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Justice - Page 40

  • Justice d’en-haut (autre cas)

    L’avocat vedette Francis Terquem, fondateur de SOS Racisme, avocat du MRAP, etc., a été condamné à 2.000 euros d’amende pour violences sur sa femme.

    « Il s’agit d’un dossier de violence conjugale tout à fait classique, tout à fait banal, qui démontre que ce genre de faits touche tous les milieux », avait dit le procureur, en réclamant six mois de prison avec sursis.

    La violence conjugale touche tous les milieux mais tous les milieux ne sont pas touchés de la même façon par la justice.

    L’article 222-13 du code pénal stipule que l’acte de violence conjugale « classique et banal » (qui n’entraîne pas d’incapacité de travail) est puni de trois ans d’emprisonnement et 45.000 euros d’amende. Depuis 2006, la violence exercée par un conjoint est une circonstance aggravante.

  • Justice d’en haut

    Il y a des circonstances où l’on voit qu’il peut vraiment y avoir une justice à deux vitesses. Une justice d’en haut, pour les VIP médiatiques, et une justice d’en bas.

    L’acteur vedette Samy Naceri devait être de nouveau jugé hier en correctionnelle, cette fois pour « violence avec usage ou menace d’une arme suivie d’une incapacité supérieure à huit jours et récidive ». Mais à l’ouverture de l’audience, son avocat a fait savoir que son client, qui est en prison depuis le 4 janvier, bénéficiait d’une « mesure de suspension de peine » pour être hospitalisé pendant quatre mois. « Il s’agit d’une pathologie extrêmement lourde qui ne pouvait plus attendre. » Le jour du procès, c’était devenu terriblement urgent. La pathologie extrêmement lourde en question est du domaine de la « vie privée ». Donc on n’en saura rien. Mais l’avocate évoque ensuite son « addiction à l’alcool ». Et nous rassure : « Ses jours ne sont absolument pas en danger. » Ce n’est donc pas une pathologie extrêmement lourde. Il s’agit uniquement de renvoyer le procès...

  • Procès Bodein

    Propos de Dominique Kegelin, le père de Jeanne-Marie, hier à l’audience :

    « Je n’ai pas de haine dans mon cœur, mais j’aimerais que les assassins fassent des aveux. Il vaut mieux qu’ils se présentent au tribunal des hommes plutôt qu’au tribunal de Dieu où il n’y aura pas de rémission possible. »

    Propos de Marie Martine Kegelin, la mère de Jeanne-Marie :

    « Je voudrais que les bourreaux fassent des aveux, se convertissent et demandent pardon à la famille Kegelin. »

    « Elle était plus digne du ciel que de la terre (...) Je n’en veux pas à Dieu de nous l’avoir ravie mais à tous ces gouvernants qui ne font rien pour combattre la pornographie ambiante qui fait de nos jeunes des pervers qui deviennent les violeurs et les assassins de demain. »

    Propos de Louis-Dominique Kegelin, frère de Jeanne-Marie, séminariste à Wigratzbad :

    « Elle avait son tempérament. C'était une petite fille comme les autres, mais elle avait compris l'exigence universelle à la sainteté. »

    ***

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    « Jésus, je te remercie parce que tu m’as donné la force d’être bonne et que tu as été crucifié pour nous sauver. Aide-moi à faire beaucoup de sacrifices et que je reste dans la joie. » Jeanne-Marie

  • A propos de Pierre Bodein

    A propos de Pierre Bodein, de la question de la « récidive », et des errements des psychiatres, il peut être utile de se reporter aux deux éditoriaux que j’y ai consacrés dans National Hebdo en 2004 (8_juillet_2004.doc) et en 2005 (14_juillet_2005.doc). Dans le second, on verra notamment comment la sortie de prison de ce monstre est déjà programmée, depuis le début de l’été 2005, et comment les fameux psychiatres (j’avais alors eu accès à leurs ahurissantes analyses) évoquaient « le problème de défense sociale de son retour à la vie civile », qui « se posera dans des délais qui interdisent de le figer dès maintenant dans un rôle de pervers intraitable »...

