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Liturgie - Page 180

  • Vendredi de Pâques

    Après sa résurrection, Jésus se fait voir sur une montagne de la Galilée, et il y est adoré, bien que quelques-uns doutent encore, mais leur doute augmente notre foi. C’est alors qu’il montre très manifestement à Thomas et lui présente son côté ouvert par la lance, et ses mains percées par les clous.

    « Jésus, s’approchant, leur parla, disant : Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre. » La puissance a été donnée à celui qui, peu auparavant, était attaché à la croix, déposé dans le sépulcre ; à celui qui reposait mort dans le tombeau, et qui ensuite ressuscita. Et la puissance lui a été donnée dans le ciel et sur la terre, afin que régnant déjà dans le ciel, il régnât aussi sur la terre par la foi de ceux qui croiraient en lui.

    « Allez donc, enseignez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. » Les Apôtres instruisent d’abord toutes les nations, puis lorsqu’elles sont instruites, ils les baptisent dans l’eau. Il ne se peut faire, en effet, que le corps reçoive le sacrement de baptême, si l’âme n’a d’abord embrassé les vérités de la foi. Elles sont baptisées au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, pour rappeler que la grâce du baptême est à la fois le don des trois personnes dont la divinité est une, et dont le nom est un seul Dieu.

    « Leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé. » Enchaînement remarquable : le Sauveur a ordonné à ses Apôtres d’instruire d’abord toutes les nations, puis de leur donner le baptême qui est le sacrement de la foi, et lorsqu’elles auraient reçu la foi et le baptême, de leur prescrire tout ce qu’il faut observer. Et pour que nous ne regardions pas comme peu importantes et peu nombreuses les choses qui nous sont ordonnées, il a ajouté : « Tout ce que je vous ai commandé. » Ainsi, quels que soient ceux qui auront cru, et auront été baptisés au nom des trois personnes de la sainte Trinité, ils doivent accomplir tous les préceptes.

    « Et voici que je suis avec vous jusqu’à la consommation du siècle. » Celui qui promet à ses disciples d’être avec eux jusqu’à la consommation du siècle, leur montre à la fois qu’ils seront toujours victorieux, et que lui-même ne se séparera jamais des fidèles. Mais celui qui leur promet sa présence jusqu’à la fin du monde n’en ignore pas le jour, le jour où il sait qu’il sera avec ses apôtres.

    Saint Jérôme

    Le commentaire des derniers versets de l’évangile de saint Matthieu sont aussi les dernières lignes de ce livre de saint Jérôme. C’est la lecture des matines de ce jour, mais curieusement amputée de la dernière phrase.

  • Jeudi de Pâques

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    Evangéliaire d'Egbert de Trèves, Xe siècle.

    La séquence de Pâques, chantée à toutes les messes de cette semaine. Ce jour elle correspond particulièrement à l’évangile qui est celui de sainte Marie Madeleine au tombeau.

    Víctimæ pascháli laudes ímmolent Christiáni.
    Agnus rédemit oves : Christus ínnocens Patri reconciliávit peccatóres.
    Mors et vita duéllo conflixére mirándo : dux vitæ mórtuus regnat vivus.
    Dic nobis, María, quid vidísti in via ?
    Sepúlcrum Christi vivéntis et glóriam vidi resurgéntis.
    Angélicos testes, sudárium et vestes.
    Surréxit Christus, spes mea : præcédet vos in Galil?am.
    Scimus Christum surrexísse a mórtuis vere : tu nobis, victor Rex, miserére. Amen. Allelúia.

    A la victime pascale, que les Chrétiens immolent des louanges.
    L’Agneau a racheté les brebis : le Christ innocent a réconcilié les pécheurs avec son Père.
    La vie et la mort se sont affronté en un duel prodigieux : l’Auteur de la vie était mort, il règne vivant.
    Dis-nous, Marie, qu’as-tu vu en chemin ?
    J’ai vu le tombeau du Christ vivant, et la gloire du ressuscité.
    J’ai vu les témoins angéliques, le suaire et les linceuls.
    Il est ressuscité, le Christ, mon espérance : il vous précèdera en Galilée.
    Nous le savons : le Christ est ressuscité des morts : ô Vous, Roi vainqueur, ayez pitié de nous. Amen. Alléluia.

