institutions, a rejeté le texte, par quatre voix contre trois.

    Trois députés UMP, dont le président de la commission Axel Poniatowski, ont voté pour le projet mais trois autres : Jacques Myard, Hervé de Charette et Roland Blum, ainsi qu'un député PCF, ont voté contre.

    Tentant de minimiser ce rejet, Axel Poniatowski a notamment expliqué à l’AFP : « Les députés sont gênés par un certain nombre de points de blocage comme la suppression du référendum obligatoire pour toute nouvelle adhésion à l'Union européenne. »

    Jean-François Copé a lui aussi déclaré que les membres de la commission avaient voulu exprimer « leurs interrogations » sur la disparition du référendum obligatoire.
    Bref, le coup de la suppression du référendum sur l’adhésion de la Turquie leur reste en travers de la gorge…

    De son côté, la commission des Lois de l'Assemblée nationale a adopté (par un vote des seuls députés UMP, le PS votant contre) un amendement au projet de réforme des institutions autorisant le président de la République à s'exprimer devant le Parlement réuni en Congrès à Versailles.

    Sarkozy voulait que le président puisse s’exprimer devant chaque assemblée. Il avait fini par accepter que ce soit devant les assemblées ou devant le Congrès. Les députés UMP de la commission des lois ont dit : ce sera seulement devant le Congrès…

    En outre, la commission des Lois a adopté un amendement qui supprime du projet le transfert au président de la République des compétences du Premier ministre en matière de défense. La gauche est contre ce transfert, mais de nombreux députés UMP le sont aussi…

    Addendum. Les députés UMP ont fait adopter deux amendements socialistes: l'un limite strictement le cumul des mandats des ministres, l'autre supprime l'obligation explicitement voulue par Sarkozy de fixer un nombre maximum de ministres.

    L'un des tout derniers amendements adoptés a été celui du rapporteur UMP du projet de loi, Jean-Luc Warsmann, rendant obligatoire un référendum pour l'adhésion à l'Union européenne de pays représentant au moins 5% de la population de l'Union. Une périphrase qui désigne hypocritement la Turquie...

    La commission des lois a adopté vers minuit le texte ainsi amendé, sans les voix du PS. La discussion du projet devrait commencer le 20 mai en séance plénière.