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Politique française - Page 122

  • « Le moral des ménages se redresse »

    C’est le titre d’une dépêche de l’AFP : « Le moral des ménages se redresse ».

    L’indicateur est passé de ­– 23 à – 22 (de moins 23 à moins 22).

  • Chômage : les chiffres du mensonge

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Le gouvernement s’empresse de faire savoir, avant même la publication officielle des chiffres, que le chômage a baissé de 1 % en février.

    Il ne pouvait en être autrement, à l’approche des élections...

    Mais cette annonce tombe à plat, car personne ne prend plus au sérieux les chiffres de l’ANPE, dont on voit mois après mois comment ils sont manipulés.

    Le clou de l’imposture est que le gouvernement ose aussi publier le taux de chômage au sens du BIT, également en baisse bien entendu, alors même qu’il a repoussé à plus tard (après les élections), les résultats de l’enquête qui permet de le calculer.

    La fin de l’ère Chirac : un sommet de mensonge et de mépris des citoyens.

  • Gérard Schivardi et le Parti des travailleurs

    L’Association des maires de France a porté plainte contre Gérard Schivardi, qui se présente comme « le candidat des maires », alors qu’il n’est mandaté par aucune organisation de maires. En réponse, Gérard Schivardi a publié un appel de 103 maires (sur 36.000) l’encourageant à maintenir son slogan.

    Cette polémique a attiré l’attention sur ce candidat dont on ne parlait guère. Et les médias incultes se demandent qui il est. Gérard Schivardi affirme qu’il n’est membre d’aucun parti. Mais certains croient pouvoir dire qu’il est depuis longtemps membre du Parti des travailleurs. Et l’on peut constater que le secrétaire national du PT, Daniel Gluckstein, qui était le candidat de son parti en 2002, et dont le slogan était : « le candidat des maires »... est aujourd’hui le directeur de campagne de Gérard Schivardi. Lequel a annoncé sa candidature à l’issue d’une manifestation contre l’Union européenne, organisée par le Parti des travailleurs.

    « Tout ça est ridicule », riposte Gluckstein, qui annonce des plaintes contre ceux qui répandent de telles rumeurs. « Les gens veulent embrouiller les choses délibérément », alors que c’est très simple : « J’ai rencontré pour la première fois Gérard Schivardi en février 2002, durant ma campagne présidentielle. » Et il en profite pour rappeler que le Parti des travailleurs « n’est pas trotskiste », même s’il y a des trotskistes et une composante trotskiste au sein du parti... (Car il y a officiellement quatre courants au PT, mais le principal est le très trotskiste « Courant communiste internationaliste », nom donné en 1992 au PCI qui est le nom qu’avait pris l’OCI en 1982 : ce sont les « lambertistes », qui contrôlent notamment cinq fédérations de Force ouvrière.)

    Ce qui est simple à comprendre, en réalité, est que le Parti des travailleurs est, comme l’ancienne OCI, et comme Lutte ouvrière (mais sans atteindre la paranoïa de LO), une organisation secrète. Personne ne peut donc savoir si Gérard Schivardi est ou n’est pas membre du Parti des travailleurs, et cela n’a strictement aucune importance. Sa candidature est « soutenue » par le Parti des travailleurs, son directeur de campagne est le secrétaire national du Parti des travailleurs. Cela suffit, à moins d’être aveugle et de ne rien connaître aux tactiques communistes.

    Le coup de maître du « Parti » est d’avoir trouvé un maire, cette fois-ci, qui peut donc assumer son slogan, et surtout un maire qui a une bonne gueule et un sympathique accent du terroir, ce qui change du terne apparatchik Gluckstein. Reste à savoir si ça suffira pour faire mieux que les 0,47% de son « directeur de campagne »...

  • Chirac et Villepin recasent leurs potes

    Au conseil des ministres d’hier, Alain Seban, conseiller de Jacques Chirac pour la culture, a été nommé président du centre Pompidou. Il y remplacera Bruno Racine, ancien directeur des affaires culturelles de la Ville de Paris et collaborateur d’Alain Juppé, qui avait été nommé en 2002 à la tête de l’établissement. Bruno Racine est nommé à la tête de la Bibliothèque de France. Il remplacera Jean-Noël Jeanneney, atteint par la limite d’âge, qui avait été nommé par Jospin à la veille de l’élection présidentielle de 2002...

