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Macron - Page 2

  • Naufrage diplomatique

    Ce n’est pas nouveau, mais ça s’aggrave, comme tout le reste. Avec aujourd’hui le petit gay d’Orsay à la manœuvre, la diplomatie française passe un nouveau seuil dans l’ubuisme.

    Chacun souligne que le petit gay d’Orsay, censé représenter la France à l’étranger, est incapable de prononcer deux phrases sans faire trois fautes de français. Mais hier il a fait encore plus fort, et cela ouvre d’abyssales perspectives pour la suite de la politique étrangère de la France. Il a dit, à l’Assemblée nationale, papier en main, que la politique de la France concernant Gaza consistait à « permettre de garantir les souffrances des Palestiniens ».

    Terrible lapsus. Tellement absurde que je n’arrive même pas à restituer ce qui était écrit sur son papier. Car il ne s’est pas repris, encore moins excusé, comme si c’était bien ce qu’il voulait dire. (La phrase complète est : « Le président de la République a toujours tenu une position d’équilibre, je vous la rappelle : condamner le terrorisme ; œuvrer à un cessez-le-feu immédiat pour permettre de garantir les souffrances des Palestiniens ; rétablir un horizon politique pour avancer vers deux États. »)

    Cela dit, l’essentiel de sa déclaration est ailleurs : dans l’affirmation implicite que la France n’acceptera pas le verdict de la Cour internationale de justice (la plus haute juridiction de l’ONU, dont la France est un membre éminent…) si elle condamne Israël pour génocide :

    « Accuser l’État juif de génocide, c’est franchir un seuil moral. On ne peut exploiter la notion de génocide à des fins politiques. C’est notre position constante, nous l’avons dit quand la Russie a utilisé ce justificatif pour justifier l’injustifiable : sa guerre en Ukraine. »

    Il est évident que le petit gay d’Orsay ne sait rien, mais on aurait pu lui dire que cela ne fait pas un an que l’Assemblée nationale française à dominante macronienne a reconnu l’Holodomor comme « génocide », ce qui était bien évidemment « exploiter la notion de génocide à des fins politiques » dans le contexte de la propagande antirusse, et que l’année précédente elle avait reconnu comme « génocide » la politique chinoise vis-à-vis des Ouïgours, ce qui était tellement « exploiter la notion de génocide à des fins politiques » que le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme avait rejeté cette accusation. Bref, la « position constante » de la France est d’« exploiter la notion de génocide à des fins politiques ».

    Il est très improbable que la Cour internationale de justice condamne Israël pour génocide. Mais si par hasard cela arrive, il sera intéressant de voir comment Macron (et non son petit gay d’Orsay qui n’est qu’un mauvais perroquet) se mettra au ban des Nations Unies… ou mangera son chapeau et fera une fois de plus mentir la voix de la France.

  • Leur idéologie

    Macron a annoncé hier dimanche (bien sûr un dimanche, dies Dominicus) qu’il allait envoyer au Parlement d’ici la fin de l’année un projet de loi constitutionnelle inscrivant le droit à l’avortement dans la Constitution (« la liberté des femmes à recourir à l’IVG », selon le jargon officiel).

    Concrètement, cela ne changera strictement rien. Sinon que ça permettra aux parlementaires d’avoir un bon gueuleton à Versailles aux frais de la princesse pour célébrer la grande boucherie républicaine des fœtus humains.

    Car évidemment ce sera par un vote du Congrès. Le pouvoir dit explicitement qu’on ne fera pas de référendum parce que ça donnerait « une tribune disproportionnée aux opposants du texte »…

    Inscrire le droit à l’avortement dans la Constitution, c’est proclamer que l’idéologie de la République française est celle de la culture de mort.

    Contrairement à ce que bêle la propagande officielle, ce n’est pas du tout « irréversible » : il suffit d’une majorité pro-vie pour l’enlever. Cela dit je sais que je ne la verrai pas. Et si la France se relève un jour, ce sera avec une autre Constitution.

  • Festif

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    En fait François vient à Marseille, "et non en France", comme il l'a souligné plusieurs fois, pour pleurer sur le sort des "migrants". Mais bon...

