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médias - Page 31

  • Serge de Beketch, le courage et le talent

    Communiqué de Bruno Gollnisch

    Serge de Beketch, journaliste, ancien collaborateur du journal Pilote, de National-Hebdo, ancien directeur de Minute, éditorialiste à Radio-Courtoisie, et fondateur avec son épouse Danièle du Libre Journal de la France Courtoise , vient de nous quitter après une maladie douloureuse supportée avec beaucoup de courage. Il a rejoint son père, sous-officier de Légion étrangère, mort pour la France à la bataille de Dien Bien Phu, et son grand-père paternel, aide-de-camp du général Denikine, chef des Armées Blanches opposées à la révolution bolchévique. Bon sang ne saurait mentir.

    Mes pensées vont avant tout à Danièle et à leurs deux fils, Cyrille et Aymeric.

    Avec lui la cause nationale perd un esprit acéré, d’une ironie mordante, d’une très grande culture, et d’un courage exceptionnel. Nos positions ont parfois divergé, mais l’amitié ne s’est jamais perdue. D’un total irrespect à l’égard de la dictature du prêt-à-penser et du « politiquement correct », Serge a payé très cher, devant les tribunaux de la police de la pensée, sa liberté de ton. Il avait conservé intacte une qualité précieuse : la faculté de s’indigner des travers de l’époque. Et il y a de quoi faire ! Nous relirons son Dictionnaire de la Colère et son Catalogue des nuisibles en pensant qu’il est des plumes qui valent cent épées. La France perd l’un de ses derniers grands polémistes. C’est un mot qui veut dire « combattant ». Il a mené le bon combat. Qu’il repose enfin en paix.

  • Serge de Beketch

    Communiqué de Bernard Antony

    Le rappel à Dieu de Serge de Beketch m’affecte profondément. Près d’un quart de siècle d’une grande amitié bâtie sur une même foi, le même amour de la France et de la Chrétienté nous unissait en effet. Quelques franches divergences toujours surmontées n’avaient fait que la renforcer. Mais au-delà de l’ami que je perds, du deuil que je partage avec son épouse Danielle, ses enfants Cyrille et Aymeric et leurs familles et auquel s’associent tous les amis de l’AGRIF, du Centre Charlier, de Chrétienté-Solidarité, c’est toute la résistance nationale, la résistance du pays libre qui ressent aujourd’hui l’affliction du départ d’un de ses acteurs irremplaçables.

    Serge de Beketch n’était pas passé par une moderne école de la presse alignée, il avait tout appris sur le tas. Mettant au-dessus de tout sa liberté de jugement et d’expression, il était avant tout un journaliste libre, refusant toute soumission au prêt-à-penser, au politiquement correct, à la démocratie religieuse, aux lobbies qui existent ou n’existent pas. Il était de la race des grands polémistes, sachant dans son Libre Journal de Radio Courtoisie alterner les coups de gueule sur l’actualité avec l’exquise gentillesse pour tous ses invités dans les registres les plus variés, même s’il n’en partageait pas toutes les convictions. Conteur prodigieux et homme de radio passionnant, il était en même temps un artiste de l’éditorial qu’il savait souvent ciseler avec tous les dons de son esprit et notamment son humour.

    La presse libre, si rare aujourd’hui, perd un homme irremplaçable au poste qu’il tenait. Il a quitté ce monde dans la foi et dans l’espérance. Nous continuons son combat.

  • L'antiracisme par la promotion des races ?

    Le club Averroès déplore que « la couleur ne fait partie de la grande famille de la télévision ». Réagissant par un communiqué à une photographie de VSD, représentant les 50 stars de la télé, le club considère que la « diversité » est encore « trop peu présente » dans ce groupe. Il se déclare « consterné » et « demande aux chaînes plus d’engagement et de volontarisme pour renvoyer à la communauté nationale une image plus conforme de sa diversité ».

    Le club Averroès, « Observatoire de la Diversité dans les médias » (dont le site internet n’est ni fait ni à faire) regroupe nous dit-on près de 300 professionnels des médias et du spectacle. Et ils ne sont pas capables d’imposer leur « diversité » ?

    La seule diversité qui doit avoir droit de cité est celle du talent, et non celle de la couleur de peau. Ou alors il faut avoir le courage de demander des quotas : des quotas raciaux...

    L’une des vedettes du club Averroès est Rama Yade, qui a été nommée directrice adjointe des programmes de la Chaîne parlementaire alors qu’elle venait d’avoir 29 ans, avant de devenir directrice de la communication de la même chaîne. Auparavant elle travaillait à la commission des Affaires sociales du Sénat. Aujourd’hui elle est ministre. L’cône du club Averroès ne donne pas vraiment l’image d’une victime de la discrimination par la couleur...

