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Justice - Page 39

  • Le rappeur sera quand même condamné

    « Les rapports du ministère de l’Intérieur ne feront jamais état des centaines de nos frères abattus par les forces de police sans qu’aucun des assassins n’ait été inquiété », déclarait le rappeur Mohamed Bourokba, dit Hamé, à l’occasion de la sortie d’un disque de son groupe La Rumeur.

    Le ministère de l’Intérieur avait porté plainte. Malgré l’évidence de la diffamation, et de son caractère insupportable, Hamé avait été relaxé en première instance, puis en appel. Ce qui montre à quel point les prétoires sont gangrenés par l’idéologie gauchiste du syndicat de la magistrature.

    Mais la Cour de cassation vient d’annuler l’arrêt de la cour d’appel : « En se prononçant ainsi, alors que constitue une diffamation envers une administration publique ne pouvant être justifiée par le caractère outrancier du propos, l’imputation faite aux forces de police de la commission, en toute impunité, de centaines de meurtres de jeunes de banlieues, la cour d’appel a méconnu le sens et la portée » de la loi sur la presse.

    La Cour de cassation a renvoyé l’affaire devant la cour d’appel de Versailles. Qui devra condamner le rappeur. Sans doute à une peine symbolique, vu l’état d’esprit de nombreux magistrats. Mais quand même...

  • Bodein : l’horreur continue

    Pierre Bodein a été condamné à la « peine maximale », « la plus lourde de notre code pénal », à savoir 30 ans de prison. Cela se dit « réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une peine de sûreté de 30 ans incompressible ». C’était la peine demandée par le procureur. En revanche, les 16 autres accusés, dans cette affaire de viols et de meurtres particulièrement atroces, ont tous été acquittés, alors que le procureur avait requis des peines s’échelonnant entre trois et trente ans de prison. « On a acquitté d’un trait de plume 16 personnes que tout accuse », a réagi Me Wallerand de Saint Just, avocat des parents de Jeanne-Marie.

    Procès Bodein, l’horreur continue : tel est le titre d’un communiqué de Bruno Gollnisch. « Le fait que Bodein, condamné à 46 ans de prison, n'en ait effectué que 13, ce qui lui a permis de perpétrer ses abominables forfaits sur ses trois malheureuses victimes est une première faillite de l'institution judiciaire », souligne le délégué général du Front national. « Mais avec 16 accusés sur 17 acquittés, la deuxième est l'incapacité à déterminer et condamner les complices de Bodein dans l'effroyable martyre de plus de 12 heures de la petite Jeanne-Marie Kegelin, alors qu'il est d'une absolue évidence que Bodein n'a pu commettre seul cet abject viol suivi de mutilations et d'assassinat. La Ministre Mme Rachida Dati et le Parquet général devront donc suivre les recommandations des admirables parents de Jeanne-Marie et de leur avocat Maître de Saint-Just, si ceux-ci les sollicitaient de faire appel, pour que justice soit enfin faite. »

    L’avocat de Pierre Bodein a fait savoir qu’en tout cas son client, qui clame son innocence, lui a déjà donné mandat pour interjeter appel. Non sans ajouter : « Quant à savoir si je vais continuer à le suivre, c’est une autre histoire. »

    L’horreur va donc aussi continuer de ce point de vue. Avec un procès en appel, nouvelle terrible épreuve pour les parents des victimes. Selon toute vraisemblance, quoi qu’il se passe pour ses co-accusés, Pierre Bodein sera de nouveau condamné à la « perpétuité ». Ce qui ne veut pas dire qu’il restera en prison. L’homme a déjà montré à plusieurs reprises qu’il avait des capacités hallucinantes de faire prendre des vessies pour des lanternes. Notamment de se faire passer brusquement pour fou auprès d’experts psychiatriques. Ce qui lui avait permis de passer de la prison à l’asile et de s’en échapper aussitôt...

  • Panique place Vendôme

    D’abord, c’est Olivier Ubeda qui a quitté le cabinet de Rachida Dati, ministre de la Justice. L ’explication donnée fut que M. Ubeda ne faisait pas partie officiellement du cabinet, et qu’il avait seulement accepté d’assurer la transition.

    Admettons.

    Le 6 juillet, c’est Michel Dobkine, le directeur de cabinet, qui s’en va. Un magistrat très expérimenté, qui pilotait les premières lois voulues par Sarkozy : lutte contre la récidive, refonte de la carte judiciaire, réforme de la justice des mineurs, loi pénitentiaire...

    Il aurait dit qu’il en avait assez de se faire insulter toute la journée par le ministre. Mais il a vigoureusement démenti, et a mis en avant sa vie amoureuse. Son poste exige d’être disponible à 100%, et il ne l’était qu’à 85%...

