Le Conseil d'Etat a confirmé hier l'injonction faite en référé au maire de Nice d'autoriser l'ouverture d'une mosquée financée par l'Arabie saoudite (le propriétaire est carrément le ministre saoudien des Affaires islamiques).
Selon le Conseil d’Etat, les lieux de prières existants à Nice ne permettent pas aux musulmans « d'exercer leur culte (?) dans des conditions normales de dignité et de sécurité », et « le refus du maire d'autoriser l'ouverture des locaux portait une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté de culte ».
C’est ainsi que le Conseil d’Etat impose l’islam salafiste, se lavant les mains des conséquences.
Christian Estrosi et le nouveau maire de Nice en titre ont répondu qu’ils ne se soumettront pas : « C'est désormais au préfet des Alpes-Maritimes de prendre ses responsabilités s'il veut se substituer au maire de Nice. »
Addendum
La préfecture a pris un arrêté autorisant l'ouverture de la mosquée, comme "établissement recevant du public", sans aucune indication de sa destination...
Commentaires
Qu'ils tiennent bon ! Leur place est en jeu.
Ah oui , mais notre gouvernement est trés sourcilleux à ne pas soutenir les fauteurs de guerre comme dans la partie orientale de l'Ukraine sauf au Yemen où le régime saoudien teste les armes que lui a fournies ce même gouvernement.
Et si cette mosquée en était une contre partie ?
Sous la plage ( privée) ,la mosquée !