  • Ignoble blasphème

    Alain Escada (Belgique et Chrétienté) alerte les chrétiens (et tous ceux qui ont encore un peu de respect pour la religion) : la campagne de rentrée de la chaîne belge Plug TV (RTL Group) destinée aux jeunes est un ignoble blasphème, autour d’un Christ hirsute et ventripotent, dansant et éructant, entouré de jeunes femmes lascives et cornues. C'est intitulé "Une rentrée d'enfer"... Des spots publicitaires sont prévus sur toutes les chaînes du groupe et dans les cinémas. La présentation du site internet de la chaîne est entièrement axée sur cette campagne. C’est à vomir.

    Addendum 12 septembre. Suite à la protestation de Belgique et Chrétienté, le jury d'éthique publicitaire a réagi (mollement): "Le Jury a estimé que la manière dont les symboles religieux (personnage de Jésus, signe de croix….) sont utilisés et ce à des fins commerciales ne témoigne pas de bon goût. Pareille forme de communication pouvant provoquer des réactions négatives auprès d’une partie du public, il a estimé devoir formuler un avis de réserve, conformément à l’article 4 de son règlement."

    Belgique et Chrétienté continue naturellement de réclamer la suppression de cette campagne.

  • Ce n’est pas non plus de l’info

    Une nouvelle émission d’actualité intitulée « C’est aussi de l’info », sera lancée dimanche prochain, dans le cadre de l’émission « Le Jour du Seigneur » sur France 2. Ce seront 9 minutes, après la messe, pour faire le point sur l’actualité de l’Eglise, avec un ou plusieurs petits reportages et en présence d’un invité.
    Pour le premier numéro, « C’est aussi de l’info » a choisi comme sujet : « Mère Teresa avait-elle perdu la foi ou a-t-elle connu une vraie nuit mystique ? »

    On comprend bien que l’intention (du moins on l’espère) est de partir d’une fausse interprétation médiatique pour établir la vérité. Mais il est indigne de poser la question comme si on pouvait en discuter.

    En outre, il est indigne de prétendre traiter d’un tel sujet en moins de 5 minutes (car il y a au moins un autre sujet, sur une « session œcuménique » pour les jeunes.. .).

    Mais il est vrai que l’émission est faite en partenariat avec La Croix , avec un journaliste de La Croix jouant le rôle d’expert...

  • Une ignominie de CNN

    La chaîne CNN International va diffuser un « documentaire » intitulé Les guerriers de Dieu (God’s warriors), en trois fois deux heures, sur le « fanatisme religieux » juif, musulman et chrétien, fruit nous dit-on de sept mois de travail de l’un de ses « meilleurs reporters », Christiane Amanpour, qui veut montrer que « quand la piété se change en activisme politique, cela donne un mélange explosif ».

    Pour les « guerriers de Dieu » musulmans, elle n’avait que l’embarras du choix.

    Pour les « guerriers de Dieu » juifs, c’est déjà plus contestable. Car la plus grande partie du « documentaire » traite de l’illégalité des colonies de peuplement juives en territoire palestinien...

    Quant aux « guerriers de Dieu » chrétiens, c’est l’imposture la plus totale. Le grand danger, nous explique CNN, c’est le renouveau religieux (religious revival). Ainsi voit-on des chrétiens qui retirent leurs enfants des écoles pour qu’ils ne soient pas contaminés par les « idées mauvaises » de la société moderne. Et Christiane Amanpour brosse le portrait d’un effroyable prêcheur extrémiste qui mobilise les adolescents américains contre « une société où Paris Hilton est plus connue que le Christ ». Une société où le Christ serait plus connu que Paris Hilton, c’est sûr, ce serait terrifiant...

    Mettre sur le même plan les chrétiens qui font l’école à la maison et les terroristes musulmans, ça sert qui ? Voilà une étrange propagande, de la part de la télévision de « l’axe du bien »...

  • Une ignominie du Figaro Magazine

    Le Figaro Magazine titre : La science défie l’histoire, et ajoute : « Les chercheurs en sont désormais sûrs : Napoléon est mort d’un cancer. La vérité sur Jeanne d’Arc, Louis XVII, Léonard de Vinci. »
    La première imposture est que l’on vous dit la « vérité » sur tout cela (et autres choses : dix « révélations » en tout !) en… quatre pages (grandes illustrations comprises).

    « La vérité sur Jeanne d’Arc », c’est simplement l’histoire de ces ossements noircis qui sont ceux d’une momie égyptienne. Cela commence ainsi : « C’est une des mystifications les plus ahurissantes de l’histoire de nos saintes reliques. De quoi consterner les adorateurs de la Pucelle. » Or il ne s’agit pas de « saintes reliques » puisqu’elles ne sont pas dans une église mais dans un très profane musée, et que Le Figaro Magazine lui-même, le 4 mars 2006 (alors qu’on annonçait les analyses), soulignait qu’elles n’avaient jamais été reconnues comme telles par l’Eglise… Enfin je n’ai jamais rencontré d’« adorateurs » de la Pucelle, et il n’y a là de quoi consterner personne.

