Le 7 mars dernier – et on ne l’apprend que maintenant grâce à Rorate Caeli (ce devait donc rester confidentiel), la Congrégation pour la doctrine de la foi a envoyé un questionnaire à tous les évêques sur l’application du motu proprio Summorum Pontificum, à la demande de François.
Comme il est évident que François ne veut pas que la messe traditionnelle se développe (euphémisme), le questionnaire est envoyé de façon à voir comment restreindre la liberté de célébrer la messe traditionnelle. Le questionnaire n’est pas sans faire penser à un autre, ancien, qui avait permis à la quasi-totalité des évêques de répondre que personne dans leurs diocèses ne souhaitait l’ancienne messe, hormis quelques rares vieux grincheux opposants patentés au Concile… On voit que le nouveau questionnaire permet la même réponse, ou y incite.
1- Quelle est la situation dans votre diocèse en ce qui concerne la forme extraordinaire du rite romain?
2- Si la forme extraordinaire y est pratiquée, répond-elle à un véritable besoin pastoral ou est-elle promue par un seul prêtre ?
3- Selon vous, quels sont les aspects positifs et négatifs de l’usage de la forme extraordinaire ?
4- Les normes et conditions établies par Summorum Pontificum sont-elles respectées ?
5- Vous semble-t-il que dans votre diocèse, la forme ordinaire a adopté des éléments de la forme extraordinaire ?
6- Pour la célébration de la messe, utilisez-vous le Missel promulgué par le pape Jean XXIII en 1962 ?
7- Outre la célébration de la messe dans la forme extraordinaire, existe-t-il d’autres célébrations (par exemples baptême, confirmation, mariage, pénitence, onction des malades, ordinations, office divin, Triduum pascal, funérailles) selon les livres liturgiques d’avant le Concile Vatican II ?
8- Le motu proprio Summorum Pontificum a-t-il eu une influence sur la vie des séminaires (le séminaire du diocèse) et d’autres maisons de formation ?
9- Treize ans après le motu proprio Summorum Pontificum, quel est votre avis sur la forme extraordinaire du rite romain ?