La FCPE de la région Centre a demandé dans une lettre au recteur de l'académie d'Orléans-Tours de veiller au respect de la loi sur la laïcité dans l'organisation des examens 2010, et de veiller notamment à l'absence de crucifix sur les murs des salles accueillant les candidats.
Interrogé par l'AFP, le rectorat a fait savoir qu'il avait "pris les initiatives nécessaires pour que le principe de laïcité soit de rigueur" pendant les examens 2010.
Le recteur "a demandé à ce que les signes religieux ostentatoires ne soient pas visibles par les candidats dans les salles d'examen", a affirmé la directrice adjointe de cabinet, Aude Pinczon du Sel.
Ainsi est donc appliquée la consigne « rappelée » par Luc Chatel le 4 mai dernier en réponse à une question du député Christian Bataille : « Les épreuves écrites comme les épreuves orales doivent se dérouler dans des salles où aucun signe religieux extérieur ostentatoire ne doit être mis en avant. »
Or, selon le Service interacadémique des examens et concours (SIEC), la loi sur les symboles religieux à l'école ne s'applique pas aux centres d'examen. Et le SIEC avait fait respecter cette règle l’an dernier.
En retirant les crucifix dans le silence le plus honteux, les écoles catholiques renient le Christ et en outre appliquent une consigne illégale…