    Il y a trois semaines avait été nommée à la direction de l’ONF Annie Lhéritier, proche de Chirac depuis 1977. Et Augustin Romanet, ancien secrétaire général adjoint de l’Elysée, était nommé directeur général de la Caisse des dépôts.

    Pour mémoire, on rappellera que Jean-Louis Debré a quitté le perchoir pour devenir président du Conseil constitutionnel.

    Auparavant, il y avait eu la nomination de Michel Boyon, l’ancien directeur de cabinet de Raffarin, à la tête du CSA. Tandis qu’à Frédéric de Saint-Sernin, ancien ministre et conseiller politique de Jacques Chirac, était offerte la présidence du Stade rennais.

    Dès l’été 2006, Dominique de Villepin avait obtenu la présidence de la RATP pour son directeur de cabinet Pierre Mongin.

    Trois autres proches du Premier ministre sont bien récompensés : Jérôme Fournel (conseiller au budget) a été nommé directeur général des douanes, Pierre-Franck Chevet (conseiller à l’industrie) directeur général de l’énergie, et sa conseillère parlementaire Florence Berthout a pris la direction de la Grand Halle de La Villette.

    Les prochains sur la liste sont Christophe Farnaud, conseiller diplomatique du Premier ministre, qui devrait devenir ambassadeur... en Grèce, et Véronique Guillermo, chef de son service de presse, qui devrait être recasée à l’IGAS.

    Il reste encore quelques jours pour placer quelques copains...

  • La ségolangue

    Si Marie-Ségolène devenait Présidente, il y a au moins une catégorie de Français qui ne sera pas au chômage, ce sont les spécialistes de la langue française. Car l’exégèse de ses propos sera une occupation à plein temps et devra faire l’objet permanent de savantes expertises et contre-expertises.

     Dans un entretien paraissant aujourd’hui dans l’hebdomadaire Challenges, la candidate déclare qu’il faut « sortir de l’idéologie punitive du profit ».

    Le mot « punitive » n’est guère employé que dans l’expression « expédition punitive » : une action militaire de représailles. On croit comprendre qu’une « idéologie punitive » est une idéologie qui vise principalement à punir. Mais punir qui ? « L’idéologie punitive du profit », a priori, c’est l’idéologie du profit, qui « punit » ceux qui ne bénéficient pas de ce profit parce qu’il est accaparé par les profiteurs. On en revient à « l’exploitation de l’homme par l’homme », au capitalisme qui opprime les prolétaires, et autres clichés marxistes.

    Le problème, c’est que cette interprétation est fausse. En examinant le contexte, on s’aperçoit que Marie-Ségolène veut dire exactement le contraire. Elle dit que les profits sont nécessaires, qu’il n’y a pas de honte à dégager des bénéfices et à augmenter ses revenus, etc.

    Donc, « l’idéologie punitive du profit », ce serait l’idéologie qui punit ceux qui font du profit.

    Le problème est que ça ne veut rien dire. Il n’existe pas d’idéologie qui punisse ceux qui font des profits. Il existe une idéologie qui conduit à une politique « confiscatoire » pouvant être perçue comme une punition. Ce n’est pas vraiment la même chose.

    Mais de bravitude en sororité, en passant par la France respirante qui va devenir la France présidente, on n’est plus à ça près.

  • Ça va encore faire des histoires...

    Jean-Marie Le Pen, à propos de la devise de la République, dans un entretien au Progrès de Lyon : « Elle dit un certain nombre d’objectifs et de vertus qu’elle propose d’observer. Il y a la liberté, puis, presque son contraire, l’égalité, et pour arranger les choses, on a ajouté la fraternité. C’est une devise qui en vaut une autre. C’est Honneur et Patrie, Valeurs et Discipline, Tiens voilà du boudin, etc. »

    Il dit d’autre part, à propos de ses concurrents : « Royal est la fille spirituelle de Mitterrand, Sarkozy est le fils de Chirac, et Bayrou celui de Giscard. Ils sont tous les trois représentatifs des trois partis responsables du déclin de la France depuis 30 ans. »

  • Sans commentaire (colère froide)

    Mgr Cattenoz : « Mesdames et Messieurs les candidats, (...) je suis consterné par vos programmes qui portent en eux les germes d’une culture de mort pour notre société. »