    Bien sûr, on ne peut pas retenir un homme amoureux, comme dit Rachida Dati. Mais tous les témoignages recueillis à la Chancellerie font état que ça barde place Vendôme, que Rachida Dati est autoritaire, cassante, etc. Ce qu’a d’ailleurs reconnu à mots couverts le porte-parole du gouvernement, qui après avoir assuré que Rachid Dati est « quelqu’un de très humain », a ajouté qu’elle est « habituée à avoir des exigences élevées »...

    On en était là, quand, hier, trois conseillers ont pris la fuite à leur tour. L’explication officielle est qu’ils « font l’objet de projets de nomination dans la magistrature ».

    C’est l’explication de trop. Celle que personne ne peut avaler. Déjà, la vie amoureuse de Michel Dobkine, l’homme en charge de dossiers lourds et prioritaires, dont certains en discussion au Parlement, c’était plus que limite. Mais que dans le même temps, dans cette situation, s’en aillent le conseiller pour les affaires pénales, le conseiller pour le droit des mineurs, et le conseiller pour les libertés publiques et les questions constitutionnelles, c’en est beaucoup trop, et l’explication officielle est ici véritablement déplacée. On ne projette pas de nommer ailleurs des personnages clefs qui viennent de prendre leur fonction et qui sont au cœur de la politique gouvernementale. Ou alors c’est qu’il n’y a pas de gouvernement.

    De sources syndicales concordantes, relève l’AFP, « ça va mal à la Chancellerie en ce moment. Et il n’y a pas qu’au cabinet. Un certain nombre de directeurs à la Chancellerie aimeraient bien partir »...

    Interrogé sur le sujet à Tunis, Nicolas Sarkozy a déclaré qu’il faisait « totalement confiance » à Rachida Dati, et n’a pas craint de s’interroger sur le caractère « sexiste » des attaques contre elle, en faisant référence à Ségolène Royal. Sic.

    « Cela fait partie de la vie des cabinets », a ajouté le président de la République. On n’a pourtant pas souvenir d’une telle hémorragie dans un cabinet quelques semaines après les prises de fonction.

    Ce mercredi, lendemain de la démission des trois conseillers, doit être installé le comité d’orientation en vue de l’élaboration de la loi pénitentiaire...

  • Ce n’est pas le rôle du Président...

    Contrairement à ce que l’on croit, Nicolas Sarkozy ne s’occupe pas de tout. Il y a un domaine qui n’est pas de sa compétence. C’est du moins ce que croit savoir Yves Jégo, porte-parole de l’UMP. A propos de la décision du président de la République de ne pas accorder de grâces collectives à l’occasion du 14 juillet, il a déclaré que ce n’était « pas son rôle de réguler l’occupation des prisons ».

    Tiens donc.

    La surpopulation pénale, ce sera la faute à Rachida...

    Etc. ?

  • Le Bouchelaleg de Sarkozy

    L’Algérien Cherif Bouchelaleg a été condamné hier à quatre ans de prison, dont deux ferme, pour avoir forcé un barrage de gendarmerie près d’une réunion d’où sortait le Premier ministre Dominique de Villepin, le 29 août 2006, à Sallanches. La gendarmerie s’était empressée de faire savoir que l’intrusion de l’énergumène n’avait rien à voir avec la présence du Premier ministre, preuve en était que l’individu, dont elle ne donnera le nom que plus tard, en était à son troisième vol de voiture de la journée, après avoir commis plusieurs vols avec violence les jours précédents...

    Mercredi soir, à la télévision, Nicolas Sarkozy s’est une nouvelle fois vanté d’être l’homme qui a aboli la prétendue « double peine ». C’est précisément le cas Bouchelaleg qui l’avait fait changer d’avis sur la question. Il avait été ému par le « contexte familial » de ce voyou, qui avait au moins huit condamnations à son actif, et qui était sorti de prison en juin 2002, sous le coup d’un arrêté d’expulsion : il s’était marié en France et avait six enfants (aujourd’hui il en a huit). Le ministre de l’Intérieur fit voter une loi supprimant la « double peine » pour que Cherif Bouchelaleg reste en France. Cette loi fut votée à l’unanimité (c’est-à-dire que même des gens réputés de droite comme Thierry Mariani ou Jacques Myard la votèrent).

    Cherif Bouchelaleg, qui était venu en France à l’âge de 11 ans dans le cadre du regroupement familial (son histoire est vraiment emblématique de bout en bout), est donc resté en France et a pu continuer ses activités... A Sallanches, il est connu pour son comportement violent, notamment envers ses voisins, et envers les employés de l’office HLM qu’il menace régulièrement pour obtenir un appartement plus grand que son... cinq pièces.

