Le P. Boulos Garas, curé de Charm el-Cheikh, dans son intervention au synode, a mis en garde contre les mariages mixtes, à savoir entre un musulman et une chrétienne. Ces mariages ne servent que l’islam et finissent souvent mal. En ce temps où se multiplient les « réfugiés » en Occident, ils sont un vecteur de l’invasion islamique. (Ma traduction du texte anglais.)
Je tiens à exprimer ma profonde inquiétude et préoccupation face à une large tendance socio-culturelle dans les zones touristiques, comme Charm el-Cheikh, celle des mariages mixtes entre femmes chrétiennes de Russie et d’Europe avec des musulmans. (Sous la loi islamique, seuls les hommes musulmans peuvent se marier avec des femmes d’autre religion.)
Cette tendance, qui va avec les déplacements massifs de population, le nombre croissant de réfugiés et de migrants en Europe, ne touche pas seulement les pays musulmans ou les zones touristiques. Elle affecte aussi l’Occident. De ce fait, elle mérite d’être sérieusement examinée et étudiée. Nous parlons de familles, de différentes notions de morale, et de la double appartenance culturelle et religieuse.
A cet effet, permettez-moi de mentionner un excellent document de la Conférence épiscopale italienne, publié en 1990, qui décourage comme il faut les mariages mixtes, particulièrement avec les musulmans, à cause de « profondes différences ».
Nous ne devons pas oublier que la loi islamique autorise la polygamie et que le Coran exige que les pères donnent à leurs enfants une éducation islamique.
En bref, il y a une « anthropologie culturelle et religieuse profondément différente », qui peut facilement se transformer en une crise majeure pour les couples mixtes et conduire à une rupture, avec des déchirements irréparables, qui rejaillissent gravement sur les enfants.
Dans le même temps, je me demande souvent avec stupéfaction et tristesse pourquoi la « partie chrétienne » abandonne si facilement son affiliation culturelle, sa foi et son identité, pour réaliser le plan islamique d’« invasion démographique ».
La question que nous devons maintenant poser est de savoir ce que l’Eglise peut faire pour aider ces familles et ces femmes, qui sont souvent trompées et abusées. Ce qu’elle peut faire pour aider leurs enfants, qui sont souvent à la dérive et en détresse. Je confie cette sollicitude paternelle à Votre Sainteté et leur cause aux pères du Synode.