    « Je constate combien en laissant fragiliser la famille, vous portez atteinte au patrimoine de l’humanité. La famille est le sanctuaire de la vie, une réalité décisive et irremplaçable pour le bien commun des peuples. Elle est la cellule vitale et la pilier de toute vie en société, (...) elle est une école d’humanisation de l’homme où il peut grandir et devenir pleinement homme. La famille est le lieu privilégié irremplaçable où l’homme apprend à recevoir et à donner l’amour qui seul donne sens à la vie. »

    Jean-Marie Le Pen : « Il faut le rappeler sans cesse : la famille est la cellule de base de notre société. Elle est le socle de l'identité de la Nation et de son avenir. Elle est le lieu privilégié de l'éducation des enfants et de la transmission des patrimoines matériels et culturels, ainsi que des valeurs morales. » « La famille a été une des premières victimes de la désintégration morale des piliers institutionnels de notre pays. Oui, il faut le dire : la famille traditionnelle, au cœur de la transmission des grandes valeurs morales et sociales qui structuraient notre peuple, est en train de disparaître. (...) C'est dans la famille que dans les premières années de la vie de l'enfant s'acquièrent par mimétisme et par éducation les fondements sociaux et affectifs de la vie.

    Mgr Cattenoz : « L’institution du mariage, fondement de la famille, échappe à la fantaisie de l’homme. (...) Impossible de contester cette norme sans que la société ne soit dramatiquement blessée dans ce qui constitue son fondement. L’oublier signifierait fragiliser la famille, pénaliser les enfants et précariser l’avenir de la société. (...) Le nombre de séparations et de divorces s’accroît, rompant l’unité familiale et créant de nombreux problèmes aux enfants, victimes innocentes de ces situations. La fragilité et le nombre de foyers monoparentaux ne sont pas sans poser question. La stabilité de la famille est aujourd’hui menacée ; pour la sauvegarder, il ne faut pas avoir peur d’aller à contre-courant de la culture ambiante. »

    Jean-Marie Le Pen : « Pour les politiciens qui nous gouvernent, la famille française n'est plus, en effet, la valeur essentielle à défendre. En abandonnant la famille, on a contribué à dévaloriser le mariage. Il y a aujourd'hui près de 3 millions de familles monoparentales. Ce chiffre a augmenté de 22% en 10 ans. C'est la conséquence de la dévalorisation de la famille depuis 68, de l'hyper-individualisme contemporain et du refus des engagements durables. Malheureusement, les premiers à en souffrir sont les enfants, dont l'équilibre est toujours perturbé par la séparation des parents : chez ces enfants-là, les troubles affectifs et les échecs scolaires sont bien plus nombreux que chez les autres. L'équilibre social s'en ressent, au travers de la multiplication des transgressions des jeunes, au travers de la délinquance des mineurs. L'homme ou la femme ne peuvent pas vivre seuls. La nature humaine est sociable, familiale, et pousse chacun à la stabilité.

    Mgr Cattenoz : « Le respect envers les personnes homosexuelles ne saurait en aucune manière conduire à la reconnaissance juridique des unions homosexuelles. »

    Jean-Marie Le Pen : « Institution irremplaçable, la famille doit se fonder exclusivement sur l’union d’un homme et d’une femme et accueillir des enfants nés d’un père et d’une mère. Nous nous opposerons donc à toute demande de création d’un mariage homosexuel ou d’une adoption par des couples homosexuels. »

    Mgr Cattenoz : « La banalisation de l’avortement et le silence sur les conséquences psychologiques, les blessures et les souffrances cachées qui marquent à jamais les femmes sont intolérables. »