    (Cela dit, pour une fois on est d'accord avec le saint père : en 1989 déjà les Inconnus avaient remarqué que Marseille était la première ville arabe traversée par le Paris-Dakar.)

  • Pas d’"acte d’hostilité" sur les poulets…

    Pour aider l’Ukraine, la Commission européenne avait suspendu les droits de douane. Les produits agricoles ukrainiens ont donc commencé à déferler sur le territoire de l’UE, à des prix imbattables… Face aux restrictions d’importation imposées unilatéralement par les pays voisins de l’Ukraine qui ne pouvaient plus supporter ce dumping, la Commission avait fini par édicter une interdiction temporaire sur certains produits. L’interdiction expire demain. La Pologne, la Bulgarie, la Hongrie, la Roumanie et la Slovaquie menacent de prendre des mesures drastiques si Bruxelles ne la prolonge pas.

    Chez nous c’est tout le contraire. Alors que les importations de poulet ukrainien (à très bas prix) ont augmenté de 75% en six mois, le ministre de l’Agriculture a déclaré qu’il n’était pas question de demander à Bruxelles une clause de sauvegarde. « Je ne veux pas envoyer de signaux hostiles à l’Ukraine », a-t-il répondu au président des éleveurs, ajoutant même que l’activation de la clause de sauvegarde pourrait être assimilée à un « acte d’hostilité »…

    La France reste le meilleur petit soldat de l’UE. On est content que les sanctions contre la Russie fonctionnent comme un boomerang, on est content aussi que la suspension des droits de douanes aide l’Ukraine contre la Russie au détriment de nos paysans.

    Le gouvernement français sait pourtant que les volailles d’Ukraine sont le monopole d’un oligarque, Youri Kosiouk, dont l’entreprise cotée à la bourse de Londres est domiciliée à Chypre… Mais peut-être est-ce justement à lui qu’il ne faut pas envoyer de signal hostile, ou plus simplement a-t-il les moyens de convaincre le gouvernement français de ce qu’il ne doit pas faire…

  • Moldavie

    Le deuxième sommet de la “Communauté politique européenne » (CPE), un machin inventé par Macron (cocorico) se tiendra jeudi en Moldavie. Il y aura 47 chefs d’Etat et de gouvernement (en comptant Andorre, Monaco et Saint-Marin), et 48 si par hasard Zelensky vient en invité surprise.

    Le but de ce rassemblement (2.000 participants dont 700 journalistes) est de soutenir la Moldavie confrontée à des fantasmes de « déstabilisation » de la part de la Russie. Et de soutenir le gouvernement du pays le plus pauvre d’Europe dans sa volonté d’intégrer l’UE pour « sauver la démocratie ».

    Tel est le refrain des dictateurs. La Moldavie ne fait pas exception. Sa présidente Maia Sandu vient de déclarer : « En accord avec mes pouvoirs constitutionnels dans les domaines de la défense et de la sécurité nationale, je vais proposer au Parlement d’établir un centre national d’information de sécurité et de contre-propagande intitulé “Patriote”. »

    Il s’agit de faire la chasse à tout ce que son gouvernement considérera comme de la désinformation russe. Les six chaînes de télévision en langue russe ont déjà été interdites, des dizaines d’opposants ont été arrêtés, et il y a déjà une « mission » de l’UE sur place pour « contrer les menaces de l’étranger », mais ce n’est pas suffisant. Il faut renforcer la dictature, avec le plein accord des parrains occidentaux qui accumulent les armes sur le territoire et multiplient les exercices militaires conjoints…

    Ce qui déstabilise la Moldavie, c’est la Moldavie elle-même. Le pays est divisé à peu près en deux fractions égales, l’une qui est orientée vers la Russie, l’autre vers l’UE, et l’on voit bien aux élections que c’est l’un ou l’autre camp qui gagne de justesse. Celui qui gagne devrait faire en sorte de ne pas mettre d’huile sur le feu. Mais le gouvernement actuel est constitué d’extrémistes anti-russes et euromaniaques, qui font passer leur idéologie bien avant le souci de tirer leur pays de la misère.

    Et la CPE de Macron vient encore aggraver les divisions en légitimant la dictature pro-UE.

