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Justice - Page 41

  • Bidard et Lajoye

    Communiqué de Bernard Antony , président de Chrétienté-Solidarité

    Le criminel raciste antifrançais Philippe Bidart, assassin sans repentance de trois hommes est libéré pour être animateur social à Béziers avec une ahurissante complaisance médiatique.

    Michel Lajoye, auteur d’un attentat anti-turc certes regrettable mais qui n’a pas causé la moindre égratignure, condamné de même que Bidart, est lui maintenu en prison bien au-delà de la période dite incompressible.

    Cela montre le degré de perversion idéologique de certains magistrats et l’incroyable veulerie de l’Etat français, acceptant cette monstruosité judiciaire.

    Ainsi le meurtrier sans regret de deux gendarmes et d’un policier français est-il digne de libération et de compassion alors que le non-meurtrier antiturc doit encore souffrir.

    Chrétienté-Solidarité rappelle que Michel Lajoye est lui aussi un homme, qu’il a plus que suffisamment payé un acte condamnable mais sans conséquence. Il lui exprime sa compassion dans un élémentaire sens de fraternité humaine.

    Il appelle ses amis à donner à Lajoye à sa sortie de prison la même assistance que celle accordée au criminel Bidart.

  • Le procureur et le jihad

    Les seuls blasphèmes punissables dans notre pays sont ceux qui concernent les tabous de la religion officielle de la République : racisme, antisémitisme, homophobie, contestation de la Shoah … L’injure à Mahomet n’y figure pas, donc les caricatures ne sont pas punissables. C’était couru d’avance.

    Ce n’est pas une raison pour dire n’importe quoi. Les juges devraient au moins se renseigner avant de dire des inepties au nom du peuple français. Le procureur de la République, Anne de Fontette, a justifié sa demande de relaxe en prétendant que ce qui est en cause dans les dessins c’est « la dénaturation de l’utilisation de la religion musulmane qu’en font les intégristes, c’est l’utilisation abusive du nom de Dieu, c’est le jihad, ce qui est dénoncé, c’est le dogme de l’islam quand il est dévoyé à des fins fanatiques ou extrémistes. »

    Anne de Fontette ne sait donc pas que le jihad, que l’obligation du jihad, fait partie intégrante de la foi musulmane et que cela figure en toutes lettres dans le Coran.

    Cette ignorance de ce qu’est l’islam est générale chez ceux qui ont à en juger comme chez ceux qui croient installer un « islam de France ». Et au lieu d’aller vérifier ce qu’on leur dit, ils vous traitent de raciste…

  • Hallucinant

    Deux policiers ont été mis en examen pour « non assistance à personne en danger » dans l’affaire des deux jeunes qui étaient allés s’électrocuter dans un local EDF très clairement signalisé comme danger mortel. Il s’agit d’une femme du standard de la police de Livry-Gargan, et du policier qui avait alerté sa hiérarchie en disant : « Je pense qu’ils sont en train de s’introduire sur le site EDF… S’ils entrent sur le site EDF, je ne donne pas cher de leur peau. » Mais que pouvait-il donc faire d’autre ? Quelle autre « assistance » pouvait-il apporter à des jeunes qui fuyaient la police et se seraient électrocutés encore plus vite s’il était intervenu ? Ce policier va-t-il devenir la victime expiatoire des émeutes de 2005 ?

  • Vanneste : la « justice » persiste et signe

    La cour d’appel de Douai a confirmé la condamnation du député Christian Vanneste à 3.000 euros d’amende pour « injure envers les homosexuels », et a ajouté 500 euros aux 3.000 euros de dommages et intérêts à verser à chacun des trois lobbies homosexuels qui avaient porté plainte.

    Christian Vanneste était poursuivi pour avoir répété ce qu’il avait dit à l’Assemblée nationale, au moment de la discussion de la loi qui allait permettre de le condamner : « L’homosexualité est inférieure à l’hétérosexualité. Si on la poussait à l’universel, ce serait dangereux pour l’humanité. »

    Il est interdit de dire cela. Il est donc également interdit de commenter un tel jugement. On n’en pense pas moins, et aucune loi ne pourra empêcher la liberté de l’esprit. Ni la vérité d’être la vérité.

  • L’affaire de Bordeaux, suite

    Les trois personnalités bordelaises « proches de la mairie » et la cartomancienne entendues dans une affaire de vols et abus de faiblesse au préjudice d’une octogénaire fortunée ont été mises en examen. François-Xavier Bordeaux, banquier, président de la caisse sociale de développement local et chargé de mission auprès du maire Alain Juppé, et la cartomancienne, ont été incarcérés. Les deux autres (le directeur des affaires culturelles de la ville et l’adjointe au maire chargée du patrimoine) ont été laissées en liberté sous contrôle judiciaire.

