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Politique française - Page 50

  • Enlevez ce voile que je ne saurais voir

    Une candidate à la présidentielle martèle qu’elle veut interdire les « tenues religieuses » jusque dans les transports en communs et les sorties scolaires, « sauf évidemment pour les religieux eux-mêmes ». Et chaque fois elle ajoute : « C’est un problème de laïcité », ou : « Nous sommes un pays laïque, il faut appliquer la laïcité. »

    A un journaliste qui revenait sur le sujet (qu’il ne connaissait pas) en lui demandant si les « nonnes voilées » (sic) ne pourraient plus prendre le train, elle a répondu :

    « C’est assez dramatique de voir que vous ne savez pas que la laïcité à la française fait qu’on n’a jamais demandé à des religieux de s’habiller autrement qu’en religieux. »

    Ce qui est assez dramatique, c’est de ne pas savoir qu’une telle affirmation est historiquement fausse, car il est bel et bien arrivé que la République demande aux religieux d’enlever leur habit, et même d’aller se faire voir ailleurs.

    Mais surtout, la distinction que fait cette candidate est dépourvue de toute réalité. La laïcité à la française, c’est que « la République ne reconnaît aucun culte » : elle ne peut donc aucunement faire la différence entre une « nonne voilée » et une mère de famille musulmane voilée (qui se dira religieuse, elle aussi, car elle obéit à un précepte religieux).

    Il est rigoureusement impossible de faire une loi qui n’interdise que les signes religieux musulmans, ou d’appliquer une loi existante aux seuls musulmans. La laïcité à la française est absolument impuissante à enrayer l’islamisation.

    Et, de toute manière, ce n’est pas en enlevant les burqas qu’on lutte contre l’islamisation. Ce n’est que la tartufferie : enlevez ce voile que je ne saurais voir. Comme disait Jean-Marie Le Pen, il faut au contraire que l’on voie ces femmes telles qu’elles sont, car elles sont le symptôme de l’islamisation et en montrent l’étendue.

  • DSK

    Dominique Strauss-Kahn a été mis en examen pour "proxénétisme aggravé en bande organisée" dans le cadre de l'affaire des sauteries maçonniques de Lille.

    Selon son avocat, il n'a « jamais eu la moindre conscience que les femmes rencontrées pouvaient être des prostituées ». Faut oser…

  • Revoilà la CRCF…

    La soi-disant Conférence des Responsables de Culte en France, où siègent deux évêques catholiques, a publié un communiqué pour dénoncer la polémique sur la viande halal. Autrement dit, deux évêques, au nom de l’épiscopat, considèrent que les catholiques doivent manger halal, payer leur écot à l’imam, et se taire : c’est ce qu’on appelle la dhimmitude.

    Le communiqué de la soi-disant Conférence des Responsables de Culte en France évoque plus largement l’élection présidentielle, et donne un certain nombre de priorités, parmi lesquelles ne figurent ni la vie ni la famille.

    Il n’y a toujours aucun évêque pour dénoncer l’infamie de la CRCF, et l’infamie de la participation à cette instance de deux évêques qui prétendent représenter l’ensemble de l’épiscopat et parler au nom de l'Eglise.

  • Abroger les décrets du génocide vendéen

    Communiqué du sénateur UMP Bruno Retailleau, président du conseil général de Vendée :

    Les 1er août et 1er septembre 1793, la Convention votait deux décrets, dits d’anéantissement et d’extermination de la Vendée. C’est sur ce fondement légal que furent organisés les massacres de masse dont furent victimes les Vendéens.

    Ces deux textes étaient d’autant plus iniques qu’ils furent appliqués dans leur pleine rigueur après l’écrasement de l’armée vendéenne, alors même que la Vendée ne représentait plus un danger pour le pouvoir en place. Loin d’entreprendre une œuvre de pacification, la Convention mit au contraire en place une véritable logique de terreur, incarnée par les Colonnes Infernales, et dont tous les historiens s’accordent aujourd’hui à reconnaître l’issue tragique.

    Or, ces deux décrets n’ont jamais été formellement et explicitement abrogés.

    C’est pourquoi Bruno Retailleau, sénateur de la Vendée, vient de déposer au Sénat une proposition de loi d’abrogation de ces deux décrets, cosignée par 51 sénateurs. Il ne s’agit pas d’une proposition de loi mémorielle, qui imposerait une vision officielle de l’histoire ou qui inciterait la représentation nationale à faire acte de repentance. Il s’agit de rompre symboliquement avec une législation contraire aux Droits de l’Homme, au premier rang desquels figure la dignité humaine.