    Il vient donc d’être condamné pour une trentaine de délits, dont une vingtaine commis dans les 48 heures avant l’incident Villepin. Tous délits qui auraient été évités si Nicolas Sarkozy n’avait pas été « ému » par le personnage.

    Rappelons que lorsqu’il décida d’assigner Bouchelaleg à résidence, en attendant le vote de la loi, Nicolas Sarkozy n’avait pas abrogé l’arrêté d’expulsion. Il disait alors que tout nouveau trouble à l’ordre public, de la part de Bouchelaleg, entraînerait l’application immédiate de cet arrêté. Et il ajoutait : « Je ne peux pas prendre la responsabilité de balayer tout ce qui s’est passé. S’il refaisait une connerie dans six mois, on dirait que je suis inconscient. » Puis il a fait voter la loi qui empêche d’expulser Bouchelaleg. Lequel a commis non pas une connerie, mais une trentaine de conneries, dont bon nombre avec violence. Plus de six mois après, certes, mais on ne voit pas ce que ça change.

    On peut donc affirmer, sans craindre d’être contredit par l’intéressé, même s’il est aujourd’hui président de la République, que Nicolas Sarkozy est inconscient.

    Et l’on en aura sans doute bientôt d’autres preuves : dans quelques mois, Cherif Bouchelaleg sortira de nouveau de prison...

  • Le marchand de sable

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Après la poudre aux yeux du projet de loi Sarkozy-Hortefeux sur la « maîtrise de l’immigration », qui ne risque pas de maîtriser quoi que ce soit, voici la poudre aux yeux du projet de loi Sarkozy-Dati sur la récidive, qui ne risque pas de faire peur aux voyous.

    Le texte prévoit pour les récidivistes des peines plancher… mais c’est un plancher amovible dont les juges feront ce qu’ils veulent.

    Le texte prévoit la suppression de l’excuse de minorité… mais les juges pourront rétablir cette excuse à leur gré.

    Les élections ne sont pas encore terminées que le marchand de sable législatif est déjà passé deux fois.

  • Le blasphème d’Alexandre Simonnot

    Le militant FN Alexandre Simonnot comparaîtra en justice le 21 juin prochain.

    Quel délit lui reproche-t-on ? Le mieux est de citer les termes de sa convocation, qui est un authentique chef-d’œuvre de prose policière politiquement correcte. Il sera jugé pour avoir, « à Taverny, le 2 décembre 2006, volontairement dégradé un bien, en l’espèce un objet mis en place dans le cadre de la journée mondiale de lutte contre le sida, objet destiné à une campagne d’information et de prévention en l’espèce un préservatif géant entourant l’obélisque située sur le rond point de l’obélisque à Taverny, destiné à l’utilité publique ou à la décoration publique et appartenant à une personne publique ou chargée d’une mission de service publique, en l’espèce la mairie de Taverny ».

    La journée mondiale de lutte contre le sida, c’était le 1er décembre. Le lendemain, le maire de Taverny, arrivant comme les carabiniers, décide de coiffer l’obélisque de la ville d’un gigantesque préservatif (onze mètres de haut) gonflé à l’hélium. Alexandre Simonnot, passant en voiture, découvre cette immonde installation. Il ne voit pas du tout où est « l’utilité publique » du machin ni en quoi cela pourrait constituer une « décoration ». Il voit seulement que c’est répugnant. Et il pense aux enfants confrontés à ce spectacle. Il arrête sa voiture, et armé de sa clef de contact il perce la chose.

    Scandale. Profanation. Blasphème. Le préservatif est sacré. Son effigie géante, érigée pour la célébration de la journée de lutte contre le sida, l’est davantage encore.

    Heureusement, un employé municipal a vu l’attentat. Il a noté le numéro de la voiture du terroriste, qui a pu être rapidement interpellé. Et Alexandre Simonnot a passé 20 heures en garde à vue...

    Le pire est qu’Alexandre Simonnot ne regrette pas son geste. Il ose même le revendiquer. Il n’a rien contre le préservatif, dit-il, ni évidemment contre la prévention du sida, mais il a été scandalisé de voir ce machin géant placé à la vue de tous, notamment des enfants. « C’est un outrage aux bonnes mœurs. » Et il ajoute que le monstrueux bidule a coûté la coquette somme de 9.000 euros aux contribuables de Taverny...

    C’est le maire lui-même qui a porté plainte, et qui entend qu’Alexandre Simonnot soit condamné, pour le moins, à rembourser les 9.000 euros. Alexandre Simonnot demande que tous ceux qui le peuvent aillent le soutenir dans son combat « pour avoir simplement voulu défendre et protéger les enfants, les valeurs familiales, et la dignité de Taverny ».

    C’est le 21 juin prochain, à 10 h 30, au tribunal de grande instance de Pontoise, 3 rue Victor Hugo.

