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médias - Page 15

  • Quand même…

    Reporters sans frontières a décidé de faire signer à tous les responsables religieux une proclamation intitulée « La liberté d’expression n’a pas de religion ». Le président de la Fédération protestante de France a signé des deux mains, et le cher docteur Boubakeur a signé en tant que recteur de la Mosquée de Paris (n’engageant donc pas le CFCM).

    La Conférence des évêques de France a refusé de signer. Refus exprimé d’abord par son porte parole, puis par son président, Mgr Pontier.

    Tout en saluant cette petite résistance à la dictature de la pensée unique, on soulignera que ni le porte-parole ni le président de la CEF ne dit l’horreur de ce que l’on veut leur faire signer. Et l’on frémit de penser que des chrétiens ou des musulmans puissent signer un texte qui proclame que le blasphème est un droit. On savait déjà que Dalil Boubakeur peut tout signer pour avoir la paix parce qu’il ne croit en rien, mais on constate qu’il en est de même des protestants, et de façon plus discrète du grand rabbin de France qui « aurait donné son accord de principe ».

  • La propagande semble avoir un certain résultat

    Selon un sondage Ipsos/Sopra-Steria pour Le Monde et Europe 1, 66% des Français penseraient que l’islam est « une religion aussi pacifiste que les autres » et que « le jihadisme est une perversion de cette religion »…

    J’en vois qui se marrent dans les mosquées…

  • Ô : de nouveau zéro

    Le 25 octobre dernier, la chaîne publique France Ô avait fait 0% (zéro) de part de marché entre 18h30 et 20h, sur trois émissions : un magazine d’actualité, les informations, un magazine sportif.

    Dimanche, France Ô a récidivé : elle a fait 0% de part de marché sur trois émissions successives, mais cette fois à la mi-journée. Ensuite il y avait une série, qui a fait 0,1%...

  • “Direct Matin”, médaille d’or de la désinformation

    A propos de la Marche pour la Vie, Direct Matin a osé écrire (et c'est toujours sur le site au moment où je publie cette note) que « quelques centaines de militants "pro-vie" se sont retrouvés 25 janvier place Denfert-Rochereau à Paris », et cela sous le titre : « Les militants “pro-vie” défilent à Paris ». Les militants pro-vie sont donc quelques centaines en tout et pour tout.

    La médaille d’argent de la désinformation revient à tous les autres organes de la presse de la pensée unique, qui ont repris les chiffres des agences de presse : « plusieurs milliers de personnes ».

    Avec une très notable exception, celle de Libération, qui dans un article évidemment hostile a l’honnêteté d’écrire :

    Cette année, les organisateurs revendiquent 45 000 manifestants. Ils sont, de fait, sûrement plusieurs dizaines de milliers.

    On remarque d’autre part un peu partout : « Les organisateurs de la Marche disent avoir reçu le soutien du Pape François. » Et l’on souligne éventuellement cette prétention d’un point d’interrogation. Alors que la lettre du nonce apostolique a été publiée par les organisateurs de la Marche. C’est une autre désinformation, particulièrement indigne de la part des journalistes qui s’y sont livré.

  • Liberté d’expression

    Jeudi soir, dans l’émission C à vous de France 5, il n’y a pas eu la chronique habituelle de Maxime Switek. A cause d’un « petit souci avec l’Elysée », finira par avouer Anne-Sophie Lapix.

    L’Elysée a expliqué au Figaro que Maxime Switek voulait réaliser sa chronique « autour de la venue de François Hollande à la rédaction de Mon quotidien en l'illustrant avec des images de cet événement fournies par le journal pour enfants. Ayant appris tardivement cette information, l'Elysée a alors demandé à l'émission C à vous de “respecter le principe du pool”, et donc de ne pas utiliser ces images ».

    Il y a deux choses distinctes à relever, concernant la « liberté d’expression » qui, comme une peau de chagrin, rétrécit à mesure qu’on en parle et qu’on manifeste pour elle.

    La première est que « l’Elysée » était au courant du programme de l’émission. Ou bien il y a un employé de François Hollande dans les bureaux de France 5, un commissaire politique, ou bien la rédaction de France 5 rend compte servilement à l’Elysée de toute émission où l’on va parler du président, et défère, le doigt sur la couture du pantalon, à la censure élyséenne. Il n’y a que ces deux possibilités, il n’y en a pas d’autre (les deux sont compatibles, mais c’est sans doute la deuxième qui est la bonne). Telle est la situation de la liberté d’expression à la télévision française. « En tout cas, on a des images croustillantes, incroyables que peut-être, un jour, nous aurons le droit de diffuser sans procès...», fait mine de fanfaronner Anne-Sophie Lapix. Pitoyable.

    La seconde chose est le rappel de ce « pool » : il y a toute une série d’événements pour lesquels une seule chaîne de télévision prend des images, et les fournit à toutes les autres. Le texte est de l’AFP pour tout le monde. Les images sont les mêmes pour tout le monde. C’est l’information unique, comme en Corée du Nord. Et il est strictement interdit de passer d’autres images. C’est ce qu’on appelle le « pluralisme ». Ainsi pour la séquence « François Hollande dans les locaux du journal de bourrage de crâne de la pensée unique pour enfants », seules les images officielles peuvent être diffusées.

