Comme c’était évident dès le départ, presque tous les 234 clandestins débarqués par le bateau taxi des passeurs de Méditerranée sont libres. En France. Hormis les 18 « mineurs » qui n’auraient pas encore « fugué » de leur « structure d’accueil », et une « dizaine » de cas sur lesquels la justice continue de se pencher.
Le tristrion Darmanin veut absolument souligner que 123 d’entre eux font l’objet d’un refus d’entrée sur le territoire français. Mais puisqu’ils sont déjà entrés, et libres, on ne voit pas à quoi sert le « refus ».
Ce qui est incompréhensible est que l’on mobilise une armée de juges et d’avocats en sachant ce que sera la conclusion de l’affaire. Puisqu’on est dans le royaume d’Ubu, il suffit d’un Ubu pour rendre la justice. Evidemment, le problème c’est que Ubu les passe tous dans la trappe, les Darmanin, les juges et les clandestins… Ça fait rêver, quand même…