    Rappelons que cette affaire nous touche tout particulièrement, non seulement en raison de l’horreur insoutenable des crimes de Bodein, mais aussi parce que la famille Kegelin, d’une très profonde foi chrétienne, est proche de Chrétienté-Solidarité. Il est poignant que le procès de Pierre Bodein commence en pleine joie pascale. Comme un témoignage que Jeanne-Marie est vivante, dans la gloire, pendant que son assassin et tortionnaire affronte la dérisoire justice des hommes.

    Fin juin 2004, M. et Mme Kegelin publiaient ceci :

    « Emus de l’immense feu de charité qui embrase la Chrétienté tout entière depuis la France et l’Europe jusqu’en Afrique, Inde, Océanie, Asie et Amériques, nous sortons de notre silence recueilli pour dire notre reconnaissance.

    Comment ne pas être touchés par la prière des abbayes et des monastères, des enfants des écoles, par les veillées de prières organisées partout, les Messes célébrées, les messages de soutien, les souffrances offertes pour celle qui, disparue le jour de la fête du Sacré Cœur de Jésus, écrivait dans un petit journal insoupçonné retrouvé après sa disparition :

    « Jésus, je te remercie parce que tu m’as donné la force d’être bonne et que tu as été crucifié pour nous sauver. Aide-moi à faire beaucoup de sacrifices et que je reste dans la joie. »

    Du fond du cœur merci à chacun d’entre vous, et qu’en toutes choses la volonté de Dieu soit faite. »

  • Une magistrate politique

    On apprend que Josiane Bigot, conseillère à la Cour d’appel de Colmar, préside le comité de soutien à la Ségolène Royal dans le département du Haut-Rhin, et qu’elle a pris la parole lors d’une réunion publique. Or les magistrats sont tenus à une évidente obligation de réserve.

    « Le scandale est grand, et l’opprobre s’étend malheureusement à toute la magistrature », écrit Wallerand de Saint Just dans un communiqué, au nom du Comité d’action présidentiel Le Pen Sécurité Justice qu’il préside. Surtout lorsque l’on constate que le garde des Sceaux dément formellement « avoir entamé une procédure pré-disciplinaire ou disciplinaire » contre cette personne, indiquant que, seules, des « explications » lui sont demandées….

    Le Syndicat de la Magistrature auquel appartient bien entendu Josiane Bigot écrit ceci : « un magistrat a le droit d’exprimer une opinion politique en dehors de sa sphère professionnelle. ». Ce qui est un mensonge éhonté, souligne Wallerand de Saint Just, qui ajoute : « On en a plus qu’assez de cette politisation. Elle est d’autant plus insupportable que ces mêmes magistrats appliquent, dans leurs décisions, leurs opinions sectaires. Le programme présidentiel de Jean Marie Le Pen entend lutter contre toute politisation de la magistrature. »

  • Le juge et le Coran

    Un juge allemand a refusé le divorce immédiat à une femme d’origine marocaine battue par son mari, au motif que le Coran ne condamne pas ce genre de pratique.

    Cela suscite un véhément concert de protestations en Allemagne, toutes tendances confondues.

    Mais personne ne remarque qu’il s’agit là d’un indice (comme nous commençons aussi à en avoir en France) de l’influence croissante de la charia jusque dans les tribunaux laïques, ce qui est un signe terrifiant de l’islamisation sous couvert de multiculturalisme.

  • Quand la loi coranique prime la loi française

    La dépêche de l’AFP, du 9 mars, m’avait échappé. Novopress-Lyon l’a reproduite et commentée, et Vox Galliae a signalé l’information, qui mérite en effet d’être connue : le tribunal administratif de Lyon a rendu un jugement qui s’appuie sur la charia, et uniquement sur la charia.

    Le tribunal a annulé une décision du préfet du Rhône qui rejetait une demande de regroupement familial faite par une Algérienne à qui avait été confié son neveu par une décision algérienne de justice appliquant la kafala, à savoir l’adoption coranique.

    A deux reprises, la préfecture du Rhône avait rejeté la demande de cette Algérienne, au motif que « la venue en France de cet enfant âgé de deux ans aurait pour conséquence de l’éloigner de son milieu social, culturel et familial habituel », et que « l’intérêt supérieur de l’enfant était de demeurer en Algérie auprès de ses parents biologiques ».

    Mais le tribunal administratif a annulé cette décision, « entachée d’erreur de droit », car « le préfet du Rhône ne tient pas compte de la situation familiale telle que l’acte de kafala l’a organisée ».