    Le Figaro-Magazine, par la plume de Marc Durin-Valois, ne se grandit pas en publiant ce genre de prose.

    Mais ce n’est rien à côté de ce qui est dit du Saint-Suaire :

    « La datation au carbone 14 est a priori sans appel (…). Cette pièce de lin (…) constituerait donc un des faux les plus troublants de l’histoire. Le procédé utilisé reste encore mystérieux, proche de la photographie, sans doute par utilisation d’oxyde ferrique — bien connu au Moyen-Age — lié par collagène. » Et voici le bouquet : « Quoique considéré comme un faux par l’Eglise depuis 1390, les partisans de l’authenticité du suaire ne désarment pas. »

    Ici la mauvaise foi est portée à un niveau de chef-d’œuvre anticatholique. Il faudrait préciser de quel mois de 1390 on parle. Car en janvier, le pape Clément VII, qui n’avait manifestement pas vu le tissu, ordonne à l’évêque de Troyes de déclarer, lors des ostensions du suaire qui se trouve alors à Lirey, « à haute et intelligible voix », qu’il s’agit d’une « peinture ou tableau du suaire qu'on dit avoir été celui de Notre Seigneur Jésus-Christ ». Mais en juillet de la même année, le même pape permet la dévotion au Saint-Suaire… En 1506, le pape Jules II autorise le culte du Saint-Suaire, « unique linceul dans lequel Notre Seigneur Jésus-Christ lui-même fut envoyé au tombeau ». Et en 1980, Jean-Paul II se rend à Turin pour le vénérer.

    Le Figaro Magazine deviendrait-il le magazine de la « libre pensée » ?

  • « Grève » rituelle du syndicat du Livre

    Les quotidiens nationaux ne paraissent pas aujourd’hui, suite à une grève du syndicat du Livre CGT.

    Le syndicat de la presse quotidienne nationale (SPQR) qui rassemble les éditeurs, fait savoir que le Livre CGT a pris « prétexte d’une simple modification de l’organisation » de la négociation annuelle sur les salaires.

    En réalité, il s’agit d’une de ces grèves rituelles par lesquelles le Livre CGT rappelle qu’il est le maître de la presse.

    Une piqûre de rappel qui s’impose, après l’élection présidentielle, et au moment des législatives.

    Les gouvernements et les majorités passent, le syndicat communiste demeure, et, même affaibli, même divisé, personne ne lui conteste le droit de vie ou de mort sur les journaux...

  • La commission paritaire et la « décence »

    Les syndicats de la presse font connaître à leurs adhérents le contenu d’un décret paru le 9 mai dernier, réformant les critères d’admission des journaux à la commission paritaire (ce qui permet de bénéficier de tarifs postaux préférentiels et d’une TVA très réduite).

    « Cette parution a surpris les organisations professionnelles de presse car nous pensions être en phase de négociation quand il a été publié », dit le syndicat de la presse magazine et d’opinion, qui attendait une réponse à son courrier demandant une modification de  la version préparatoire...

    On retiendra dans ce décret ce qui concerne la « décence ». Aucune publication ne doit être « susceptible de choquer le lecteur par une représentation dégradante de la personne humaine portant atteinte à la dignité et à la décence ou représentant sous un jour favorable la violence ».

    Reste à savoir évidemment quelle interprétation de ce texte donnera la commission paritaire, car chacun des mots utilisés est susceptible d’être défini de façon très diverse. Et une interprétation stricte (ou plutôt le seul fait d’utiliser le mot « décence » dans son sens obvie) ferait exclure de la commission paritaire un grand nombre de magazines grand public...

    Il va de soi que toute apologie de l’avortement, de l’euthanasie ou de l’homosexualité devrait être un motif d’exclusion de la commission paritaire, comme aussi le fait de publier un dessin représentant le Christ en croix affublé d’un préservatif, etc.

    Ce n’est hélas pas ce que veut dire le décret. Néanmoins il y a là une arme disponible contre un certain nombre d’ignominies qui peuvent échapper à la vigilance très « laïque » des observateurs de la commission paritaire et seraient susceptible de faire l’objet d’une pression par ce biais.

    Commission Paritaire des Publications et Agences de Presse
    35, rue Saint Dominique
    75007 PARIS

  • Sarcelles et la télé

    L’influence des émissions non politiques de télévision sur les élections peut être mesurée lors de ce premier tour des législatives par le résultat de Sarcelles. Dominique Strauss-Kahn, l’un des principaux poids-lourds du PS,  enraciné depuis longtemps (il a même été maire de Sarcelles et il est toujours adjoint), député de la circonscription depuis près de vingt ans, est devancé de 90 voix par la candidate UMP Sylvie Noachovitch. Celle-ci est semble-t-il inconnue dans la circonscription. Mais elle est une vedette de l’émission « Sans aucun doute » de Julien Courbet sur TF1, en tant qu’avocate distribuant gratuitement de bons conseils aux gens qui ont des problèmes...