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Laïcité - Page 13

  • Ecole laïque

    Questionnaire envoyé aux parents d'élèves d'une école primaire parisienne:

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  • Bivouac n’est pas content

    « 300 personnes à Paris, une cinquantaine à Bordeaux, une vingtaine à Strasbourg, les chiffres se suivent et se ressemblent. Les apéritifs républicains organisés ce samedi sont loin d’avoir drainé le monde escompté. Ces chiffres suscitent déception et incompréhension. Vous êtes chaque jour plusieurs milliers à lire les colonnes de Bivouac-ID. Et ce site n’est qu’une organisation parmi une vingtaine d’autres à avoir appelé au rassemblement ce samedi à Paris, Bordeaux, Toulouse, Lyon et Toulon. Vous êtes potentiellement nombreux, alors où étiez-vous ? Qu’attendez-vous pour sortir de la virtualité de la contestation sur internet, et vous inscrire enfin dans l’action et battre le pavé de la rue ? »

    Ces rassemblements étaient organisés par les gauchards laïcards de Résistance républicaine (Christine Tasin) et Riposte laïque (Pierre Cassen). Le tract disait : « Commémorons de façon conviviale le 140e anniversaire de la IIIe République qui a voté la loi de 1905 de séparation des Eglises et de l’Etat ! » C’est-à-dire la République maçonnique anticléricale de Jules Ferry, celle de la guerre à mort contre l’Eglise. C’est pourquoi en page d’accueil du site de Riposte laïque, on voit Benoît XVI lever une chope de bière à la place du calice.

    Cette fois, les identitaires ne se sont pas joints à cette action. Les laïcards anti-islam ont simplement montré qu’ils n’étaient qu’une poignée. Car, comme le disait Jean Glavany, secrétaire national à la laïcité au sein du PS, « aujourd’hui, être un bon laïque, c’est encourager la construction de mosquées en France ».

    Parmi les nombreux commentaires à l’article de Bivouac ID, je retiens celui-ci :

    « La remarque affligeante de Christine Tasin (nous ne sommes pas d’extrême droite, sur BFM) gomme tout remords de non participation. Ce que cette gauchiste fraîchement éveillée n’a pas compris, c’est que nous pourrons uniquement y arriver TOUS ENSEMBLE. En plus, elle débarque alors que le FN nous avertit depuis 30 ans. Pendant toutes ces années, elle devait voter pour un des camps qui en a fait entrer le plus, ce qui n’est pas un mince paradoxe. Je commence à comprendre pourquoi fdesouche ne s’est pas fait l’écho de ces manifestations. »

  • Les ducs de Bretagne sont devenus « laïques »

    La fin du Tro Breizh « devait être grandiose », à Nantes, dans la cour du château des ducs de Bretagne. Mais la direction du château a interdit les bannières et les prêtres en ornements liturgiques, en fait tout « signe religieux », parce que le lieu est laïque. (Ouest France, via Le Salon Beige)

    Aujourd’hui, Anne de Bretagne se ferait expulser de son château…

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  • Ils n’arrêtent jamais…

    Le Cnal (Comité national d'action laïque) dénonce la "Fondation Saint-Matthieu pour l'école catholique" (ex-Association d'entraide des établissements d'enseignement privé d’Ile-de-France) :

    "Cette fondation permet à l'enseignement privé de contourner l'interdiction de financement public pour le primaire, et sa limite à 10 % (loi Falloux) pour le secondaire, concernant les dépenses d'investissement. En effet, pour les particuliers et les entreprises, leurs dons seront déductibles des impôts. Ce sera donc bien, par ce truchement, l'argent de tous qui ira alimenter à 66 % ces dépenses d'investissement. Pire, grâce à la reconnaissance d'utilité publique, ceux qui sont soumis à l'ISF (impôt sur la fortune) bénéficieront d'une nouvelle niche fiscale."

  • L'Italie défend le crucifix à l'école devant la CEDH

    Dans l’affaire des crucifix à l’école, l’audience en appel a eu lieu aujourd’hui, dans une salle bondée de la Cour européenne des droits de l’homme à Strasbourg.

    "Le crucifix est un symbole passif sans rapport avec l'enseignement qui est laïque", a expliqué Nicola Lettieri, le représentant du gouvernement italien. "Où est l'endoctrinement et où est l'atteinte aux droits ? On ne soustrait pas les enfants aux convictions de leurs parents."

    Le professeur de droit américain Joseph Weiler, qui parlait au nom de huit pays (Arménie, Bulgarie, Chypre, Grèce, Lituanie, Malte, Russie et Saint-Marin), a mis en garde contre "une américanisation de l'Europe avec une règle unique qui serait contraire à la variété des constitutions" des Etats. "Les pays ont aussi le droit de se définir par rapport à un patrimoine religieux", a-t-il souligné, en rappelant la présence de croix sur des drapeaux et des monnaies. "En Europe, tous les enfants, athées ou croyants, apprennent que le droit de croire comme celui de ne pas croire est une réalité", a-t-il ajouté. "Les Britanniques qui entonnent God save the Queen ne sont bien sûr pas tous des croyants." La plaignante, a-t-il dit, "veut imposer à l'Italie l'abandon du crucifix", mais "il n'y a pas de devoir de laïcité qui s'imposerait en Europe".

    La CEDH ne rendra sa décision définitive que dans quelques mois.