  • Le SM condamné, plus de cinq ans après

    Clément Schuller, ancien dirigeant du syndicat de la magistrature, a été condamné en appel à 800 euros d’amende pour diffamation de la police. Il s’agit de l’ignoble livre publié par le SM en octobre 2001, intitulé Vos papiers ! Que faire face à la police, dont la couverture représentait, selon la description des juges, « un personnage coiffé d’un képi, aux yeux verts et exorbités, au nez proche d’un groin de porc, bavant discrètement à la commissure des lèvres ». Le directeur de la maison d’édition et le dessinateur ont également été condamnés, respectivement à 1.000 euros et 500 euros d’amende. Les prévenus avaient été relaxés en première instance. Même si les peines sont légères, il s’est donc trouvé tout de même des magistrats pour ne pas cautionner les débordements anti-flics de leurs collègues du SM.

    Dans un communiqué, Jean-Marie Le Pen se félicite de cette condamnation, tout en regrettant qu’elle soit « légère et discrète », et surtout qu’elle « n’intervienne qu’en seconde instance, plus de cinq ans après les faits ». « Et il reste scandaleux, ajoute-t-il, qu’un tiers des magistrats français soient affiliés à un syndicat qui affiche des idées subversives et sape le travail de la police, et qui persiste et signe en engageant un pourvoi en cassation. »

  • Etrange affaire à Bordeaux

    Sud Ouest révèle que trois personnalités « proches de la mairie de Bordeaux » et une cartomancienne ont été placées en garde à vue dans le cadre d’une plainte pour abus de faiblesse et vols. Les trois personnalités sont François-Xavier Bordeaux, président de la caisse sociale de développement local et chargé de mission auprès du maire Alain Juppé, Martine Moulin-Boudard, adjointe au maire chargée du patrimoine, et Jean-François Lhérété, directeur des affaires culturelles. La cartomancienne est dite « proche des milieux politiques ». La plainte émanerait du tuteur d’une octogénaire placée sous curatelle renforcée, et porterait sur des faits présumés d’abus de faiblesse sur cette femme propriétaire de plusieurs immeubles de grande valeur, de biens mobiliers d’objets d’art. La police et la justice sont muettes. La mairie de Bordeaux a cru nécessaire quant à elle de publier un communiqué pour souligner que cette affaire « n’a rien à voir avec la gestion municipale »…

  • Une grave dérive de la police de la pensée

    Voici le communiqué de Bruno Gollnisch, suite à sa condamnation à trois mois de prison avec sursis et 5.000 euros d'amende, et 55.000 euros de dommages et intérêts aux lobbies de l'antiracisme. 

    La condamnation qui vient de me frapper pour avoir estimé qu’un débat historique, ouvert par des questions de journalistes, relevait du travail des historiens, souligne une grave dérive de la police de la pensée.
    De fait, la loi du communiste Gayssot, censée protéger la mémoire, n’aboutit qu’à interdire toute discussion sur l’histoire. De la même façon que la loi Pleven aboutit à interdire tout débat sur la politique d’immigration et la loi Perben toute prise de position en faveur de la famille traditionnelle.
    Ce scandale va au-delà de mon cas personnel dans un pays autrefois le plus avancé au monde dans le domaine de la liberté d’expression.
    Il atteint aussi la liberté et la déontologie des journalistes qui, requis de déposer contre celui à qui ils ont posé des questions, doivent se comporter, bon gré mal gré, en supplétifs de la police de la pensée, et non plus en serviteurs de l’information.
    L’incroyable jugement répressif prononcé par le tribunal correctionnel de Lyon, et notamment par son président le juge Schir se disant investi d’une mission, a été rendu, sur réquisition d’un ministère public qui a publiquement reconnu agir aux ordres d’un de mes adversaires politiques, Dominique Perben, alors ministre de la Justice. Ce dernier, donnant l’ordre de me poursuivre malgré l’avis contraire de la police et du parquet, a perdu à cette occasion toute chance de conquérir la mairie de Lyon puisqu’il peut être certain de me trouver sur sa route pour l’en empêcher.
    Rien n’est plus insupportable que l’injustice de la justice. Je fais naturellement appel de ce jugement.
    Que mes adversaires soient certains que cette persécution n’aura aucune incidence sur mes activités politiques, bien au contraire. Elle décuple ma volonté de mettre à bas un système politique oppressif et corrompu.

  • Drôle de couple

    Le procès de Jean-Paul Huchon, président de la région Ile-de-France, de sa femme Dominique Le Texier, et du responsable des marchés de la région Dominique Merchez, s’est ouvert à Paris. Le premier est poursuivi pour prise illégale d’intérêts, la deuxième pour recel de prise illégale d’intérêts, le troisième pour favoritisme (et l’on vient d’apprendre qu’il est visé par une nouvelle enquête judiciaire).

