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Liturgie - Page 179

  • Saint Marc

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    Evangéliaire éthiopien, vers 1500.

    Célébrons, ô fidèles, par de dignes louanges l’écrivain sacré, le grand patron de l’Égypte, et disons : O Marc rempli de sagesse, par ton enseignement et tes prières conduis-nous tous, comme un Apôtre, à cette vie tranquille qui ne connaît plus les tempêtes.

    Tu fus d’abord le compagnon des voyages de celui qui est le Vase d’élection, et avec lui tu parcourus toute la Macédoine ; venu ensuite à Rome, tu apparus en cette ville comme l’interprète de Pierre, et après de dignes combats soutenus pour Dieu, l’Égypte fut le lieu de ton repos.

    Tu rendis la vie aux âmes brûlées de soif, en faisant tomber sur elles la blanche neige de ton Évangile ; c’est pour cela, divin Marc, qu’Alexandrie célèbre aujourd’hui ta fête avec nous par des chants magnifiques, et s’incline avec respect devant tes reliques.

    Heureux Marc, tu t’es désaltéré au torrent des délices célestes, et tu as jailli du Paradis comme un fleuve de paix dont les eaux sont éclatantes de lumière, arrosant la face de la terre par les ruisseaux de ta prédication évangélique, versant les flots de ta doctrine divine sur les plantations de l’Église.

    Si Moïse autrefois engloutit les Égyptiens dans les abîmes de la mer, c’est toi, ô Marc digne de toute louange, qui par la sagesse de tes enseignements les as retirés du gouffre de l’erreur, étant assisté du divin pouvoir de celui qui a daigné être pèlerin dans ce pays, et a détruit dans la Force de son bras les idoles que la main de l’homme avait faites.

    O divin Marc, tu as été la plume de l’écrivain sage et rapide, en racontant d’une façon merveilleuse l’incarnation du Christ, et annonçant dans un splendide langage les paroles de l’éternelle vie qui sont rapportées dans ton livre ; adresse au Seigneur tes prières en faveur de ceux qui célèbrent et honorent ta glorieuse mémoire.

    O Marc digne de louange, par ton Évangile tu as parcouru la terre entière ; elle était couverte des ténèbres de l’idolâtrie ; tu l’as éclairée comme un soleil des rayons de la foi : prie Dieu maintenant qu’il daigne octroyer à nos âmes la paix et sa grande miséricorde.

    Liturgie byzantine (in L’Année liturgique)

  • Inquiétant

    Le 7 mars dernier – et on ne l’apprend que maintenant grâce à Rorate Caeli (ce devait donc rester confidentiel), la Congrégation pour la doctrine de la foi a envoyé un questionnaire à tous les évêques sur l’application du motu proprio Summorum Pontificum, à la demande de François.

    Comme il est évident que François ne veut pas que la messe traditionnelle se développe (euphémisme), le questionnaire est envoyé de façon à voir comment restreindre la liberté de célébrer la messe traditionnelle. Le questionnaire n’est pas sans faire penser à un autre, ancien, qui avait permis à la quasi-totalité des évêques de répondre que personne dans leurs diocèses ne souhaitait l’ancienne messe, hormis quelques rares vieux grincheux opposants patentés au Concile… On voit que le nouveau questionnaire permet la même réponse, ou y incite.

    1- Quelle est la situation dans votre diocèse en ce qui concerne la forme extraordinaire du rite romain?

    2- Si la forme extraordinaire y est pratiquée, répond-elle à un véritable besoin pastoral ou est-elle promue par un seul prêtre ?

    3- Selon vous, quels sont les aspects positifs et négatifs de l’usage de la forme extraordinaire ?

    4- Les normes et conditions établies par Summorum Pontificum sont-elles respectées ?

    5- Vous semble-t-il que dans votre diocèse, la forme ordinaire a adopté des éléments de la forme extraordinaire ?

