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Liturgie - Page 59

  • Saint Alexandre

    Vers la fin du canon romain, dans la prière qui commence par « Nobis quoque peccatoribus », le prêtre invoque une nouvelle série de saints, dont Alexandre.

    C’est cet Alexandre dont on fait mémoire aujourd’hui, conjointement avec deux autres martyrs dont on a retrouvé les tombeaux près de Ficulea, à 10 km de Rome sur la voie Nomentane (et on a ajouté Juvénal, un évêque de Narni, postérieur, et qui ne mourut pas martyr).

    Cet Alexandre a toujours été considéré comme le premier pape de ce nom, comme le disaient les Actes des trois martyrs. Pourtant tout indique qu’il ne s’agit pas de lui. D’abord, comme le souligne opportunément le bienheureux cardinal Schuster, parce que s’il avait été le pape il aurait été cité dans la première liste de saints du canon, après les papes Lin et Clet, et non dans la seconde liste, où il n’y a aucun pape. Ensuite, parce que les plus anciens manuscrits du Liber Pontificalis, le livre des papes, ne font mention ni du martyre ni d’une sépulture du pape Alexandre sur la voie Nomentane. Enfin, parce que lors des fouilles réalisées dans ce cimetière du temps de Pie IX, on a retrouvé une inscription où Alexandre n’est qualifié ni d’episcopus ni de papa, et il se trouve en outre à la dernière place.

    Mais les derniers seront les premiers… et Alexandre devint le pape Alexandre, et la chapelle où le pape Pascal Ier avait déposé les reliques des trois martyrs, qui était l’oratoire de Sainte-Agnès dans le monastère de Sainte-Praxède, devint au XIIIe siècle la chapelle de saint Alexandre pape et martyr…

    Toutefois le martyrologe actuel (celui d’avant la révolution liturgique) omet de qualifier cet Alexandre de pape.

    Romæ, via Nomentána, pássio sanctórum Mártyrum Alexándri, Evéntii et Theodúli Presbyterórum. Ex his Alexánder, sub Hadriáno Príncipe et Aureliáno Júdice, post víncula, cárceres, equúleum, úngulas et ignes, punctis crebérrimis per tota membra confóssus ac perémptus est; Evéntius vero et Theodúlus, post longos cárceres, ígnibus examináti, ad últimum decolláti sunt.

    Nárniæ sancti Juvenáli, Epíscopi et Confessóris.

    A Rome, sur la voie Nomentane, la passion des saints martyrs Alexandre, Evence et Théodule prêtres. Alexandre, sous l'empereur Adrien et le juge Aurélien, fut mis aux fers, endura la prison, le chevalet, les ongles de fer et le feu, eut tous les membres percés d'une infinité de coups de poinçon, supplices dans lesquels il succomba. Evence et Théodule, après avoir langui longtemps en prison, furent éprouvés par le feu et enfin décapités.

    A Narni, saint Juvénal, évêque et confesseur.

  • Mgr Tobin

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    Un bon évêque s’en va. Comme il n’y en a pas beaucoup, ça fait un vide. Il s’agit de Mgr Thomas Tobin, l’évêque de Providence depuis 2005. Son diocèse s’étendait sur le Rhode Island, le plus petit des Etats des Etats-Unis. Mais il était un des évêques qu’on entendait le plus. Il s’est battu tout au long de son épiscopat contre la culture de mort et contre toutes les nouvelles perversions légales LGBT et woke. Il fut donc la cible de campagnes d’une grande violence, auxquelles il faisait front de façon courageuse.

    En cela il faisait partie d’une poignée d’évêques américains qui continuent de défendre haut et fort la morale de l’Eglise qui n’est rien d’autre que la morale de la loi naturelle.

    Mais aussi, il était un défenseur de la liturgie traditionnelle. En janvier 2022, lors de la première semaine de l’unité des chrétiens après le diktat Traditionis custodes, il touitta :

    « En cette Semaine de prière pour l'unité des chrétiens, travaillons aussi à sauvegarder et à promouvoir l'"Unité catholique". En particulier, prenons la résolution de respecter et de soutenir les membres de notre propre Église qui sont dévoués à la messe latine traditionnelle. Ce sont des catholiques fidèles qui aiment beaucoup le Seigneur et son Église. »

    Et le 21 février dernier, après les nouvelles attaques de François et de Roche, il écrivit cette phrase qui ne passa pas inaperçue :

    « La façon dont le Vatican traite de la messe latine traditionnelle ne me paraît pas être dans le “style de Dieu”. »

    Mgr Tobin a eu 75 ans le 1er avril. Il a donc remis sa démission. François l’a acceptée hier, juste un mois après.