    Jean-Marie Le Pen : « Ils ont cassé la natalité, par la banalisation de l’avortement où l’enfant, réduit à un objet pénible à produire, n’est plus conçu comme le vital renouvellement des générations, et le vecteur de l’amour entre elles mais comme une charge qu’ils veulent faire assumer demain par l’immigration. » « Concernant l'accueil de la vie, j'observe que la législation mise en place depuis la loi Giscard-Chirac-Veil ne répond pas aux objectifs initialement fixés par le législateur: protéger la vie et répondre à la détresse des femmes ayant recours à l'avortement. J'entends donc mettre en place une véritable politique de fond, une politique préventive, une politique incitative: l'adoption prénatale, la création d'un revenu parental, la définition d'un statut juridique et social pour la mère de famille et la revalorisation des allocations familiales réservées aux familles françaises constitueront les moyens concrets pour réduire le nombre des avortements et relancer la natalité française. Parallèlement à ces mesures nouvelles de valorisation et de protection de la famille, je m'engage à demander aux Français à l'occasion du dernier referendum du quinquennat de promouvoir une nation moderne soucieuse du respect de la dignité humaine par l'inscription dans les textes qui fondent son existence et son développement du caractère sacré de la vie. » « Si cette politique de soutien aux familles, y compris monoparentales, existait, la jeune Aline n’aurait peut être pas, à 19 ans, cru devoir faire un choix criminel entre son enfant et son travail. »

    Mgr Cattenoz : « L’acceptation de l’euthanasie fait peser des menaces graves sur les malades incurables et sur les mourants. »

    Jean-Marie Le Pen : « Mépris des vieux, rebaptisés « seniors » quand ils ont un pouvoir d’achat, et sinon abandonnés à la solitude par cette société qui a détruit la famille et ses liens affectifs, et qui ne parle plus, en guise de solution, que de légaliser l’euthanasie. » « Refuser l’euthanasie médicalement assistée mais autoriser l’arrêt clairement exprimé de l’acharnement thérapeutique. »

    Mgr Cattenoz : « La manipulation des embryons fait peser une lourde menace sur notre société. »

    Jean-Marie Le Pen : « Les impératifs de la bioéthique doivent permettre d’aboutir à une loi interdisant la recherche médicale et la thérapie génique sur l’embryon, et le clonage, même thérapeutique, en l’attente de progrès de la recherche sur les cellules souches. »

    Mgr Cattenoz (rappel) : « Mesdames et Messieurs les candidats, (...) je suis consterné par vos programmes qui portent en eux les germes d’une culture de mort pour notre société. »

    Jesus Christus : « Et cognoscetis veritatem, et veritas liberabit vos. »

  • La grève ubuesque

    Le conflit au port de Marseille dure désormais depuis 15 jours. « Une nouvelle fois, une poignée de syndicalistes communistes porte gravement atteinte au fonctionnement et à la réputation du port de Marseille, et menace carrément de mettre en péril l’économie française, puisque la moitié de nos raffineries risquent la paralysie totale », constate Jean-Marie Le Pen dans un communiqué. En effet, si la grève se poursuit, la moitié des raffineries françaises sera en panne à la fin de la semaine, et la pénurie de carburants commencera moins de dix jours plus tard.

    Hier, les 200 agents du port autonome (tous CGT puisque c’est un monopole) ont rejeté le « protocole de sortie de crise » et décidé de poursuivre le mouvement (c’est-à-dire le blocage du terminal pétrolier).

    La direction du port a appris ce vote avec « étonnement », soulignant qu’elle était allée « aux limites de ses propositions », qui constituaient selon elle une véritable avancée. Il s’agit d’une charte pour l’emploi public sur le domaine public maritime, il est vrai sans rapport direct avec l’objet du conflit, pour la bonne raison que l’objet du conflit ne concerne pas la direction du PAM (elle est donc illégale...).

    La CGT exige l’emploi d’agents portuaires pour le branchement et le débranchement des méthaniers au futur terminal de GDF. Lequel ouvrira en 2008, mais on fait grève tout de suite... GDF refuse, pour des motifs de sécurité. L’installation est classée Seveso : il s’agit d’une opération à haut risque, pour laquelle il ne peut y avoir qu’un seul responsable, à savoir GDF. Du reste, la direction régionale de l’industrie, qui a accordé l’autorisation à GDF, refuse que des personnels d’autres entreprises puissent intervenir. En outre, les opérations en question représentent 1.000 heures de travail par an, soit moins d’un emploi à temps plein...

    « Alors que le protocole de sortie de crise leur propose de développer l’emploi public, la CGT se focalise sur un seul emploi ! », s’exclame le préfet.

    C’est qu’il s’agit pour la CGT d’une question de principe. Tout ce qui se fait sur un port doit être sous le contrôle de la CGT.. .

