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La révélation de Macron

C’est un vrai choc : le FMI est vendu à Poutine. Le Fonds monétaire international, dont le siège est à Washington, est devenu un agent de la propagande poutiniste. Purement et simplement. C’est le président de la République française qui nous l’apprend.

Le petit minable gugusse de l’Elysée a en effet déclaré qu’il ne fallait pas croire aux chiffres que donnent les Russes sur leur PIB parce que « c’est de la propagande ». Ils disent que la contraction de leur PIB est de 2,1%, « moi je dis que c’est beaucoup plus ; ils font du fric avec le gaz qu'ils vendent à d'autres mais le reste de l'économie souffre beaucoup ».

Mais si les Russes disent 2,1%, le FMI a dit 2,2%, ce qui n’est pas « beaucoup plus » mais quasiment la même chose. Le FMI est donc vendu à Poutine. En fait Macron en est resté à la prévision précédente du FMI, qui pensait voir l’économie russe dégringoler de 8,5%. C’était il y a près d’un an… Il n'y a personne pour lui refaire ses fiches, ou bien tout mensonge est bon pour la propagande macronienne ?

Alors voici le début de l’article du journal économique La Tribune, qui n’appartient pas à un oligarque russe mais au groupe HIMA de Toulouse, sur les chiffres du FMI, dont on a déjà parlé.

Alors que l'Europe souffre des conséquences de la rupture avec Moscou depuis l'invasion de l'Ukraine le 24 février 20222, l'économie russe fléchit mais tient le choc. Malgré les sanctions occidentales mises en place depuis près d'un an, l'économie russe ne s'est pas effondrée. Selon un rapport du Fonds monétaire international (FMI), publié le 31 janvier, la Russie est certes tombée en récession l'an dernier mais la baisse de PIB est relativement modeste (-2,2%), loin des prévisions du FMI réalisées au printemps 2022 qui anticipaient une chute de 8,5 % du PIB russe en 2022. Surtout, l'économie russe ne devrait pas tomber plus bas et repartir à la hausse avec une petite progression de 0,3% en 2023 (soit légèrement en-dessous des perspectives de croissance pour la zone euro établies à +0,7% en 2023) puis d'une hausse de 2,3% en 2024. Une croissance qui serait alors meilleure que celle de la zone euro qui remontera seulement de 1,6% d'après le FMI.

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