« Dommage que Kaczynski ne soit plus là », dit un commentaire de ma note précédente. Mais il y a toujours Jaroslaw Kaczynski, qui est toujours président du PiS, et député. Et le 16 septembre, lors d’un débat à la Diète, il a dit notamment :
« Il y a un risque sérieux que le processus suivant ait commencé : D’abord le nombre d’étrangers s’accroît de façon drastique, puis ils… déclarent qu’ils n’observeront pas nos lois, nos coutumes. Si quelqu’un dit que ce n’est pas vrai, qu’il regarde ce qui se passe en Europe, qu’il regarde la Suède, où il y a 54 districts où la charia est devenue obligatoire... La Grèce a intercepté des « réfugiés » qui cachaient des armes. Tout montre qu’ils venaient de l’Etat islamique… Est-ce que le gouvernement a le droit, en agissant sous une pression extérieure, sans l’accord de la nation, de prendre des décisions qui, selon toute probabilité, auront un effet négatif sur notre vie quotidienne et, finalement, sur notre sécurité ? »
Quant à Lech Walesa, il a radicalement changé d’avis. Lui qui était prêt à accueillir tout le monde, et même à aménager une chambre chez lui, a déclaré au Jerusalem Post :
« Je comprends pourquoi la Pologne et l’Europe craignent cette arrivée en masse. Ils arrivent de lieux où les gens sont décapités. Nous avons peur que la même chose nous arrive.
Nous, en Pologne, nous avons de petits appartements, de bas salaires et de maigres retraites. Regardant les réfugiés à la télévision, j’ai remarqué qu’ils ont l’air mieux que nous. Ils sont bien nourris, bien habillés, et peut-être même plus riches que nous.
Je les comprends. Nous aussi, les Polonais, nous avons été des migrants et des réfugiés sous le communisme. Mais partout où nous allions, nous respections la culture et les lois locales. Ces immigrants sont différents. Même à la deuxième et à la troisième génération – regardez la France, par exemple – qui ont reçu une bonne éducation et se font de l’argent, ils se retournent contre les pays qui les ont accueillis.
Le régime communiste m’a proposé de quitter la Pologne et de devenir un réfugié. J’ai refusé. Je suis resté pour me battre pour ce en quoi je croyais. C’est vrai qu’une partie des nouveaux réfugiés et immigrants s’en vont parce qu’ils craignent pour leur vie. Mais beaucoup aussi émigrent pour accroître leur niveau de vie et leur qualité de vie.
C’est un problème. Si l’Europe ouvre ses portes, bientôt des millions vont passer, et en vivant parmi nous ils vont commencer à mettre en pratique leurs coutumes, dont la décapitation. »
Jaroslaw Kaczynski propose qu’on les aide « d’une façon sûre, financièrement ». Lech Walesa précise que les Européens, « surtout les nations riches, comme l’Allemagne », doivent les aider financièrement « à créer des emplois, par exemple, dans leurs pays d’origine ».