    Le port de Marseille est passé du 2e au 4e rang européen pour le trafic global depuis le conflit de 2005. Le secteur pétrolier est crucial pour son équilibre.

    « Là comme ailleurs, commente Jean-Marie Le Pen, le gouvernement se montre impuissant à défendre le bien commun. Il se montre même incapable de dénoncer une grève à l’évidence illégale, puisque les revendications concernent une future installation de GDF sur laquelle le port autonome n’a aucune autorité, et illégitime, puisqu’elle vise à garantir le contrôle de la CGT sur toutes les activités portuaires. » « Il est urgent, ajoute-t-il, que la France se dote d’un gouvernement capable de rétablir l’Etat de droit, aujourd’hui réduit en charpie dans tous les domaines. »

  • Immigration : la criminelle hypocrisie européenne

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    A l’occasion de l’inauguration du nouveau siège de la prétendue « agence européenne de contrôle des frontières » (Frontex), son directeur adjoint Gil Arias avertit que l’immigration va s’aggraver et qu’il faut s’attendre à des entrées massives de clandestins.

    Il regrette que les Etats européens se reposent sur Frontex alors, dit-il, que c’est aux Etats concernés de surveiller leurs frontières.

    Telle est l’hypocrisie criminelle de la politique européenne. D’un côté on met en place une politique communautaire, avec Frontex, censé l’appliquer. Mais comme Frontex, avec ses 78 fonctionnaires, est évidemment incapable de surveiller les frontières extérieures de l’Union, on rejette la responsabilité sur les Etats, qu’on a préalablement dépouillés de tout moyen d’action.

    Eh bien prenons au mot M. Arias. Reprenons le contrôle de nos frontières, rétablissons une politique nationale qui puisse faire barrage aux torrents migratoires.

    Avec Jean-Marie Le Pen à la présidence de la République, c’est cette politique-là qui sera suivie avec détermination. La seule qui puisse sauvegarder une France française.

  • Le candidat de l’épiscopat

    Le président de la conférence épiscopale française, inaugurant l’assemblée plénière des évêques, a fixé les principes que les catholiques doivent avoir à l’esprit pour choisir leur candidat à la présidentielle.

    Voici quels sont ces principes, tels qu’ils figurent en caractères gras dans le texte publié sur le site de la conférence épiscopale.

    1 - Nous voulons redire clairement notre oui en faveur de la famille.

    2 - Nous disons oui à tout ce qui est fait pour accompagner les personnes en fin de vie.

    3 - Nous voulons également dire oui à tout ce qui conduit à un plus grand partage du travail et des richesses.

    4 - Nous disons oui à un accueil des immigrés, généreux, responsable et respectueux des droits de l’homme, et nous avons à y prendre notre part.

    5 - Notre vie en société appelle des points de repère nets sur les exigences du bien commun et sur la mise en œuvre effective de la fraternité.

    Le point 4 est quasi ouvertement un appel à ne pas voter Le Pen, d’autant que le texte insiste sur le fait qu’on n’a pas le droit de « barrer la route aux immigrés ou vouloir les renvoyer chez eux ».

    Le point 3 est ouvertement socialo-communiste. Le « partage du travail et des richesses » (qui est le contraire de la création de travail et de richesses), cela oriente vers Besancenot, Laguiller, Buffet, ou Bové (car on parle aussi de « développement solidaire », etc.), à l’extrême rigueur vers Ségolène Royal, les jours où la blairiste prend des couleurs révolutionnaires.

    Mais le point 1 écarte les candidats de gauche, d’autant que le texte précise ensuite que la famille est fondée sur le mariage d’un homme et d’une femme, et dit « non aux unions entre personnes du même sexe ».

    Quant au point 5, il laisse perplexe. Car nulle part dans le texte il n’est question de la nation et de la patrie. Or il ne peut y avoir de bien commun que national. Les « exigences » du bien commun sont donc vides de sens.

    Et cela se vérifie par le point 4 : le bien commun national, n’en déplaise à Mgr Ricard, peut parfaitement conduire à avoir le droit de « barrer la route aux immigrés » (ou plutôt de ne pas les faire venir). C’est même aujourd’hui un devoir, si l’on veut sauvegarder l’identité de notre pays. Mais bien sûr le mot identité ne fait pas non plus partie du vocabulaire épiscopal.