    Par des chorales liturgiques en pèlerinage à Rome, Pâques 1964:


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  • Mercredi de Pâques

    Il y a d’abord une pêche ; c’est l’exercice de l’apostolat par la sainte Église. Pierre est le grand pêcheur ; c’est à lui de déterminer quand et comment il faut jeter le filet. Les autres Apôtres s’unissent à lui, et Jésus est avec tous. Il suit de l’œil la pêche, il la dirige ; car le résultat en est pour lui. Les poissons sont les fidèles ; car le chrétien, ainsi que nous l’avons déjà remarqué ailleurs, le chrétien, dans le langage des premiers siècles, est un poisson. Il sort de l’eau ; c’est dans l’eau qu’il puise la vie. Nous avons vu tout à l’heure comment l’eau de la mer Rouge fut propice aux Israélites. Dans notre Évangile, nous retrouvons encore le Passage : passage de l’eau du lac de Génésareth à la table du Roi du ciel. La pêche fut abondante, et il y a ici un mystère qu’il ne nous est pas donné encore de pénétrer. Ce n’est qu’au dernier jour du monde, quand la pêche sera complète, que nous comprendrons quels sont ces cent cinquante-trois gros poissons. Ce nombre mystérieux signifie, sans doute, autant de fractions de la race humaine, amenées successivement à l’Évangile par l’apostolat ; mais les temps n’étant pas accomplis encore, le livre demeure scellé.

    De retour sur le rivage, les Apôtres se réunissent à leur maître ; mais voici qu’ils trouvent un repas préparé pour eux : un pain, avec un poisson rôti sur des charbons. Quel est ce Poisson qu’ils n’ont pas péché eux-mêmes, qui est soumis à l’ardeur du feu, et qui va leur servir de nourriture au sortir de l’eau ? L’antiquité chrétienne nous explique ce nouveau mystère : le Poisson, c’est le Christ qui a été éprouvé par les cuisantes douleurs de sa Passion, dans lesquelles l’amour l’a dévoré comme un feu ; il est devenu l’aliment divin de ceux qui ont été purifiés en traversant l’eau*. Nous avons expliqué ailleurs comment les premiers chrétiens avaient tait un signe de reconnaissance du mot Poisson en langue grecque, parce que les lettres de ce mot reproduisent dans cette langue les initiales des noms du Rédempteur. Mais Jésus veut unir dans un même repas, et lui-même le Poisson divin, et ces autres poissons de l’humanité que le filet de saint Pierre a tirés des eaux. Le festin de la Pâque a la vertu de fondre en une même substance, par l’Amour, le mets et les convives, l’Agneau de Dieu et les agneaux ses frères, le Poisson divin et ces autres poissons qu’il s’est unis dans une indissoluble fraternité. Immolés avec lui, ils le suivent partout, dans la souffrance et dans la gloire ; témoin le grand diacre Laurent, qui voit aujourd’hui autour de sa tombe l’heureuse assemblée des fidèles**. Imitateur de son maître jusque sur les charbons du gril embrasé, il partage maintenant, dans une Pâque éternelle, les splendeurs de sa victoire et les joies infinies de sa félicité.

    Dom Guéranger

    * « Piscis assus, Christus est passus » (le poisson grillé c’est le Christ dans sa Passion) : saint Augustin, 123e homélie sur saint Jean.

    ** La station romaine est à la basilique Saint-Laurent-hors-les-murs.

  • Mardi de Pâques

    L’alléluia de la messe de ce jour est sans doute une de plus belles pièces du premier mode. On remarque surtout le développement sur « Surrexit », variation amplificatrice du jubilus sur le mot important : il est ressuscité (avec une mélodie qui « flotte un peu entre les modes de ré et de mi », fait remarquer dom Gajard). Jubilus qu’on retrouve entièrement sur « ligno ». Il est habituel que le dernier mot soit orné du jubilus, mais ici c’est le mot qui désigne la Croix : la Croix jubilante, la Croix du salut, la Croix du Ressuscité.

    Par les moniales d’Argentan en 1967 :

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    Allelúia, allelúia. Surrexit Dóminus de sepúlcro, qui pro nobis pepéndit in ligno.

    Allélluia. Il est ressuscité du tombeau, le Seigneur qui pour nous fut suspendu au bois.

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  • Lundi de Pâques

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    «Reste avec nous, Seigneur, le soir approche» (Lc 24,29). Telle fut l'invitation insistante que les deux disciples, faisant route vers Emmaüs le soir même du jour de la résurrection, adressèrent au Voyageur qui s'était joint à eux le long du chemin. Habités par de tristes pensées, ils n'imaginaient pas que cet inconnu était bien leur Maître, désormais ressuscité. Ils faisaient toutefois l'expérience d'un «désir ardent» et profond (cf. ibid. 32), tandis qu'il leur parlait, leur «expliquant» les Écritures. La lumière de la Parole faisait fondre la dureté de leur cœur et «ouvrait leurs yeux» (cf. ibid., 31). Entre les ombres du jour déclinant et l'obscurité qui envahissait leur esprit, ce Voyageur était un rayon de lumière qui ravivait en eux l'espérance et qui ouvrait leurs cœurs au désir de la pleine lumière. «Reste avec nous», supplièrent-ils. Et il accepta. D'ici peu, le visage de Jésus aurait disparu, mais le Maître «demeurerait» sous le voile du «pain rompu», devant lequel leurs yeux s'étaient ouverts.