  • Nous voilà rassurés

    Le nouveau président de la Cour de Cassation, Vincent Lamanda, « dément avec la plus grande fermeté » qu’il soit hostile aux francs-maçons.

    Selon Le Monde du 30 mai, Vincent Lamanda « a déclaré son hostilité à la franc-maçonnerie », et il avait prévenu ses pairs du Conseil de la magistrature : « Je ne suis pas franc-maçon ». Le journal ajoutait : « Il les déteste. »

    Le grand maître du Grand Orient de France, Jean-Michel Quillardet, s’était dit « profondément choqué » par des propos « moralement inacceptables » qui constituent une « atteinte à l’honneur et à la réputation » des francs-maçons. Le Grand Orient et sept autres obédiences ont ensuite publié un communiqué commun, reprochant à Lamanda de ne pas avoir démenti Le Monde, car « ce genre de propos rappelle nos années noires, et en particulier le régime de Vichy, qui interdit la franc-maçonnerie ». Non sans ajouter aussitôt : « Ces amalgames sont inacceptables. » Sic.

    Vincent Lamanda s’est donc finalement plié à l’ukase du Grand Orient. Il dément une « information dénuée de tout fondement ». Il ajoute : « En toute hypothèse, la réserve et la délicatesse auxquelles sont tenus, par leur statut, les magistrats, leur interdisent de faire état de quelque prise de position politique, philosophique ou religieuse que ce soit. Les membres du Conseil supérieur de la magistrature sont, en outre, comme moi-même, trop respectueux de la liberté de chacun et de la protection de la vie privée pour tolérer qu’il soit fait mention devant eux de telles convictions. »

    Ouf. Nous voilà rassurés. Ce n’est pas seulement un démenti, c’est une révérence, et une justification de l’action occulte. On se disait aussi, qu’il n’est pas possible qu’un haut magistrat soit hostile à la franc-maçonnerie. « Dont acte, mais ça va toujours mieux en le disant », comme l’écrit un blog maçonnique.

    Ainsi est donc respectée la « délicatesse » qui consiste à ne pas évoquer le poids de la franc-maçonnerie dans la magistrature, au nom d’une « réserve » qui est ici l’autre nom du secret maçonnique. Rappelons qu’en Grande-Bretagne les magistrats ont l’obligation de déclarer leur appartenance à la franc-maçonnerie.

  • Etre hostile à la franc-maçonnerie, c’est immoral...

    Le grand maître du Grand Orient de France, Jean-Michel Quillardet, se dit « profondément choqué » par des propos du nouveau premier président de la Cour de Cassation, Vincent Lamanda. Ces propos, qui constituent une « atteinte à l’honneur et à la réputation » des francs-maçons, sont « moralement inacceptables ». Le Grand Orient s’est entendu avec les autres obédiences maçonniques françaises pour mettre au point une « réaction officielle ». Mais dans un premier temps il va « prendre contact » avec Vincent Lamanda « pour savoir s’il confirme ou s’infirme » ces affreux propos que lui attribue Le Monde.

    Qu’a donc dit Vincent Lamanda ? Selon Le Monde, il « a déclaré son hostilité à la franc-maçonnerie ».

    C’est tout ? Oui, c’est tout.

    Il est « moralement inacceptable » qu’un haut magistrat soit « hostile à la franc-maçonnerie »... Parce que la franc-maçonnerie est la conscience de la République, donc aussi de la magistrature, donc aussi de la police, etc.

  • Justice franSSaise

    Le rappeur Richard Makela, alias "Monsieur R.", était poursuivi par l’AGRIF pour sa chanson et son clip FranSSe, qui qualifiait notamment la France de pute et de garce, et appelait à la « baiser » et à la « traiter comme une méchante ».

    La 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris, présidé par Philippe Jean-Draeher, a relaxé le rappeur, au motif que la chanson vise « la France et ses dirigeants, sans que ne soient à aucun moment stigmatisés les individus membres de la nation française ».

    « La France » et « les Français », ce sont donc deux réalités qui n’ont aucun rapport l’une avec l’autre, même quand la première est la « pute de mère qui a enfanté » les seconds.

    Le magistrat en profite même pour faire une leçon de repentance (vis-à-vis de quoi, on ne sait pas), justifiant ainsi les aigreurs du rappeur : « Le texte de la chanson incriminée et le vidéo-clip qui l’illustre se veulent en fait la traduction des récriminations de Richard Makela alias Monsieur R. au nom de ses “frères“ à l’égard de la France pour ses oppressions passées et présentes et doivent dès lors être considérés comme la critique violente d’une politique menée au nom de l’Etat sans pour autant mettre en cause l’ensemble de ses ressortissants, ni moins encore appeler à la haine à leur égard. »

    Ainsi parle la magistrature franSSaise. Robe relevée.