Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Politique française - Page 31

  • L’euthanasie au Sénat

    La commission des Affaires sociales du Sénat a adopté hier 12 amendements à la proposition de loi sur la fin de vie.

    Le plus important est assurément que l'hydratation et l'alimentation artificielles ne sont plus assimilées à des traitements.

    D’autre part l’euthanasie (la « sédation profonde et continue ») ne pourra être pratiquée qu'en cas de « souffrance réfractaire ».

    Mais, à supposer que ce soit voté par le Sénat, il n’en restera rien au retour à l’Assemblée.

    Et en sens inverse, en ce qui concerne les « directives anticipées », la commission limite les cas dans lesquels le médecin n’est pas tenu de s’y conformer.

  • Comme sous Staline…

    Robert Chardon, le maire UMP de Venelles, est introuvable depuis qu’il a été « hospitalisé » juste après avoir demandé l’interdiction du culte musulman en France.

    Ses comptes Facebook et Twitter ont été fermés, il est injoignable à son domicile et à sa mairie, et il ne se trouve dans aucun hôpital de la région.

    Le journaliste Francis Gruzelle, de Riposte laïque, a déposé un avis de signalement à disparition de personne auprès du procureur de la République d’Aix-en-Provence.

  • La mosquée préfectorale

    Conformément à ce que le préfet lui avait demandé, la communauté d’agglomération de Mantes-en-Yvelines (Camy) a autorisé la vente de l’ancienne trésorerie de Mantes-la-Ville à une association musulmane, en passant par dessus l’autorité du maire FN.

    Le maire, Cyril Nauth, souligne que « c'est inacceptable », et envisage d’user de son droit de préemption, ou d’attaquer le permis de construire : il y aura des problèmes de circulation et de stationnement, sans parler d'éventuels « troubles à l'ordre public ».

  • Bompard propose

    Jacques Bompard a déposé le 20 mai une proposition de loi « visant à promouvoir des solutions alternatives à l’avortement ».

    Le seul article premier donne une idée de l’ensemble :

    Après la première phrase de l’article L. 2212-1 du code de la santé publique sont insérés sept alinéas ainsi rédigés :

    « Le médecin face à cette demande est dans l’obligation d’informer la mère de l’acte qu’elle demande. Il doit :

    « - avertir la femme enceinte des conséquences physiques la touchant dans son corps et sa féminité notamment les risques d’infertilité, de blessures utérines et de cancers et psychologiques qu’elle encourt suite à l’avortement qu’elle demande ;

    « - faire prendre conscience à la mère de la réalité de ce qu’elle porte lui faisant écouter le cœur de l’enfant ;

    « - établir en des termes simples et concrets la réalité de l’avortement : suppression d’un être.

    « Compte tenu des conséquences de l’avortement, physiques et psychologiques pour la mère et de la suppression de l’enfant, le médecin propose des solutions alternatives pour une considération digne de la mère et de l’enfant. Ces propositions sont les suivantes :

    « - possibilité pour la mère d’accoucher sous X ou de confier son enfant à des services de l’État,

    « - ou celle de garder l’enfant rassurant la mère sur les conditions matérielles auxquelles elle devra faire face par la présentation d’aides, droits et avantages, en tous genres qu’elle peut recevoir de l’État. »

    Il va de soi, hélas, que ce texte, non seulement ne peut pas être adopté, mais n’arrivera même pas en discussion dans l’hémicycle, mais c’est tout à l’honneur de Jacques Bompard (et de l'Assemblée, et finalement de la France) de l’avoir fait enregistrer.

  • Comme en URSS

    Le maire UMP de Venelles (Bouches-du-Rhône), a déclaré sur Twitter, jeudi, jour de l’Ascension :

    « il faut interdire le culte musulman en France. »

    Puis il a interpellé Nicolas Sarkozy pour lui demander de prendre la même position.

    A l’UMP, on a aussitôt commenté que Robert Chardon était très malade et n’était donc pas tout à fait responsable de ses propos gravement islamophobes.

    Mais il les a calmement réitérés à des journalistes, précisant que c’est son cancer qui lui a ouvert les yeux. « Je supprime la loi de 1905 et proclame que la République favorise la pratique de la foi chrétienne », a-t-il ajouté.

    Alors l’UMP a lancé une procédure d’exclusion contre lui.

    Dès le lendemain, c’est-à-dire hier vendredi, Robert Chardon a été hospitalisé d’office. Cette demande d’hospitalisation a été formulée par « un tiers compte tenu de l’incohérence de ses propos ».

    Car seul un fou peut demander qu’on interdise la religion du jihad "d’amour de paix et de tolérance©". Nous en sommes là.

  • La dictature antiraciste dans ses œuvres

    Jean-Christophe Cambadelis, ne parlant pas en son nom mais officiellement au nom du parti socialiste, dénonce comme « légèrement xénophobe » l’attaque de Nicolas Sarkozy contre la réforme des collèges, parce qu’elle vise Najat Vallaud-Belkacem.

    « Madame Taubira a été attaquée pour les raisons que l'on sait, pour la couleur de sa peau (sic). Et madame Belkacem est attaquée, pourquoi ? Parce qu'elle s'appelle madame Belkacem. Je pense que cette attaque est légèrement xénophobe, je le dis, et c'est inadmissible dans notre République. »

    Au passage, Jean-Christophe Cambadelis confirme donc et souligne que Najat Vallaud-Belkacem est une étrangère : car, par définition, la xénophobie ne peut s’exercer qu’envers des étrangers.

    Mais surtout, il est donc désormais interdit de critiquer toute réforme qui serait conduite par une noire ou une étrangère, parce que c’est raciste et xénophobe. (De fait on nous avait déjà fait le coup avec la loi sur le « mariage » des homosexuels : critiquer la loi c’était raciste et homophobe).