  • La tyrannie

    Conformément au diktat du ministricule Darmanin, la préfecture de police de Paris avait interdit pas moins de 6 manifestations « d’extrême droite » hier, dont celle des… Gilets jaunes. Sic.

    L’événement n’est pas tant ce nouveau développement si prévisible de la dictature macronique (le dit Macron ne pouvant plus circuler qu’accompagné de 1.500 policiers et faisant dégager un périmètre de plus en plus important sur son passage) que l’absence de réaction des défenseurs patentés des droits les plus divers. Il est désormais acquis qu’il est normal d’interdire toute manifestation que le pouvoir étiquette « d’extrême droite ». Telle est devenue la France de la « liberté » et des « droits de l’homme ».

    Il semble que l’Ukraine du dictateur Zelensky joue son rôle dans cette anesthésie politico-médiatique. La propagande est désormais bien rôdée : en Ukraine, il suffit que quelque chose soit désigné comme « pro-russe » pour qu’il soit normal de le supprimer ou de le discriminer. Il est normal d’interdire tout parti politique que Zelensky désigne comme « pro-russe ». Il est normal de procéder au plus gigantesque autodafé de l’histoire (10 millions de livres), puisqu’il s’agit de livres écrits en langue russe. Il est normal d’interdire la langue russe qui est celle de l’immense majorité de la population (y compris de Zelensky – et s’il en était besoin son ex-principal conseiller Arestovitch vient encore de rappeler que Kiev et une ville russophone…). Il est normal d’interdire la principale Eglise du pays puisqu’il suffit de la dire « pro-russe ». En Ukraine le mot magique est « pro-russe », en France c’est « d’extrême droite ».

    Il y a eu néanmoins un juge pour contredire Darmanin et permettre les deux manifestations de l’Action française, en soulignant que la décision de la préfecture de police « porte une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté de manifester ». Mais le même tribunal a rejeté les autres recours, alors que le motif était le même.

    *

    La dictature macrodarmanesque va désormais s’étendre partout et dans tous les domaines. Ainsi la préfecture de Nantes a-t-elle interdit un concert du rappeur Millesime K à Mouzillon, et a étendu l’interdiction aux 10 communes limitrophes… Millesime K avait déjà été interdit dans le Puy-de-Dôme. Car, nous explique l’AFP, c’est un rappeur « d’extrême droite » qui est « notamment connu pour ses chansons Tricolore ou Jeanne d'Arc défendant “les Français” et demandant à ceux qui n'aiment par la France de “dégager” ». Car tricolore et Jeanne d’Arc c’est « l’extrême droite » et défendre de soi-disant “Français” entre guillemets c’est être « d’extrême droite ». (En revanche tout rappeur qui prône la conquête islamique, la haine des blancs et la mort des flics est bienvenu partout.)

    *

    La Ligue de Football professionnel avait décidé que les footballeurs devaient tous porter ce week-end des maillots floqués arc-en-ciel, en signe de participation à la « lutte contre l’homophobie », c’est-à-dire de promotion de l’idéologie LGBT. Plusieurs joueurs d’équipes de premier plan ont refusé. Et plusieurs directeurs sportifs, tout en s’inclinant devant la religion officielle, ont gémi qu’il ne fallait pas faire ça au moment des derniers matches de la saison…

    Le ministre des sports, Amélie Oudéa-Castéra, a carrément demandé aux clubs de prendre des sanctions contre les joueurs récalcitrants. Et le porte-parole du gouvernement Olivier Véran a cru nécessaire de souligner que l’homophobie n’est pas une opinion mais un délit…

    Ce qui est regrettable est que les footballeurs qui osent braver la dictature LGBT soient des musulmans. Il n’y aura évidemment aucun chrétien à le faire…

    Addendum. On me fait remarquer que Donatien Gomis, le défenseur central de Guingamp, a refusé de jouer samedi. Son prénom laisse entendre en effet qu'il est chrétien. Cela dit, il vient du Sénégal et il est toujours sénégalais, or en Afrique même les catholiques n'admettent pas l'inversion sexuelle...

    Addendum 2. Aussitôt dit, aussitôt fait : le seul footballeur récalcitrant de Nantes, un Egyptien, va être "sanctionné financièrement".

