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Une magistrate politique

On apprend que Josiane Bigot, conseillère à la Cour d’appel de Colmar, préside le comité de soutien à la Ségolène Royal dans le département du Haut-Rhin, et qu’elle a pris la parole lors d’une réunion publique. Or les magistrats sont tenus à une évidente obligation de réserve.

« Le scandale est grand, et l’opprobre s’étend malheureusement à toute la magistrature », écrit Wallerand de Saint Just dans un communiqué, au nom du Comité d’action présidentiel Le Pen Sécurité Justice qu’il préside. Surtout lorsque l’on constate que le garde des Sceaux dément formellement « avoir entamé une procédure pré-disciplinaire ou disciplinaire » contre cette personne, indiquant que, seules, des « explications » lui sont demandées….

Le Syndicat de la Magistrature auquel appartient bien entendu Josiane Bigot écrit ceci : « un magistrat a le droit d’exprimer une opinion politique en dehors de sa sphère professionnelle. ». Ce qui est un mensonge éhonté, souligne Wallerand de Saint Just, qui ajoute : « On en a plus qu’assez de cette politisation. Elle est d’autant plus insupportable que ces mêmes magistrats appliquent, dans leurs décisions, leurs opinions sectaires. Le programme présidentiel de Jean Marie Le Pen entend lutter contre toute politisation de la magistrature. »

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