    Et d’abord toute réforme conduite par une femme, parce que c’est sexiste. D’où l’affirmation solennelle de Bruno Le Roux, faite officiellement en tant que président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale : « On attaque Najat Vallaud-Belkacem parce que c’est une femme, et une femme issue de la diversité. »

    Voilà où en est le débat politique dans notre pays, à quelles aberrations conduit la dictature du soi-disant antiracisme.

  • Le préfet qui veut imposer une mosquée

    La République est laïque, ce qui veut dire, depuis la définition de 1905, qu’elle est anticatholique. La laïcité, cela peut donc conduire à favoriser la construction de mosquées, comme l'avait confirmé Jean Glavany, et comme on le voit d’ailleurs partout en France. Dans les Yvelines, on passe à la vitesse supérieure. Jusqu’ici ce sont les maires qui subventionnaient les mosquées. A Mantes-la-Ville, c’est le préfet, le représentant de l’Etat, qui veut imposer la mosquée, contre l’avis de la municipalité, et des citoyens qui ont élu cette municipalité notamment parce qu’elle promettait qu’il n’y aurait pas de mosquée.

    A Mantes-la-Ville, en 2013, une convention avait été signée, selon laquelle la Communauté d’agglomération de Mantes-en-Yvelines (CAMY) devait vendre les locaux de l’ancienne trésorerie municipale à la ville de Mantes-la-Ville, qui devait ensuite les céder à une association musulmane.

    La nouvelle municipalité FN a gelé le processus.

    Pour contourner le problème, le préfet, dans un courrier à la CAMY, a invité les élus à « envisager la possibilité d’une vente directe à l’association ».

    Bref, le préfet décide d’imposer une mosquée à Mantes-la-Ville, en passant par dessus les prérogatives de la municipalité, et contre l’avis de la population.

    Ce préfet s’appelle Erard Corbin de Mangoux, ma chère.

    Je ne sais pas si ses ancêtres ont fait les croisades, auquel cas ils doivent se retourner dans leur tombe, mais avant d’être préfet il était directeur de la DGSE (par la grâce de son ami Sarkozy), et c’est sous sa responsabilité que Mohammed Mehra aurait pu pénétrer en Israël, en septembre 2010, avec pour contrepartie de livrer des renseignements aux services français (juste avant d'aller se former chez les talibans en Afghanistan, toujours en liaison avec la DGSE).

  • Béziers

    Toute la polémique contre Robert Ménard sur le soi-disant « fichage » paraît totalement artificielle et incongrue. Elle l’est, de fait. Mais elle a une raison d’être, qui apparaît très clairement dès que l’on détourne un peu l’attention du tintamarre. Il s’agit en fait d’empêcher les Français de considérer que dans 20 ans Béziers sera donc une ville musulmane, et de réfléchir au fait que plusieurs autres villes de France (comme déjà Roubaix et une partie de Marseille) seront alors musulmanes, avec tout ce que cela implique…

  • Hollande c’est Pétain ?

    Propos de Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du parti socialiste :

    « François Hollande est un bouclier pour les Français et Manuel Valls est un glaive dans les réformes. »

    Comme chacun le sait, le bouclier et le glaive, cela renvoie à Pétain et à de Gaulle, selon la fonction que Robert Aron attribuait aux deux personnages, vision qui est aujourd’hui considérée comme spécifiquement pétainiste…

  • Le déshonneur du Front national

    Les instances du Front national se sont donc donné le ridicule de « suspendre » l’adhérent Jean-Marie Le Pen et de prévoir une assemblée générale extraordinaire par courrier (sic) qui supprimera des statuts l’article instituant une présidence d’honneur…

    Ainsi les sinistres jeunes arrivistes et les pauvres vieux courtisans de la bande à Marine ont-ils décidé de l’assassinat en douceur de celui sans qui il n’y aurait pas de Front national. Parce que Marine et ses mignons n’ont pas le courage d’un Brutus…

    Objectivement, ce qui arrive est de la faute de Jean-Marie Le Pen. Il voulait absolument léguer le Front national à sa fille, et il était inutile d’essayer de le raisonner. Lui qui s’est montré si clairvoyant dans tant de domaines, il était totalement aveuglé par sa passion paternelle. Je n’étais pourtant pas le seul, loin de là, à voir qui était Marine et ce qu’elle allait faire – ce qu’elle faisait déjà.

    La dérive du FN était inéluctable. On passait d’un mouvement dirigé par un homme qui avait des convictions (et une culture, et une profondeur humaine, et qui charriait tout l’essentiel de la tradition française) à un parti dirigé par des VRP raisonnant en termes de parts de marché.

    J’en ai voulu à Le Pen d’être si aveugle quant à sa fille. Il le paye aujourd’hui. Il n’empêche que c’est une honte absolue que de le traiter de la sorte.

    Pour ma part, je m’honore et je m’honorerai toujours d’avoir travaillé dix ans avec Jean-Marie Le Pen.

    Quant à la petite Marion, elle ferait bien de mettre un terme à ses états d’âme. Si elle a percé c’est en se faisant appeler Le Pen alors qu’elle ne s’appelle pas Le Pen. Si elle a honte de son grand-père, tout à coup, qu’elle reprenne son vrai nom. Il en est d’ailleurs de même, d’une certaine façon, pour Marine. Car si elle s’était présentée en politique comme Martine Aubry ou Angela Merkel, elle s’appellerait Marion Chauffroy.

    Alors, Marion Maréchal et Marion Chauffroy, si vous voulez tuer le vieux, chiche ?