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médias - Page 32

  • Radio Vatican acquittée en appel

    La Cour d’appel de Rome a acquitté le cardinal Roberto Tucci, ancien président du Comité de gestion de Radio Vatican, et le P. Pasquale Borgomeo, ancien directeur général de la station, dans le procès qui leur avait été intenté pour « pollution électromagnétique » de ses émetteurs à Santa-Maria di Galeria, au nord de Rome. La station avait été accusée en 2001 d’avoir causé des leucémies chez des enfants des environs. En première instance, en 2005, le P. Borgomeo avait été condamné à 10 jours de prison avec sursis.

    Radio Vatican respectait les normes européennes. Mais l’Italie avait adopté des normes plus strictes en 1998. La station avait immédiatement pris des mesures pour s’adapter progressivement à ces normes. Ce qui fut fait en 2001.

    La cour d’appel reconnaît le comportement correct de la station. Cette sentence est une « contribution décisive pour rétablir la bonne renommée de la radio dont la réputation a été endommagée par des accusations injustes qui ont contribué à susciter dans la population des craintes injustifiées », souligne Radio Vatican.

    Le P. Lombardi, actuel directeur de la radio, se réjouit d’une sentence qui « rétablit la vérité des choses » et qui aidera à faire comprendre que les responsables de Radio Vatican « ont toujours été préoccupés d’observer les normes de protection les plus sérieuses de leur activité » et qu’il n’y a donc pas « de motif fondé de penser » que cette activité « ait été ou soit nocive pour qui que ce soit », comme le prouvent des études scientifiques.

    Mais il déplore que la fausse affaire ne soit pas close pour autant : « On a annoncé un recours en cassation : cela ne nous étonne pas étant donné l’acharnement accusatoire dont nous avons fait l’objet depuis des années. Et en outre, une autre procédure est en cours pour l’accusation contre Radio Vatican d’avoir causé des dommages à la santé »...

  • « La machine populiste »

    Arte va consacrer le 12 juin une soirée au « populisme » en Europe. En première partie, une « enquête » intitulée La machine populiste. En réalité, c’est évidemment Arte qui fabrique et lance une nouvelle machine de guerre contre ce que la chaîne des intellos appelle le « populisme », qui est une horreur : c’est le nationalisme, la xénophobie, l’extrême droite, etc., qui a en « fil rouge » la désignation d’un ennemi intérieur. Sic.

    Et les Français sont bien placés pour le savoir, puisque si les précurseurs du populisme sont apparus dans les années 70 au Danemark et en Norvège, nous dit-on, c’est l’émergence du Front national en 1983 à Dreux qui a donné son impulsion au mouvement. « Dès lors, explique le réalisateur, le FN s’est imposé sur l’échiquier politique français, il a servi de locomotive aux populistes d’Europe, servant de modèle de stratégie d’intégration aux instances démocratiques. L’extrême droite était jusque là mise à l’écart, constituée de groupuscules de type factieux et antiparlementaires. L’influence de M. Le Pen, élu député européen en 1985, a normalisé sa présence au sein du système démocratique européen. » Alors le populisme est devenu contagieux, les thématiques du Front national se sont répandues comme des cellules cancéreuses dans les autres partis, de droite comme de gauche. Résultat : « Le FN a gagné sur le terrain idéologique, et les thèmes populistes ont triomphé en Europe. »

    Il est quelque peu exagéré de dire, hélas, que les thèmes populistes ont « triomphé en Europe », même si en France en effet c’est le cas avec l’élection de Nicolas Sarkozy.

    On goûtera toutefois de voir un adversaire résolu du populisme en arriver globalement à la même conclusion que ceux qu’il dénonce. Mais c’est bien sûr pour en appeler au combat contre cette hydre effroyable.

    En deuxième partie, Arte se penche plus particulièrement sur... la Pologne, bien sûr, qui est en permanence dans la ligne de mire de la pensée unique. Sous le titre Citizens K.

    K comme Kaczynski... et comme Kolossale finesse d’Arte.