    6- Pour la célébration de la messe, utilisez-vous le Missel promulgué par le pape Jean XXIII en 1962 ?

    7- Outre la célébration de la messe dans la forme extraordinaire, existe-t-il d’autres célébrations (par exemples baptême, confirmation, mariage, pénitence, onction des malades, ordinations, office divin, Triduum pascal, funérailles) selon les livres liturgiques d’avant le Concile Vatican II ?

    8- Le motu proprio Summorum Pontificum a-t-il eu une influence sur la vie des séminaires (le séminaire du diocèse) et d’autres maisons de formation ?

    9- Treize ans après le motu proprio Summorum Pontificum, quel est votre avis sur la forme extraordinaire du rite romain ?

    (Traduction Riposte catholique)

  • Saint Fidèle de Sigmaringen

    Le protestantisme s’établit et se maintint par le sang, et il a osé se plaindre d’avoir été en butte aux résistances armées des enfants de l’Église. Durant des siècles, il s’est baigné dans le sang de nos frères, dont le seul crime était de vouloir rester fidèles à l’antique foi, à cette foi qui avait civilisé les ancêtres de ses persécuteurs. Il proclamait la liberté en matière de religion, et il immolait des chrétiens qui pensaient dans leur simplicité qu’il devait leur être permis d’user de cette liberté tant vantée, pour croire et pour prier comme on croyait et on priait avant Luther et Calvin. Mais le catholique a tort de compter sur la tolérance des hérétiques. Un instinct fatal entraînera toujours ceux-ci à la violence contre une Église dont la permanence est pour eux un reproche continuel de l’avoir quittée. Ils chercheront d’abord à l’anéantir dans ses membres, et si la lassitude des combats à outrance amène à la fin un certain calme, la même haine s’exercera en essayant d’asservir ceux qu’elle n’ose plus immoler, en insultant et calomniant ceux qu’elle n’a pu exterminer. L’histoire de l’Europe protestante, depuis trois siècles, justifie ce que nous avançons ici ; mais nous devons appeler heureux ceux de nos frères qui, en si grand nombre, ont rendu à la foi romaine le témoignage de leur sang.

    Vous avez accompli votre course avec gloire, ô Fidèle ! et la fin de votre carrière a été plus belle encore que n’avait été son cours. Avec quelle sérénité vous êtes allé au trépas ! Avec quelle joie vous avez succombé sous les coups de vos ennemis qui étaient ceux de la sainte Église ! Semblable à Etienne, vous vous êtes affaissé en priant pour eux ; car le catholique qui doit détester l’hérésie, doit aussi pardonner à l’hérétique qui l’immole. Priez, ô saint Martyr, pour les enfants de l’Église ; obtenez qu’ils connaissent mieux encore le prix de la foi, et la grâce insigne que Dieu leur a faite de naître au sein de la seule vraie Église ; qu’ils soient en garde contre les doctrines perverses qui retentissent de toutes parts à leurs oreilles ; qu’ils ne se scandalisent pas des tristes défections qui se produisent si souvent dans ce siècle de mollesse et d’orgueil. C’est la foi qui doit nous conduire à Jésus ressuscité ; il nous la recommande, quand il dit à Thomas : « Heureux ceux qui n’ont pas vu, et qui cependant ont cru ! » Nous voulons croire ainsi, et c’est pour cela que nous nous attachons à la sainte Église qui est la souveraine maîtresse de la foi. C’est à elle que nous voulons croire, et non à la raison humaine qui ne saurait atteindre jusqu’à la parole de Dieu, et moins encore la juger. Cette sainte foi, Jésus a voulu qu’elle nous arrivât appuyée sur le témoignage des martyrs, et chaque siècle a produit ses martyrs. Gloire à vous, ô Fidèle, qui avez conquis la palme en combattant les erreurs de la prétendue réforme ! Vengez-vous en martyr, et demandez sans cesse à Jésus que les sectateurs de l’erreur reviennent à la foi et à l’unité de l’Église. Ils sont nos frères dans le baptême ; priez afin qu’ils rentrent au bercail, et que nous puissions célébrer un jour tous ensemble la véritable Cène de la Pâque, dans laquelle l’Agneau divin se donne en nourriture, non d’une manière figurée, comme dans la loi ancienne, mais en réalité, comme il convient à la loi nouvelle.