  • Saint Athanase

    Doxastikon des laudes de la fête de ce jour dans le calendrier byzantin, qui est celle de la translation des reliques de saint Athanase. Il est célébré aussi le 18 janvier avec saint Cyrille.

    Τὸ μέγα κλέος τῶν ἱερέων, Ἀθανάσιον τὸν ἀήττητον ἀριστέα, ἱεροπρεπῶς εὐφημήσωμεν· οὗτος γὰρ τῶν αἱρέσεων συγκόψας τὰς φάλαγγας, τῇ δυνάμει τοῦ Πνεύματος, τὰ τῆς ὀρθοδοξίας τρόπαια, ἀνεστήσατο καθ' ὅλης τῆς οἰκουμένης, ἀριθμῶν εὐσεβῶς τὸ τῆς Τριάδος μυστήριον, διὰ τὴν τῶν προσώπων ἰδιότητα, καὶ πάλιν συνάπτων ἀσυγχύτως εἰς ἕν, διὰ τὴν τῆς οὐσίας ταυτότητα, καὶ χερουβικῶς θεολογῶν, πρεσβεύει ὑπὲρ τῶν ψυχῶν ἡμῶν.

    Célébrons saintement la grande gloire des prêtres, Athanase, l'invincible prélat; ayant mis en pièces les phalanges des hérésies par la puissance de l'Esprit, il érigea les trophées de l'orthodoxie par tout le monde habité, donnant le juste nombre au mystère de la sainte Trinité selon les personnes et leurs diverses propriétés et sans confusion les rassemblant dans l'unité à cause de leur identité substantielle; avec les Chérubins il chante Dieu et il intercède auprès de lui pour nos âmes.

  • Pâques à Makeievka

    La célébration de Pâques (19 avril) au monastère de l’icône de la Mère de Dieu de Kasperov, à Makeïevka, ville qui jouxte Donetsk à l’est-nord-est. La divine liturgie était célébrée par le métropolite de Donetsk et Marioupol, en compagnie de quatre autres archevêques. Des chants étaient interprétés par les moniales, et par celles du monastère Saint-Nicolas de Nikolskoïe. Un diacre a été ordonné prêtre pendant la liturgie. (On voit l’icône à la 11e minute.)

  • Saint Joseph artisan

    Pour participer à l’esprit de cette fête qui est la glorification du travail fait sous l’égide de saint Joseph et dans des dispositions vraiment chrétiennes, méditons ces prières de l’Église :

    Introït (Sag. 10, 17 ; ps. 126, 1), « Aux justes la Sagesse donna le salaire de leurs peines, Elle leur tint lieu d’abri pendant le jour, de lumière des étoiles durant la nuit ». « Si le Seigneur ne bâtit la maison, en vain les maçons peinent. ».

    Alléluia pascal : « Dans quelque tribulation qu’ils m’invoquent, je les exaucerai, et je serai à jamais leur protecteur. Alléluia ». « Faites-nous mener, ô Joseph, une vie sans tache et qui soit toujours en sécurité sous votre patronage. Alléluia ».

    Offertoire : « Que repose sur nous l’amabilité du Seigneur notre Dieu ; fais prospérer l’œuvre de nos mains ; l’œuvre de nos mains fais-la prospérer ».

    Secrète : « Ces présents que nous vous offrons, en sacrifice, œuvre du travail de nos mains, faites qu’ils deviennent pour nous, Seigneur, grâce à l’appui de saint Joseph, gage d’unité et de paix. Par notre Seigneur Jésus-Christ, votre Fils ».