    L’un des auteurs de ce « documentaire » explique que les frères Kaczynski « c’est un autre genre de populisme qu’on ne peut pas mélanger à l’extrême droite ». En bref, ce sont des « démocrates paranoïaques ». Comme on le voit, le documentaire est objectif, et les réalisateurs le soulignent eux-mêmes : ils interrogent seulement des gens qui font partie de la galaxie Kaczynski : « Nous n’avons pas voulu exprimer nos opinions mais plutôt amener le téléspectateur à se faire sa propre idée. » Kolossale finesse, là encore. Chacun sait qu’un savant montage de propos de proches d’une personnalité politique peut être beaucoup plus efficace pour le détruire qu’un reportage donnant la parole à un panel diversifié. Avec cet avantage qu’on fait croire en effet au téléspectateur qu’il se fait sa propre idée, alors que c’est de cette façon qu’il est le plus manipulé.

    La journaliste de l’AFP qui présente longuement ces émissions ajoute le coup de pied de l’âne, à propos des frères Kaczynski : « On apprend notamment qu’ils avaient joué à l’âge de 11 ans, dans un film à succès, le rôle de deux enfants méchants... »

    3756d456cbd4743b3cf8c833dc25db19.jpgOr on n’apprend rien du tout. Dès l’élection de Lech Kaczynski à la présidence de la République, la presse avait rappelé que les deux frères avaient été les héros du film pour enfants Sur ces deux-là qui ont volé la lune (dont le succès ne s’est jamais démenti en Pologne). Il s’agit d’une fable gentillette où deux bambins au visage angélique volent la lune et essayent de la vendre... Ils n’étaient pas plus « méchants » dans ce film qu’ils ne le sont devenus aujourd’hui qu’ils cherchent non pas à décrocher la lune mais à sauver leur pays de la pieuvre euromondialiste, ce qui est au moins aussi difficile.

  • Les résultats avant 20 h : chez les Suisses aussi

    Après les Belges, les Suisses font savoir qu’eux aussi diffuseront les premières estimations et les premiers résultats du premier tour de la présidentielle française dès qu’ils les auront. La Tribune de Genève et Le Temps les mettront en ligne sur leur site, et l’envoyée spéciale de la Télévision suisse romande (TSR) donnera ses estimations en direct dès 19 h. Les radios feront de même.

  • Secret de polichinelle

    Les radios et télévisions belges indiquent qu’elles n’attendront pas 20 h pour donner les résultats du premier tour de la présidentielle française. « Je serai sans doute en mesure de donner une estimation en direct à l'heure du journal télévisé de la RTBF, à 19 h 30 » dit au journal Le Soir Corinne Portier, la correspondante à Paris de la télévision publique belge francophone. Mais si son collègue de la RTBF-radio dispose déjà de résultats à 19 h, « c'est lui qui les annoncera au conditionnel ».

    Grande rivale de la RTBF, la chaîne privée RTL-TVI, dont le journal télévisé débute à 19 h, proposera également d'emblée de premières estimations.

    La loi française interdit de publier avant la fermeture des derniers bureaux de vote, à 20 h, les estimations réalisées par les instituts de sondages, qui sont susceptibles d'être disponibles à partir de 18 h 30. Communiquées aux partis politiques et aux rédactions, ces données sont soumises en France à un embargo strict de publication jusqu'à 20 h, sous peine d'une amende de 75.000 euros. En revanche, la loi française n'a pas les moyens d'empêcher la publication de ces estimations dans les médias étrangers.

    Des blogueurs français, dont Jean-Marc Morandini, ont affirmé qu'ils étaient prêts à braver la loi, ce qui a entraîné une mise en garde de la Commission de contrôle de la campagne présidentielle : « Toute reprise de l'information par le moindre blogueur ou média français tomberait sous le coup de la loi », a averti Gilles Bachelier, responsable de cette commission.

    Mais il est permis de dire que la RTBF (télévision et radio) et RTL-TVI sont diffusés sur internet…

  • Le journalisme politique selon Pascale Clark

    François Desouche a mis bout à bout les « questions » posées par Pascale Clark à Jean-Marie Le Pen. Edifiant. Il est vrai que Pascale Clark, comme elle le montre bien au début, a été « obligée », la pauvre, d’inviter Le Pen comme les autres candidats. Alors elle se venge. Et se disqualifie pour toujours.