    *

    Sur la route de nos interrogations et de nos inquiétudes, parfois de nos cuisantes déceptions, le divin Voyageur continue à se faire notre compagnon pour nous introduire, en interprétant les Écritures, à la compréhension des mystères de Dieu. Quand la rencontre devient totale, à la lumière de la Parole succède la lumière qui jaillit du «Pain de vie», par lequel le Christ réalise de la manière la plus haute sa promesse d'être avec nous «tous les jours jusqu'à la fin du monde» (Mt 28,20).

    La «fraction du pain» —comme était appelée l'Eucharistie aux origines— est depuis toujours au centre de la vie de l'Église. Par elle, le Christ rend présent, au long du temps, son mystère de mort et de résurrection. En elle, Il est reçu en personne comme «pain vivant descendu du ciel» (Jn 6,51) et, avec Lui, nous est donné le gage de la vie éternelle, grâce auquel on goûte par avance au banquet éternel de la Jérusalem céleste.

    *

    Le récit de l'apparition de Jésus ressuscité aux deux disciples d'Emmaüs nous aide à relever un premier aspect du mystère eucharistique qui doit toujours être présent dans la dévotion du peuple de Dieu: l'Eucharistie mystère lumineux! En quel sens peut-on le dire, et quelles sont les implications qui en découlent pour la spiritualité et pour la vie chrétienne?

    Jésus s'est qualifié lui-même de «lumière du monde» (Jn 8,12), et cette caractéristique est bien mise en évidence par des moments de sa vie tels que la Transfiguration et la Résurrection, où sa gloire divine resplendit clairement. Dans l'Eucharistie, au contraire, la gloire du Christ est voilée. Le Sacrement de l'Eucharistie est le «mysterium fidei» par excellence. C'est donc précisément à travers le mystère de son enfouissement total que le Christ se fait mystère lumineux, grâce auquel le croyant est introduit dans la profondeur de la vie divine. Ce n'est pas sans une heureuse intuition que la célèbre icône de la Trinité, de Roublev, place de manière significative l'Eucharistie au centre de la vie trinitaire.

    *

    Il est significatif que les deux disciples d'Emmaüs, bien préparés par les paroles du Seigneur, l'aient reconnu, alors qu'ils étaient à table, au moment du geste simple de la «fraction du pain». Lorsque les esprits sont éclairés et que les cœurs sont ardents, les signes «parlent». L'Eucharistie se déroule entièrement dans le contexte dynamique de signes qui portent en eux-mêmes un message dense et lumineux. C'est à travers les signes que le mystère, d'une certaine manière, se dévoile aux yeux du croyant.

    *

    Aux disciples d'Emmaüs qui demandaient à Jésus de rester «avec» eux, ce dernier répondit par un don beaucoup plus grand: il trouva le moyen de demeurer «en» eux par le sacrement de l'Eucharistie. Recevoir l'Eucharistie, c'est entrer en communion profonde avec Jésus. «Demeurez en moi, comme moi en vous» (Jn 15,4). Cette relation d'union intime et mutuelle nous permet d'anticiper, en quelque manière, le ciel sur la terre. N'est-ce pas là le plus grand désir de l'homme? N'est-ce pas cela que Dieu s'est proposé en réalisant dans l'histoire son dessein de salut? Il a mis dans le cœur de l'homme la «faim» de sa Parole (cf. Am 8,11), une faim qui sera assouvie uniquement dans l'union totale avec Lui. La communion eucharistique nous est donnée pour «nous rassasier» de Dieu sur cette terre, dans l'attente que cette faim soit totalement comblée au ciel.

    *

    Après avoir reconnu le Seigneur, les deux disciples d'Emmaüs «se levèrent à l'instant même» (cf. Lc 24,33) pour communiquer ce qu'ils avaient vu et entendu. Lorsqu'on a fait une véritable expérience du Ressuscité, se nourrissant de son corps et de son sang, on ne peut garder pour soi seul la joie éprouvée. La rencontre avec le Christ, approfondie en permanence dans l'intimité eucharistique, suscite dans l'Église et chez tout chrétien l'urgence du témoignage et de l'évangélisation. Je l'ai précisément souligné dans l'homélie où j'ai annoncé l'Année de l'Eucharistie, me référant aux paroles de Paul: «Chaque fois que vous mangez ce pain et que vous buvez à cette coupe, vous proclamez la mort du Seigneur jusqu'à ce qu'il vienne» (1Co 11,26). L'Apôtre met en étroite relation le banquet et l'annonce: entrer en communion avec le Christ dans le mémorial de la Pâque signifie en même temps faire l'expérience de la nécessité de se faire missionnaires de l'événement actualisé dans ce rite. L'envoi à la fin de chaque Messe constitue une consigne qui pousse le chrétien à s'engager pour la diffusion de l'Évangile et pour l'animation chrétienne de la société.