    Dom Gaspard Lefebvre

  • 3e dimanche après Pâques

    Jubiláte Deo, omnis terra, allelúia : psalmum dícite nómini ejus, allelúia : date glóriam laudi eius, allelúia, allelúia, allelúia.
    Dícite Deo, quam terribília sunt ópera tua, Dómine ! in multitúdine virtútis tuæ mentiéntur tibi inimíci tui.

    Poussez vers Dieu des cris de joie, ô terre entière, alléluia ; chantez un hymne à son nom, alléluia ; rendez glorieuse sa louange, alléluia, alléluia, alléluia.
    Dites à Dieu, que vos œuvres sont terribles, Seigneur. A cause de la grandeur de votre puissance, vos ennemis vous adressent des hommages menteurs.

    La mélodie de l'introït est divisée en deux parties. La première partie est subdivisée par les impératifs Jubilate, dicite et date. Chacun de ces mots, à sa manière, s'élève jusqu'au do, et sa dernière syllabe se trouve sur le fa, la note la plus basse de cette première partie. La première et la troisième phrases se terminent sur la tonique ; la conclusion de la deuxième sur le la est une variation agréable, dont la première partie de l'alléluia reprend le motif du psaume. Cet alléluia se retrouve également dans les introïts du troisième mode, par exemple celui du mercredi de la Pentecôte. On peut considérer le motif sur dicite comme un modèle pour l'extension sur nomini ejus et gloriam laudi ejus.

    Le triple alléluia qui constitue la deuxième partie est en fait un autre impératif : Louez le Seigneur ! Mais la ligne mélodique diffère des impératifs précédents. Elle descend d'abord au ré, puis au do, et enfin s'élève avec une force irrésistible jusqu'au do.

    Bien que la mélodie ait une portée plutôt limitée (la première partie se limite à une quinte), elle n'en a pas moins quelque chose d'impressionnant. Avec ses nombreuses quartes, elle s'efforce de pénétrer dans le cœur des gens et de les propulser dans l'atmosphère de joie dont elle est elle-même remplie. Comme l'omnis terra est souligné avec force ! Tous les pays doivent se joindre à cette liesse. Tel devrait être, en tout cas, l'effet sur nous-mêmes de la méditation sur les œuvres merveilleuses de Dieu, sur la réalisation de son plan de salut, sur la rédemption par la mort du Christ sur la croix, sur notre prédestination à la gloire éternelle. Cette seule pensée suffirait pour que la terre entière se prosterne humblement devant la face de Dieu, le cœur rempli de joie. Cela arrivera un jour ; lors de la grande résurrection finale, toute la terre se prosternera devant son Roi, son Seigneur, son Dieu. Alors, ceux qui se posent aujourd'hui en ennemis du Christ et de son royaume ne pourront que se jeter à genoux pour l’adorer, et toute l'armée céleste lui chantera son Alléluia éternel.

    Dom Dominic Johner

  • Saint Pierre de Vérone

    Ce saint Dominicain (+ 1252), martyr de la foi dans ses fonctions d’inquisiteur contre les hérétiques manichéens, fut très honoré au XVe siècle en Italie, où l’on compte un bon nombre d’autels et d’images en son honneur. L’introduction de sa fête dans le calendrier de l’Église universelle remonte à Sixte-Quint, saint Pie V l’ayant omise dans la nouvelle réforme du Bréviaire promulguée par lui. La messe est celle du Commun des Martyrs au temps pascal : Protexisti, mais les collectes sont propres. L’épître est celle du Commun des Martyrs hors du temps pascal ; elle a été choisie non seulement parce qu’elle traite de la résurrection du Christ, mais aussi parce que, décrivant la vie difficile, les persécutions et les peines supportées par Paul et par Timothée dans la diffusion de la foi chrétienne, elle trace aussi le programme de vie de tout véritable ouvrier évangélique. Quasi male operans. Voilà l’idée que le monde se fait de l’apôtre du Christ, et, sous cette imputation, il le condamne à mort. Paul observe toutefois qu’on ne peut enchaîner la parole de Dieu. Le martyre est une semence de nouveaux chrétiens, et pour un confesseur de la foi qui est mis à mort, surgissent cent autres qui continuent son œuvre.

