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Baby loup (de l’islam)

Extraits d’un article du Figaro

C'est une crèche unique en France, ouverte 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, afin que les parents puissent travailler en horaires décalés.

Installée au coeur de la Cité de la Noé (célèbre pour avoir servi de cadre au film La Haine de Mathieu Kassovitz), Baby Loup accueille en permanence une bonne trentaine d'enfants de toutes nationalités.

Baby Loup a été créée en 1990 avec le soutien actif du maire de Chanteloup-les-Vignes, Pierre Cardo.

Natalia Baléato, une femme énergique d'origine chilienne, est recrutée pour la piloter. Elle est assistée, entre autres, de Fatima Afif, qui veut devenir éducatrice. Fatima se forme et, en 1998, devient directrice adjointe.

En décembre 2008, à l'issue d'un congé parental de cinq ans, après deux grossesses, Mme Afif revient voilée en noir de la tête aux pieds. Seul son visage est découvert. Cherchet- elle la rupture ? Elle annonce d'emblée que sa tenue «n'est pas négociable» bien qu'elle sache que le règlement intérieur l'interdise. C'est le clash. Natalia Baléato n'en finit pas de raconter cette journée cauchemardesque du 9 décembre 2008, où son ex-bras droit s'est muée en ennemie, multipliant insultes et provocations au milieu des enfants. «Toi et tes grands principes, j'en ai marre!» crie-t-elle. Ou encore: «Ferme-là! Qu'est-ce que tu connais de l'islam?» Licenciée pour insubordination et faute grave, Fatima Afif n'en reste pas là. Elle monte les autres salariées de Baby Loup contre la direction, en appelle à la solidarité entre musulmans, saisit la Halde et les prud'hommes.

L'année 2009 se déroule sous haute tension: arrêts maladie intempestifs et refus de travailler de certains personnels, qui tentent d'imposer leur voile, demandes de faire faire les prières aux enfants... Les parents se divisent. Le fragile consensus pour «maintenir un espace de neutralité et sauvegarder le vivre ensemble», dixit la direction, menace de voler en éclats. Les tensions sont telles que la direction de Baby Loup doit faire appel à des consultants extérieurs pour gérer les 20 salariés. En mars, coup de tonnerre: la Halde donne raison à Fatima Afif.

Depuis, c'est le branle-bas de combat chez les partisans de Baby Loup: la crèche a pris un nouvel avocat, la directrice multiplie les interviews, Elisabeth Badinter, marraine de l'association, remue ciel et terre. A peine arrivée à la Halde, Jeannette Bougrab prend le contre-pied de son prédécesseur et promet une nouvelle délibération.

Au-delà de la survie de la crèche, l'affaire Baby Loup a braqué les projecteurs sur une réalité peu réjouissante: la mainmise croissante des radicaux musulmans sur les quartiers, ici et ailleurs.

Commentaires

  • Peut-être que si on avait laissé Mme Afif porter son voile, tout simplement il n'y aurait pas au tout ce branle-bas de combat. Ce n'est pas parce qu'on fait quelques chose de bien (cette crèche est quelque chose de super) qu'on a le droit d'être discriminant. La tolérance évite bien des conflits et les demandes des autres salariés sont peut-être plus du a la solidarité envers Mme Afif qu'a des vrais revendications. Les mère qui ramènent leurs enfants a la crèche sont peut-être voilées et les salariées n'ont pas le droit.. ça ne peut que suscitée de la révolte car toutes ces femmes ont du ce mettre a la place de Mme Afif.

  • Bon, alors disons que je m'occupe d'une crèche...En Arabie, et que du jour au lendemain je décide de porter une énoorme croix pectorale plus grosse que celle du pape.... Je suis sur que tout les chrétiens du monde se mettrons à ma place (6 pieds sous terre)

  • Oh non, pas besoin de porter une croix: simplement dire: maintenant je suis chrétien...

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