    Jean-Paul II, Mane nobiscum Domine.

  • Encore un…

    Encore un Crésus qui nous vante les mérites de la pauvreté.

    Je l’aime bien, dom Coureau, et ses moines chantent magnifiquement. Mais le voilà qui vient nous dire qu’il faut voir dans les circonstances actuelles « la grâce d’un long Samedi saint, commencé dès le milieu du Carême et prêt à se prolonger encore ».

    Voilà donc encore un religieux qui a la messe tous les jours (et l’une des plus belles messes du monde), qui peut sortir tous les jours dans une grande propriété, et qui vient nous dire que c’est une grâce d’être privé de la messe et de l’eucharistie et d’être claquemuré, pour certains dans des conditions difficiles à vivre.

    Franchement… Pas eux…

  • Il y a 50 ans (19) : Pâques (1)

    C’est à propos de la collecte du dimanche de la Résurrection qu’on lit le propos le plus choquant, le plus impie, le plus inepte, de Dom Antoine Dumas, le Dr Frankenstein des collectes du nouveau missel, le grand manitou de leur soi-disant « restauration ». Il fallait, dit-il, dégager la collecte de sa « déformation grégorienne ». Car, d’après lui, saint Grégoire le Grand, le grand ordonnateur de la liturgie latine, le grand orfèvre des oraisons, avait « déformé » une collecte existante. Il fallait donc retrouver la collecte originelle. Et une fois retrouvée il fallait… la modifier, parce qu’elle n’était pas satisfaisante… et l’on a donc inventé une nouvelle fin. La vraie raison de ce tripatouillage est qu’il fallait supprimer la teneur anti-pélagienne de la collecte de saint Grégoire. Comme d’habitude.

    Ce n’est pas seulement la collecte de Pâques qui est en cause. Le propos de dom Dumas était général : nombre d’oraisons ont subi la « déformation grégorienne », d’où précisément la nécessité de « restaurer » les oraisons dans leur pureté d’avant saint Grégoire le Grand… Et c'est ce qu’il a réussi à faire gober à toutes les autorités post-conciliaires…

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  • Pâques

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    Hæc dies, quam fecit Dóminus : exsultémus et lætémur in ea.
    . Confitémini Dómino, quóniam bonus : quóniam in sǽculum misericórdia ejus

    Voici le jour que le Seigneur a fait, passons-le dans l’allégresse et dans la joie.
    Célébrez le Seigneur parce qu’il est bon, parce que sa miséricorde est éternelle.

    Le graduel de la messe du jour de Pâques, par les moines de Silos.

  • Samedi Saint

    ℟. Ecce quómodo móritur iustus, et nemo pércipit corde : et viri justi tollúntur, et nemo consíderat : a fácie iniquitátis sublátus est justus: * Et erit in pace memória eius.
    . Tamquam agnus coram tondénte se obmútuit, et non apéruit os suum : de angústia et de judício sublátus est.
    ℟. Et erit in pace memória ejus.
    ℟. Ecce quómodo móritur justus, et nemo pércipit corde : et viri justi tollúntur, et nemo consíderat : a fácie iniquitátis sublátus est justus : * Et erit in pace memória ejus.

    Voilà comment meurt le juste, et personne ne le perçoit en son cœur : et les hommes justes sont emportés, et personne n’y fait attention : c’est à la face de l’iniquité que le juste a été emporté :
    et en paix sera sa mémoire.
    Comme un agneau devant le tondeur il a gardé le silence, et il n’a pas ouvert la bouche : il a été retiré de l’angoisse et du jugement. Et en paix sera sa mémoire.

    Sixième répons des matines. Par les moines de Solesmes le 11 avril 1930 :


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  • Vendredi Saint

    Screenshot_2020-04-08 Missel à l'usage de Langres - Crucifixion(1).png

    Missel de Langres, fin XVe siècle.

    ℟. Ténebræ factæ sunt, dum crucifixíssent Jesum Judǽi: et circa horam nonam exclamávit Jesus voce magna: Deus meus, ut quid me dereliquísti ?
    * Et inclináto cápite, emísit spíritum.
    . Exclámans Jesus voce magna, ait : Pater, in manus tuas comméndo spíritum meum.
    ℟. Et inclináto cápite, emísit spíritum.

    Les ténèbres se firent, tandis que les Juifs eurent crucifié Jésus : et vers la neuvième heure, Jésus cria d’une voix forte :
    Mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? Et, ayant incliné la tête, il rendit l’esprit.
    Jésus criant d’une voix forte, dit : Père, entre tes mains je remets mon esprit.

    Cinquième répons des matines. Par les moines de Solesmes, le 11 avril 1930 :


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