    La foi est le trésor le plus précieux non seulement pour chaque âme en particulier, mais aussi pour les États et pour le monde en général. Dans les temps profondément religieux, tels que le moyen âge, l’hérésie était considérée comme un crime contre la foi et contre l’État et, après l’anathème de l’Église, elle était punie, par le juge laïque, des peines les plus graves du code criminel. Quiconque a connaissance des horreurs des guerres religieuses dues aux disciples de Luther en Allemagne, aux Calvinistes et aux Huguenots en France, ne pourra pas ne pas louer la prudente institution, par l’Église, de l’Inquisition, qui—sauf les déviations, dans un but politique, imposées parle gouvernement espagnol — devait, dans l’intention des papes, protéger l’unité religieuse et sociale de la chrétienté tout entière.

    C’est pourquoi la répression de la propagande hérétique par les soins de l’Inquisition était considérée vraiment comme un Sanctum Officium, puisque, sauvegardant le plus grand bien que possèdent les peuples, c’est-à-dire la foi, elle éloignait des États ces germes de haine, de révolutions et de guerres, qui, si souvent, naissent de différends religieux.

    Bienheureux cardinal Schuster

    Le polyptyque d’Andrea di Giovanni.

    Saint Pierre de Vérone chez Fra Angelico.

    Les antiennes et le répons dominicains.

  • Saint Louis-Marie Grignion de Montfort

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    (Vitrail de l’église de Montfort-sur-Meu.)

    Comme beaucoup de saints canonisés à l’ère moderne (c’est-à-dire depuis la Renaissance), saint Louis-Marie Grignion de Montfort est gratifié d’une messe propre qui tente de raconter sa vie et son œuvre plutôt que de louer Dieu. Il convient de reconnaître que cette messe composée lors de sa canonisation en 1947 reprend des versets qui sont autant d’allusions remarquables aux périples et à l’enseignement du prédicateur breton.

    Introït

    Quam pulchri super montes pedes annuntiantis et prædicantis pacem; annuntiantis bonum, prædicantis salutem, dicentis Sion: Regnabit Deus tuus! Alleluia, alleluia.
    Audite hæc, omnes gentes; auribus percipite, omnes qui habitatis orbem.

    Qu'ils sont beaux sur les montagnes les pieds du porteur de bonnes nouvelles, qui publie la paix, qui annonce le bonheur, qui proclame le salut, qui dit à Sion : Voici que règne ton Dieu ! (Isaïe 52,7.)
    Ecoutez cela, tous les peuples, percevez par vos oreilles, vous tous qui habitez la terre (psaume 48).

    Alléluia

    Alleluia, alleluia. Nos autem prædicamus Christum crucifixum : Dei virtutem, et Dei sapientiam Alleluia. Sicut qui thesaurizat, ita et qui honorificat matrem: et in die orationis suæ exaudietur. Alleluia.

    Alléluia, alléluia. Nous prêchons, nous, un Christ crucifié : puissance de Dieu et sagesse de Dieu (I Corinthiens 1,23-24). Alléluia. Celui qui honore sa Mère amasse un trésor, et il sera exaucé au jour de sa prière, alléluia. (Ecclésiastique 3,5-6.)

    Offertoire

    O Domine, quia ego servus tuus, ego servus tuus, et filius ancillæ tuæ. Dirupisti vincula mea : tibi sacrificabo hostiam laudis, alleluia.

    O Seigneur, je suis votre serviteur, je suis votre serviteur et le serviteur de votre servante ; vous avez rompu mes liens ; je vous offrirai un sacrifice de louange, alléluia. (Psaume 115.)

    Communion

    Sicut qui thesaurizat, ita et qui honorificat matrem : et in die orationis suæ exaudietur, alleluia.

    Celui qui honore sa Mère amasse un trésor, et il sera exaucé au jour de sa prière, alléluia.