  • Le MRAP surveille les blogs

    Le quotidien La Nouvelle République est citée à comparaître demain jeudi devant le tribunal correctionnel de Paris à la suite d’une plainte du MRAP pour « provocation à la discrimination et à la haine raciale ». Le MRAP reproche au journal la publication sur son blog de commentaires autour d’une interview du préfet d’Indre-et-Loire, le 23 novembre 2006, sur la délinquance des gens du voyage (le préfet est poursuivi lui aussi, comme « complice »...). La plainte du MRAP vise le résumé de l’interview qui ouvrait le blog, et l’un des 140 commentaires. (Inutile d’aller y voir, tout a été retiré du blog.)

    Dans un article publié hier, La Nouvelle République constate que, contrairement à d’autres lobbies qui ont réagi dans les colonnes du journal, le MRAP est resté totalement muet sur cette affaire, et a déposé sa plainte 24 heures avant le délai de prescription...

  • Analphabètes

    Une nouvelle preuve de l’ignorance encyclopédique des correspondants des agences de presse au Vatican (et de la plupart des prétendus « vaticanistes »).

    La dépêche de l’AFP relatant la messe célébrée par Benoît XVI pour le deuxième anniversaire de la mort de Jean-Paul II revient sur les « spéculations » (inventées par les journalistes) quant à une « possible canonisation rapide du pontife polonais ». Certains étaient allés jusqu’à dire que Benoît XVI proclamerait peut-être la canonisation de Jean-Paul II au cours de cette messe... Mais l’AFP constate que les cardinaux qui s’expriment à ce sujet ne vont pas dans ce sens. L’agence poursuit : « Dans son homélie, Benoît XVI a d’ailleurs donné à Jean-Paul II le titre modeste de serviteur de Dieu. “C’est ce qu’il était et c’est ainsi que nous l’appelons à présent dans l’Eglise“, a-t-il souligné. »

    Si c’est ainsi que nous l’appelons à présent dans l’Eglise, c’est tout simplement parce que le titre de « serviteur de Dieu » est celui qui est donné à toute personne dont on ouvre le procès en béatification (l’étape suivante étant la reconnaissance de l’héroïcité des vertus, qui confère le titre de vénérable). Benoît XVI faisait allusion à la cérémonie de clôture de l’enquête diocésaine, qui venait d’avoir lieu en la basilique Saint-Jean de Latran.

    Il ne s’agit donc pas du tout d’un titre « modeste », mais au contraire de la reconnaissance officielle par l’Eglise de ce qu’on pourrait appeler une présomption de sainteté.

    P.S. Cette homélie sur Jean-Paul II, qu'on peut lire ici ou sur Zenit, est aussi une magnifique méditation sur le parfum répandu sur le Christ à Béthanie.

  • Arte : la propagande allemande contre Le Pen

    Bruno Gollnisch remarque dans un communiqué que « Arte info », le journal télévisé de la chaîne Arte, diffusé tous les soirs à 19h 45, a mérité dimanche la palme de la désinformation : le reportage présentant la convention présidentielle de Jean-Marie Le Pen, intitulé en français Le Pen et la surmédiatisation des sans-papiers était traduit en allemand par Le Pen, die Politik des Hasses, ce qui signifie « Le Pen, la politique de la haine » !

    « Que le journaliste d’Arte ait choisi de focaliser son reportage sur la critique faite par Jean-Marie Le Pen de la surexposition médiatique des clandestins relève de sa liberté la plus entière. Mais alors que rien ne lui permettait de dire que Jean-Marie Le Pen prônait une politique de la haine, la traduction en allemand tient de la plus grossière et injurieuse des propagandes », écrit Bruno Gollnisch qui ajoute : « Ceci est d’autant plus grave qu’il s’agit d’une chaîne financée sur fonds publics. Le Front National utilisera toute voie de droit pour exiger de ce média public le respect d’une déontologie minimale. »