    La justice soupçonne Jean-Paul Huchon d’avoir fait attribuer des marchés en 2002 et 2003 à des sociétés en l’échange de l’embauche de son épouse. Ainsi la société Image publique avait remporté le marché de promotion de la région au festival de Cannes, et cette société avait embauché Dominique Le Texier comme régisseur sur ce contrat. Selon l’accusation, Image publique avait été choisie au terme d’une mise en concurrence factice avec deux autres sociétés, dont les devis avaient été antidatés au moyen d’un « caviardage » sommaire, alors que le marché était déjà attribué.

    Mais, devant le tribunal, personne ne sait rien. Le patron d’Image publique ne savait pas que Dominique Le Texier était la femme de Huchon, Dominique Merchez n’a appris cette « embauche inopportune » que pendant le festival de Cannes, et Jean-Paul Huchon quant à lui n’était au courant de rien, ni de l’attribution du marché, ni de ce que faisait sa femme.

    Laquelle ne sait pas non plus du tout ce que fait son mari. « Je suis quelqu’un qui vit dans sa bulle, qui ne parle pas de ce que je fais », a-t-elle affirmé. « Pas même à votre mari ? » demande le juge. « Pas même à mon mari, ni à ma mère. » Et Jean-Paul Huchon de confirmer : « Nos conversations ne sont jamais professionnelles ». Car il s’est « fixé une règle de vie : ne jamais parler ni de ma vie professionnelle ni de la sienne avec ma femme. » Par conséquent il ignorait tout des liens de sa femme avec des sociétés en contrat avec la région dont il est le président…

    Malgré ce magnifique aplomb, qui ne fait guère illusion devant le tribunal, Jean-Paul Huchon a paru toutefois quelque peu déstabilisé, car il a cru bon d’ajouter : « Mon épouse travaille dans le cinéma, c’est un métier respectable. Elle n’est pas strip-teaseuse à Pigalle. » Comme si c’était le sujet. Et surtout, comment peut-il savoir que ce que fait sa femme est respectable, puisqu’il ne sait pas ce qu’elle fait ?

    On suivra avec intérêt (sans prise illégale) la suite de ce joyeux feuilleton que nous offre le couple Huchon.

  • Gollnisch ne peut pas gagner en justice…

    A l’audience du procès Gollnisch contre Queyranne, le procureur a demandé la relaxe en faveur du président du conseil régional, ainsi que des six autres présidents de groupes poursuivis. Ben voyons…

    Rappelons les faits. C’est le juge d’instruction en charge de l’affaire de la conférence de presse « controversée » qui avait renvoyé en correctionnelle ces sept diffamateurs de Bruno Gollnisch, tandis qu’il rendait une ordonnance de non-lieu dans les poursuites contre le délégué général du Front national. Malgré cette ordonnance, Bruno Gollnisch est néanmoins passé en jugement, et voici que le procureur demande la relaxe des diffamateurs…

    Le texte qu’avait lu Jean-Jack Queyranne, au nom des présidents de groupes, était violemment diffamatoire, puisqu’il disait que les « propos » reprochés à Bruno Gollnisch « nous renvoient aux pires moments de notre histoire : ceux où un régime faisait du racisme et de l’antisémitisme une politique d’Etat excluant des milliers de femmes, d’hommes et d’enfants pour finir par les conduire dans les camps de la mort ».

    Mais le procureur Bertrand Reynaud considère que qu’il faut replacer cette déclaration « dans son contexte » et qu’elle est « proportionnée par rapport à la gravité des propos tenus par Bruno Gollnisch ». Rappelons que la Licra s’est retirée du procès sur les « propos » en question en constatant que Bruno Gollnisch ne niait ni les crimes nazis ni les chambres à gaz.

    Quoi qu’il en soit, le procureur avait un autre tour dans son sac. Il a demandé la relaxe d’abord « pour des raisons de droit compte tenu d’une erreur de fondement dans la qualité de M. Gollnisch ». Car, selon lui, « tous les éléments du dossier ont montré que c’était bien en sa qualité d’élu du FN que Bruno Gollnisch avait été mis en cause et non en tant que simple particulier ».

    Bref, Gollnisch a toujours tort. Quand il fait valoir qu’il a tenu sa conférence de presse en tant qu’élu politique, dans sa permanence politique, l’université le chasse pour avoir tenu une conférence de presse en tant qu’universitaire, et quand il demande réparation à la justice en tant que citoyen, on lui rétorque qu’il est un élu…

    Les jugements des deux procès seront rendus le 18 janvier.