  • Saint Pierre Canisius

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    Ayant obtenu à Bologne un doctorat en théologie le 4 octobre 1549, il fut destiné par saint Ignace à l’apostolat en Allemagne. Le 2 septembre de cette même année, 1549, il rendit visite au Pape Paul III à Castel Gandolfo, puis se rendit dans la basilique Saint-Pierre pour prier. Là, il implora l’aide des grands saints apôtres Pierre et Paul, afin qu’ils accordent une efficacité permanente à la Bénédiction apostolique pour son grand destin, pour sa nouvelle mission. Dans son journal, il note certaines phrases de cette prière. Il dit: «J’ai alors ressenti qu’un grand réconfort et que la présence de la grâce m’étaient accordés au moyen de ces intercesseurs [Pierre et Paul]. Ils confirmaient ma mission en Allemagne et semblaient me transmettre, comme apôtre de l’Allemagne, le soutien de leur bienveillance. Tu sais, Seigneur, de combien de façons et combien de fois en ce même jour tu m’as confié l’Allemagne pour laquelle, par la suite, je continuerais à être sollicité, pour laquelle je désirerais vivre et mourir».

    Nous devons tenir compte du fait que nous nous trouvons à l’époque de la Réforme luthérienne, au moment où la foi catholique dans les pays de langue germanique, face à l’attraction de la Réforme, semblait s’éteindre. Le devoir de Pierre Canisius, chargé de revitaliser, de renouveler la foi catholique dans les pays germaniques, était presque impossible. Il n’était possible que par la force de la prière. Il n’était possible qu’à partir du centre, c’est-à-dire d’une profonde amitié personnelle avec Jésus Christ; une amitié avec le Christ dans son Corps, l’Eglise, qui doit être nourrie dans l’Eucharistie, Sa présence réelle.

    En suivant la mission reçue par Ignace et par le Pape Paul III, Pierre Canisius partit pour l’Allemagne et se rendit avant tout dans le duché de Bavière, qui pendant de nombreuses années, fut le lieu de son ministère. En tant que doyen, recteur et vice-chancelier de l’université d’Ingolstadt, il s’occupa de la vie académique de l’Institut et de la réforme religieuse et morale du peuple. A Vienne, où, pendant une brève période, il fut administrateur du diocèse, il accomplit son ministère pastoral dans les hôpitaux et dans les prisons, tant en ville que dans les campagnes, et prépara la publication de son Catéchisme. En 1556, il fonda le Collège de Prague et, jusqu’en 1569, il fut le premier supérieur de la province jésuite de l’Allemagne supérieure.

    Dans le cadre de cette charge, il établit dans les pays germaniques un réseau étroit de communautés de son Ordre, en particulier de collèges, qui devinrent des points de départ pour la réforme catholique, pour le renouveau de la foi catholique. A cette époque, il participa également au colloque de Worms avec les dirigeants protestants, parmi lesquels Philip Mélanchthon (1557); il exerça la fonction de nonce pontifical en Pologne (1558); il participa aux deux Diètes d’Augsbourg (1559 et 1565); il accompagna le cardinal Stanislas Hozjusz, légat du Pape Pie IV auprès de l’empereur Ferdinand (1560); il intervint à la session finale du Concile de Trente, où il parla de la question de la Communion sous les deux espèces et de l’index des livres interdits (1562).

    En 1580, il se retira à Fribourg en Suisse, en se consacrant totalement à la prédication et à la composition de ses œuvres, et c'est là qu'il mourut le 21 décembre 1597. Béatifié par le bienheureux Pie IX en 1864, il fut proclamé en 1897 le deuxième Apôtre de l'Allemagne par le Pape Léon XIII, et canonisé et proclamé Docteur de l'Eglise par le Pape Pie XI en 1925.

    Benoît XVI

    (La gravure de Philippe Galle, pourtant réalisée peu après la mort de saint Canisius, lui donne un an de plus en le faisant mourir en 1598 à l'âge de 77 ans...)

  • Saints Clet et Marcellin

    Sur ces deux saints papes, voir ici.

    En certains endroits on célèbre Notre Dame du Bon Conseil.

    Le martyrologe de ce jour porte aussi :

    In monastério Céntula, in Gállia, sancti Richárii, Presbyteri et Confessóris.

    Au monastère de Centule, en France, saint Riquier, prêtre et confesseur.

    Saint Riquier fut le fondateur de ce monastère qui pratiquait la règle de saint Colomban, et qui donna naissance à la ville picarde qui porte toujours le nom du fondateur. Mais il est mort (en 645) dans la forêt de Crécy où il s’était fait ermite depuis plusieurs années. Son oratoire est devenu Forest-Montiers.