    Dom Guéranger

  • Saint Georges

    Doxastikon des vêpres de « saint Georges le grand martyr et porteur de trophée », par Dimitrios Papagiannopoulos :

    Ἀξίως τοῦ ὀνόματος, ἐπολιτεύσω στρατιῶτα Γεώργιε· τὸν σταυρὸν γὰρ τοῦ Χριστοῦ, ἐπ' ὤμων ἀράμενος, τὴν ἐκ διαβολικῆς πλάνης χερσωθεῖσαν γῆν ἐκαλλιέργησας, καὶ τὴν ἀκανθώδη θρησκείαν τῶν εἰδώλων ἐκριζώσας, τῆς Ὀρθοδόξου Πίστεως κλῆμα κατεφύτευσας· ὅθεν βλυστάνεις ἰάματα, τοῖς ἐν πάσῃ τῇ οἰκουμένῃ πιστοῖς, καὶ Τριάδος γεωργός, δίκαιος ἀνεδείχθης· Πρέσβευε δεόμεθα, ὑπὲρ εἰρήνης τοῦ κόσμου, καὶ σωτηρίας τῶν ψυχῶν ἡμῶν.

    Digne de ton nom fut la vie que tu menas, bienheureux Georges, soldat du Christ : ayant pris sur tes épaules sa croix, tu bonifias le terrain qu'avait rendu stérile un diabolique égarement ; et ayant déraciné les ronces du culte des faux dieux, tu plantas le cep de la vraie foi ; c'est pourquoi tu distilles les guérisons pour tous les fidèles du monde, toi qui t'es montré un bon jardinier de la sainte Trinité. Intercède, nous t'en prions, pour la paix du monde et le salut de nos âmes.

  • Saints Soter et Caïus

    Les deux saints fêtés ce jour ont en commun d’être nés à Split (Spalatum), et d’avoir été papes. Le premier fut victime de la persécution de Marc-Aurèle en 175. Le second est réputé martyr bien que mort en 296 avant la persécution de (son parent) Dioclétien (son épitaphe est la dernière inscription romaine en grec).

    Eusèbe de Césarée, dans son Histoire ecclésiastique (livre IV) évoque les sept lettres écrites par l’évêque Denys de Corinthe, parmi lesquelles une lettre à Soter – répondant à une lettre de Soter aux Corinthiens, hélas perdue contrairement à celle de Clément.

    On a encore de Denys une lettre aux Romains ; elle est adressée à Soter, alors leur évêque : rien n'empêche d'en citer le passage où l'auteur approuve l'usage conservé parmi les Romains jusqu'à la persécution de notre temps. Voici ce qu'il écrit :

    « Depuis le commencement, vous avez en effet coutume de donner toutes sortes de secours à tous les frères ; vous envoyez aux nombreuses Églises, dans chaque ville, des provisions de bouche : ainsi vous soulagez le dénuement de ceux qui sont dans le besoin ; ainsi par les ressources que, dès le début, vous leur faites parvenir, vous soutenez les confesseurs qui sont aux mines. Romains, vous gardez les traditions que vous ont laissées vos pères les Romains. Non seulement Soter, votre bienheureux évêque, les maintient ; mais il les développe, en fournissant généreusement tout ce qu'on expédie aux saints ; et, quand les chrétiens viennent à lui, il les accueille par des paroles aimables, comme un père bienveillant ferait ses enfants. »