  • Macron la Mort

    A l’occasion de son hommage à la Salope Halimi, Macron a annoncé qu’il fera voter dans les mois prochains une loi inscrivant dans la Constitution le droit d’assassiner les bébés à naître :

    « Je veux aujourd'hui (...) graver la liberté des femmes de recourir à l'interruption volontaire de grossesse. (...) Pour assurer solennellement que rien ne pourra entraver ou défaire ce qui sera ainsi irréversible. »

    Comme si quelque chose était irréversible dans ce chiffon de papier sans cesse raturé…

    P.S. Un commentaire me fait prendre conscience que Macron a dit "femmes". Ce qui est ouvertement transphobe, car aujourd'hui des "hommes" mettent au monde des bébés, et donc peuvent avorter.  Pour être dans les clous LGBTQIA+ il faut impérativement dire comme la loi argentine que l’avortement est permis aux « femmes et personnes qui ont d’autres identités de genre qui leur permettent d’être enceintes ».

  • La révélation de Macron

    C’est un vrai choc : le FMI est vendu à Poutine. Le Fonds monétaire international, dont le siège est à Washington, est devenu un agent de la propagande poutiniste. Purement et simplement. C’est le président de la République française qui nous l’apprend.

    Le petit minable gugusse de l’Elysée a en effet déclaré qu’il ne fallait pas croire aux chiffres que donnent les Russes sur leur PIB parce que « c’est de la propagande ». Ils disent que la contraction de leur PIB est de 2,1%, « moi je dis que c’est beaucoup plus ; ils font du fric avec le gaz qu'ils vendent à d'autres mais le reste de l'économie souffre beaucoup ».

    Mais si les Russes disent 2,1%, le FMI a dit 2,2%, ce qui n’est pas « beaucoup plus » mais quasiment la même chose. Le FMI est donc vendu à Poutine. En fait Macron en est resté à la prévision précédente du FMI, qui pensait voir l’économie russe dégringoler de 8,5%. C’était il y a près d’un an… Il n'y a personne pour lui refaire ses fiches, ou bien tout mensonge est bon pour la propagande macronienne ?

    Alors voici le début de l’article du journal économique La Tribune, qui n’appartient pas à un oligarque russe mais au groupe HIMA de Toulouse, sur les chiffres du FMI, dont on a déjà parlé.

    Alors que l'Europe souffre des conséquences de la rupture avec Moscou depuis l'invasion de l'Ukraine le 24 février 20222, l'économie russe fléchit mais tient le choc. Malgré les sanctions occidentales mises en place depuis près d'un an, l'économie russe ne s'est pas effondrée. Selon un rapport du Fonds monétaire international (FMI), publié le 31 janvier, la Russie est certes tombée en récession l'an dernier mais la baisse de PIB est relativement modeste (-2,2%), loin des prévisions du FMI réalisées au printemps 2022 qui anticipaient une chute de 8,5 % du PIB russe en 2022. Surtout, l'économie russe ne devrait pas tomber plus bas et repartir à la hausse avec une petite progression de 0,3% en 2023 (soit légèrement en-dessous des perspectives de croissance pour la zone euro établies à +0,7% en 2023) puis d'une hausse de 2,3% en 2024. Une croissance qui serait alors meilleure que celle de la zone euro qui remontera seulement de 1,6% d'après le FMI.

  • La posture. Le con. Le néant.

    C’est à savoir qui sera le plus dithyrambique pour saluer la mémoire d’un footballeur brésilien (trois jours de deuil national dans son pays…). C’est sans doute Macron, sans surprise, qui remporte la palme, en allant jusqu’au soupçon de blasphème.

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  • OQTF

    L’assassinat particulièrement atroce de Lola remet en lumière la question des OQTF, les obligations de quitter le territoire. On sait que les gouvernements successifs n’ont jamais pris les moyens pour les rendre effectives. Macron avait claironné que cela allait changer, et qu’avec lui il y aurait 100% d’OQFT suivies d’effet.

    Voici le résultat. Un taux de 5,6%, et pour ce qui concerne les Algériens, 0,2%.

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