La dépêche de l’AFP, du 9 mars, m’avait échappé. Novopress-Lyon l’a reproduite et commentée, et Vox Galliae a signalé l’information, qui mérite en effet d’être connue : le tribunal administratif de Lyon a rendu un jugement qui s’appuie sur la charia, et uniquement sur la charia.
Le tribunal a annulé une décision du préfet du Rhône qui rejetait une demande de regroupement familial faite par une Algérienne à qui avait été confié son neveu par une décision algérienne de justice appliquant la kafala, à savoir l’adoption coranique.
A deux reprises, la préfecture du Rhône avait rejeté la demande de cette Algérienne, au motif que « la venue en France de cet enfant âgé de deux ans aurait pour conséquence de l’éloigner de son milieu social, culturel et familial habituel », et que « l’intérêt supérieur de l’enfant était de demeurer en Algérie auprès de ses parents biologiques ».
Mais le tribunal administratif a annulé cette décision, « entachée d’erreur de droit », car « le préfet du Rhône ne tient pas compte de la situation familiale telle que l’acte de kafala l’a organisée ».
Ainsi le droit coranique prime-t-il la loi française. Et c’est une « erreur de droit » que de ne pas entériné une décision fondée sur la charia.