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Politique française - Page 77

  • Mauroy mis en examen

    Pierre Mauroy a été mis en examen hier pour "détournement de fonds publics" quand il était président de la communauté urbaine de Lille, à propos d'un emploi fictif présumé de Lyne Cohen-Solal, actuelle adjointe du maire de Paris. Cette mise en examen a été décidée par un juge d'instruction de Lille à l'issue d'une audition de près de sept heures du sénateur du Nord âgé de 79 ans.

    La procédure est issue d'une plainte en juin 2000 d'un ancien élu de Lambersart. Il avait fait valoir qu'en même temps que le poste d'attachée de presse pour la communauté urbaine, Lyne Cohen-Solal occupait celui de rédactrice en chef de l'hebdomadaire du PS "Vendredi", à Paris.

    Le juge d'instruction devrait entendre mardi l'ancien directeur de cabinet de Pierre Mauroy à la communauté urbaine, Bernard Masset, soupçonné de "complicité" et mercredi Mme Cohen-Solal, pour "recel".

    Selon une source proche du dossier, les sommes concernées se monteraient à quelque 19.000 euros représentant le salaire versé à Lyne Cohen-Solal pendant dix mois en 1992.

    Martine Aubry a rencontré Pierre Mauroy hier soir. « Emue, elle lui a exprimé son affection », a précisé son porte-parole...

  • Le POI, nouvelle vitrine de l’OCI

    Le Parti des travailleurs (ex-mouvement pour un parti des travailleurs, ex parti communiste internationaliste – pour faire vite, parce que c’est plus compliqué que cela) s’est autodissous pour se transformer en « parti ouvrier indépendant » (POI). Il est doté de quatre secrétaires nationaux dont Daniel Gluckstein, qui en est de toute façon le chef, et Gérard Schivardi, son dernier candidat à la présidentielle (0,34%). Son slogan : « Pour le socialisme, la République et la démocratie ».

    On remarque que le nouveau sigle reprend deux des trois lettres du sigle de l’organisation mère, l’OCI (Organisation communiste internationaliste, issue du Comité pour la reconstruction de la IVe Internationale , scission du Comité international de la IVe Internationale , scission de la IVe Internationale ). Comme on le voit, ce sont les vrais trotskistes (selon le célèbre adage : deux trotskistes, ça fait un parti, trois trotskistes, ça fait une scission).

  • Cap 21 se dissout dans le MoDem

    Le groupuscule écologiste Cap 21 de Corinne Lepage a entériné hier son « adhésion » au MoDem. Ce n’a pas été très facile : « On a voté trois fois sur la question de savoir si des adhérents de Cap 21 pouvaient y rester sans adhérer obligatoirement au MoDem. On a fini par dire non », a expliqué Corinne Lepage. En revanche, les satuts du MoDem ont été approuvés à l’unanimité ». Corinne Lepage venait d’être nommé vice-présidente du MoDem en charge des commissions de travail.

  • La création de l’Institut du Pays Libre

    Communiqué de Bernard Antony

    Comme je l’avais clairement exprimé, la création du mouvement « Pays Libre » n’avait pas du tout été envisagée comme celle d’un parti mais comme celle d’une association visant à observer, commenter et influencer la vie politique.

    En effet, démissionnaire en 2003 du Bureau Politique du Front National, je souhaitais pouvoir continuer à m’exprimer dans l’ordre politique ce que ne me permettait pas toujours les finalités spécifiques du mouvement Chrétienté-Solidarité et encore moins celles de l’Agrif. L’Agrif unit en effet par delà leurs différences ou divergences politiques des milliers d’adhérents d’accord pour faire face ensemble aux racismes anti-français et anti-chrétiens qui ne cessent aujourd’hui de progresser dans une grande indifférence des autorités politiques et hélas aussi de trop d’autorités religieuses.

    Aussi, afin de ne laisser place à aucune ambiguïté, j’ai proposé à mes amis de continuer à œuvrer politiquement au nom de l’Institut du Pays Libre.

    Outre sa fonction habituelle de communication et de prise de position, cet institut organisera dans l’année universitaire 2008-2009 six colloques consacrés aux principaux domaines de la vie politique et jugera notamment de l’action du gouvernement Sarkozy.

    Mais surtout, l’Institut du Pays Libre travaillera à établir la meilleure concertation possible entre les personnalités militantes de la résistance nationale et chrétienne, fondamentalement d’accord sur les principes de défense de la souveraineté nationale dans l’amitié européenne ;  du respect de la vie innocente et de la lutte contre la culture de mort ; de la justice sociale, des libertés du travail et de la rénovation syndicale ; du refus de tous les totalitarismes et notamment de l’islamique ; du respect de l’âme chrétienne de la France et des valeurs fondamentales de notre civilisation gréco-latine et judéo-chrétienne.

    Mes amis et moi espérons ainsi favoriser dans les mois et les années qui viennent la refondation d’un grand mouvement national dans l’Amitié Française et Européenne.

    Nous proposerons certes qu’il mette en avant, comme cela est le cas en Italie, le riche concept de Pays Libre !

  • Le CNI fait de l’acnée

    Le CNI annonce qu’il reprend son « entière indépendance d’action » vis-à-vis de l’UMP. « Cette indépendance permettra de préparer et de présenter librement des listes et des candidats aux diverses élections. »

    Mais bien sûr...

    Les deux députés « CNI » sont deux députés UMP, comme ceux du « Forum des républicains sociaux » et ceux du « MPF » sont UMP. Ils ne sont élus que parce que l’UMP a voulu les faire élire.