  • Merci Charlie

    La nouvelle une de Charlie Hebdo a évidemment provoqué des manifestations dans le monde musulman.

    Au Pakistan, à l’issue d’une manifestation d’avocats en costume cravate, leur porte-parole a déclaré que la seule peine pour des caricatures de Mahomet est la décapitation.

    Au Yemen, les manifestants se sont massés devant l’ambassade de France pour proférer des menaces et demander le départ de l’ambassadeur.

    Au Niger les manifestations ont fait hier quatre morts à Zinder, où trois églises ont été saccagées. Aujourd’hui dans la capitale Niamey les locaux de diverses agences françaises ont été dévastés, trois églises ont été incendiées, la cathédrale est gardée par la police anti-émeute qui est la cible des manifestants. Alors que les manifestations anti-Charlie sont interdites.

    Mais on sait bien à Charlie-Hebdo que les provocations anti-musulmanes se retournent d'abord contre les chiens de chrétiens, et contre les sales colonisateurs français qui se trouvent dans les pays musulmans...

     

    Addendum

    A Niamey, vendredi et samedi, il y a eu une vingtaine d'églises et autres lieux de culte chrétiens incendiés. "Sur la cinquantaine d'églises de Niamey, très peu sont aujourd'hui en bon état", écrit Reuters. Il y a eu quatre morts dans les incendies d'églises, et un mort dans l'incendie d'un bar. A Zinder, une cinquième victime a été trouvée calcinée dans une église.

  • Allah sans fin

    A l’issue, pensait-on, d’un très long parcours judiciaire, l’évêché de Kuala Lumpur avait perdu en appel : perdu le droit d’appeler Dieu « Allah » dans son hebdomadaire en langue malaise, les organisations musulmanes ayant réussi à faire admettre cette absurdité que seuls les musulmans peuvent appeler Dieu « Allah ».

    Mais il y a un « troisième degré » de juridiction. L’archevêché a déposé un recours le 9 septembre, et la « Cour fédérale de Malaisie » a fixé au 21 janvier prochain la première audience.

    Selon l’équipe d’avocats, le recours se fonde sur les articles de la Constitution qui garantit la liberté religieuse et la protection des droits des minorités.

  • Evidemment

    Voyant le titre suivant (comme une citation entre guillemets) dans une série de titres de dépêches et d’articles, je me suis demandé qui pouvait dire une ânerie pareille :

    « Le discours de l’EI ne peut prendre que chez ceux qui n’ont aucune culture musulmane ».

    Je suis donc allé voir de plus près. Il s’agit d’un article du Monde. D’une interview… d’un professeur de Sciences Po.

    Dont Wikipedia nous affirme qu’il est un « spécialiste de l’islam contemporain ». Bien sûr.

  • Regina

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    Je découvre par le Salon Beige le magazine Regina, qui publie une interview du Père Cyrille, moine du Barroux, avec force belles photos. Le magazine est en anglais, mais le site publie la version française de l’entretien.

    Les pages sur Le Barroux font partie du numéro d’octobre de Regina, numéro spécial sur la France (consultable gratuitement en PDF sur le site). On y trouve aussi un article sur l’Institut du Christ Roi Souverain Prêtre, un autre sur la « grande journée » saint Louis avec de belles photos de l’église Saint-Eugène, et nombre d’autres articles sur la France catholique, dont un qui montre que la France est le pays privilégié de Marie (pour ses apparitions), un autre sur « le génocide catholique inconnu » (à propos du film de Jim Morlino sur la Vendée), etc. Il y a même un article sur « l’Indochine française ». En tout 276 pages…

    Le rédacteur en chef, Beverly De Soto, est une… banquière de Wall Street qui est revenue à la foi par la lecture des grands auteurs chrétiens et qui a été « scotchée » par la messe de saint Pie V… Elle vit aujourd’hui en Allemagne où elle enseigne la finance. Pour elle, « Regina » veut dire « reine » en… italien…

  • Amalgame négationniste

    Un titre de Libération :

    "Asia et Reyhaney, symboles de l'oppression des femmes en pays islamique"

    Asia, c’est Asia Bibi, dont Libération parle non pas par miracle mais parce qu’il y a eu une mini-manif de gauche laïque à Paris. « Reyhaney », en fait Reyhaneh, c’est cette jeune Iranienne pendue à l’issue d’une affaire pas claire.

    Quoi qu’il en soit de l’affaire Reyhaneh, il est clair en tout cas que l’affaire Asia Bibi n’a strictement rien à voir avec « l’oppression des femmes en pays islamique ». Chrétienne vivant dans une famille chrétienne, Asia Bibi ne subissait pas la domination islamique de son mari chrétien. D’autre part, ce sont des femmes, et non des hommes, qui l’ont accusée. Enfin, jusqu’ici, ce sont deux hommes, et non des femmes, qui ont été assassinés parce qu’ils la défendaient : le gouverneur (musulman) Salman Taseer, et le ministre (catholique) Shahbaz Bhatti.

    En fait, l’unique motif du titre désinformant de Libération, c’est de ne surtout pas mettre en avant le fait qu’Asia Bibi est catholique, et condamnée parce qu’elle est catholique, en l’amalgamant avec une autre femme dont l’affaire n’a rien à voir, et en emballant le tout dans « l’oppression des femmes en pays islamique », qui est ici tout simplement hors sujet.