Comme les cinglés ont réussi à faire admettre le « déni de grossesse » pour quasiment légaliser le meurtre du bébé qui vient de naître (le « néonaticide » devient d’ailleurs un « avortement post-natal »…), la nouvelle étape est la reconnaissance du « déni d’enfant »…
C’est ce que l’on apprend au procès de Rosa Da Cruz, à Tulle, jugée pour avoir dissimulé pendant deux ans dans le coffre d’une voiture un enfant qui souffre désormais, entre autres, d’un « trouble autistique permanent ».
L’avocate de l’accusée plaide depuis le début de la procédure pour un « déni d’enfant » issu de son « déni de grossesse ». Et elle fait venir des « experts » qui attestent de la chose.
« Cette situation, à ma connaissance, de déni d’enfant prolongeant un déni de grossesse est une situation inédite dans le monde entier ! » s’exclame bêtement un gynécologue qui croit ainsi innocenter la mère.
Mais il y a tout de même dans le tribunal une assez forte opposition à ce délire. (S’il y avait eu déni d’enfant il y aurait eu très rapidement mort d’enfant…) Et le procureur a demandé 8 ans de prison.
Récit détaillé ici. (Mais, contrairement à ce qu’affirme cet article, il n’y a pas de consensus sur le déni de grossesse, comme il vient précisément de le montrer : « En psychiatrie, le déni de grossesse n’est même pas classifié », « on ne peut faire rentrer le déni dans aucun cadre »…)
Addendum
Elle est condamnée à 5 ans de prison dont 3 avec sursis. Le déni d'enfant n'a donc pas été reconnu. Mais ça avance : elle était passible d'un maximum de 20 ans de réclusion, dans une affaire jugée aux assises en raison du caractère permanent des séquelles de sa fille. Et si elle a été incarcérée on dit déjà qu'elle va avoir très vite un "aménagement de peine".