    Et entre deux élections, on a le prurit de l’indépendance...

    Ce serait seulement dérisoire, s’il ne s’agissait pas de tromper les électeurs.

  • Philippe de Villiers

    Hier matin, Philippe de Villiers faisait savoir, par son porte-parole Guillaume Peltier, qu’il ne « comprenait pas » pourquoi il n’était pas invité à se rendre à Beyrouth avec Nicolas Sarkozy, en compagnie des autres chefs de partis représentés au Parlement. Il soulignait que le MPF compte deux députés et trois sénateurs (qui n’ont pas l’étiquette MPF mais UMP…), et que Philippe de Villiers a la "double nationalité" franco-libanaise, cette dernière lui ayant accordée « à titre symbolique » après son voyage effectué en 1989 pour soutenir le général Michel Aoun (qui à l’époque avait entrepris une guerre suicidaire contre la Syrie, et qui est aujourd’hui allié du Hezbollah…).

    Dans l’après-midi, l’Elysée invitait Philippe de Villiers, et les Verts qui avaient été également « oubliés ».

    Mais le président du MPF a fait savoir qu’il ne pouvait pas se rendre à Beyrouth parce qu’il était retenu par « la grande réunion préparatoire des 30 ans du Puy du Fou »…

  • La visite d’Yves Jégo en Nouvelle Calédonie

    Communiqué de Bernard Antony, président du Mouvement du Pays Libre

    Le secrétaire d’Etat préposé à l’Outre-Mer, Yves Jégo, est allé en Nouvelle Calédonie confirmer que les accords de Matignon (1988) et de Nouméa (1998) seraient appliqués. Ces accords, faut-il le rappeler, font la part belle au FLNKS fondé par Jean-Marie Tjibaou lui-même assassiné par un de ses rivaux indépendantistes.

    En revanche, il n’est pas allé se recueillir à la grotte d’Ouvéa où furent impitoyablement massacrés par les sbires de Tjibaou quatorze gendarmes français.

    On mesure ainsi le mépris de mémoire dans lequel un membre du gouvernement tient le sacrifice des militaires envoyés dans une mission impossible par un gouvernement irresponsable.

  • FN69 : le pirate condamné

    Au mois d’Octobre 2007, le site Internet de la Fédération du Rhône du Front National a été piraté par un inconnu. De nombreuses insultes abjectes et inadmissibles ont été placées sur le site pour nuire à notre formation politique et à la France.

    Fort heureusement et grâce à l’efficacité des services de la Gendarmerie nationale, le pirate a pu être identifié : il s’agit de Hugo Benoît, 20 ans, étudiant, demeurant à Saint-Chamond (42).

    Le mardi 27 Mai 2008 se tenait son procès devant la 6e chambre du Tribunal de Grande Instance de Lyon. Le Front National, qui s’était porté partie civile, était représenté par Maître Wallerand de Saint-Just. Le délinquant, Hugo Benoît, qui était déjà sous le coup d’une première condamnation pour des faits similaires l’année dernière, a été cette fois-ci condamné par le tribunal à 4 mois de prison avec sursis et 500 € d’amende. Il devra en outre verser 800 € de dédommagement au Front National.

    Christophe Boudot, Secrétaire départemental de la Fédération du Rhône, exprime toute sa satisfaction suite à la condamnation de ce pirate informatique. La Fédération du Rhône ne tolérera aucun piratage de ses sites Internet et poursuivra fermement toute action frauduleuse ou diffamatoire commise à son égard.

    [Pour plus de précisions, voir le site.]

  • Ils ont osé

    Les députés ont voté l’amendement ahurissant que Jean-Luc Warsmann avait fait adopter par la commission des lois, et qui a été repris par 43 députés : l’inscription dans la Constitution de l’obligation d’un référendum pour l’adhésion à l’Union européenne de tout pays représentant plus de 5% de sa population.

    Quand Chirac avait introduit dans la Constitution l’obligation du référendum pour toute nouvelle adhésion, il s’agissait bien évidemment de rassurer les Français à propos de la Turquie , mais la rédaction ne prêtait pas à critique.

    Cette foi, on désigne la Turquie, hypocritement, mais de façon très claire. C’est honteux pour la Constitution , et c’est une ignominie sur le plan diplomatique.

    Le président de la République n’a-t-il pas affirmé à maintes reprises que la Turquie n’avait pas sa place dans l’Union européenne, et n’avait-il pas promis de geler les négociations ? Qu’il le fasse donc, et le problème est réglé. Honnêtement.

    Ce qui signe l'imposture parlementaire : le texte a été adopté par 48 voix contre 21...

  • Trois ans après

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Le 29 mai 2005, les Français rejetaient par referendum avec près de 55% des voix la Constitution européenne.

    Seul  un nouveau referendum pouvait éventuellement inverser ce résultat de 2005.

    Nicolas Sarkozy, à peine élu Président de la République, en a décidé autrement en faisant adopter par le Parlement, réuni en Congrès, un texte quasi identique rebaptisé Traité de Lisbonne et ce, au mépris du droit et de la légitimité démocratique.

    Le Front national qui s'opposa tant au texte initial qu'au texte modifié, comme constituant une atteinte grave à la souveraineté, à l'indépendance et à l'identité de la France, apparaît aujourd'hui comme le seul mouvement politique apte à défendre l'identité française et le droit des Français de choisir leur avenir.

    La dilution de la France dans un ensemble euro-turc n'est pas inéluctable à condition que les Français manifestent clairement leur opposition lors des élections européennes de juin 2009.