     

  • Pour une belle hollanderie, c’est une belle hollanderie…

    François Hollande a déclaré que s’il est élu il demandera au Parlement de supprimer la mention de race dans la Constitution française, parce qu'« il n'y a pas de place dans la République pour la race ».

    L’article 1 de la Constitution dit :

    « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. »

    Ce qui est conforme aux lois dites anti... racistes. Desquelles il faudra donc supprimer le mot « race ». Autrement dit il faudra les supprimer.

    C’est hélas impossible, car les lois antiracistes sont aujourd'hui gravées dans le marbre de Bruxelles. Elles sont donc intangibles.

    De toute façon, évidemment, Hollande dit n’importe quoi.

  • La caste dans sa bulle

    Frédéric Mitterrand dénonce le recul de Nicolas Sarkozy et François Fillon sur le “mariage” homosexuel : « Tout ça pour 0,1% d’électeurs ultra-catholiques. »

    Qu’il sorte donc un peu de la bulle de la caste politico-médiatique, qu’il aille se promener dans nos campagnes et dans nos usines, et il verra s’il s’agit de 0,1% d’ultra-catholiques…

    On voit là vraiment à quel point ces gens-là sont déconnectés du pays réel.

  • Une fusée Retailleau à l’UMP

    Ce matin, le sénateur Bruno Retailleau, ancien vice-président du MPF, a pris sa carte à l’UMP, a été nommé au bureau politique et secrétaire national…

    Il va retrouver Guillaume Peltier, ancien du FNJ, ancien MNR, ancien secrétaire général du MPF, et depuis janvier lui aussi secrétaire national de l’UMP…

    C’est beau, les convictions politiques.

  • Les Suisses votent Hollande

    L’annonce par François Hollande d’une taxation à 75% des revenus dépassant le million d’euros par an n’est pas passée inaperçue en Suisse.

    En raison des limitations apportées au secret bancaire, il ne s’agit plus de comptes en Suisse, mais d’expatriation. Le mouvement a déjà commencé. Un avocat de Genève dit au journal Le Temps avoir reçu, au cours du seul mois de janvier, une quinzaine de dossiers de Français candidats à l’expatriation. Alors qu’en temps normal il «aide entre vingt et trente clients par an à se délocaliser, dont une moitié de Français».

    Et le journal suisse note que les milieux immobiliers de la région du Léman se frottent les mains. En 2010, un rapport de l’Administration fédérale des contributions estimait à 2,3 millions de francs le prix moyen qu’un expatrié est prêt à débourser pour un bien immobilier.

  • Le Conseil constitutionnel aurait rejeté la loi Gayssot

    Le Conseil constitutionnel a censuré la loi pénalisant la contestation du génocide arménien, au motif « qu'en réprimant la contestation de l'existence et de la qualification juridique de crimes qu'il aurait lui-même reconnus et qualifiés comme tels, le législateur a porté une atteinte inconstitutionnelle à l'exercice de la liberté d'expression et de communication ».

    Le Conseil constitutionnel souligne qu’il n’a pas eu à connaître de la loi reconnaissant le génocide arménien, et qu’il n’avait pas eu non plus à connaître de la loi Gayssot.

    Autrement dit, s’il y avait eu quelques parlementaires assez courageux pour déférer la loi Gayssot devant le Conseil constitutionnel, elle aurait été censurée. Mais il y a des lobbies plus puissants que d’autres. Et ceux-là imposent leur loi…

  • Quand Hollande fume la moquette

    François Hollande a déclaré hier sur TF1 qu’il créerait un taux d’imposition de 75%. (C'est la lutteu finaleu, etc.)

    Quelques minutes plus tard, Jérôme Cahuzac, chargé du budget dans l’équipe de campagne du candidat socialiste, était sur France 2. Il n’était pas au courant, et tellement déstabilisé qu’il ne trouva rien à répondre : « J'attends de voir un peu ce qu'il en est vraiment »…

    Ensuite, Pierre Moscovici a fait semblant d’être au courant, et quand on lui a demandé combien de personnes ça concernait, il a répondu : « entre 7.000 et 30.000 »… Interrogé de son côté, Jean-Marc Ayrault a répondu : « Moins de 3.000 »…

    Mais le pire est sans doute la réaction de Nicolas Sarkozy, terriblement significative : le seul problème qu’il voit est la cohérence de cette proposition avec la politique de Bruxelles : « Où est l'Europe ? Où est la convergence ? »