C’est le dimanche « du bon Pasteur », qui est explicitement évoqué à la messe dans l’épître, l’alléluia, l’évangile et la communion, et dans l’office aux deux Magnificat et au Benedictus, et aux matines par le sermon de saint Grégoire qui commente l’évangile, avec son répons : « Le bon pasteur qui donne sa vie pour ses brebis, et qui a daigné mourir pour son troupeau, est ressuscité : Alléluia, alléluia, alléluia. »
Mais l’introït, sans le dire, l’évoque aussi, car qui d’autre pourrait réunir ce que dit le verset de psaume : celui qui a affermi les cieux par sa parole est aussi celui qui a rempli la terre de sa miséricorde.
Il est d’abord tout en demi-teinte pour chanter la miséricorde avec la tendresse que permet le 4e mode, puis le ton s’affermit et le premier alléluia chante le triomphe du bon Pasteur.
Misericórdia Dómini plena est terra, allelúia : verbo Dómini cæli firmáti sunt, allelúia, allelúia.
Exsultáte, justi, in Dómino : rectos decet collaudátio.
La terre est remplie de la miséricorde du Seigneur, alléluia ; les cieux ont été affermis par la parole du Seigneur, alléluia, alléluia.
Justes, réjouissez-vous dans le Seigneur ; c’est aux hommes droits que sied la louange.