    (D'après l'AFP)

  • La laïcité, de 1789 à Fillon

    "Il est temps que les Politiques tombent enfin le masque. La laïcité française, c’est du vent. Un vent anti chrétien. Et ce depuis le début, c’est-à-dire depuis 1789."

    Un texte à lire sur Agoravox.

  • Le « fondamentalisme laïciste » de la CEDH

    Propos du cardinal Julián Herranz Casado, ancien président du Conseil pontifical pour les textes législatifs, sur la condamnation de l’Italie dans l’affaire des crucifix.

    Le fondamentalisme laïciste, en s'éloignant du vrai concept de laïcité, voudrait reléguer la foi chrétienne et le fait religieux en général à la seule sphère privée de la conscience personnelle, excluant tout signe, symbole ou manifestation extérieure de la foi dans les lieux publics et dans les institutions civiles (écoles, hôpitaux, etc…

    Cette sentence renvoie sans motif (car la simple exposition du crucifix n'a aucun caractère d'imposition ou discriminatoire) à la liberté religieuse des élèves non chrétiens, alors qu'elle ne respecte pas, vis-à-vis des élèves chrétiens des écoles italiennes et de l'autorité paternelle de leurs parents, l'Art. 18 de la ‘Déclaration Universelle des droits de l'homme'. Cet article, en effet, garantit le droit à la liberté religieuse qui prévoit entre autre ‘la liberté de manifester, individuellement ou en commun, en public et en privé, sa propre religion'.

    La sentence n'a pas suffisamment mesuré le fait que la laïcité représente, oui, un principe constitutif des Etats démocratiques, mais que c'est à eux de déterminer au cas par cas les formes de son application concrète, selon les circonstances et en tenant compte des traditions locales. Il ne s'agit en effet pas d'un principe idéologique à imposer à la société en violant les traditions, les sentiments et les croyances religieuses des citoyens.

    Le concept de ‘neutralité' religieuse mis en avant par la Cour de Strasbourg est lui aussi interprété dans le sens idéologique du relativisme agnostique. Car, la neutralité ou la laïcité de l'Etat signifie uniquement qu'aucune religion n'aura un caractère civil, et non que l'Etat doit être ‘anti confessionnel', autrement dit opposé à la présence dans les institutions publiques d'un quelconque signe ou symbole religieux.

    Une telle attitude de rejet de la religion en soi ferait de l'athéisme une sorte d'idéologie ou de religion d'Etat et, dans notre cas, du Conseil de l'Europe et de l'Union européenne.

    La Cour semble avoir illégitimement dépassé les limites de sa propre compétence en se prononçant sur une question qui concerne la juste sauvegarde des traditions et de la culture nationales par un Etat, et des engagements qu'il a pris par le biais de concordats ou conventions particulières avec l'Eglise catholique et autres confessions religieuses éventuelles.

  • L’école catholique soumise au laïcisme

    La FCPE de la région Centre a demandé dans une lettre au recteur de l'académie d'Orléans-Tours de veiller au respect de la loi sur la laïcité dans l'organisation des examens 2010, et de veiller notamment à l'absence de crucifix sur les murs des salles accueillant les candidats.

    Interrogé par l'AFP, le rectorat a fait savoir qu'il avait "pris les initiatives nécessaires pour que le principe de laïcité soit de rigueur" pendant les examens 2010.

    Le recteur "a demandé à ce que les signes religieux ostentatoires ne soient pas visibles par les candidats dans les salles d'examen", a affirmé la directrice adjointe de cabinet, Aude Pinczon du Sel.

    Ainsi est donc appliquée la consigne « rappelée » par Luc Chatel le 4 mai dernier en réponse à une question du député Christian Bataille : « Les épreuves écrites comme les épreuves orales doivent se dérouler dans des salles où aucun signe religieux extérieur ostentatoire ne doit être mis en avant. »

    Or, selon le Service interacadémique des examens et concours (SIEC), la loi sur les symboles religieux à l'école ne s'applique pas aux centres d'examen. Et le SIEC avait fait respecter cette règle l’an dernier.

    En retirant les crucifix dans le silence le plus honteux, les écoles catholiques renient le Christ et en outre appliquent une consigne illégale…

  • Et voilà

    Les organisateurs de l'apéro géant saucisson pinard (Riposte laïque - Bloc identitaire - Résistance républicaine - Jeunes pour la France - Union gaulliste - Bivouac-ID) tiendront une conférence de presse place de l'Etoile demain 18 juin pour, notamment, « rappeler solennellement qu'aucun lieu public en France ne doit être régi par des lois religieuses ».

    Un lieu public est « un lieu accessible à tous sans autorisation spéciale de quiconque que l'accès en soit permanent ou subordonné à certaines conditions heures ou causes déterminées ».

    Les églises sont des lieux publics.

  • Le grand retour du laïcisme suisse

    Le Parti radical suisse a déposé un projet de loi visant à interdire le port de «costume religieux» dans l'espace public. L'expression vise autant «la soutane que la tenue des rabbins et la burqa», précise le député radical Jean Romain, fer de lance du projet.

    Genève avait édicté en 1875 une loi interdisant le port «de tout costume ecclésiastique ou appartenant à un ordre religieux». Elle est toujours théoriquement en vigueur, mais n'est plus appliquée depuis longtemps. Il convient aujourd'hui de la remettre au goût du jour en l'appliquant à toutes les religions, disent les radicaux.

    Titre de l'article du Temps: "Pour interdire la burqa, les radicaux visent la soutane."