    Denys, dans cette même lettre, parle de l'épître de Clément aux Corinthiens ; il montre que, depuis longtemps, l'usage antique était d'en faire la lecture dans l'assemblée des fidèles. Il dit en effet :

    « Aujourd'hui nous avons célébré le saint jour du dimanche, pendant lequel nous avons lu votre lettre ; nous continuerons à la lire toujours, comme un avertissement, ainsi que du reste la première que Clément nous a adressée. »

  • Saint Anselme

    Le beau et majestueux second alléluia du commun des docteurs au temps pascal, par les moines de Solesmes en 1930 :

    Allelúia. Justus germinábit sicut lílium : et florébit in ætérnum ante Dóminum. Allelúia.

    Alléluia. Le juste germera comme le lis : et il fleurira éternellement en présence du Seigneur. Alléluia.

  • Aurora lucis rutilat

    L’hymne des laudes au temps pascal, traditionnellement attribuée à saint Ambroise (saint Benoît appelle invariablement les hymnes des heures « ambrosianum »). Traduction de Michel de Marolles.

    Auróra lucis rútilat,
    cælum resúltat láudibus,
    mundus exsúltans iúbilat,
    gemens inférnus úlulat:

    L’aurore fait déjà paraître sa lumière ; le Ciel résonne de louanges ; le monde exprime sa joie par des concerts mélodieux ; et la rage de l’enfer fait ouïr d’horribles hurlements.

    Cum rex ille fortíssimus,
    mortis confráctis víribus,
    pede concúlcans tártara
    solvit a pœna míseros.

    Lorsque ce Roi fort et victorieux eut détruit les puissances des ténèbres, et foulé aux pieds toutes leurs vaines résistances, il délivra les misérables de leurs tourments.

    Ille, qui clausus lápide
    custodítur sub mílite,
    triúmphans pompa nóbili,
    victor surgit de fúnere.

    Celui-là même qui étant renfermé sous la pierre et gardé par les soldats, se relève victorieux du sépulcre, remportant la gloire du triomphe ;

    Solútis iam gemítibus
    et inférni dolóribus,
    quia surréxit Dóminus,
    respléndens clamat Angelus.

    De sorte qu’après avoir arrêté les soupirs des hommes, et les forceneries de l’enfer, un ange entouré de splendeur a publié hautement que le Seigneur était ressuscité.

    Quǽsumus, Auctor ómnium,
    in hoc pascháli gáudio,
    ab omni mortis ímpetu
    tuum defénde pópulum.

    Auteur de toutes choses, défendez s’il vous plaît votre peuple pendant ces réjouissances de la Pâque contre les atteintes de la mort.

    Glória tibi, Dómine,
    qui surrexísti a mórtuis,
    cum Patre, et Sancto Spíritu,
    in sempitérna sǽcula. Amen.

    Seigneur, qui êtes ressuscité des morts, possédez la gloire qui vous est due avec le Père et le Saint-Esprit aux siècles infinis. Ainsi soit-il.

    Par les moines de Solesmes en 1955 :


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  • Il y a 50 ans (20) : le temps pascal

    La collecte du dimanche in albis en l’octave de Pâques (devenu deuxième dimanche de Pâques) a été renvoyée, dans la néo-« liturgie », au samedi avant la Pentecôte (car il n’y a plus de vigile de la Pentecôte).

    Elle a été remplacée par une oraison dont on voit au premier coup d’œil qu’elle n’est pas romaine, et qu’une fois de plus l’équipe de spécialistes qui prétendait « restaurer » la « liturgie romaine » mentait à qui voulait les entendre.

    Voici cette oraison :

    Deus misericordiae sempiternae, qui in ipso paschalis festi recursu fidem sacratae tibi plebis accendis, auge gratiam quam dedisti, ut digna omnes intellegentia comprehendant, quo lavacro abluti, quo Spiritu regenerati, quo sanguine sunt redempti.