    Ainsi le droit coranique prime-t-il la loi française. Et c’est une « erreur de droit » que de ne pas entériné une décision fondée sur la charia.

  • Nouvelle plainte de Le Pen : pour piratage informatique

    On a appris aujourd’hui de source judiciaire que Jean-Marie Le Pen a porté plainte jeudi pour « introduction (dans) son système informatique » au siège du FN à Saint-Cloud. La police judiciaire (SDPJ) a été saisie de l'enquête vendredi.

    Jeudi matin, lors de sa conférence de presse sur les manœuvres tendant à l’empêcher d’obtenir ses 500 parrainages, Jean-Marie Le Pen avait fait allusion à un possible piratage des ordinateurs du Paquebot pour expliquer que les faux journalistes qui font pression sur les maires dans certaines régions aient une liste des maires qui lui ont promis leur signature. Je n’y croyais guère, car ce n’est pas à la portée du premier venu, ni même a priori du staff de Philippe de Villiers. Mais si Le Pen a porté plainte (peu après sa conférence de presse, où il n’en a rien dit) et si la PJ mène une enquête, c’est que l’affaire est sérieuse.

    Reste à souhaiter que les différentes enquêtes sur les manœuvres contre Le Pen aboutissent très rapidement.

  • Huchon condamné

    Le président socialiste du conseil régional d’Ile-de-France, Jean-Paul Huchon, a été condamné à six mois de prison avec sursis, 60.000 euros d’amende et un d’inéligibilité pour « prises illégales d’intérêts ». Sa femme Dominique Le Texier a été condamnée à quatre mois de prison avec sursis et 20.000 euros d’amende. Les magistrats, comme on pouvait s’en douter, n’ont pas apprécié, et ont jugé « particulièrement maladroites », les déclarations de Jean-Paul Huchon qui prétendait ne pas savoir ce que faisait sa femme, laquelle se trouvait donc par hasard, sans qu’il le sache, employée de trois sociétés de communication choisies par la région. Les magistrats soulignent que « Jean-Paul Huchon a fait prévaloir un intérêt personnel sur l’intérêt général dont il est pourtant le garant en sa qualité d’élu », et qu’« un tel comportement participe inévitablement à la dégradation de l’image des responsables politiques ». Mais Jean-Paul Huchon fait appel, et garde donc ses mandats…

  • Un « pas en avant » vers l’homoparentalité

    La cour d'appel d'Amiens a prononcé mercredi l'adoption simple d'un garçonnet de deux ans et demi par la compagne de sa mère biologique (laquelle a pour cela abandonné son autorité parentale…), confirmant ainsi un jugement de première instance.

    Le 30 novembre 2006, le tribunal de grande instance de Belfort a également prononcé l'adoption d'un garçon de 5 ans par un couple de lesbiennes. La première décision de ce type remonte à 2001, quand fut prononcée l'adoption de trois petites filles par la compagne de leur mère biologique. En revanche, en juin 2006, la cour d’appel de Riom a refusé l’adoption d’un enfant de deux ans vivant avec deux femmes pacsées. Par ailleurs, en février 2006, la Cour de cassation a accordé à deux lesbiennes une « délégation de partage de l’autorité parentale ».

    Avec l’arrêt d’Amiens, « l'adoption par les couples homosexuels a fait un pas en avant », souligne l’AFP,  « l'homoparentalité a fait un petit pas supplémentaire », alors que le « droit à la parentalité » pour les homosexuels n’existe pas dans la loi.

    Les lobbies homosexuels s’engouffrent aussitôt dans la brèche, saluant cette « avancée » mais stigmatisant le « bricolage » et réclamant la légalisation « urgente » de l’homoparentalité.

    Pour la présidente du Conseil supérieur de l'adoption, Michèle Tabarot (qui est aussi déléguée de l’UMP à la famille), la cour d'appel d'Amiens « détourne l'esprit de la loi, l'adoption ne devant pas être utilisée » pour faire reconnaître le droit des homosexuels à la parentalité.

    Pour la « Défenseure des enfants » Dominique Versini, « la famille homosexuelle est une réalité », et elle propose, en attendant une décision du législateur, de simplifier et rendre plus performante la délégation d'autorité parentale.

    Voilà comment on défend les enfants et la famille en France…