    Dieu d’éternelle miséricorde, qui par le retour de ces fêtes pascales elles-mêmes enflammes la foi de ton peuple consacré, augmente la grâce que tu as donnée pour que tous par une intelligence juste comprennent par quel baptême ils ont été purifiés, par quel Esprit ils ont été régénérés et par quel sang ils ont été rachetés.

    C’est une belle prière mais ce n’est ni le style ni la simplicité des antiques oraisons romaines. En fait elle vient du Missale Gothicum, un livre qui témoigne de la liturgie gallicane au VIIIe siècle, proche par bien des côtés de la liturgie wisigothique d’Espagne (mozarabe), comme en témoigne le fait qu’elle fait partie des oraisons dites « post nomina », qu’on chantait à l’offertoire après lecture des diptyques (« après les noms » de ceux qui offrent le Sacrifice et pour qui on l’offre). Elle a été reprise comme secrète (donc également à l’offertoire) dans des missels français des XVIIe et XVIIIe siècles.

    Voici la vraie collecte de ce dimanche, telle qu’elle a toujours figuré dans les missels et les sacramentaires romains jusqu’à l’avènement des « restaurateurs » :

    Præsta, quǽsumus, omnípotens Deus : ut, qui paschália festa perégimus, hæc, te largiénte, móribus et vita teneámus. Per Dóminum.

    Nous vous supplions, ô Dieu tout-puissant, de faire qu’après avoir achevé la célébration des fêtes pascales, nous retenions, au moyen de votre grâce, l’esprit de ces fêtes dans nos habitudes et dans notre vie.

    Bref, que nous vivions comme des ressuscités, après avoir expié nos péchés pendant le carême. C’est simple, mais centré sur l’essentiel. Et il reste à le réaliser…

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  • Dimanche in albis

     Dans les livres du moyen âge, le premier alléluia de cette messe était affecté à des jours très divers du temps pascal, le plus souvent au jeudi de Pâques, une fois seulement au dimanche de l’octave dans le recueil de Cantus (graduel des Prémontrés de Bellelay, en Suisse).

    C’est Jésus qui parle, annonçant qu’au jour de sa résurrection il précédera ses apôtres en Galilée (citation de ce que dit l’ange aux myrophores dans l’évangile de saint Matthieu).

    On remarque la proclamation, avec le saut de quinte (sol-ré), qui retombe à la tonique comme après avoir crié « Oyez ! »

    Puis on remarque le long mélisme tout en haut de la gamme sur « praecedam », comme si le saut initial de quinte avait annoncé que la dominante ré allait devenir la nouvelle tonique : Jésus les précède, non seulement sur la montagne, mais dans un monde supérieur.

    Par les pères du Saint-Esprit de Chevilly (1957-58) :


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  • Samedi in albis

    L’octave de Pâques se termine déjà, en avance, parce que dès ce samedi on commémore le baptême des néophytes de cette année, lors de la veillée pascale : en ce jour ils doivent déposer leur vêtement blanc (in albis deponendis).

    Ainsi il n’y a plus le graduel Haec dies, qui chaque jour changeait de verset, mais un premier alléluia, comme ce sera le cas pendant tout le reste du temps pascal. On remarque que le verset de cet alléluia est… le texte du graduel Haec dies. La mélodie est bien connue : c’est celle du premier dimanche de l’Avent, de la messe de Minuit, du 3e dimanche après l’Epiphanie… Il semble admis que le verset originel est celui du premier dimanche de l’Avent. Mais on peut remarquer que le long mélisme sur exsultemus tombe particulièrement bien…

    Allelúia, allelúia. Hæc dies, quam fecit Dóminus : exsultémus et lætémur in ea.

    Alléluia, alléluia. Voici le jour que le Seigneur a fait ; passons-le dans l’allégresse et dans la joie.

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    Concert des Maîtres de Chœur à Fontevraud le 29 juillet 1980 :


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